la vie treshorrificque du grand gargantua
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la vie treshorrificque du grand gargantua
LA VIE TRESHORRIFICQUE DU GRAND GARGANTUA LA VIE TRESHORRIFICQUE DU GRAND GARGANTUA Adaptation et mise en scène : Émilien Diard-Detoeuf et Sophie Guibard Scénographie : Nayel Zeaiter / Costumes : Juliette Gaudel Production, administration : Marie Dunglas, Lola Lucas Avec : Valentin Boraud Serafin Calobarsi / Julien Campani Alain Crasbefrois Baptiste Chabauty Alcofribas Nasier / Sacha Todorov Isabel Carransoif TOURNÉE DES VENDANGES ................................................ ----------------------------------------------------------------------------------- Pénétrez avec nous dans le cabinet de Rabelais, enfant de Chinon et ogre mal connu de la littérature française. L’ENFANCE DU FRANÇAIS SAMEDI 12 SEPTEMBRE 2015. 19H DIMANCHE 13 SEPTEMBRE 2015. 12H Halle aux grains / 1h PRODUCTION : FESTIVAL NOUVEAU THÉÂTRE POPULAIRE. PROCHAINES DATES : 18/09/15_19h30 > Parc du château de Marson (49) 19/09/15_17h > Presbytère de Bauné (49) 20/09/15_18h30 > Jardin des bords de Loire à St Gemmes/Loire (49) 24/09/15_20h30 > Clos Laveau à Savennières (49) Reprise du spectacle du 9 au 14 mai 2016 au Quai, à Angers ! La feuille de salle est téléchargeable sur la page du spectacle www.halleauxgrains.com « Gargantuesque », « pantagruélique », c’est Rabelais ! « La substantifique moëlle », c’est Rabelais ! Les guerres « picrocholines », « enfiler les perles », « vogue la galère », « appeler un chat un chat », « revenir à ses moutons », Rabelais, encore Rabelais ! On ne soupçonne pas l’influence de l’auteur sur le français d’aujourd’hui. La langue de Rabelais, vieille de cinq cents ans, est si concrète, si imagée, si savoureuse, que nous n’avons pas voulu en changer un mot : c’est dans sa langue d’origine, le françois, que nous raconterons la vie de ce gigantesque goinfre, figure légendaire du XVIe siècle, enfant de la culture humaniste. La Vie treshorrificque du grand Gargantua est un spectacle sur la possibilité de tout apprendre et de tout penser, sans aucune censure. Tout apprendre, tout penser, et tout dire : le comique, le grotesque, le pathétique, le scatologique, le scientifique, l’astronomique, tout, tout et tout. Sauf l’obscurantique : pas de fausse connaissance, pas d’érudition vaine, pas de curiosité feinte. L’étonnement ne peut pas être trahi. La Vie treshorrificque du grand Gargantua est aussi un spectacle sur la liberté de la langue, qui est le début de toute liberté. Pouvoir tout dire, c’est pouvoir aborder tous les sujets, de l’église à la matière fécale ; c’est aussi pouvoir dire tous les mots, même les mots inventés. Pour que l’homme se libère, il faut qu’il libère sa capacité à parler. Il faut qu’il libère sa langue. Après Rabelais, l’orthographe s’académise, la pensée se soumet à la raison, la langue se range sous l’empire des lois. Pourtant le souvenir des géants reste dans les mots : la liberté a laissé une trace écrite et orale dans l’ordre établi. La Vie treshorrificque du grand Gargantua, c’est l’enfance du français, une enfance libre, facétieuse, bâtarde dont le français adulte se souvient avec émotion, comme d’une époque d’insouciance et de gaieté. NOTE DE MISE EN SCÈNE Tout a commencé comme un pari entre amis : et si nous montions du Rabelais en version originale ? Défi terriblement excitant – et incertain dans sa réussite ! - que de s’aventurer dans cette langue cryptée, obscure, et pourtant pleine de reliefs, mobilisant tous les sens du lecteur, follement attirante. Nous partagions tous deux la vision d’un spectacle accessible à tout âge, mais qui soit aussi débordant, exigeant, radical. Dès l’écriture, nous avons travaillé avec la plus grande minutie. Nous adaptions chaque épisode au plus près du texte original de 1535, sans en changer un mot. Nous découvrions alors que la réputation de Gargantua était bien différente de l’oeuvre elle-même. L’image d’un Gargantua glouton et rigolard a enseveli sous elle la finesse de l’écriture, la force corrosive du propos, et l’incroyable modernité de la langue. Pour restituer la puissance originelle du texte, il fallait en débarrasser le vernis homogène qui la recouvrait. Privilégiant les phases d’action aux épisodes de dissertation qui émaillent le roman, nous voulions un spectacle impétueux, faisant la part belle au jeu, à l’expérience physique, régi par un principe fondamental : la folie de la langue éprouvée par la folie du corps. Les costumes, robes d’un moyenâge imaginaire, volées aux peintres préraphaélites, la scénographie, évocation d’un décor d’opérette reproduisant naïvement la campagne française, la grande table nappée de lin et les mille petits accessoires qui en surgissent magiquement, tout a été pensé comme une joyeuse expérience de la curiosité. L’oeuvre de Rabelais, pensons-nous, pour être comprise dans sa forme et dans son fond, doit être abordée avec l’étonnement des artisans du Songe d’une nuit d’été quand ils veulent raconter le drame de Pyrame et Thisbé. Cette reconstitution ludique - jamais encyclopédique – est menée tambour battant par quatre garçons. Ni tout à fait personnages, ni tout à fait narrateurs, ils proposent quatre manières singulières d’incarner la langue de Rabelais. Émilien Diard-Detoeuf & Sophie Guibard « Parler Rabelais, c’est être à la racine du théâtre populaire. Gargantua, c’est l’enfance du français, une enfance libre, facétieuse et insolente, dont le français adulte se souvient avec émotion, comme d’une époque d’insouciance et de gaieté. À partir de cette constatation, Sophie Guibard et Emilien Diard-Detoeuf ont produit un objet jubilatoire de paroles, de sensations, d’images, de pantomimes. Comme le Rabelais de Jean-Louis Barrault ou Les Guerres picrocholines de Gildas Bourdet, spectacles mémorables des années 1970, ils offrent avec La Vie treshorrificque du grand Gargantua un spectacle où le bonheur de jouer et de dire est entier. Pour nous raconter la bruyante vie de Gargantua qui toute sa vie toujours dira : ‘À boire ! À boire ! À boire !’, ils célèbrent la théâtralité dans toutes ses dimensions. Sur ce beau plateau de bois brut, avec des costumes médiévaux qui évoquent tout autant ceux de Léon Gischia pour Jean Vilar que certains détournements d’armure chez les Monty Python, les quatre acteurs, Valentin Boraud, Julien Campani, Baptiste Chabauty, Sacha Todorov s’accrochent physiquement, ludiquement aux méandres du récit et plongent les spectateurs dans des vagues renouvelées d’hilarité. » Daniel Besnehard Secrétaire général du Nouveau Théâtre d’Angers, dans le Journal du NTA n°13, automne-hiver 2014 Prochainement ... CRÉATION À BLOIS ! LES SEA GIRLS, LA REVUE Vendredi 2 octobre 2015. 20h30 Samedi 3 octobre 2015. 19h30 PAILLETTES DÉCALÉES ! Pour leur troisième spectacle, elles invitent le spectateur dans les coulisses et les loges, là où tout n’est pas toujours rose et pailleté. Portant toujours haut les chœurs de la chanson comique, ne renonçant jamais à appeler un chat un chat et plus que jamais prêtes à toutes les extravagances, elles ont fait appel aux talents du grand «désordonnateur» Philippe Nicolle, qui dirige la compagnie de théâtre de rue 26 000 couverts et qui n’a pas inventé le 1er Championnat de France de n’importe quoi par hasard. Conception et interprétation : Agnès Pat, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon LE SYSTÈME RIBADIER Mardi 13 octobre 2015. 19h30 Mercredi 14 octobre 2015. 20h30 DE GEORGES FEYDEAU / MISE EN SCÈNE JEAN-PHILIPPE VIDAL Le Système Ribadier de Georges Feydeau est une comédie en trois actes qui s’inscrit dans la grande tradition du vaudeville. Les répliques fusent, tenant perpétuellement les spectateurs en haleine. Mensonges, quiproquos, jeux sur le langage..., tout se conjugue dans un imbroglio indémêlable. Une femme, un mari, un amant : comment, de cette sainte trinité du théâtre de boulevard, tirer des situations inédites à même de surprendre les spectateurs les plus blasés ? Dans « le Système Ribadier », Georges Feydeau apporte à ce problème des réponses jubilatoirement délirantes, que Jean‑Philippe Vidal et ses comédiens servent ici de main de maître. Un pur chef‑d’œuvre ! VINCENT MORCH. Les Trois Coups.com