Le syndicalisme réformiste et le dialogue social de - Snec-CFTC
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Le syndicalisme réformiste et le dialogue social de - Snec-CFTC
page 3 Le 8 avril 2013 éditorial 3Le syndicalisme réformiste et le dialogue social de demain Pouvoirs publics 4Régime additionnel de retraite : nouvelles dispositions Sommaire Q Actualité des secteurs ➔ ➔personnel ogec 5 Histoire d’une reclassification qui a mal débuté 7Reclassification : le combat continue Actualités 9 Engagement et bénévolat, caractère propre et organisation de service Actualité des secteurs ➔ ➔chefs d’établissement 10 Statut de l’enseignement catholique et statut de droit public ➔ ➔second degré 11 Cessation d’activité pour retraite : dispositif reconduit à minima ➔ ➔enseignement agricole 12 Un nouvel accord entre le ministère de l’Agriculture et les fédérations 13 Une retraite bien occupée dans les labos de Pointe-Noire 14L’organisation de la protection sociale et des retraites dans la profession uatre-vingt-quatorze ans après sa création, la CFTC est toujours là. Et par conséquent, le désir de certains de nous voir disparaître du paysage syndical français ne s’est pas réalisé. Le Snec-CFTC salue l’excellent résultat obtenu chez les salariés de droit privé, notamment dans la branche professionnelle PSAEE. Ainsi est-il un partenaire incontournable dans le paysage syndical actuel de l’enseignement catholique. Une première analyse des résultats montre que le syndicalisme réformiste progresse. La CFTC est de cette mouvance. Un syndicalisme réformiste est une pratique qui tend à obtenir des avancées pour les salariés par le jeu du dia- demandes qui fait que deux parties ne peuvent en logue social entre le patronat et les syn- espérer davantage de leur propre point de vue. dicats. La notion du dialogue social La confiance, le respect de l’engagement syndical présuppose que les parties en présence sont aussi des leviers pour l’évolution du dialogue soaient une culture du compromis. Ce der- cial. Refuser de stigmatiser celui qui s’engage dans nier en tant que protocole d’accord entre le service syndical auprès des salariés de son étades parties en face-à-face doit être hon- blissement, le reconnaitre comme un interlocuteur nête. Tout en étant sensible à la force de légitime dans la recherche de solutions les plus adéla position de l’adversaire, chacun doit avoir aussi le «Le Snec-CFTC… est un partenaire souci de l’image de soi chez l’autre pour ne pas incontournable dans le paysage actuel l’agresser. Ainsi le comde l’enseignement catholique.» promis devient créateur d’avenir en trouvant un espace d’action en commun qui convient. quates face aux enjeux qui se posent pour nos étaAccepté par la force de l’habitude, il met blissements, seraient une belle avancée et produirait au jour de nouvelles valeurs permettant un climat social hautement amélioré. S’engager dans le vivre ensemble. La valeur même doit le syndicalisme ne doit pas être une voie sans retour être vue comme un concept de compro- mais une étape inscrite dans les parcours de carrière. mis “au niveau des convictions insérées L’ANI2 2013 a ouvert des pans de réflexion sur un redans des formes de vie concrètes1”. Le nouveau du dialogue social. Gageons que nous sorcompromis est un mode de résolution des tirons d’un syndicalisme à la française pour entrer conflits satisfaisant. Il suppose que cha- dans un syndicalisme à l’allemande. cun puisse affirmer totalement ses exiLaurence Roger gences. Trouver un compromis consiste à n’accorder ni ce que demandait l’un, ni ce que demandait l’autre mais une sorte 1. Paul Ricœur 1990. d’optimum, d’équilibre des désirs et des 2. Accord national interprofessionnel. snec informations / n°365 / Avril 2013 Editorial Le syndicalisme réformiste et le dialogue social de demain