Le Président de la République, Président de l`Union Africaine s

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Le Président de la République, Président de l`Union Africaine s
101
Numéro vert pour
signaler tout cas
suspect d’Ebola
HORIZONS
Propreté
est acte
de foi
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014 PRIX : 100 UM
Le Président de la République, Président de l'Union
Africaine s'entretient avec son homologue sri lankais
Le Président de la République, Président de l'Union Africaine, Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz, a eu, hier
matin à la Présidence de la République
à Colombo, des entretiens avec Monsieur Mahinda Rajapaksa, Président de
la République du Sri Lanka Socialiste
Démocratique.
Les entretiens ont porté sur les développements de la situation aux niveaux
régional et international et les moyens
susceptibles de mettre en place une coopération entre la Mauritanie et le Sri
Lanka dans tous les domaines, notamment en matière d'échange d'expériences entre les deux pays qui
connaissent un développement sans
précédent.
Le Président de la République a signé,
en présence de son homologue sri lankais, le registre d’or de la Présidence sri
lankaise se déclarant impressionné par
les progrès enregistrés par le Sri Lanka
dans tous les domaines et par le patrimoine culturel de ce pays dont le rayonnement couvre tout le sous continent
indien.
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et son
homologue sri lankais, Monsieur Mahinda Rajapaksa ont également assisté,
jeudi matin à Colombo, à la signature
de deux conventions de coopération
entre les deux pays.
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Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur américain
Le Premier ministre,
Monsieur Yahya Ould
Hademine, a reçu en
audience, hier à Nouakchott,l’ambassadeur des
Etats-Unis d’Amérique
en Mauritanie, SEM.
Larry Edouard André.
La rencontre, qui s’est
déroulée en présence du
directeur de cabinet du
Premier ministre, M.
Mohamed Ould Djibril,
a porté sur les moyens
susceptibles de renforcer la coopération bilatérale.
Réunion de la Conférence des
présidents à l’Assemblée nationale
La conférence des présidents de l’Assemblée nationale s’est réunie, hier,
sous la présidence de M. Mohamed Ould Boïlil, son président.
La réunion a porté sur l’examen des projets de loi soumis à l’Assemblée
nationale en vue de définir ceux qui seront débattus au cours de l’actuelle
session parlementaire et la planification du calendrier des séances plénières
pour leur discussion.
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Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne
atteinte et se laver régulièrement les mains au savon
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ANNONCES
SONIMEX
SOCIETE NATIONALE D’IMPORTATION ET D’EXPORTATION
COMMUNIQUE
« Les Actionnaires de la Société Nationale d'Importation et d'Exportation (SONIMEX) sont convoqués à la réunion de l'Assemblée Générale
Extraordinaire prévue le Jeudi 20 Novembre 2014 à 12 Heures au
siège de la Société.
LA CNSS AU SERVICE
DES ASSURES SOCIAUX
L'Ordre du Jour comporte le point unique suivant:
1.Modification de l'article 6 du Statut de la SONIMEX pour son
adaptation à la nouvelle structure du capital social.
Le Président du Conseil d'Administration
Jiddou OULD MINI»
Le Directeur Général
Debbe SIDI ZEINE
SOCIETE LABOREX MAURITANIE SA
Société Anonyme au capital de 552.000.000 UM
Siège social: 274 - Rue 41-164
Tevragh Zeïna - Zone artisanale n° 36
NOUAKCHOTT
République Islamique de Mauritanie
RC : n° 49.924.340
Avis
Aux termes d'une délibération en date du 12 juin 2014, l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires:
- a nommé en qualité d'administrateur de la société LABOREX
MAURITANIE, à compter du même jour, la SOCIETE EUROPEENNE DE COOPERATION ET D' ASSISTANCE «
SECA- SARL au capital de 7.500 euros ayant son siège social
ZAC du Grand Launay - 8, avenue Paul Delorme - 76120 LE
GRAND QUEVILLY (France), immatriculée au RCS de
ROUEN sous le numéro 320 495 880, représentée par Monsieur
Baptiste BOURGEOIS.
Avis
L'assemblée générale extraordinaire de LABOREX MAURITANIE SA réunie le 2 octobre 2014 a décidé de poursuivre l'activité de la société en application de la loi et de l'article 44 des
statuts.
AMI
FAX: 45 25 55 20
E-mail :
[email protected]
[email protected]
B P: 371/ 467
Direction des Ressources:
45 25 27 77
Siège:45 25 29 70/45 25 29 40
Communiqué
Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale invite
les employeurs des secteurs public et privé et redevables des arriérés de
cotisations de la sécurité sociale, à procéder au paiement de leurs cotisations avant le 30 novembre 2014.
Passé ce délai, les employeurs défaillants seront exposés aux sanctions
prévues par la réglementation en vigueur, notamment la loi n° 67039
du 03 février 1967 instituant un régime de sécurité sociale et ses textes
d’application.
Le Directeur Général
Mohamed Ali OULD DEDEW
HORIZONS
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :
Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF :
Diagana Babouna
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION :
Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou
MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
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ACTUALITE
Le Président de la République, Président de l'Union
Africaine s'entretient avec son homologue sri lankais
Le ministre de la Santé reçoit
l’ambassadeur autrichien
Le ministre de la Santé, M. Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune,
a reçu hier à Nouakchott, SEM.
Wolfgang Anyenholzer, ambassadeur d'Autriche accrédité en Mauritanie.
L’audience a porté sur l’examen des
différents dossiers de la coopération
sanitaire entre la Mauritanie et l’Autriche et les moyens de les développer davantage.
La rencontre s’est déroulée en présence du secrétaire général du département, du directeur de la
Programmation et du responsable
chargé de la Communication.
Le Commissaire à la Sécurité
alimentaire en visite à Bassiknou
Le Président de la République, Président de l'Union Africaine, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a
eu, hier matin à la présidence de la
République à Colombo, des entretiens avec Monsieur Mahinda Rajapaksa, Président de la République du
Sri Lanka Socialiste Démocratique.
Les entretiens, qui se sont déroulés
en présence des délégations d'accompagnement des deux pays, ont
porté sur les développements de la
situation aux niveaux régional et international et les moyens susceptibles de mettre en place une coopération entre la Mauritanie et le Sri
Lanka dans tous les domaines, notamment en matière d'échange d'expériences entre les deux pays qui
connaissent un développement sans
précédent.
Le Président de la République a
signé, en présence de son homologue sri lankais, le registre d’or de
la Présidence sri lankaise se déclarant impressionné par les progrès enregistrés par le Sri Lanka dans tous
les domaines et par le patrimoine
culturel de ce pays dont le rayonnement couvre tout le sous continent
indien.
Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz et
son homologue sri lankais, Monsieur Mahinda Rajapaksa ont également assisté, jeudi matin à Colombo,
à la signature de deux conventions
de coopération dont la première por
te sur la mise en place d'un haut comité économique mixte alors que la
seconde est relative à l'ouverture de
concertations politiques entre les ministères des Affaires étrangères des
deux pays.
Ces deux conventions ont été signées du côté mauritanien par M.
Sidi Ould Tah, ministre des Affaires
économiques et du Développement
et du côté sri lankais par le ministre
des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Rappelons que le Président de la République, Son Excellence Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz, était arrivé hier matin à Colombo dans le
cadre d'une visite de travail en République socialiste démocratique du
Sri Lanka.
Le Président de la République avait
été l'objet d'un accueil officiel chaleureux. Il a été accueilli par les ministres des Relations étrangères et de
la Zone ouest en plus du gouverneur
de Colombo et du directeur général
du Protocole.
Réunion de la Conférence des présidents à
l’Assemblée nationale
La conférence des présidents de
l’Assemblée nationale s’est réunie,
hier, sous la présidence de M. Mohamed Ould Boïlil, son président.
La réunion a porté sur l’examen des
projets de loi soumis à l’Assemblée
nationale en vue de définir ceux qui
seront débattus au cours de l’actuelle session parlementaire et la
planification du calendrier des
séances plénières pour leur discussion.
Le gouvernement était représenté à
cette réunion par le ministre de la
Justice, M. Sidi Ould Zeïne, par intérim ministre des Relations avec le
Parlement et la Société civile, porteparole du gouvernement.
La ministre du Commerce reçoit l’ambassadeur autrichien
La ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Naha
Mint Hamdi Ould Mouknass, a reçu
hier à Nouakchott, SEM SEM.
Wolfgang Anyenholzer, ambassadeur d'Autriche accrédité en Mauritanie.
L’audience a porté sur l’examen des
différents aspects de la coopération
existant entre la Mauritanie et l’Autriche et les moyens de les développer.
Le Commissaire à la Sécurité alimentaire, M. Sid'Ahmed Ould Baba,
a effectué, hier, une visite d'information à Bassiknou, pour s'enquérir
des conditions de vie des réfugiés
maliens résidant dans le camp de
M'Beira et des services offerts par le
Commissariat et les agences des Nations Unies en leur faveur.
Au cours de son séjour à Bassiknou,
le Commissaire a effectué une tour-
née dans nombre de groupements et
localités bénéficiaires d'un programme exécuté par le Commissariat en partenariat avec le PAM. Ce
programme, qui cible les quatre
communes de la moughataa de Bassiknou, a pour mission d’appuyer
des groupements locaux pour leur
permettre de creuser et réhabiliter
les puits pastoraux, de construire des
barrages ou encore d'aménager des
périmètres maraichers.
Dans un communiqué parvenu à
l'AMI, le commissariat indique envisager, pour l'année prochaine, le
lancement de plusieurs activités de
développement en faveur des
franges défavorisées dans la moughataa.
Le Commissaire était accompagné,
au cours de cette visite, par le représentant du Programme Alimentaire
Mondial en Mauritanie et de hauts
responsables du département.
Notre ambassadeur au Brésil
présente ses lettres de créance
Notre ambassadeur à Brasilia, SEM
Abdallahi Ould Bah Nagi Ould
Kebd, a présenté jeudi à Madame
Dilma Rousseff, Présidente du Brésil, ses lettres de créance en qualité
d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Islamique de Mauritanie auprès de la
République Fédérative du Brésil,
lors d’une cérémonie officielle organisée au Palais présidentiel Planalto, en présence du ministre des
Affaires étrangères du Brésil et du
conseiller diplomatique de la Présidente.
Au cours de l’audience accordée à
cette occasion par la Présidente brésilienne, l'ambassadeur a transmis à
Madame Dilma Rousseff les salutations et les meilleurs vœux du Président de la République, Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz ainsi
que sa volonté, en tant que Président
en exercice de l'Union Africaine, de
renforcer davantage les relations
entre l'Afrique et le Brésil.
La Présidente Dilma Rousseff a
chargé, en retour, l'ambassadeur de
transmettre au Président de la République ses salutations amicales et ses
meilleurs vœux de santé pour luimême et de progrès pour le peuple
mauritanien.
Tout en se félicitant de la qualité des
relations mauritano-brésiliennes, la
Présidente de la République Fédérative du Brésil s’est engagée "à ne
ménager aucun effort, durant son second mandat, pour que la coopération entre le Brésil et la Mauritanie
soit encore plus forte, ainsi qu'avec
l'Afrique tout entière à laquelle nous
devons une grande partie de nousmêmes", a conclu la Présidente de
la République Fédérative du Brésil.
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ENVIRONNEMENT
Gestion des ordures ménagères
Un devoir citoyen permanent
La croissance économique, si elle s’accompagne d’une exploitation accélérée des ressources naturelles, son corollaire, la production des déchets est par définition inévitable. Plus qu’une
question théorique, cela pose un énorme problème logistique et
économique aux administrateurs des villes surtout dans les
pays en développement. La production des déchets solides ménagers (DSM) augmente partout dans le monde à cause des modifications des modes de vie. Ces déchets, dérivés de
l’industrialisation à travers l’incitation à la consommation ou
encore des emballages des produits, ont des effets dangereux
sur la santé des humains, de la faune et de la flore. A juste titre,
l’explosion démographique, l’accroissement des activités urbaines, l’insuffisance des ressources financières des pouvoirs
publics au niveau local et la pauvreté de la population sont autant de facteurs qui expliquent la présence des déchets le long
des grandes artères de la majorité de nos villes. Mais la clef de
voûte de la propreté de nos cités est de faire de leur assainissement un devoir citoyen permanent. Et, avec la volonté, rien
n’est impossible.
L
es matières plastiques sont
désormais un matériau incontournable dans notre
monde moderne. Elles sont polyvalentes et durables, mais cette durabilité peut poser des problèmes
d'élimination. Toutefois, la gestion
des déchets plastiques est un défi
majeur en termes de protection environnementale, mais c'est également une formidable opportunité en
ce qui concerne l'utilisation efficace
des ressources. Dans une économie
circulaire, où des taux de recyclage
élevés permettent de faire face à la
raréfaction des matériaux, les matières plastiques ont un avenir.
Une fois dans l’environnement, en
particulier dans le milieu marin, les
déchets plastiques peuvent mettre
des centaines d'années à disparaître.
Jusqu'à 10 millions de tonnes de déchets, pour la plupart plastiques, finissent chaque année dans les
océans et les mers du globe et en
font progressivement la plus vaste
décharge de déchets plastiques du
monde.
Les matières plastiques sont communément perçues comme un matériau bon marché et jetable dans notre
société du «jetable», et les taux de
recyclage restent faibles. La moitié
des déchets plastiques produits dans
certains continents de notre planète
sont mis en décharge, ce qu'il
conviendrait d'éviter car les matières
plastiques peuvent contenir des
composants dangereux et leur élimination peut donner lieu à des émissions indésirables et à des résidus
polluants concentrés.
Face à la croissance démographique
mondiale et à la raréfaction des ressources naturelles, le recyclage des
matières plastiques offrira une solution de substitution à l'exploitation
de ressources vierges. Afin d'accélérer cette évolution, un meilleur cadre
intégrant la prévention et le recyclage des déchets dans la conception
des produits plastiques doit être mis
en place pour soutenir l'éco-conception et l'innovation environnementale.
Le plastique : après la nécessité,
le calvaire
En un peu plus d'un siècle, les matières plastiques sont devenues indispensables, dans l'ingénierie et la
construction modernes, pour la production de masse de biens de
consommation. En seulement 50
ans, la production mondiale de matières plastiques est passée de 1,5
million de tonnes par an en 1950 à
245 millions de tonnes en 2008, et
cette tendance devrait se poursuivre.
Le milieu marin est particulièrement
sensible aux déchets plastiques. Les
déchets plastiques constituent 80 %
des gigantesques plaques de déchets
qui flottent dans les océans Atlantique et Pacifique, entraînant pour
les espèces marines des risques
d’étranglement ou d'ingestion. Les
résidus plastiques sont omniprésents
et atteignent même les régions les
plus reculées des mers du globe:
c'est le prix à payer pour notre production excessive de déchets plastiques.
Sous
leur
forme
conventionnelle, les matières plas-
tiques contiennent un grand nombre,
et parfois une grande proportion
d'additifs chimiques, qui peuvent
être des agents cancérigènes ou des
perturbateurs endocriniens ou encore provoquer d'autres réactions
toxiques.
Certains éléments stratégiques visant à gérer les déchets plastiques
dans l'environnement sont déjà prévus dans la législation de certains
pays dont la Mauritanie qui a complètement interdit la production et la
vente des sacs plastiques sur tout son
territoire.
Les plastiques, des déchets néfastes
pour les écosystèmes
Les milliards de fragments de déchets qui s'agglomèrent, pour des
centaines d'années, dans les gyres au
centre des océans, portent de nombreuses atteintes à la faune et à la
flore marines. L'exemple le plus,
tristement, emblématique est celui
des tortues qui s'étouffent avec des
sacs plastiques qu'elles prennent
pour des méduses. Ce sont les espèces les plus sensibles aux déchets.
Et, certaines études ont montré qu'un
tiers de certaines espèces de tortues
échouées avaient ingéré des plastiques. Plus généralement, les détritus constituent une menace pour une
large partie de la faune marine : les
déchets les plus gros causent blessures, infections ou mutilations aux
animaux par effet "d'emmêlement",
par exemple avec des filets ou des
sacs. Les microfragments, réduits
sous l'effet du sel, des ultraviolets et
des mouvements de l'eau, ont quant
à eux été ingérés par au moins 267
espèces dans le monde (86 % des
tortues de mer, 44 % de toutes les espèces d'oiseaux, 43 % de mammifères marins).
Polluants chimiques
Les amas colossaux de détritus ont
des conséquences néfastes : les plastiques sont de véritables éponges à
polluants organiques persistants,
comme le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane, un pesticide) et les
PCB (polychlorobiphényles), ainsi
qu'à phtalates ou à métaux lourds.
En se dégradant, les morceaux de
plastique relâchent ces éléments, qui
s'avèrent toxiques pour l'ensemble
de la chaîne alimentaire. Les
concentrations sont suffisamment
élevées pour provoquer des dommages.Si les conséquences pour la
faune et la flore semblent avérées,
les risques pour l'homme sont, eux,
moins clairement établis. Il n'y a pas
de risque pour la consommation. Les
quantités ne sont pas suffisantes
pour affecter les organismes humains, d'autant que nous ne mangeons que peu de petits poissons et
pas l'estomac des gros poissons. Ces
contaminants chimiques peuvent
s'avérer préjudiciables sur le long
terme, selon le principe du cumul
des faibles doses.
Un autre risque entraîné par les polymères, moins connu mais néanmoins inquiétant, réside dans la
prolifération de certaines espèces invasives. Les fragments deviennent
des supports pour certaines espèces
qui sont ainsi transportées, avec les
courants, dans des zones où elles ne
se seraient pas développées et reproduites. Ces espèces prennent alors la
place d'autres, ce qui risque de créer
des déséquilibres des écosystèmes
marins.
C'est ce qui se passe avec une espèce
d'araignée d'eau, l'Halobates sericeus. Si cet insecte est capable de
vivre dans un milieu marin, il a en
effet besoin d'un terrain solide pour
y pondre ses œufs. La gigantesque
plaque de déchets flottant dans le
nord du Pacifique, épaisse par endroits de plusieurs dizaines de mètres, lui fournit un incubateur parfait.
Selon une nouvelle étude de l'université de Californie à San Diego,
cette espèce d'araignée est ainsi en
train de proliférer.
‘’Si la densité de ces microplastiques continue à augmenter, les espèces qui leur sont associées,
comme Halobates sericeus, pourraient elles aussi continuer à se multiplier, peut-être au détriment de
leurs proies, le zooplancton et les
œufs de poisson, au risque de déséquilibrer l'ensemble de l'écosystème du Pacifique’’, mettent en
garde les chercheurs.
Réduire, réutiliser et recycler les
déchets plastiques
Treize milliards de dollars, c'est le
coût des dégâts causés par le rejet
dans les océans de déchets plastiques, d'après l'ONU. Il faut prendre les mesures appropriées pour
empêcher dès le début les déchets
plastiques de se retrouver dans l'environnement, ce qui se traduit par un
seul objectif puissant : réduire, réutiliser, recycler », a préconisait
Achim Steiner, le chef du PNUE, au
cours d’une conférence à Nairobi, au
Kenya. L'essentiel des déchets plastiques terminent au milieu de l'océan
dans les vastes « continents de plastique », mais les conséquences croissantes
des
microplastiques
(morceaux de moins de 5 mm de
diamètre) sont particulièrement inquiétantes. « Leur ingestion a été
constatée à grande échelle dans les
organismes marins, notamment les
oiseaux, les poissons, les moules, les
vers et le zooplancton (...), devenant
au final une source de produits chimiques dans notre nourriture ». Ils «
endommagent les habitats naturels
essentiels tels que les récifs coralliens », poursuit le PNUE.
La matière plastique déversée dans
le monde marin ne cesse d'augmenter chaque année. Par des chocs incessants, les débris se fragmentent,
se démultiplient et se réduisent en
taille. Dans certaines zones de la planète, ces microplastiques se concentrent parfois à plus de 100.000
fragments par km2. Dans cette
soupe de déchets microscopiques, il
n'est guère surprenant de voir des
micro-organismes y élire domicile.
La plastisphère est le nom que porte
ce nouvel écosystème marin qui se
développe sur les déchets plastiques.
Ces colonisateurs joueraient un rôle
dans le devenir de leur support artificiel, notamment au niveau de leur
fragmentation et de leur flottabilité.
Les morceaux de plastique sont devenus des lieux d'habitat pour plusieurs animaux (des bryozoaires, des
balanes, un isopode...) et pour les
œufs d'un insecte du genre Halobates.
Baba D. Traoré
[email protected]
HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
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ESPACE-AFRIQUE
L’UEMOA
Un outil pour l'intégration économique des États membres
En incluant les îles, l’Afrique
est un continent de 30 221
532 km² et peuplé d'un milliard d'habitants. Elle est
bordée par la Mer Méditerranée au nord, le canal de
Suez et la Mer Rouge au
nord-est, l’Océan Indien au
sud-est et l’Océan Atlantique
à l’ouest. L’Afrique comprend 49 pays en incluant
Madagascar, et 54 en incluant tous les archipels.
Au cours du mandat du Président de la République,
Monsieur Mohamed Ould
Abdel Aziz, à la tête de
l’Union Africaine nous revisitons, dans une série d’articles, les performances et le
potentiel des différents Etats
membres de l’Union et ses
organisations affiliées. Dans
l’article ci-après, nous présentons l’UEMOA.
L
’Union économique et monétaire
ouest-africaine
(UEMOA) est une organisation ouest-africaine qui a comme
mission la réalisation de l'intégration économique des États membres, à travers le renforcement de
la compétitivité des activités économiques dans le cadre d'un marché ouvert et concurrentiel et d'un
environnement juridique rationalisé et harmonisé.
Succédant à l'Union monétaire
ouest-africaine (UMOA) créée en
1962, elle a été créée à Dakar (Sénégal) le 10 janvier 1994. Son
siège est à Ouagadougou (Burkina
Faso).
Lors du 17e sommet des État et de
gouvernement de l’UEMOA, Yayi
Boni, président du Bénin a été reconduit à la présidence de l'Union
pour un mandat d'un an. Cheikh
Hadjibou Soumaré (Sénégal) a été
nommé président de la Commission de l'UEMOA.
Les attentes
À l'ère de la mondialisation actuelle, l'UEMOA apparaît comme
un véritable outil d'intégration sous
régional. Cette structure est donc la
bienvenue dans la mesure où elle
prend en compte l'aspect économique et monétaire de la sous région ouest africaine. Vu que cette
structure ne comprend que 8 Etats,
elle sera en mesure de mieux appréhender les défis à relever. Plus
concrètement elle s'est dotée d'un
puissant outil économique et financier, en l'occurrence la BRVM
(Bourse Régionale des Valeurs
Mobilières). L'UEMOA a donc su
se démarquer de ses prédécesseurs
(Conseil de l'entente...) car les
chefs d'états des pays membres ont
compris qu'il fallait mettre en place
des outils sous régionaux puissants
et qui apportent de l'amélioration
aux vécus des populations.
Pays membres
Huit États en sont membres :
Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger,
Sénégal et Togo.
Plus de 80 millions d’âmes habitent les pays membres. L'UEMOA
couvre une superficie de 3 509 600
km²2. Les économies des Etats
membres de l’UEMOA ont évolué
dans un contexte économique et financier international qui ne s’est
guère amélioré en 2012. Cinq ans
après le déclenchement de la crise
financière mondiale, la gestion de
ses effets est demeurée le principal
défi auquel toutes les économies
ont été confrontées à des degrés divers.
Dans les pays développés, l’accent
a été mis sur la réduction des déficits budgétaires afin de rendre la
dette publique plus soutenable, la
consolidation du système bancaire
et la restauration de la compétitivité.
Cependant, la rigueur de la politique budgétaire a négativement
impacté la croissance économique
dans ces pays qui ont, dès lors, subi
les défiances des marchés financiers, enregistré des taux de chômage excessifs ainsi qu’une perte
de confiance auprès des ménages.
Selon l’INSEE, l’indicateur synthétique de la confiance des ménages en France a gagné deux
points en décembre 2012 par rapport à novembre 2012, mais il reste
toujours inférieur à la moyenne observée sur la période allant de jan-
vier 1987 à décembre 2011.
La prise en compte de ces facteurs
a conduit le Fonds Monétaire International (FMI) à réviser à la
baisse ses perspectives de croissance de l’économie mondiale.
Ainsi, la croissance mondiale ressortirait à 3,2% en 2012 pour une
prévision initiale de 4,0% et une
progression de 3,9% en 2011.
Au niveau de l’Union Economique
et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA), les retombées positives
sur l’économie régionale de la reprise de l’activité en Côte d’Ivoire
ont été atténuées par l’apparition
de nouvelles incertitudes liées au
risque d’insécurité alimentaire induit par la chute de la production
vivrière au cours de la campagne
2011/2012.
Toutefois, l’ampleur de la reprise
économique en Côte d’Ivoire, l’essor de la production minière consécutif à la mise en valeur, ces
dernières années, de plusieurs projets dans les domaines aurifère et
pétrolier, le redressement de la production agricole au cours de la
campagne 2012/2013 et le raffermissement de la production industrielle, dans un contexte d’amélioration de la disponibilité de l’offre d’énergie électrique contribueraient à imprimer une dynamique
de croissance aux économies de la
Zone. Le PIB progresserait de
5,8%, en termes réels. Le taux d’inflation de l’Union s’est établi en
moyenne à 2,4% en 2012, traduisant une décrue par rapport au taux
de 3,9% enregistré en 2011, sous
l’effet des mesures d’urgence
mises en œuvre par les Gouvernements pour améliorer l’approvi-
sionnement des marchés et rendre
accessibles les produits alimentaires à prix modéré aux populations les plus vulnérables.
L’exécution des opérations financières des Etats en 2012 se traduirait par une augmentation de 0,5
point de pourcentage du déficit
global, base engagements, hors
dons, qui ressortirait à 6,9% du
PIB. Cette évolution reflète principalement l’impact des dépenses
prioritaires engagées par la plupart
des Etats membres pour stabiliser
les prix des produits alimentaires et
pétroliers ainsi que les efforts d’investissements publics, en matière
d’infrastructures.
Au plan monétaire et financier, la
Banque Centrale a poursuivi, durant l’année 2012, la conduite
d’une politique monétaire accommodante, afin de soutenir le regain
d’activité dans l’Union. La masse
monétaire progresserait de 8,3%,
en glissement annuel à fin décembre 2012, en liaison exclusivement
avec le renforcement de 13,3% du
crédit intérieur. Les interventions
globales de l’Institut d’émission en
faveur des banques, des établissements financiers et des Trésors nationaux ressortiraient à 1.705,2
milliards au 31 décembre 2012, en
hausse de 18,3% par rapport au niveau enregistré en décembre 2011.
Sur le marché financier régional,
les indices de la Bourse Régionale
des Valeurs Mobilières (BRVM)
ont enregistré une bonne orientation en 2012, en liaison essentiellement avec le regain d’activité en
Côte d’Ivoire. Le principal indice
boursier (BRVM10) a progressé de
16,1% entre le 31 décembre 2011
et le 31 décembre 2012.
En perspective, l’activité économique au sein de l’Union devrait
connaître une accélération, au
cours de l’année 2013. Le taux de
croissance du PIB de l’Union, en
termes réels, ressortirait à 6,5%
contre 5,8% en 2012, sous l’effet
du rythme soutenu de l’expansion
économique en Côte d’Ivoire, au
Niger, au Burkina et, dans une
moindre mesure, au Togo, au Sénégal et au Bénin. La croissance
économique serait portée par les
secteurs tertiaire et secondaire,
dont les contributions représenteraient respectivement 3,2 points et
2,1 points. Les actions entreprises
par les Etats membres de l’UE-
MOA pour augmenter la production vivrière et de rente permettraient de maintenir la contribution
du secteur primaire à 1,2 point en
2013.
Le taux d’inflation se situerait, en
moyenne, autour de 2,1% en 2013,
dans l’hypothèse d’une bonne production agricole vivrière et d’une
stabilité des principales variables
de l’environnement international.
Au plan des finances publiques, le
déficit budgétaire global, hors
dons, se réduirait de 1,4 point de
pourcentage du PIB, en représentant 5,5% du PIB, en liaison principalement avec la baisse des
dépenses totales, en raison d’une
meilleure rationalisation des dépenses courantes.
Les échanges extérieurs se solderaient en 2013 par un excédent de
50,0 milliards consécutif à un renforcement du compte de capital et
d’opérations financières qui permettrait de contenir l’augmentation
du déficit du compte des transactions courantes, hors dons publics,
induite essentiellement par la
hausse du fret et la baisse des revenus nets.
Dans l’hypothèse d’une orientation
inchangée de la politique monétaire au cours de l’année 2013, la
masse monétaire progresserait de
9,1%, sous l’effet de l’augmentation de 10,2% de l’encours du crédit intérieur et de la consolidation
de 3,3% des avoirs extérieurs nets.
Plusieurs facteurs de risque pourraient entraver la réalisation de ces
performances. Ils sont relatifs à la
fragilité des bases de la croissance
dans les Etats, à leur dépendance
toujours forte des financements extérieurs, à l’absence de maîtrise de
l’impact des aléas climatiques sur
la production agricole et à l’insuffisance de l’offre d’énergie électrique pour satisfaire les besoins de
plus en plus importants.
Dès lors, les Etats devraient envisager des actions vigoureuses afin
d’exploiter au mieux les potentialités existantes. A cet effet, la priorité devrait être accordée principalement à :
la diversification des moteurs de la
croissance économique, afin de
renforcer la résilience des économies de la Zone aux chocs exogènes ; l’accélération de la mise en
œuvre par les Etats des politiques
et programmes sectoriels propres à
soutenir la production agricole et à
contribuer à la maîtrise accrue des
risques inflationnistes d’origine alimentaire ; la mise en œuvre des réformes institutionnelles et juridiques qui favoriseraient une participation du secteur privé au financement des investissements, dans le
cadre de partenariats public/privé
(PPP), notamment dans le domaine
de l’énergie électrique.
Sidi Moustapha
Ould BELLALI
[email protected]
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Secteur es mines et de l’énergie :
Les potentialités énergétiques et
minières de la Mauritanie sont
énormes. Rien que pour les
mines, plus de 300 permis d’exploration et 12 licences d’exploitation de minerai de fer ont été
délivrés à travers l’augmentation des capacités de production
à partir de ressources nationales.
L’exploitation de ces ressources
minières et pétrolières contribue
fortement au budget de l’Etat,
créant des emplois, des postes,
en formant le personnel sans
compter les autres opportunités
à long terme. Les grands axes de
la politique énergétique du pays
ont une stratégie qui vise à augmenter des capacités de production à partir de ressources
nationales : hydro et gaz naturel,
en développant l’interconnexion
avec les réseaux interconnectés,
et rationaliser les centres de production à l’intérieur du pays par
le biais de regroupement et de
construction d’infrastructures
de transport d’électricité
(HT/MT), et finalement intégrer
à grande échelle les énergies renouvelables.
A
travers les codes des Hydrocarbures et leurs décrets d’application, le code Minier et ses
décrets d’application ainsi que le code
d’électricité, il existe bel et bien des lois
et règlements dans ces domaines. En
matière de pétrole et de gaz, les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics
au cours de l'année 2013 continuent à
être opérationnalisés à travers des actions qui relèvent des sous domaines des
hydrocarbures bruts et visent à amélio-
La Mauritanie déclarée
rer le cadre légal et réglementaire des
hydrocarbures, promouvoir la transparence dans le secteur pétrolier et améliorer la position de la Mauritanie au sein
de l’ITIE. Il y a encore le sous-secteur
des hydrocarbures bruts. L'amélioration
du cadre légal et réglementaire des hydrocarbures était recherchée à travers les
principales réalisations comme l'élaboration des principaux décrets d’application du nouveau cadre légal et
réglementaire, le renforcement de l’arsenal juridico-réglementaire pour la protection de l’environnement marin à
travers la mise en place par décret de la
Commission Environnementale pour le
champ de Chinguitti, la conception et la
finalisation de la mise en place d’une
Base des Données pétrolières, la mise en
place d’un Cadastre pétrolier informatisé, l'achèvement du projet de renforcement des capacités du secteur minier
(PRISM I), la mise en place d'un système de gestion de la base de données
environnementales ainsi que la réalisation d'un cadastre pétrolier fiable et automatisé. En plus, les efforts visant à
promouvoir la transparence dans le secteur pétrolier et à améliorer la position
de la Mauritanie au sein de l’ITIE, ont
permis à celle-ci d'être déclarée "pays
conforme à l’ITIE" en février 2012.
L'octroi de nouveaux permis était
concrétisé à travers la signature de 9
nouveaux contrats d’Exploration-Production: Tullow Oil (3), Total (2), Kosmos (3), Chariot (1), le montage
juridique et commercial s/f d’avenants
aux CPPs des découvertes existantes
(Banda, Tiof et Tevet) avec des délais
pour se prononcer sur la commercialité.
Concernant la programmation, le
contrôle et le suivi des opérations étaient
améliorés en 2013 par le suivi sur place
de toutes les activités d’exploration
conduites par les opérateurs, ainsi que la
programmation des
Un nouveau cadre légal et réglementaire pour les secteurs pétroliers et
énergétique
activités des opérateurs à travers le programme de forages on shore et off-shore
pour 2013 (8 forages). C’est ce cadre
qu’il existe une forte contribution au
budget de l’Etat, la création d’emplois,
la mauritanisation des postes, la formation du personnel et d’autres opportunités seront misent en place à long terme.
Ce défi n’est plus posé pour notre pays.
Par contre d’ici peu de temps la Mauritanie sera un Pays exportateur d’énergie
à travers l’augmentation des capacités
de production à partir de ressources nationales : hydro (Felou, Guina..) et gaz
nature (le grand projet de production
d’électricité à partir du gaz, en est un espoir). Pour ce qui est des mines, plus de
300 permis d’exploration et 12 licenses
d’exploitation de minerai de fer ont été
délivrés. A l’exemple de la Snim/GuelbII, Xstrata/Askaf, Bumi/Tamagot.
Quand à l’Or, l’expansion de la mine
d’or de Tasiast. Granite : Joint Venture
avec SNIM. Quartz : 2 permis d’exploitation. Phosphate : Bofal.
Le sous secteur des mines s'est vue renforcé au cours de l'année 2013 par le
renforcement des capacités techniques
de l'OMRG, la finalisation des principaux textes d’application du nouveau
cadre légal et réglementaire du secteur
minier, la diversification des activités de
recherche de nouvelles ressources minières, les prélèvements et analyses des
échantillons (Eaux et Sols) des sites miniers en exploitation (Tasiast et MCM),
par la DPM appuyée par des experts du
BRGM, pour vérifier le fonctionnement
du système de gestion des rejets desdites
sociétés et la finalisation de l'audit fiscal
et financier des sociétés minières par un
bureau d’Audit international pour la vérification de la gestion financière et fiscale des sociétés en exploitation
(charges et recettes minières). Il faut
noter que la nouvelle vision de la SNIM
est d’assurer son intégration au Top 5
mondial des exportateurs de minerai de
fer d’ici à 2025 avec une production annuelle de 40 millions de tonnes et un
coût de production ne dépassant pas 40
$/T. Elles sont obligatoires et préalable à
toutes activités exercées dans le secteur
minier et pétrolier, c’est dans cette optique que le département du Ministère
du pétrole, de l’énergie et des mines a
crée la commission environnementale
du puits de Chinguitty et une direction
chargé du suivi et du contrôle de l’activité minière à travers des brigades régionale, en plus d’un audit annuel faite
par un bureau de renommé.
Il faut enfin noter que notre pays s’est
récemment dotée d’un nouveau cadre
légal et réglementaire pour les secteurs
pétroliers, énergétique et minier qui se
veut en phase avec les réalités du pays
et en mesure d’attirer des investisseurs
nationaux et internationaux. Aujourd’hui, le pays jouit d’une grande sta-
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NATION
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e pays conforme à l’ITIE
bilité économique avec les operateurs
qui bénéficient de régime fiscal et douanier stables offrant une visibilité claire
en matière de prévisions fiscales. La politique sectorielle au niveau des Hydrocarbures Bruts vise à assurer une gestion
adéquate de l'industrie pétrolière de
façon à ce qu'elle contribue à atteindre
les objectifs globaux de développement
durable du pays. Cette politique s'articule au tour de la mise en application du
nouveau cadre légal qui vise la modernisation des conditions d'octroi des permis pétroliers, l'optimisation de la part
de l'Etat et la promotion de l'Entreprise
Nationale (10% désormais pour la SMH
pendant l'exploration, avec portage financier par l'opérateur).
A caractère environnemental et social,
un effort significatif a été consenti lors
de la révision du cadre légal et réglementaire pour prendre en considération
les normes internationales applicables
dans l'industrie pétrolière en vue d'assurer une meilleure protection de nos ressources halieutiques et de notre
environnement en général. Le pays recèle d'importantes potentialités minières
avec plus de neuf cents (900) indices miniers et minéraux répertoriés notamment
pour le fer, le cuivre, l'or, le phosphate,
le quartz, le chrome, le manganèse, le
vanadium, le plomb, le zinc, les éléments du groupe de platine, les terres
rares, les sables noirs, les sables siliceux,
les sels, les tourbes etc.
Le territoire national demeure cependant
relativement sous exploré. Conscient de
cette situation, l'Etat a adopté, en collaboration avec ses partenaires au développement, une stratégie, pour le
développement de ses ressources minérales, axée sur la mise en œuvre d'une
trilogie d'efforts portant notamment sur
l'élaboration d'un cadre juridique moderne et compétitif (Code de 2008 amélioré en 2009, 2012 et 2013), une
infrastructure géologique permettant
d'apporter une information fiable (100%
de couverture géologique au 1/500000
de notre territoire, 52% au 1/200000,
couvrant la totalité des affleurements, et
la couverture géophysique de 73% du
territoire national) ainsi que la promotion des ressources humaines pour être
aptes qu’il suivre et contrôle les activités
dans ce secteur.
En vue de rester l'un des pionniers africains du minerai de fer, avec la perspective de réalisation de valeur ajoutée et
crée à la fin de l'année 2012 une Jointeventure avec la société saoudienne
SABIC pour le développement du Guelb
Atomai. En dépit de la conjoncture actuelle, marquée par la crise financière internationale et secouée par l'insécurité
sous-régionale, la Mauritanie, fort de
son important potentiel géologique et
minier, de son cadre juridique et réglementaire attractif, constamment amélioré, de sa stabilité politique et de sa
situation sécuritaire rassurante, aspire à
un développement socio-économique
durable de son secteur minier pour servir
davantage de locomotive pour l'économie nationale.
La Mauritanie, bientôt pays exportateur d’énergie
Le domaine de l’énergie vise cependant
la généralisation de l'accès des populations aux services de base et l'amélioration de la qualité et la sécurisation de la
fourniture d'énergie, en particulier le
sous-secteur de l'électricité, qui est axée
sur le développement de l'offre et l'accès
à l'énergie électrique pour les secteurs
domestique, commercial et industriel y
cornpris le développement de l'électrification rurale qui doit faire l’objet d’un
programme spécifique. Mais aussi une
restructuration de ce secteur vital sur la
maîtrise des coûts d'exploitation basés
actuellement sur une production dépendant essentiellement de l'achat d'hydrocarbures, le développement des
capacités de production prioritairement
à partir des ressources nationales et régionales.
Le déploiement du réseau interconnecté
vers l'intérieur du pays et les espaces
sous-régionaux, (Maghreb et Afrique de
l'Ouest), pour le milieu rural et semi-urbain, a permis la réalisation de réseaux
distributeurs et une délégation des opérateurs privés pour toutes les localités de
plus de 2 500 habitants en dehors des
chefs-lieux de moughataa (y compris par
la promotion de l'interconnexion des réseaux électriques là où des gisements
d'économie d'échelle sont identifiés.
La conduite de l'ambitieux programme
qui vise à faire du pays, à terme, un pays
exportateur d'énergie, nécessite une réorganisation du sous-secteur, en particulier l'opérateur national somelec qui en
représente plus de 80% et fait face depuis plusieurs années une situation difficile caractérisée par une structure de
production dépendant à plus de 80% de
l'importation d'hydrocarbures. La production minier en 2013 à porté sur 13,04
millions de tonnes de fer, 37 000 tonnes
de cuivres métal et 9,708 tonnes d’or et
ce, avec une contribution à la formation
du PIB à hauteur de 30%. Le secteur fait
travailler globalement plus de 15.000
personnes dont 7.500 permanent.
L’année 2014 est une année de grands
défis aussi bien dans le secteur des hydrocarbures que dans ceux des mines et
de l’énergie.
S’agissant du secteur, la réalisation prévue courant 2014 de la centrale duale de
120 mégas constituera incontestablement la première concrétisation en direction d’une plus grande indépendance
énergétique du pays. L’extension prévue
de 60 mégas permettra même d’exporter le surplus d’énergie vers les pays
frères, voisins comme le Sénégal et le
Mali.
Samba Mamadou Gueye
HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
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ANNONCES
Commission Nationale des Concours
Communiqué
La Commission Nationale des Concours communique :
En application de l' arrêté n° 3 512/MFPTMA/MPEM du 06/11/2014, un concours
externe est ouvert pour le recrutement de Cinq (05) unités pour le compte de l' Office National d'Inspection Sanitaire des Produits de la Peche et de l'Aquaculture
(ONISPA) relevant du Ministère des Pêches et de l'Economie Maritime.
Le registre de candidature pour ce concours sera ouvert tous les j ours ouvrables
de 9h à 16h sauf le vendredi pendant la période allant du lundi 10 Novembre au
Mardi 10 Décembre 2014.
de 1 'ONISPA et précisant la spécialité sollicitée;
• Un curriculum vitae sur le site web ; www.concours.gov.mr
• Extrait du registre des actes de naissance valable;
• Une copie légalisée des Diplômes demandés;
• Quatre (04) photos d'identités récentes;
• Une photocopie de la nouvelle Carte Nationale d'Identité;
• Relevés de notes du Cursus Universitaire.
Le concours comportera les épreuves suivantes:
Les dossiers de candidature seront déposés dans les centres suivants :
Le concours sera organisé le 28 Décembre 2014 à partir de 08 heures dans les locaux de l'Ecole Nationale d'Admimstration dc Journalisme et de la Magistrature
(ENAJM) de Nouakchott.
Les places à pourvoir sont reparties ainsi qu'il suit :
Le concours est ouvert aux personnes de nationalité mauritanienne, âgées de 18
ans au moins et de 40 ans au plus à la date du concours.
Le dossier de candidature se compose des éléments suivants:
• Une demande manuscrite timbrée à 200 DM adressée à Monsieur le Directeur
Les épreuves sont notées de 0 à 20, la note 0 étant éliminatoire.
Les candidats déclarés admissibles à l'épreuve écrite, doivent se présenter munis
des pièces suivantes pour passer l'épreuve d'un entretien avec le Jury;
Une copie légalisée du certificat de nationalité mauritanienne
Les originaux des diplômes demandés.
Certificat médical d'aptitude datant au moins de 3 mois;
Casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois,
Aucun candidat ne peut être déclaré définitivement admis, s'il n'a pas participé à
toutes les épreuves, et obtenu une moyenne générale égale ou supérieure à 10/20.
Le Président de la Commision Nationnle des Concours
MohamedenOuld Bah-Ould Hamed
Le Secrétaire Général du Ministère
des Relations avece le Parlement et la Société civile
Cheikh Ould Bouassrya
AVIS D’APPEL D’OFFRES
Appel d’offres N° 004 /CPMP-ISKAN/ 2014
1. Conformément au mandat de la SNIM, la Société Nationale ISKAN en qualité de Maitre d’ouvrage délégué
invite les entreprises remplissant les conditions précisées dans le Dossier d’Appel d’Offres à prendre part au
présent appel d’offres pour l’exécution des travaux restant du lot n° 7 du Programme des 300 logements à
Zouerate pour le compte de la SNIM, récemment résilié.
2. La durée des travaux est estimée à 10 mois.
3. Le financement des travaux est assuré par la SNIM.
4. Le mode de passation du Marché est l’Appel d’offres
national ouvert tel que défini dans la loi N°2010-044 du
22 Juillet 2010 portant Code des Marchés Publics (CMP)
et ses textes d’application, et ouvert à tous les candidats
éligibles.
5. Toutes les entreprises nationales ou étrangères remplissant les conditions précisées dans le dossier d’Appel
d’Offres peuvent concourir au présent appel d’offres.
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction des Etudes, Habitat et Développement de la Société Nationale ISKAN, et prendre
connaissance des documents d’Appel d’offres à
l’adresse mentionnée ci-après : Direction des Etudes,
Habitat et Développement de la Société Nationale
ISKAN, du Lundi au Jeudi de 09h à 15h.
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier
d’Appel d’offres complet à l’adresse mentionnée ci-
après : la Société Nationale ISKAN, Immeuble Braknarue de l’Indépendance BP 28 Nouakchott- Mauritanie téléphone : 45 25 46 01, contre un paiement non remboursable de Soixante Mille Ouguiyas (60.000 UM) à
verser au compte N° 020384 ouvert à la banque ORABANK au nom de la Société Nationale ISKAN.
8. Les offres devront être valides pour une période de 90
jours à compter de la date limite de dépôt de celles-ci et
doivent être accompagnées d’une garantie de soumission de Quatre Millions (4 000 000) Ouguiyas, ainsi que
du quitus d’achat du DAO.
9. Les offres devront être remises à l’adresse ci-après :
Commission de Passation des Marchés Publics de la Société Nationale ISKAN, Immeuble Brakna- rue de l’Indépendance BP 28 Nouakchott- Mauritanie téléphone :
45 25 46 01 au plus tard le Mercredi 17 Décembre 2014
à 12 heures TU.
10. La validité de la caution de soumission est de 118
jours.
11. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes en séance publique de la Commission de Passation des Marchés Publics d’ISKAN, en
présence des représentants des soumissionnaires qui le
souhaitent à l’adresse ci-après : la Société Nationale
ISKAN, Immeuble Brakna- rue de l’Indépendance BP
28 Nouakchott- Mauritanie téléphone : 45 25 46 01 le
Mercredi 17 Décembre 2014 à 12 heures TU.
12. Les Candidats doivent fournir les copies des attestations administratives de régularité en cours de validité,
vis-à-vis des administrations suivantes :
- Direction Générale des Impôts,
- Direction Générale du Trésor Public,
- Direction du Travail,
- Caisse Nationale de Sécurité Sociale,
- Banque Centrale de Mauritanie
- Laboratoire National des Travaux Publics.
13. Le candidat doit prouver qu’il a exécuté, de manière
satisfaisante, au moins (1) marché similaire de par sa nature, sa complexité et son envergure au cours des Cinq
(5) dernières années attesté par des maitres d’ouvrage
public.
14. Le candidat doit avoir réalisé un chiffre d’affaire
moyen annuel d’au moins Cent cinquante millions d’ouguiya (150 000 000 UM) au cours des trois dernières années ;
15. Le candidat doit fournir une attestation d’une banque
acceptable s’engageant à lui accorder des facilités de crédit de 50 millions d’ouguiyas au cas où il serait attributaire.
Le Directeur Général
Mohamed Mahmoud OULD JAAFAR
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HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
ANNONCES
Nom de l'Autorité contractante: ANESP (Agence Nationale
pour les Etudes et le Suivi des Projets)
Adresse: En face de la mosquée Saoudienne, Tél: 45
242627, Email: [email protected]
BP 7985 Nouakchott
AVIS D'ATTRIBUTION
PROVISOIRE DE MARCHE
Référence du marché: DAO n021/CPMPS.SOUV /2014
Date de publication de l'avis d'appel d'offres: 30/09/2014
Référence de publication: Horizons n° 6354 du 30/09/2014
Acquisition de deux véhicules légers
Nombre d'offres reçues: Deux (02)
Date d'ouverture des offres: 03/11/2014
Nom et adresse de l'attributaire provisoire: SODRA MOTORS
Tél. : 222.45.24.55.50 - E-mail: [email protected]
Montant de l'offre retenue provisoirement: Quatorze Millions
(14.000.000) Ouguiyas en TTC
Délai de livraison: immédiat
La publication du présent avis ouvre le délai de recours gracieux auprès de la PRMP, en vertu des articles 41 et 42 du Code des Marchés
Publics, puis d'un recours au Comité de Règlement des Différends en
matière de passation des marchés publics, placé auprès de l'Autorité
de Régulation des Marchés Publics, en vertu de l'article 53 dudit
Code.
Nouakchott, le: 12/11/2014
Le Président de la Commission de passation
des Marchés des secteurs de souverainté
Ahmed Salem Ould Abdellahi
Offre d'emploi
Une société de la place se propose de recruter:
un Directeur commercial
Profil et qualification:
- être de nationalité mauritanienne
- être âgé entre 24 et 50 ans
être titulaire d'un BAC + 4
avoir une bonne maîtrise de la langue française et des outils informatiques
Toute expérience professionnelle est un atout supplémentaire.
Composition du dossier:
- un CV comprenant email et/ou N° cellulaire
- une copie de la CNI
- copies certifiées des diplômes
-copies des attestations de travail pour les candidats ayant une expérien
ce professionnelle
- un casier judiciaire datant de moins de trois mois
- une lettre de motivation
Les candidats intéressés par cet avis de recrutement doivent déposer
leurs dossiers avant la date du 21 novembre 2014 à l'adresse BP 5164
Nouakchott.
Les candidats présélectionnés sur dossiers feront l'objet d'un entretien .
Avis
AVIS AU PUBLIC
L'Ambassade des Etats Unis d'Amérique à Nouakchott informe le public qu'une vente
sous plis fermés sera organisée le Samedi 22 Novembre 2014 dans les locaux des Services Généraux de ladite Ambassade.
- La vente commencera à partir de 9hOO et se terminera à 11h00. Les articles seront
vendus tels qu'ils sont et ne seront ni échangés ni remboursés.
Les frais de participation sont de 1000 UM pour chaque personne, payables à l'entrée.
Une pièce d'identité est indispensable pour avoir accès à la vente.
- Il faudra tenir compte des droits de douane pour les articles importés.
- Ce montant ne sera pas remboursé en cas de désistement du client.
La vente comprendra:
1- Du matériel bureautique et informatique (ordinateurs et accessoires)
2- Des appareils ménagers et meubles de maison
4- Trois Véhicules (2 Toyota, et un camion)
MERCI.
DEPISTAGE DU VIH/SIDA
Où dois-je me rendre ?
- Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Centre de Dépistage Volontaire et
Anonyme (CDVA)
- Au CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine)
- Au Centre de Kiffa
- A l’Hôpital militaire de Nouakchott.
- Au Centre médical Alpha de Sebkha sis cinéma Saada.
D’autres centres seront ouverts dans les capitales régionales.
Les analyses du dépistage du VIH sont gra- tuites et confidentielles,
vos résultats ne seront connus que par vous.
Dans le cadre de sa stratégie de développement et de son plan d'action
pour l'année 2014, la Direction Générale des Impôts a entamé le lundi 3
novembre 2014, avec l'appui technique du Service de la Coopération et
de l'Action culturelle français (SCAC), une série de formations a Nouakchott dont bénéficieront 151 de ses agents.
Cette première série de formations se focalise sur trois thèmes principaux
à savoir: le recouvrement, le contrôle fiscal et la TVA. La première formation a eu lieu du 3 au 6 novembre 2014, la deuxième a commencé le
10 de ce mois et prendra fin le 14 novembre 2014 et la troisième aura
lieu du 17 au 21 novembre 2014.
L'équipe d'experts fiscaux de la DGFIP française qui est en charge d'assurer ces formations est constituée par:
- Monsieur Hervé TILLY, Inspecteur principal des Finances Publiques,
Responsable d'un Service Comptable, Expert en Recouvrement.
- Monsieur Erwan LE RESTE, Inspecteur principal des Finances Publiques, Auditeur, Expert en Contrôle Fiscal.
- Monsieur Bertrand BEAUVOIS, Inspecteur principal des Finances Publiques, Responsable d'un pôle unifié de contrôle, Expert en Contrôle Fiscal.
- Monsieur Christophe RIEUX, Inspecteur principal des Finances Publiques, Chef de Brigade, Expert en TVA (gestion et contrôle).
- Monsieur Thierry MONTORIOL, Inspecteur principal des Finances Publiques, Chef de Brigade, Expert en TVA (gestion et contrôle).
HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
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ANNONCES
AGENCE DE PROMOTION
DE L’ACCES UNIVERSEL AUX SERVICES
AVIS D'APPEL D'OFFRES
Objet du marché
L'Agence de Promotion de l'Accès
Universel aux Services invite, dans
le cadre de la mise en œuvre de la
stratégie d'accès universel, les entreprises à prendre part au présent
appel d'offres pour la réalisation
d'infrastructures d'électricité sur
l'Axe Boghé - Aleg dans la Wilaya
du Brakna.
L'ensemble des travaux est synthétisé dans le Tableau ci dessous:
prises de droit mauritanien et aux
entre prises issues des pays AfriqueCaraïbes- Pacifique ou etablies dans
l'un des États membres de l'Union
européenne.
La qualification des candidats:
Toutes les entreprises de droit mauritanien et les entreprises issues des
pays Afrique- Caraïbes- Pacifique
ou établies dans l'un des États membres de l'Union europeenne et jouissant de capacités juridiques, techni-
Le financement
Le financement des travaux est assuré par le Gouvernement Mauritanien et l'Union Européenne dans le
cadre du programme de la Facilité
Energie dans les pays ACP (FEACP- UE).
L'Agence de Promotion de l'Accès
Universel aux Services est chargée
de la mise en œuvre de ce programme.
Type d'appel d'offre
Le présent Appel d'Offres es ouvert
à égalité de conditions aux entre-
ques et financières requises et justifiant d'une expérience prouvee en
matière de réalisation de réseaux
électriques peuvent concourir au
présent DAO.
Tous les biens fournis dans le cadre
du présent marché doivent être originaires de pays ACP ou UE.
L'Agence se réserve toutefois le
droit d'exclure les entreprises dont la
défaillance a été établie dans le
cadre de l'exécution de marchés antérieurs.
Toute entreprise dont le marché a été
résilié avec l'Agence au cours de la
dernière année n'est pas autorisée à
soumissionner.
Le lieu de consultation de l' appel
d'offres
Les soumissionnaires Intéressé s à
concourir peuvent consulter le Dossier d'Appel d'Offres sur le site de
l’agence (www.acces.mr). l'examiner et obtenir des informations supplémentaires à la Direction de
l'Energie de l'Agence de Promotion
de l'Accès Universel aux Services.
La validité des offres
Les offres devront être valides pour
une période de 90 jours à compter de
la date limite de dépôt de celles-ci et
doivent être accompagnées d'une
garantie de soumission d'un montant
de 3 000 000 UM (Trois Million
d'Ouguiyas) ainsi que du quitus
d'achat du DAO.
NB : Toute offre, qui ne présentera
pas de garantie de soumission valide
et conforme au modèle joint en annexe du DAO, sera rejetée et non
évaluée.
Les conditions d'acquisition et de
dépôt des offres
Le dossier d'Appel d'Offres eut être
acheté, pendant les heures ouvrables
au siège de l'Agence, contre le paie-
Date du 23/10/2014
Appel d'Offres T /08/2014
ment d'un montant non remboursable de 100 000 UM, à partir du
Lundi 27/10/ 2014.
Le paiement de ce montant se fera
uniquement par chèque certifié émis
par l'entreprise soumissionnaire, au
nom de l'Agence de Promotion de
l'Accès Universel aux Services
(APAUS) .
Les enveloppes extérieures doivent
obligatoirement porter le titre de
l'Appel d'Offres: «pour la réalisatio
d'infrastructures d'électricité sur
l'Axe Boghé - Aleg dans la Wilaya
du Brakna».
Le lieu, la date et les heures limite
de dépôts et d'ouverture des offres
Ces offres devront être déposées au
plus tard le Jeudi 20/11/2014 à 12 h
au secrétariat du Directeur Général.
L'ouverture des offres se fera en
séance publique de la Commission
des Marchés de l'APAUS, le Jeudi
20/11/2014 à 12 h 15 mn GMT, en
présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister, à la salle de réunion du siège
de l'Agence.
Le Directeur Général
Sidi Mohamed Ould Maad
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES
SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)
AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL
Projet de Mise en place du Centre National de Conduite
1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a obtenu un financement du
Fonds Arabe de Développement Economique et Social et du Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) et se propose d’en utiliser une partie pour couvrir les coûts
des prestations et travaux du projet de Mise en place du Centre National de Conduite, objet
du présent appel d’offres.
2.La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), société nationale à capitaux publics
de droit mauritanien dont le siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouakchott,
lance un appel d'offres international ouvert pour la réalisation « clés en mains » du projet de
Mise en place du Centre National de Conduite.
3.Par le présent avis, la commission des marchés d’investissements de la SOMELEC invite
les entreprises et groupements d’entreprises éligibles aux financements du Fonds Arabe de
Développement Economique et du Fonds de l’OPEP pour le Développement International
(OFID) et ayant les qualifications requises à soumettre leurs offres techniques et financières
en vue de l’exécution des prestations et travaux projet de Mise en place du Centre National
de Conduite.
4.Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'offres et répondant aux critères d’éligibilité définis dans les « Instructions aux Soumissionnaires », peuvent obtenir des éclaircissements et des informations complémentaires auprès de :
Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC
47, Avenue de l’Indépendance
BP 355 – Nouakchott
République Islamique de Mauritanie
Email : [email protected]
Télécopie : + (222) 45 25 39 95
5.Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'offres et répondant aux critères d’éligibilité, peuvent obtenir le Dossier d'Appel d'Offres en langue française en formulant une
demande écrite soit auprès de la SOMELEC à l’adresse indiquée au point 4 ci-dessus, soit auprès du consultant à l’adresse ci-après :
Fichtner
Sarweystrasse 3 ● 70191 Stuttgart
Boîte postale 10 14 54 ● 70013 Stuttgart
Allemagne
E-mail : [email protected]
Télécopie :
+49 711 8995-459
Et ce contre un paiement non remboursable par virement bancaire de 2000 Euros ou 800.000
ouguiyas (MRO).
Seules les offres accompagnées d’un reçu d’acquittement de ce montant seront évaluées.
Les entreprises intéressées par le projet peuvent également consulter gratuitement le dossier
aux adresses mentionnées plus haut.
6.Les soumissions doivent être rédigées en langue française et établies conformément au dossier d’appel d’offres et devront parvenir au plus tard le lundi 01 décembre 2014 à 10h00 TU
à l’adresse suivante :
Monsieur le Président de la commission des marchés d’investissements
SOMELEC
47, Avenue de l'Indépendance
B.P.355
Nouakchott (Mauritanie)
Les plis seront ouverts le même jour à 10h00 TU à la même adresse en séance publique de
la commission des marchés d’investissements et en présence des soumissionnaires qui le souhaitent.
7.Les offres doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant de trois
cent mille Dollars Américains (300 000US$) ayant une validité de 208 jours à compter de
l’ouverture des plis.
8.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant un délai de 180 jours à
compter de la date limite fixée pour le dépôt des offres.
Le Président de la commission des marchés d’investissements
Ahmed Salem OULD EL ARBI
HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
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ANNONCES
MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES
------------------SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)
PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DU SYSTEME NATIONAL DE TRANSPORT
Projet de construction d’une ligne 225 kV entre les villes de Nouakchott (en Mauritanie) et Tobène
(au Sénégal) et des postes associés
-------------------
Appel à manifestations d’intérêt n°02/2014 pour le recrutement d’un consultant
chargé du contrôle, de la coordination et de la supervision des travaux
------------------1.Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement d’unités de production fonctionnant au gaz en
Mauritanie pour une capacité pouvant atteindre 700 MW,
la construction d’une ligne 225 kV de 422 km qui pourra
transiter une puissance de 150 à 200 MW permettra notamment de développer les échanges d’énergie électrique
entre la Mauritanie et le Sénégal et de renforcer le fonctionnement du réseau de transport de l’OMVS.
A cet effet, les Gouvernements Mauritanien et Sénégalais
ont sollicité un concours financier auprès du Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures (EU-A ITF) de
l’Agence Française de Développement (AFD) et la
Banque Islamique de Développement (BID) en vue de financer la construction d’une ligne 225 kV entre la Mauritanie et le Sénégal. Le Gouvernement Mauritanien se
propose d’utiliser une partie des fonds de l’UE-A ITF
pour effectuer des paiements autorisés au titre du présent
Marché.
4.1.Références générales : avoir réalisé avec succès, au
cours des cinq dernières années, au moins trois contrats
d’études et/ou de supervision de travaux dans le domaine
de la production, du transport ou de la distribution d’électricité d’une valeur nominale unitaire d’au moins un million d’Euros (1 000 000 Euros).
2.Le projet comporte les ouvrages suivants :
4.2.3.avoir réalisé avec succès, au cours des cinq dernières
années, au moins deux contrats de supervision et de
contrôle portant sur des projets de construction de lignes
haute tension (tension supérieure ou égale à 225 kV) et
de postes électriques.
2.1.les ouvrages côté Mauritanien
Composante 1 : ligne 225 kV Nouakchott-Keur Pèr en
passant par Béni Nadji d’une longueur d’environ 205 km.
Composante 2 : Postes
Poste de Nouakchott Nord : installation de deux nouvelles travées ligne 225 kV dans le poste existant ;
Poste de Keur Macène (Béni Nadji) : construction d’un
nouveau poste 225/90 kV.
2.2. les ouvrages côté Sénégalais
Composante 1 : ligne 225 kV Keur Pèr-Tobène en passant par Saint louis d’une longueur d’environ 218 km.
Composante 2 : Postes
Poste de saint louis : construction d’un nouveau poste
225/30 kV
Poste de Tobène : extension du poste existant à travers
la prolongation du double jeu de barres existant et l’ajout
de deux nouvelles travées ligne/câble 225 kV
Les travaux seront divisés en trois lots, faisant chacun
l’objet d’un appel d’offres différent.
3.Les services d’ingénierie, objet du présent appel à manifestations d’intérêt, portent sur :
3.1.la surveillance et le contrôle des trois marchés de travaux de réalisation clés en mains d’une ligne 225 kV entre
la Mauritanie (Nouakchott) et le Sénégal (Tobène) et des
postes associés,
3.2.l’élaboration des Plans d’indemnisation et de réinstallation (PIR), y compris l’information et la consultation des parties prenantes, en conformité avec les
principes du cadre de politique de réinstallation (CPR) et
en coordination étroite avec les entreprises de travaux en
phase de piquetage et de finalisation du tracé ;
3.3.le suivi de la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) et des PIR.
La durée prévisionnelle de la mission est de 26 mois.
4.Par le présent avis, la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC), société de droit public mauritanien, sise
47, Avenue de l’Indépendance à Nouakchott, République
Islamique de Mauritanie, agissant en tant que Maître
d’Ouvrage invite les consultants ou groupements de
consultants ayant une réputation internationale et possédant l’expérience requise en matière de contrôle, de coordination et de surveillance des travaux de réalisation de
lignes et postes électriques à présenter leur candidature
pour la réalisation des prestations décrites au point 3.
Les références minimales requises pour la pré qualification sont les suivantes :
4.2.Références spécifiques :
4.2.1.avoir réalisé avec succès, au cours des cinq dernières
années, au moins deux contrats d’étude portant sur des
projets de ligne électrique. Chacun de ces projets doit porter sur une ligne électrique d’une tension minimale de 225
kV ;
4.2.2.avoir réalisé avec succès, au cours des cinq dernières
années, au moins deux contrats d’étude portant sur des
projets de construction de postes électriques d’une tension minimale de 225 kV;
4.2.4.avoir, au cours des cinq dernières années, élaboré et
mis en œuvre au moins un plan d’indemnisation et de réinstallation de manière satisfaisante en conformité avec
des standards internationaux ;
4.3.Références financières : avoir réalisé, au cours des
trois dernières années, un chiffre d’affaires annuel moyen
d’au moins trois millions d’Euros (3 000 000 Euros)
5.Les candidats intéressés devront transmettre à l’adresse
indiquée au point 6 ci-après, leurs dossiers de candidature
qui doivent comprendre les éléments suivants :
5.1.Une lettre de candidature, signée du responsable légal
du Consultant ou du mandataire commun du groupement
de Consultants et indiquant les coordonnées (adresse postale, téléphone, fax, adresse email) et la ou les nationalités des Candidats. En cas de groupement, la nationalité
du chef de file du groupement sera considérée comme
étant celle du groupement ;
5.2.Les qualifications techniques, l’expérience en rapport
avec les prestations demandées et les références concernant des marchés analogues exécutés par le candidat. Ces
références, obligatoirement étayées par des attestations
des bénéficiaires, doivent notamment porter sur l’expérience générale, l’expérience spécifique et toute autre référence pertinente qui démontrent que le candidat possède
les capacités techniques pour exécuter les prestations requises avec indication de la nature du projet, du bénéficiaire, de sa période de réalisation, du volume des
prestations confiées au candidat ;
5.3.La situation des effectifs et des qualifications du personnel pour apprécier que le candidat possède les ressources humaines qualifiées nécessaires à la réalisation
des prestations ;
5.4.La description des outils et matériels dont le candidat
dispose pour exécuter les prestations ;
5.5.Les références financières qui permettent d’apprécier
la capacité financière du candidat à exécuter les prestations (Chiffres d’Affaires réalisés au cours des trois dernières années, bilans certifiés des trois derniers exercices,
attestation de non faillite et de non poursuite judiciaire et
extrait de registre de Commerce )
Seules les références et informations authentifiées seront
prises en compte.
6.En cas de groupement de consultants, il y aura lieu d’indiquer le statut de ce groupement. Le groupement doit être
conjoint et solidaire. Les conditions à remplir par le mandataire commun et par chacun des membres du groupement sont indiquées ci –après :
6.1.le groupement de consultants, pris collectivement, doit
satisfaire aux références minimales fixées au point 4 ciavant, les références correspondant à chacun des membres du groupement étant pour cela additionnées afin
d'obtenir les capacités totales du groupement.
6.2.chacun des membres du groupement doit présenter les
documents demandés au point 5 ci-avant en dehors de la
lettre de candidature (point 5.1) pour laquelle une seule
signée du mandataire commun du groupement est suffisante.
6.3.un des membres du groupement doit être désigné
comme mandataire commun. Il devra joindre au dossier
de candidature les pouvoirs l’habilitant à engager le groupement.
7.A titre indicatif, la SOMELEC entend dresser une liste
restreinte de six candidats, présélectionnés sur la base des
candidatures reçues, auxquels elle adressera le Dossier
d’Appel d’Offres pour la réalisation des services requis.
Ainsi, l’atteinte des seuils mentionnés supra ne vaut pas
inscription automatique sur la liste restreinte.
8.Les dossiers de candidature, rédigés en langue française
(seules les pièces constitutives du dossier de candidature
libellées en français ou accompagnées de leur traduction
conforme dans cette langue seront prises en compte pour
l’évaluation) et établis en quatre exemplaires dont un original, doivent être adressés par courrier ou déposées au
plus tard le 18/11/2014 à 12h 00 TU à l’adresse suivante:
Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC
47, Avenue de l’Indépendance
BP 355 Nouakchott
République Islamique de Mauritanie
Et porter la mention :
« Avis international à manifestation d’intérêt n°02/2014
pour le recrutement d’un Consultant chargé du
contrôle, de la coordination et de la supervision des travaux du projet de construction d’une ligne 225 kV entre
la Mauritanie (Nouakchott) et le Sénégal (Tobène) et des
postes associés»
9.Pour toute demande d’éclaircissement relative au présent avis et pour faire obligatoirement part de leur intention de déposer un dossier, les candidats intéressés doivent
adresser à la Somelec les courriers par email, télécopie et
courrier postal à l’adresse indiquée ci-dessous
Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC
47, Avenue de l’Indépendance
BP 355 Nouakchott
République Islamique de Mauritanie
Télécopie : 00 222 45 25 39 95
Courriel : [email protected]
LE PRESIDENT DE LA COMMISSION
DES MARCHES D’INVESTISSEMENTS
Ahmed Salem Ould EL ARBI
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HORIZONS N° 6386 DU VENDREDI 14 SAMEDI 15 DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014
SP
RTS
Sidi - Brahim dit Dieng
Football/Championnat national D1- 4ème Journée / 2014-2015
CAN 2015
Asc Police-FC Tevragh-Zeina à l’Oco en 1ère heure
A l’Office du Complexe Olympique,
le championnat national de première
division, phase aller, se poursuit
pour le compte de la quatrième journée consécutive, saison sportive
2014-2015.
Aussi, l’Office du Complexe Olympique reçoit, ce samedi, deux
matches du championnat de première division.
En première heure, l’Asc Police sera
confrontée au FC Tevragh-Zeina.
Un match très attendu par le public
sportif nouakchottois. D’un côté,
nous avons l’Asc Police qui commence à faire bonne figure. Elle occupe la deuxième place au classement provisoire à l’issue de la 3ème
journée avec 6 points, derrière l’Asc
Snim et l’Asac Concorde qui ont,
respectivement, 9 points.
De l’autre côté, c’est le FC TevraghZeina, dans sa pleine forme qui
aligne de jeunes talents. Le club est
5ème à égalité de points avec l’Asc
Police.
En deuxième heure,l’Asc Tidjikja
va tenter de plier la sympathique sélection de Sélibaby, Asc Itihad Sélibaby. L’Itihad Sélibaby venait d’un
match nul de 1 but partout avec
l’Asc Kédia de Zouérate.
Comme l’Asc Tidjikja, la sélection
de Sélibaby n’a obtenu qu’un point à
l’issue de la troisième journée.
Dans la wilaya du Tiris Zemmour,
l’Asc Kédia reçoit l’As Armée na-
tionale. Les protégés de Djaby Fall
ont la lourde mission de s’imposer
aux miniers du Nord, sur leur propre terrain et remonter au classement
provisoire.
Au niveau de la Zone centre, le FC
Guemel sera en déplacement pour le
Gorgol où il rencontre l’ADK Moderne de Kaédi, en deuxième heure.
Les deux clubs sont à égalité de
points. Les Rossossois ne ménageront aucun effort pour s’imposer à ce
respectueux adversaire, au jeu fin.
En Assaba, l’ Asc ZemZem sera
l’hôte de l’Itihad Assaba, en
deuxième heure. Les Kiffistes ont
défait le FC Guemel en troisième
journée sur le score de 1 but à 0.
Au stade municipal de la capitale
économique, le FC Nouadhibou et
l’Asc Snim seront aux prises, en
deuxième heure. C’est un derby
local intéressant. Asc Snim est en
tête tête du classement provisoire de
la troisième journée avec 9 points
soit 3 matchs joués et trois matchs
gagnés.
Dimanche 16 novembre, à l’Office
du Complexe Olympique, l’Acs
Ksar va jouer contre l’Asac
Concorde , en 2ème heure.
Programme de la 4ème journée :
Samedi 15 novembre
A Kiffa, en 2ème heure, Asc Itihad
Assaba-Asc Zem-Zem en 2ème
heure,
A Zouérate, en 2ème heure, Asc
Kédia –As Armée,
A NDB, FC NDB-Asc Snim, en
2ème heure,
A Kaédi, ADK Moderne - FC Guemel, en 2ème heure
OCO, Asc Police- F C TevraghZeina, 1ère heure,
OCO, 2ème heure, Asc Tidjikja –
Asc Itihad Sélibaby, en 2ème heure
Dimanche 16 novembre
A l’OCO, Acs Ksar – Asac Concorde en 2ème heure. Les Ksarois
ont tout intérêt à se maintenir en
bonne position des premiers classements des phaser aller et retour, histoire de ne pas encourir de gros
risques vers la fin de la saison.
Sidi-Brahim
La sélection nationale de Côte d’Ivoire
Veillée d’armes à Abidjan
Depuis lundi, la sélection nationale
de Côte d’Ivoire est en regroupement à Abidjan. Hervé Renard et sa
troupe de pachydermes préparent
activement deux rencontres capitales
qu’ils devront coûte que coûte remporter pour être à la CAN Orange
2015. Avec les 23 joueurs convoqués, le technicien français a débuté
par une séance de décrassage. L’occasion pour lui de planter le décor
des 5e et 6e journées des éliminatoires. La Côte d’Ivoire est toujours
en quête d’une stabilité défensive.
Avec 10 buts encaissés en 4
matches, elle possède, sans doute, la
défense la plus poreuse de la poule
D.
Les paires Kessié Franck-Aurier
Serge, Bamba Souleyman-Lamine
Koné ou encore Franck Kessié-Diarrassouba Vierra, dans l’axe central,
n’ont pas donné les résultats escomptés par le successeur de Sabri
Lamouchi.
Après avoir fait appel à Tiené Siaka
dit Chico, sur le flanc gauche, lors
des 3e et 4e journées, Touré Kolo
Habib a été sollicité, à son tour, pour
apporter plus de sérénité en défense.
« Nous allons disputer deux rencon-
L’échéance est proche
Encore 28 matches, deux le 14 novembre, 12 le 15 et 14 le 19. Encore
2.530 minutes et on connaîtra le
nom des 15 pays, issus des éliminatoires, qualifiés pour la 30e Coupe
d’Afrique des Nations. A la veille
des 5e et 6e journées la seule certitude c’est que l’Algérie en sera et
que le Cap Vert a pratiquement son
billet en poche à 99%. Pour tous les
autres, à l’exception du Botswana,
déjà éliminé, il reste, au moins mathématiquement, un espoir.
Rappelons ici que les deux premiers
de chacun des sept groupes seront
qualifiés, ainsi que le meilleur troisième.
Tous les matches revêtent donc un
enjeu capital et les résultats précédents attestent qu’il convient de se
méfier des pronostics nécessairement hasardeux, d’autant plus que
les équipes, comme il a été constaté
ces dernières années, sont assez
proches les unes des autres. Après
quatre journées, une seule équipe,
l’Algérie, a réalisé un carton plein
confirmant son actuel leadership sur
le continent. Tous les autres, à l’exception du Cameroun et de la Tunisie, dans des groupes très difficiles
à trois prétendants, ont donné de
réels signes de faiblesse.
Des matches la 5e journée on en retiendra trois. Dans le groupe A,
Congo-Nigeria, dans le groupe E,
Ouganda-Ghana et, dans le groupe
G, Egypte-Sénégal.
A Pointe-Noire, le Nigeria joue tout
simplement sa qualification. En cas
de défaite il ne pourra pas défendre
son titre. Depuis un mois le Nigeria
a connu toute une série de soubresauts, notamment celui concernant
le sort du sélectionneur Stephen
Keshi. Evincé au lendemain de la
victoire contre le Soudan et immédiatement remplacé par Amodu
Shuaibu, il a réintégré son poste
quelques jours plus tard à l’initiative
du Chef de l’Etat. Le climat chez les
Super Eagles n’est pas à la sérénité
d’autant que les Congolais leur
avaient infligé lors de la première
journée une défaite mémorable au
Nigeria. Ces derniers se sont préparés mentalement au combat qui les
attend. Ils ne fanfaronnent et n’hésitent pas à confier qu’ils ne sont pas
favoris. Une manière de se décharger d’une pression trop forte qui les
aurait amenés à déjouer.
A Kampala, les Cranes accueillent
les Black Stars. Les Ougandais lors
de la première confrontation avaient
tenu en échec leur adversaire, insinuant le doute dans les rangs ghanéens. Depuis les Ghanéens ont
retrouvé des couleurs engrangeant 7
points en trois sorties. Mais l’Ouganda et son jeune attaquant Yunus
Sentamu, une des révélations de
l’année, croient ferme à la fin de
cette malédiction qui leur a fermé la
porte de la CAN depuis 1978. Le
football ougandais n'a cessé d’avancer ces dernières années. Il lui reste
une étape à franchir, celle qu’attend
tout un peuple. Le Ghana s’apprête à
vivre 90 minutes difficiles. En cas
de défaite, il lui restera la réception
du Togo le 19 novembre pour accrocher sa qualification.
Au Caire, les Pharaons s’efforceront
de faire barrage aux Lions de la Teranga. Après un départ catastrophique, deux défaites en deux
matches, l’Egypte s’est remise en
selle en signant un double succès
face au Botswana. Le Sénégal n’est
pas le Botswana. C’est probablement l’équipe qui possède l’effectif
de talents le plus dense mais jusqu’à
présent il n’a jamais évolué à plein
régime. Le match sera chaud à
condition que les Egyptiens soient
capables de confirmer leurs deux
matches précédents contre un adversaire qui n’est pas le meilleur du
groupe.
A ces trois rencontres on pourrait
ajouter le duel à distance que vont se
livrer les trois prétendants aux deux
places dans le groupe D. La Côte
d’Ivoire occupe la deuxième place,
à égalité avec la RD Congo, quatre
points derrière le Cameroun, une des
six équipes invaincues avec l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Gabon, le
Ghana et la Tunisie. La Côte
d’Ivoire doit, en principe, battre la
Sierra Leone dès vendredi à Abidjan
dans une rencontre qui aurait dû se
dérouler initialement à Freetown. Le
lendemain, les Lions Indomptables
accueilleront la RD Congo dans un
match qui n’est pas gagné d’avance
d’autant que les Léopards ont marqué six points sur six possibles en
déplacement. Un derby à forte dose
émotionnelle pour les deux pays.
Dernière rencontre très attendue,
Mozambique-Zambie. La Zambie,
championne 2012, tenue en échec à
l’aller, serait presque sûrement éliminée en cas de défaite. L’échéance
est proche. Nul ne sait ce qu’elle
peut nous réserver comme surprise
Coupe du monde
Mondiaux 2018 et 2022 : Pour la
FIFA, il n'y a pas eu de corruption
tres capitales contre la Sierra-Leone,
puis, contre les Cameroun qui nous
avait battus (4-1) au match aller.
Nous devons absolument décrocher
la qualification. Car, notre absence à
cette CAN 2015 serait inadmissible
», a indiqué Hervé Renard, qui espère que la présence de Kolo Touré
pourra apporter plus d’expérience et
de détermination au groupe.
En tout cas, pour leurs premières
séances d’entraînement, on a vu des
joueurs concentrés sur leur sujet.
Des Ivoiriens très conscients de
l’ampleur de leur mission. « Ce ne
sera pas facile face à la Sierra Leone
et au Cameroun, mais nous n’avons
pas le choix, si nous voulons nous
qualifier pour la CAN, nous devons
nous battre jusqu’au bout», confie
Kolo Touré. Hors du terrain, le
bouillant Comité national de soutien
aux Éléphants (Cnse) est en branle.
Son président, Parfait Kouassi multiplie les rencontres avec les groupes
de supporters et d’animation. « Ce
sont deux matches spéciaux et dans
ce type de bataille, il est bon de que
les joueurs sachent qu’ils ne sont pas
seuls. Il faut une grande mobilisation autour de l’équipe. C’est ce que
nous sommes en train de faire », explique le patron des supporters de
Côte d’Ivoire.
Le "rapport Garcia" estime qu'il n'y
a pas lieu de remettre en question
l'attribution à la Russie et au Qatar
des Coupes du monde 2018 et 2022.
Cette enquête, très attendue, s'est
penchée sur les soupçons de corruption autour des Mondiaux 2018 et
2022. Et s'il reconnaît des éléments
douteux, le rapport conclut qu'il n'y
a pas de raisons de "rouvrir le processus d'attribution".
Des "comportements douteux"
certes, mais pas de corruption, et pas
plus au Qatar et en Russie qu'ailleurs: la Fifa a écarté jeudi toute idée
de réattribuer les Coupes du monde
2022 et 2018, après avoir épluché le
"rapport Garcia". C'est sur l'émirat
que se concentrent depuis le vote de
2010 l'essentiel des doutes et des interrogations. Mais l'enquête Garcia
n'apporte aucun élément attestant
une possible corruption ou d'éventuelles violations graves des règlements: c'est du moins l'avis rendu
jeudi par le président de la chambre
de jugement de la commission
d'éthique de la Fifa, Hans-Joachim
Eckert, dans son commentaire du
rapport. Ce dernier, remis début septembre, a été réalisé par Michael J.
Garcia, avocat et ancien procureur
fédéral américain, à la demande de
la Fifa.
Dossier clos
Du point de vue de M. Eckert, les
faits répréhensibles mis en évidence
dans l'enquête "ne sont que de portée
très limitée" et "loin d'atteindre un
niveau qui impliquerait de se repencher sur le processus et encore
moins de le rouvrir".
Cette période a connu les effets néfastes de la sécheresse de 19681969 (cela n'avait pas attiré
l'attention des pouvoirs publics).
Les actions concernant le sous-secteur se limitaient exclu- sivement à
assurer la protection du cheptel par
des campagnes annuelles de prophylaxie contre les principales maladies et affections connues dans le
pays.
Cette période est marquée par la sécheresse de 1972 - 1973. En vingt
ans d'indépendance et en dépit de
l'apport de l'élevage dans l'économie nationale (plus du quart du produit intérieur brut national), le bilan
des activités exécutées durant les
quatre plans cités est demeuré négligeable. Les succès relatifs obtenus se situent au niveau des actions
sanitaires et de l'hydraulique pastorale (réalisée sans étude de l'impact
sur l'environnement). Aucun programme global de développement
intégré du sous-secteur n'a été
conçu sur la gestion des ressources
naturelles et la lutte contre la pauvreté induite par les effets de la sécheresse. La période de 1960 à
1985 est caractérisée par une forte
diminution des ressources fourragères naturelles (ressource quasiexclusive pour l'alimentation du bétail); des variations importantes des
effectifs du cheptel caractérisées
par une évolution en dents de scie.
En 1974, les troupeaux bovins,
ovins et caprins et camelins, ont
subi des pertes importantes par rapport à leurs effectifs de 1968 -1969.
La dernière grande sécheresse
(1982-1984), qui a frappé le pays,
a été aussi dure que la précédente
particulièrement dans les régions
du Sud-Est du pays qui étaient
moins touchées en 1971 - 1973. La
production fourragère des parcours
dépend largement des aléas climatiques.
Le mode d'élevage extensif caractérisé par le nomadisme et la transhumance est lié aux contraintes de
l'abreuvement et de l'existence des
pâturages. L'abreuvement demeure
la contrainte principale car il conditionne l'exploitation des parcours.
Les déplacements se faisaient par
groupes de familles (en petits campements) afin d'avoir une mobilité
soutenue permettant d'exploiter les
ressources végétales dispersées et
situées parfois à des distances importantes. La plupart des pasteurs
méridionaux élèvent des bovins
qu'ils associent à des petits ruminants ou à quelques camelins. Certains pratiquent en plus l'agriculture.
Aujourd'hui, l'élevage camelin est
le plus nettement lié au nomadisme.
L'élevage sédentaire était dans son
quasi totalité, avant la période des
sécheresses, le fait des communautés villageoises de la vallée du Sénégal des communautés de
planteurs de palmiers dattiers dans
les zones sahariennes des oasis. Les
périodes successives de sécheresse
ont entraîné une modification de
l'amplitude des mouvements de
transhumance; tous les animaux se
dirigent en saison sèche beaucoup
plus au sud qu'autrefois et séjournent plus longtemps dans les pays
limitrophes (Mali-Sénégal) à la recherche des pâturages et de l'eau.
Les animaux sont nourris de plus
en plus avec des aliments concentrés importés et grâce au développement des cultures irriguées, avec
des sous-produits agricoles ou
agro-industriels (paille de riz, farine
et sons etc.) L'élevage semi-intensif ou même intensif prend de l'importance. Cela se remarque à Rosso
et à Nouakchott où des dizaines de
coopératives ou d'unités laitières
(camelines et bovines) sont implantées.
Le sous-secteur de l'élevage malgré
son importance et les actions dont
il a bénéficié n'a pas atteint tous les
résultats escomptés. Il demeure encore entravé par plusieurs
contraintes dont la non maîtrise des
statistiques de l'élevage (effectifs
réels, productivités, paramètres dynamiques des troupeaux etc.); la
non implication effective et en
vraie des populations concernées
dans la gestion des ressources et de
l'environnement; les moyens humains d'encadrement et de vulgarisation non soutenus et une politique
relative à la recherche de développement quasi-inexistante; la faible
motivation des collectivités pastorales pour assurer une gestion efficace des ressources naturelles et
l'insuffisance d'un cadre juridique
approprié dans ce domaine; le
degré encore réduit de l'intégration
agriculture-élevage; le faible taux
des investissements accordé par
rapport aux autres secteurs notamment l'agriculture; la non organisation et le suivi de la
commercialisation du bétail, des
sous-produits d'élevage et le faible
degré de l'insertion de l'élevage
dans l'économie nationale etc….
La situation actuelle ne sera pas
figée : les aléas climatiques non
maîtrisables sont instables. Elle
risque même de se dégrader si une
politique énergique de consolidation des acquis n'est pas mise en
place très rapidement. Cette politique doit tenir compte de façon
claire de la problématique de l'élevage dans une optique globale et intégrée de la gestion rationnelle des
ressources naturelles et de la lutte
contre la pauvreté.
Problématique Elevage et Gestion des Ressources Naturelles
La gestion des ressources pastorales en Mauritanie était fondée depuis des siècles sur les droits
coutumiers et la référence à la
"Charria" (droit musulman). L'emprise des terres à pâturages était
non exclusive. Elle dépendait de la
structure politique et hiérarchique
de la société. Les techniques pastorales traditionnelles, fondées sur la
mobilité et la connaissance du milieu, ont permis pendant longtemps,
en période normale de la pluviosité,
une exploitation des parcours sans
les détruire. Cependant, les stratégies extensives d'exploitation qui
caractérisaient les systèmes pastoraux traditionnels visaient principalement à sécuriser les productions
animales. Elles s'exprimaient par la
propension à accumuler le cheptel
le plus important possible; or l'accroissement incontrôlé du cheptel
constitue à moyen et long termes,
un risque majeur pour l'environnement et donc pour le système luimême. Les stratégies d'exploitation
des parcours familiales ou individuelles accentuées, à nos jours par
la nouvelle typologie de propriétaires, absentéistes, de grands troupeaux,
potentialisent
inévitablement une surexploitation
des ressources naturelles surtout
que l'accès à celles-ci est libre.
Les réalisations publiques en matière de l'hydraulique pastorale durant les politiques passées, ont été
inégalement reparties dans l'espace.
D'une manière générale, les aménagements effectués n'avaient prévu
aucune mesure d'accompagnement
au niveau des points d'eau crées
(mesure relative à une gestion rationnelle de l'eau et des pâturages
environnants).
Aujourd'hui encore, malgré de
grandes réalisations sur le plan de
la création de nouveaux puits et forages, les mesures d'accompagnement définies ne sont que peu.
Aussi plusieurs zones pastorales
sont peu dotées ou dépourvues de
points d'eau. Il s'agit principalement des zones de l'Awker, des
zones comprises entre Achram Lebheir - Barkéol, entre Boumdeïd
- Kiffa - Tamchakett, Aleg-MâleMonguel, Kobeni - Touil-Tintane,
des zones pastorales au Sud du
Hodh El Chargui, des Dhars
(Néma, Oualata), de l'Agane et des
zones pastorales du Nord (Adrar et
Tiris).
Cette mauvaise répartition des
points d'eau, complique davantage
la gestion des ressources naturelles
particulièrement en période de soudure ou lors des déficits pluviométriques intra ou interannuels sur le
territoire national.
L'évolution récente dudit système,
sous les effets anthropozoogènes et
de la désertification, a entraîné un
affaiblissement général des anciens
mécanismes de régulation qu'ils
soient d'ordre biologique, social ou
politique. Les terres à pâturages se
rétrécissent de plus en plus. La désertification qui avance du Nord au
Sud associée au développement de
l'agriculture dû aux aménagements
hydro agricoles au Sud du pays. De
même, la sédentarisation massive
accentue la pression sur les ressources à cause de la recherche de
la satisfaction des besoins domestiques (nourriture, construction,
chauffage etc.). Ce sont aujourd'hui
plus de 65% de la population qui
dépend de ces ressources pour leur
sécurité alimentaire et leurs revenus.
Si sur le plan de la santé animale
(campagne de prophylaxie) le bilan
est largement satisfaisant (disparition de la peste bovine depuis
presque deux décennies), en revanche les facteurs essentiels intéressant
l'amélioration
des
productions animales et de la productivité du cheptel n'ont pas été
pris en compte de façon efficiente.
De même, le problème de la formation des groupements d'éleveurs et
du personnel technique d'encadrement à laquelle on a accordé
quelque attention que depuis peu de
temps, apparaît dans le contexte actuel comme une question fonda-