DECEMBRE 2012 - Syndicat national des patinoires

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DECEMBRE 2012 - Syndicat national des patinoires
SYNDICAT NATIONAL DES PATINOIRES
Dijon, le 17 décembre 2012
Compte-rendu de la réunion régionale EST à Colmar le 11 décembre 2012
Etaient représentées ou excusées, les patinoires de :
BELFORT, COLMAR, DIJON, MULHOUSE, BESANCON, EPINAL, MONETEAU,
STRASBOURG.
Christian OCHEM Président du SNP était présent tandis que Rodolphe VERMEULEN
empêché s’était excusé (représentant de la FFSG).
Etaient absents : AMNEVILLE, CHARQUEMONT, METZ, TROYES, ainsi que le
représentant de la FFHG.
Projet de règlement de la FFHG
Ce projet de règlement fédéral de la FFHG n’a pas reçu le quitus lors de sa présentation à la
Commission d’Examen des Règlements Fédéraux Relatifs aux Equipements Sportifs. Cette
fin de non recevoir est due au fait que ce projet ne tient pas compte de l’ensemble des usagers
ou acteurs de patinoire . De plus, ce projet fait totale abstraction des réalités économiques du
moment, et semble déplacé et dispendieux tant les critères exigés seraient élevés, irréalistes
et irréalisables par les collectivités territoriales, financeurs et propriétaires de 99 % des
installations françaises.
En conséquence, ANDES, ANDIIS, AMF, SNP ont rejeté ce projet faute de concertations
avancées entre FFHG, FFSG et SNP. Les objectifs fédéraux semblent différents sur le sujet,
les propriétaires d’équipements sont déjà confrontés à de lourdes phases de réhabilitations des
patinoires dont le parc est vieillissant et les enjeux exprimés par la FFHG sont irréalistes car
même si les ambitions sont bonnes, elles sont dans le cas présent utopiques.
En conclusion sur ce sujet, l’ensemble des présents et représentés demandent l’ouverture
d’une large concertation afin d’établir un cahier des charges communs pour les futures
patinoires et le maintien du statu quo pour les équipements actuels.
Quatre patinoires de la région Est accueillent des équipes évoluant en Ligue Magnus. Malgré
des réalisations ou réhabilitations récentes pour certaines d’entre elles, aucune ne pourrait
répondre au cahier des charges actuellement souhaité par la FFHG. Il en est de même pour la
plus grande partie des autres équipements recevant des championnats inférieurs.
Organisation des séances publiques dans le cadre de la refondation des rythmes scolaires
incluant le mercredi ou le samedi matin
Des villes « test » seraient subventionnées pour la mise en place dès 2013 de ce projet, avec
en particulier l’organisation des activités EPS en après-midi. De tels projets font l’objet de
réflexions dans toutes les villes, mais la complexité de faisabilité du projet qui ferait terminer
les cours à 15 h 50, voir 15 h 30, et donc la mise en place d’activités parascolaires ou
périscolaires, encadrements associatifs, etc. sont tellement complexes et assorties de nouvelles
charges pour les collectivités locales, qu’il n’y a pas à ce jour de volonté clairement affichée
concernant la suite réservée à cette affaire.
Il est clair que la réalisation de tels projets aurait des répercussions sur l’organisation des
créneaux horaires de patinoire mis à disposition des usagers publics ou clubs.
Opérations de communication via les réseaux sociaux
Quelques opérations ont été menées en collaboration avec l’opérateur présenté lors des
dernières Rencontres Patinoires 2012. L’intervenant a été jugé de qualité mais les exigences
financières de l’opérateur sont par trop élevées eu égard aux possibilités économiques et
financières concernant les patinoires et leur clientèle. C’est le constat réalisé en particulier par
Colmar qui a mené l’expérience sur un week-end.
Les patinoires en régie directe sont confrontées aux traditionnels impératifs liés aux directives
des services Communication de leur collectivité. Il va s’en dire que le contrôle des
informations et leurs dérives possibles rendent l’usage des réseaux sociaux pour le moins
délicats et consommateurs d’énergie RH. En effet, le cahier des charges de la collectivité est
alors très lourd et fort complexe à gérer.
Bilan de l’opération « le petit Niko 2 »
Chez la plupart des participants à cette opération, il s’agissait d’intégrer cet évènementiel dans
le programme d’animation des établissements. La thématique et les images de ce dessin animé
ont parfaitement collé avec la jeune clientèle des patinoires, en particulier à l’approche des
fêtes.
Pour tous les participants, cette animation a été un excellent prétexte pour opérer un lien
ludique effectif, un signal collectif entre les patinoires françaises. Cependant, cette
satisfaction ne cache en rien les manquements stratégiques de la société Parenthèse Cinéma :
si les dotations en moyens de communication au profit du film sont bien arrivées dans les
patinoires, il n’en est pas de même pour les cadeaux à remettre aux participants, qui sont
arrivés soit tardivement, soit trop tard, soit pas du tout comme à Dijon. Heureusement que les
dirigeants de patinoire ont de la ressource et ont pallié aux défaillances du partenaire. Il n’en
reste pas moins pour nombre d’entre nous, le sentiment de s'être fait berné dans ce partenariat.
Bilan de fréquentation au cours de ce début de saison
Comme toujours, un bilan contrasté avec une petite diminution de fréquentation ou une
certaine stagnation du niveau des entrées à Belfort et à Moneteau alors qu’à l’inverse Colmar,
Dijon et Mulhouse sont plutôt en progression. Toutefois, un rayon de soleil pour tous avec
des fréquentations à la hausse (parfois spectaculaires à Colmar et Mulhouse) lors des vacances
scolaires de Toussaint.
L’organisation des anniversaires rencontre un vif succès et se développe partout avec un
engagement pourtant très différent d’une patinoire à l’autre en matière d’encadrement de cette
clientèle. Certaines patinoires semblent concernées par l’arrivée du free-style en séance
publique ce qui interpelle les responsables d’établissement en terme de sécurité vis-à-vis des
autres usagers.
Moneteau, forte de ses expériences en collaboration avec la troupe Québécoise du « Patin
Libre » se lance dans la création d’une activité sportivo-culturelle à rapprocher du théâtre sur
glace.
La clientèle des collèges et lycées tend à disparaitre dans l’ensemble des installations, à
l’inverse de celle des écoles primaires bien soutenue par les collectivités.
Les activités sportives connaissent des fortunes diverses, mais il est clair que le tissu associatif
n’a pas encore bien saisi les difficultés économiques du moment tant il est fait abstraction des
véritables coûts supportés par les collectivités et tant leur véritable poids est minime dans les
vrais enjeux économiques de demain. Il est temps que le microcosme de la glisse ouvre les
yeux sur ses propres faiblesses et s’ouvre largement à la concertation afin que tous les
participants au monde de la glace évoluent vers une volonté commune pour espérer
simplement un avenir…
Pour la délégation Est
Jacques BOUVARD