Mash Two Fifty : tout d`une grande

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DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2016
ESSAI – MCLAREN 675 LT SPIDER
Rendez-vous
avec l’Histoire
Elle devrait rentrer au panthéon
des supercars
es voitures extraordinaires, il y en a beaucoup. Mais des voitures dont on sait
d’emblée qu’elles marqueront
l’histoire de l’automobile, c’est
beaucoup plus rare. Et nous
avons eu l’honneur d’essayer
une de ces voitures…
D
par une légende des 24 Heures du
Mans, la Porsche 907 de 1967. Et
croyez-nous, la McLaren est largement digne des références citées
ici !
Nous avons en effet la certitude que
la McLaren 675 LT entrera au panthéon des supercars, aux côtés des
Porsche 959, Ferrari F40, McLaren
F1, Lamborghini Miura, Mercedes
300SL et quelques autres.
Elle est de ces automobiles que des
collectionneurs
fortunés
s’arrachent à coups de millions dans les
ventes aux enchères !
La 675LT est dérivée de la 650S et
comme son nom l’indique, le V8 biturbo 3.8 a ici été porté à 675 chevaux au lieu de 650.
La voiture reçoit une nouvelle carrosserie dite « Long Tail », ou
« longue queue », en hommage à la
McLaren F1 GT, modèle ayant permis d’homologuer la F1 GTR pour
la saison 1997 de FIA GT.
Mais l’appellation Long Tail est plus
ancienne, puisqu’elle fut inaugurée
EVOLUTION
La 675LT est une donc évolution de
la 650S, déjà très marquante car incroyablement facile à comprendre,
à piloter, malgré des performances
superlatives.
Et la 675 n’a pas que quelques chevaux de plus.
Elle a aussi 100 kg de moins gagnés
un peu partout, jusque dans le système électrique, les suspensions de
l’hypercar hybride P1 et des modifications aérodynamiques ayant
permis de gagner 40 % d’appui.
La liste des modifications est encore
longue. Mais en gros, la 675 LT est
plus taillée pour le circuit que sa petite sœur. Pourtant, ses suspensions
pneumatiques qui assurent des performances d’un autre monde parviennent aussi à gommer les trous
et les bosses de la route, offrant un
confort d’amortissement que certaines berlines de luxes pourraient
lui envier.
Sur la route, bien calé dans les ba-
Cette McLaren nous a permis de conduire à un rythme que nous n'avions jamais atteint. © DR
quets en carbone, nous plaçons moteur, boîte et châssis en mode
« Sport » et là, l’expérience d’une vie
commence.
La 650S nous avait déjà mis en
confiance ?
Nous ignorions en fait ce qu’était la
confiance avant d’envoyer la 675LT
d’un virage à l’autre, accélérateur à
fond. La poussée est inimaginable,
l’efficacité des disques carbone-céramique nous incite à freiner plus
tard que nous n’avions jamais osé,
la direction place la voiture précisé-
ment où et comme nous le voulons…
Courbe après courbe, rapport après
rapport, tir de missile après tir de
missile (on ne parle plus de simples
accélérations), tout s’enchaîne naturellement et les sensations nous
tombent dessus.
C’est un moment de grâce que nous
vivons : nous ne conduisons pas la
voiture, nous devenons elle. Voilà
ce que c’est, de conduire un morceau d’histoire ! LAURENT ZILLI
A savoir
Fiche technique
La McLaren 675LT Spider en
quelques chiffres
Moteur :
V8 biturbo, 3.799cc; 675ch à
7.100tr/min; 700Nm de 5.500 à
6.500tr/min
Transmission :
aux roues arrière.
Boîte :
double-embrayage 7 rapports.
L/l/h (mm) : 4.546/2.095/1.192
Poids à vide (kg) : 1.270
Conso. moyenne :
8,5l/100km
CO2 : 275g/km
0 à 100 km/h (sec.) : 2,9
V-max : 326 km/h
Prix : 345.675 euros (sold out!)
MOTO
KAWASAKI
Mash Two Fifty :
tout d’une grande
Mash est une petite marque
créée par Frédéric Fourgeaud,
ancien pilote, metteur au point,
marchand de motos ou encore
importateur, qui conçoit tous les
modèles. Sans rien inventer, il
essaye de recréer les bonnes associations et ajuste correctement les éléments d’une machine en comprenant à la fois
les besoins du consommateur,
du concessionnaire et du marché.
Si la gamme 125cc se révèle la
plus développée on n’hésitera
pas à grimper d’un niveau pour
trouver une machine plus aboutie à tous niveaux avec la Two
Fifty, un monocylindre bien en-
tendu, mais cette fois de 249cc.
Doté d’une injection électronique Delphi, il voit sa puissance maximale de 20 chevaux
se libérer à 7.500 tours. Autre
bienfait de cette montée en
gamme, l’ABS fait son apparition de série. Avec un poids à sec
de 130 kg et une selle à 780 mm
de haut, la maniabilité reste un
maître-mot pour la Two Fifty. En
action, on découvre une machine à la selle volontairement
dure pour le style, au guidon
large et aux poignées dessinées.
Joueuse, la Two Fifty demande à
être maintenue en place dans
les virages avec une conduite un
brin active. Son réservoir de 14
Intelligence artificielle
embarquée
Les motos de la nouvelle génération arrivent, du moins
chez Kawasaki.
En effet, certaines machines
du constructeur japonais utiliseront désormais une technologie d’information et de
communication qui leur permettra d’être en contact via
le son de la voix avec les émotions du pilote et de dialoguer avec lui.
Disponible en Orange ou Black depuis la fin octobre. © DR
litres garantira, quant à lui, de
pouvoir abattre un long relais
avant de passer à la pompe. Disponible en Orange ou Black de-
puis la fin octobre, la Mash Two
Fifty voit son tarif fixé à 3.595 €
pour la Belgique. -
CONSEILS
Ce système d’intelligence artificielle
exploitera
les
banques de données de Kawasaki sur le châssis et le
roulage pour donner des
conseils pertinents et amélio-
rer ainsi le plaisir de
conduite de chacun. Une gestion électronique permettra
de mettre continuellement à
jour les paramètres de la machine en fonction des actions, du style de conduite ou
des desiderata du pilote.
L’interaction entre l’homme
et la machine personnalisera
non seulement chaque moto
en fonction de son propriétaire mais aussi augmentera
la confiance mutuelle entre
les deux.
À la longue, les différents paramètres récoltés permettront de mieux définir le développement de nouveaux
produits. -
ARNAUD DELLICOUR
En Belgique
Peugeot
Commercialisation fin 2017
Les 10 marques les plus volées
Le 3008 à l’épreuve des crash-tests
Alpina « tune » déjà la nouvelle BMW Série 5
On vole en moyenne 28 voitures par jour en Belgique. C’est beaucoup, mais c’est pratiquement deux fois moins qu’il y a dix ans.
Ces vols sont essentiellement commis par des bandes organisées et
les voitures dérobées partent majoritairement vers les pays de l’Est
ou l’Afrique. D’après les derniers chiffres, c’est Volkswagen qui
prend une fois de plus la tête du classement des marques les plus
volées, avec 1.381 exemplaires dérobés l’an dernier en Belgique.
Mercedes (699 voitures volées) et Citroën (697) complètent le podium. Suivent ensuite BMW (691), Renault (683), Peugeot (653),
Opel (523), Audi (500), Ford (436) et Toyota (398).
La toute nouvelle 3008 a déjà été froissé sa tôle contre les murs
de l’Euro-NCAP.
Et la Peugeot en ressort avec les honneurs, puisqu’elle a obtenu un score de 5 étoiles, soit la note la plus élevée.
Au décompte des points, la 3008 a obtenu une cote de 86%
pour la protection des passagers adultes, un score de 85% pour
la protection des enfants, une note et 67% pour la protection
des piétons.
Elle a également obtenu un résultat de 58% pour la disponibilité d’assistances de sécurité à la conduite.
La nouvelle BMW Série 5 vient d’être présentée et Alpina se
penche déjà sur son cas. Les prototypes piégés sur le Nürburgring indiquent en effet que la future Alpina B5 est actuellement en phase de tests. Il s’agit donc de la nouvelle Série 5 de
BMW, préparée par Alpina, qui est devenu un constructeur à
part entière, spécialiste de la modification des modèles BMW.
L’Alpina B5 sera disponible en berline, mais aussi en break. Sous
le capot, on retrouvera des moteurs à essence et diesel. D’après
les premières rumeurs, le 3.0 diesel devrait être poussé à environ
400 ch, tandis que le 4.4 V8 à essence avoisinera lui 600 ch.
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