Policier.ère du renseignement
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Policier.ère du renseignement
Fiche métier Policier.ère du renseignement ©MI/DICOM/F.PELLIER MissionS La direction générale de la sécurité intérieur (DGSI) et le service central du renseignement territorial (SCRT) assurent, chacun pour leur part et selon leurs compétences, les missions qui leur sont confiées. • • • • • • • • • Pour la DGSI Lutter contre le terrorisme. Lutter contre les ingérences étrangères. Assurer la protection du patrimoine industriel et scientifique. À noter ! Savoir faire preuve de discrétion, de disponibilité, d’esprit de synthèse et d’esprit d’équipe. Pour le SCRT Recueillir et traiter du renseignement afin de prévenir certains faits délictueux (prévention du terrorisme, faits de société, informations économiques et sociales). Analyser les informations recueillies et rédiger des notes de synthèse. Détecter les événements de voie publique (manifestations, rassemblements, etc.). Assurer la protection des personnalités gouvernementales ou sensibles lors des voyages officiels. Procéder aux enquêtes de moralités pour les lauréats des concours nationaux, pour toute personne proposée à l’occasion de distinctions honorifiques. Réaliser des enquêtes de naturalisation. Fiche métier : policier.ère en service de renseignement Portrait ©MI/DICOM/F.PELLIER Vincent, capitaine en service de renseignement territorial (SRT) « L’objectif est de prendre le pouls de la société, pour anticiper des mouvements et détecter des menaces à la sécurité publique. » Vincent participe à la recherche d’informations sur la vie économique, sociale et culturelle d’un territoire. Il se plaît à analyser l’évolution du monde qui l’entoure, des entreprises aux communautés religieuses, sans oublier les phénomènes de violences urbaines. « Pendant une manifestation, il faut collecter des renseignements sur les participants pour repérer ceux qui peuvent causer des troubles à l’ordre public. » Chaque mission requiert un suivi par le biais de contacts avec différents interlocuteurs : dirigeants d’entreprises, représentants d’organisations syndicales, etc. S’y ajoutent parfois, des écoutes téléphoniques et la surveillance de bandes. Encadrant une dizaine de personnes, Vincent répartit les missions selon les spécialités de chacun. Certains, par exemple, s’occupent plus spécifiquement du phénomène de radicalisation. Ils analysent différentes situations en lien avec les représentants des cultes. Chaque investigation fait l’objet d’un compte-rendu qu’il valide avant de le transmettre au commissaire de police. « Dans le cadre d’un déplacement de personnalité sur notre zone de compétences, nous détectons les menaces en amont. Puis, nous assurons la sécurité avec des policiers et des gendarmes en service de protection rapprochée. Il nous arrive aussi de collaborer avec des policiers d’investigation, quand nous constatons des faits délictueux, pendant une surveillance de quartier, par exemple. » Pour info L’ensemble des activités et des locaux de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) est couvert par le secret de la défense nationale. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et les différentes formes de violences urbaines, comme le hooliganisme, par exemple, l’agent de renseignement intervient en tenue civile. Conditions de recrutement Sélection FORMATION - Tous policiers : gardiens de la paix, gradés, officiers et commissaires Entretien jury Après l’affectation et la prise de poste, le.la policier.ère bénéficie d’un stage d’intégration dans le service concerné. Dans le cadre de sa formation continue : - Stage de protection des personnalités. - Modules de formation en matière d’intelligence économique. - Surveillance et filature. - Gestion et traitement des sources humaines. - Dès la sortie de l’école de police. - Dans le cadre de mutation interne, sur proposition de vacances de postes et après sélection. Fiche métier : policier.ère en service de renseignement ©DRCPN – Mis à jour le 16-06-2016 Mode d’accès