Exemple du CLS LA SEYNE SUR MER
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Exemple du CLS LA SEYNE SUR MER
SOMMAIRE CHAPITRE 1 SECURITE L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DU CONTRAT LOCAL DE 6 1.1 L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES INSTANCES DE NIVEAU DECISIONNEL...7 1.1.1 Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de la ville de La Seyne sur Mer.....7 1.1.2 Le Conseil Restreint du CLSPD.............................................................................................................9 1.2 L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES INSTANCES DE NIVEAU OPERATIONNEL ............................................................................................................................................................................10 1.2.1 Le rôle du coordonnateur du CLSPD..................................................................................................10 1.2.2 L’observatoire communal des quartiers..............................................................................................10 a) La cellule de veille...............................................................................................................................................10 b) La « fiche unique de liaison incident ».................................................................................................................11 CHAPITRE 2 LE PROGRAMME D’ACTIONS.............................................................................................13 CHAPITRE 3 ANNEXES...................................................................................................................................60 CHAPITRE 4 LE DIAGNOSTIC LOCAL DE SECURITE...........................................................................69 2 SCHEMA D’ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CONTRAT LOCAL DE SECURITE CONSEIL LOCAL DE SECURITE ET DE PREVENTION DE LA DELINQUANCE CONSEIL RESTREINT Niveau décisionnel Niveau exécutif EQUIPE OPERATIONNELLE « PREVENTION – TRANQUILLITE PUBLIQUE Observatoire communal des quartiers Niveau opérationnel Cellule de veille territoriale (à géographie variable) Fiche unique de liaison incident Partenaires 3 SPECTRE D’INTERVENTION DU CONTRAT LOCAL DE SECURITE Programme d’actions axé sur la tranquillité et la sécurité publiques Programme d’actions axé sur la sécurité routière Programme d’actions axé sur la justice de proximité 1 2 3 4 5 6 7 8 1 1 2 3 4 Programme d’actions axé sur la prévention des conduites addictives 5 6 1 2 Programme d’actions axé sur la prévention primaire 3 4 5 1 2 3 4 5 Le soutien au dispositif de médiation sociale porté par l’APEA L’amélioration de la chaîne d’intervention en matière de conflits de voisinage L’amélioration de la chaîne d’intervention en matière de traitement des dégradations et de l’insalubrité L’amélioration des procédures d’enlèvement des véhicules épaves La mise en place d’une cellule de veille La mise en place d’un observatoire communal des quartiers La mise en place, en lien avec le PRU, d’une « cellule grands travaux » La formation aux techniques de médiation des professionnels de 1ère ligne La mise en place d’un programme de sécurité routière L’extension des permanences d’aide aux victimes auprès des services de police Première sensibilisation à l’aide aux victimes des acteurs accueillant du public Le développement et l’accueil des mesures alternatives aux poursuites pénales et à l’incarcération L’accompagnement à l’insertion sociale des détenus en fin de peine sous le régime du placement extérieur L’extension des activités judiciaires et extrajudiciaires de la Maison de Justice et du Droit L’organisation et la pérennisation d’un soutien à la parentalité en cas de violences conjugales La conduite d’un programme de prévention des conduites addictives hors temps scolaire par des personnes relais volontaires et formées La sensibilisation aux problèmes de toxicomanie des acteurs de première ligne au contact du public L’amélioration dans la prise en charge des familles en prise aux conduites addictives La prise en charge spécifique des femmes en prise aux conduites addictives Le développement des injonctions thérapeutiques La contribution du CLS au projet éducatif des Comités d’Education à la Santé et à la Citoyenneté La définition d’un plan de lutte contre les violences scolaires Le soutien aux projets de « valorisation des compétences sociales des jeunes » Le développement et la pérennisation des séjours de rupture Les actions favorisant le rapprochement entre jeunes, familles et institutions 4 PREAMBULE La sécurité est un droit fondamental auquel peut prétendre tout citoyen. Elle est en outre une condition essentielle à la cohésion sociale. L’évolution de l’insécurité et de la délinquance au niveau national, ainsi que la diversité et la complexité des causes qui les engendrent, ont incité les pouvoirs publics depuis maintenant 10 ans à réunir les principaux acteurs de la prévention et de la sécurité autour d’une démarche concertée. Ainsi, les Contrats Locaux de Sécurité (CLS), instaurés par une circulaire interministérielle du 28 octobre 1997 et relancés par une circulaire interministérielle du 4 décembre 2006, ont vocation à organiser un partenariat actif et permanent avec tous ceux qui, au plan local, sont en mesure d’apporter leur contribution à la tranquillité et à la sécurité publiques. Sont associés à l’élaboration de ces contrats le Préfet, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance, le Maire et l’Inspecteur d’Académie et, s’ils le souhaitent, le Président du Conseil Régional et le Président du Conseil Général. L’élaboration d’un CLS passe par une étape préalable essentielle : la réalisation d’un Diagnostic Local de Sécurité qui établit le constat de la délinquance, identifie les populations exposées et apprécie l’offre en prévention et en sécurité disponible sur le territoire étudié. Les partenaires co-contractants s’engagent à atteindre les objectifs fixés dans le contrat et pour cela à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires. La mise en œuvre du CLS s’exerce dans le respect des prérogatives de chacun et le souci d’une complémentarité dans l’action des signataires. Le présent CLS seynois est applicable à l’ensemble du territoire communal et, apportera des moyens spécifiques à la mise en œuvre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale dont il alimente à ce titre le volet « Prévention Citoyenneté ». Par souci d’efficacité, le présent CLS pourra faire l’objet de tout amendement, modification, complément sous la responsabilité du CLSPD et ce afin de s’adapter constamment aux exigences locales. 5 CHAPITRE 1 L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DU CONTRAT LOCAL DE SECURITE Chapitre I : L’organisation et le fonctionnement des instances de niveau décisionnel Chapitre II : L’organisation et le fonctionnement des instances de niveau opérationnel 6 1.1 L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES INSTANCES DE NIVEAU DECISIONNEL 1.1.1Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de la ville de La Seyne sur Mer Le décret du 17 juillet 2002 instaure le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) comme unique instance de concertation, d’animation et d’évaluation de la politique partenariale en matière de prévention de la délinquance et de sécurité urbaine. Dans le respect des textes en vigueur, le CLSPD de la ville de La Seyne sur Mer, a été installé le 16 juin 2005. Composition : Le conseil municipal de La Seyne sur Mer a fixé par délibération la composition du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance comme suit : Membres de Droit : - Monsieur le Préfet du Var ou son représentant - Monsieur le Procureur de la République Premier collège : Membres titulaires : - Monsieur le Maire de La Seyne sur Mer - Monsieur l’Adjoint Délégué dans le secteur Sport et Jeunesse - Monsieur l’Adjoint Délégué à la Sécurité Publique et à la Prévention des Risques - Madame l’Adjointe Déléguée aux affaires scolaires et à la petite enfance - Monsieur l’Adjoint Délégué à la « Politique de la Ville » - Monsieur l’Adjoint Délégué aux relations avec la population et les acteurs économiques et hors commerce, artisanat et professions libérales - Monsieur l’Adjoint Délégué aux affaires culturelles et animations de quartier - Monsieur l’Adjoint Délégué dans le domaine des relations avec les commerçants, les artisans, les professions libérales et festivités - Monsieur le Présidence du Conseil Régional ou son représentant Membres suppléants : - Madame l’Adjointe de quartier chargée du secteur Sud de la ville - Monsieur l’Adjoint de quartier chargé du secteur Nord de la ville - Madame l’Adjointe de quartier chargée du secteur Ouest de la ville - Monsieur l’Adjoint de quartier chargé du secteur Centre-Est de la ville 7 Deuxième collège : - Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales, ou son représentant Monsieur le Directeur Départemental de la Jeunesse et des Sports, ou son représentant Monsieur le Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse ou son représentant Monsieur le Principal Adjoint du Collège Henri Wallon Monsieur le Commissaire Principal, Chef de la circonscription de Sécurité Publique de La Seyne sur Mer / Saint-Mandrier, ou Monsieur le Référent Commissariat Troisième collège : - Monsieur le Président du Conseil Général du Var représenté par Madame la Directrice de la Direction de la Solidarité et de l’Insertion Monsieur le Président de l’Office Public Municipal HLM Monsieur le Directeur Général de la Régie Mixte des Transports Toulonnais (RMTT), ou son représentant Madame la Présidente du Groupement d’Intérêt Public Maison des Services Madame la Présidente de l’Association de Prévention et d’Aide à l’Insertion (APEA), ou son représentant Madame la Présidente de la Caisse d’Allocations Familiales, ou son représentant Madame la Présidente de la Maison Associative Enfance, Famille, Ecole (MAEFE), ou son représentant Madame la Présidente du Centre Social et Culturel Nelson Mandela, ou son représentant Monsieur le Directeur d’EDF/GDF, ou son représentant chargé du dossier « Politique de la Ville » Missions : Le CLSPD de La Seyne sur Mer exerce l’ensemble des missions décrites dans le décret du 17 juillet 2002 et est plus particulièrement chargé de la mise en œuvre et de l’évaluation du programme d’actions du présent Contrat Local de Sécurité. Ses missions et les règles qui président à son fonctionnement sont décrites dans un règlement intérieur spécifique, annexé au présent document et validé par l’ensemble des membres des trois collèges lors de la séance inaugurale. Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de La Seyne sur Mer est appelé à se réunir au minimum deux fois par an sur convocation de son Président, après consultation des membres de droit. Chaque séance donne lieu à un compte rendu diffusé à chacun des membres des différents collèges. 8 1.1.2Le Conseil Restreint du CLSPD Au regard du nombre important de participants désignés au sein des différents collèges du CLSPD et de la faible fréquence des réunions, cette instance est davantage appelée à jouer un rôle d’assemblée plénière d’information et de définition des grands axes stratégiques plutôt que celui d’une instance à caractère opérationnel. Dans ces conditions, il convient de confier le pilotage en continu du Contrat Local de Sécurité à un « niveau exécutif » plus facilement mobilisable : le Conseil Restreint. Composition : Le Conseil Restreint se réunit chaque trimestre sous la présidence de Monsieur le Maire ou de l’un de ses adjoints ou élus membres du premier collège du CLSPD en présence de : Pour le premier collège : - M. l’Adjoint au Maire, délégué dans le domaine de la sécurité publique - Mme l’Adjointe au Maire, déléguée dans le domaine des affaires scolaires et à la petite enfance - M. l’Adjoint au Maire, délégué dans le domaine de la « Politique de la Ville » Pour le deuxième collège : - M. le commissaire principal, chef de la circonscription de sécurité publique de La Seyne sur Mer / Saint-Mandrier - Monsieur le Principal Adjoint du collège Henri Wallon - Monsieur le Directeur Départemental de la Protection Judiciaire de la Jeunesse du Var ou son représentant Pour le troisième collège : - M. l’Administrateur de l’Office Public Municipal HLM de La Seyne sur Mer - M. le Directeur de l’Association de Prévention et d’Aide à l’Insertion (APEA) - Mme la Conseillère en actions sociales de la Caisse d’Allocations Familiales du Var Sont également associés : - M. le Président du Conseil Régional ou son représentant - M. le Président du Conseil Général du Var ou son représentant Le Conseil Restreint peut être ponctuellement élargi à toute personne dont le témoignage sera de nature à éclairer ou compléter la connaissance des sujets abordés et/ou à faciliter la prise de décision. Missions : Le Conseil Restreint constitue la cellule de suivi, d’animation et d’évaluation du Contrat Local de Sécurité. Il détermine les modalités pratiques des diagnostics, bilans et plans d’actions, arrête, suit et évalue les actions menées et décidées par le CLSPD. En fonction des circonstances, le Conseil Restreint peut être sollicité pour connaître des difficultés particulières rencontrées par les professionnels associés à la « cellule de veille » et prendre toute décision de nature à faciliter la mise en œuvre de mesures appropriées. Chaque réunion du Conseil Restreint donne lieu à un relevé de décision exécutoire. Ses missions et les règles qui président à son fonctionnement sont intégrées au règlement intérieur du CLSPD, annexé au présent Contrat Local de Sécurité. 9 1.2 L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES INSTANCES DE NIVEAU OPERATIONNEL 1.2.1Le rôle du coordonnateur du CLSPD L’exécution du Contrat Local de Sécurité est confiée au coordonnateur du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, lequel est rattaché à la Direction Générale Adjointe des Services chargée de …………………………………………….. et placé sous l’égide du Président du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance. Les principales attributions confiées au coordonnateur du CLSPD sont les suivantes : - Participer à la conception et à la mise en œuvre de la politique municipale de prévention et de tranquillité publique, sous la responsabilité du Maire, Président du CLSPD. - Veiller au bon fonctionnement des instances officielles et de celles instaurées par le CLS : le CLSPD et le Conseil Restreint, les commissions thématiques et la cellule de veille. - Assurer la mise en œuvre et procéder à l’évaluation des actions de prévention et de sécurité inscrites au Contrat Local de Sécurité. - Mobiliser les partenaires extérieurs et animer des réunions de travail autour des objectifs inscrits au CLS : services de l’Etat, Justice, bailleur social, transporteurs publics, entreprises publiques, associations, habitants etc … - Mettre en synergie les services municipaux directement concernés par le CLS, sous la responsabilité hiérarchique du Directeur Général Adjoint directement rattaché au directeur général des services - Participer à la gestion de l’observatoire communal des quartiers. 1.2.2L’observatoire communal des quartiers Un observatoire communal des quartiers est créé sur la ville de La Seyne sur Mer et l’animation en est confiée au Coordonnateur CLSPD (cf. fiche action tranquillité sécurité publiques n° 6) a) La cellule de veille Les membres du CLSPD de La Seyne sur Mer se sont prononcés en faveur de la mise en place d’une « cellule de veille territoriale » à géographie variable qui se réunira tous les ………………… pour apprécier le climat général sur chacun des quatre secteurs qu’ils ont conjointement définis. 10 Une charte de déontologie formalisera les modalités de création et de fonctionnement de la cellule de veille définis lors d’un travail préalable, conduit par les membres du CLSPD, de façon à prendre en considération l’ensemble des contraintes que pose ce mode de collaboration : - aspects juridiques (respect du secret professionnel, transmission et conservation des données), aspects pratiques (composition, animation, périodicité …), aspects stratégiques (communication des travaux au CLSPD, lien avec d’autres instances locales ayant également à connaître des situations individuelles : équipe de réussite éducative, équipes thérapeutiques du CHITS). A l’occasion du traitement d’une question particulière, la cellule de veille pourra associer toute personne susceptible d’apporter un éclairage ou un témoignage de nature à faire évoluer favorablement la situation sur un ou plusieurs points porté(s) à l’ordre du jour de la séance. La cellule de veille se réunira tous les ……………….. pour : - apprécier le climat général sur chacun des 4 secteurs - s’assurer de la mise en œuvre effective, sur chaque secteur, du programme d’actions porté par le CLS et en rendre compte au CLSPD - suivre en continu la bonne application des trois protocoles de coopération portant respectivement sur : o les troubles du voisinage o la lutte contre l’insalubrité o l’enlèvement des véhicules épaves de façon à : o identifier les éventuels points de blocage et y apporter les ajustements nécessaires o compléter les protocoles au regard de nouveaux éléments à prendre en considération o aborder, en comité restreint, les situations pour lesquelles le(s) protocole(s) n’a pas atteint les résultats escomptés (études au cas par cas) b) La « fiche unique de liaison incident » La « fiche unique de liaison incident », est un document commun à la Police Nationale, à la Police Municipale, au bailleur social et au transporteur public. Elle est destinée au recueil des incidents constatés sur le territoire de la commune et non portés en plainte. L’exploitation de cette fiche doit permettre d’alimenter en continu l’observatoire communal des quartiers via le logiciel LOGITUD. Pour garantir au dispositif le maximum de confidentialité, les « fiches uniques de liaison incident » sont recueillies au sein de chaque service par une personne expressément désignée, laquelle est habilitée à décider des suites à donner à l’affaire : - gestion en interne du fait constaté, et transmission au coordonnateur CLSPD 11 A partir des « fiches uniques de liaison incident » qui lui sont transmises, le coordonnateur CLSPD établit un bilan périodique des principaux évènements et évolutions observés sur chacun des 4 secteurs de la ville comprenant : - Le nombre de fiches reçues sur la période considérée, La provenance des fiches (par service), Les lieux repérés comme sensibles, Les périodes de commissions (et degré de répétitivité), Les publics exposés, Les mesures engagées en réponse sur les lieux sensibles ou en direction des publics exposés (interventions techniques, sensibilisation, surveillance renforcée …). Conformément à la législation en vigueur, le bilan périodique ne contient aucune donnée à caractère nominatif. Ce bilan sera ensuite exploité en cellule de veille 12 CHAPITRE 2 LE PROGRAMME D’ACTIONS 13 SECURITE ET TRANQUILLITE PUBLIQUES SECURITE ROUTIERE 14 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 1 Le soutien institutionnel au dispositif de médiation sociale porté par l’Association de Prévention et d’Aide à l’insertion (APEA) Cadre général d’intervention : Lors de la réalisation du Diagnostic Local de Sécurité de la Seyne sur Mer, l’examen des doléances des administrés parvenues en Mairie a révélé la prégnance de comportements inciviques comme premier motif de mécontentement des riverains ; ce qui renvoie pour l’essentiel à des problèmes de promiscuité plutôt que d’insécurité (ex/ : nuisances sonores et troubles du voisinage, occupation intempestive de l’espace public, rassemblements en pied d’immeuble, en scooter et en véhicule, dégradation importante des parties communes et entretien difficile du domaine public). La ville de La Seyne sur Mer est par ailleurs engagée dans une politique de rénovation urbaine qui se traduira par des changements importants de la configuration des quartiers, ce qui ne sera pas sans incidence sur l’évolution du climat général et des modalités d’occupation de l’espace public et privé (ex/ : résidentialisation). Dans ce contexte et pour répondre aux conflits de tous ordres pouvant intervenir dans l’espace public (conflits intergénérationnels, rivalités entre groupes de jeunes …) comme dans la sphère privée, l’Association de Prévention et d’Aide à l’insertion (APEA) expérimente depuis peu un dispositif de médiation sociale dont l’objectif est le maintien de la tranquillité publique et de la paix sociale par le traitement des facteurs générateurs de troubles (difficultés de socialisation ou éducatives, manque de respect d’autrui, intolérance …). Par le biais de cette intervention, complémentaire de celle engagée au titre de l’Education Spécialisée, l’APEA entend ainsi participer à : - une fonction de régulation (garantir le bon usage des espaces publics, apaiser les tensions au sein de la sphère privée), - une fonction de relais pour la prise en charge individualisée de problèmes éducatifs ou sociaux repérés par les médiateurs, Actuellement, le dispositif est constitué de trois médiateurs issus de l’équipe d’éducateurs spécialisés. Ils exercent leurs missions en horaire décalé (22h.00 ou minuit) et se déplace à la demande sur les différents quartiers de la ville. Enjeu : Soutenir et pérenniser l’action de médiation sociale expérimentée par l’APEA et optimiser sa contribution au traitement des troubles à la tranquillité publique. 15 Mode opératoire : Instituer un comité de suivi issu du CLSPD qui aura vocation à : - aider à asseoir le partenariat opérationnel avec les autres acteurs de la tranquillité publique présents sur la commune (forces de l’ordre, MJD, OPMHLM …) de façon à garantir la complémentarité des interventions (exemple : cf. protocole sur les troubles du voisinage), - de suivre l’activité du dispositif (tableau de bord de suivi et d’évaluation), - d’analyser l’impact du dispositif sur le climat général dans les quartiers bénéficiant de cette présence. Ce comité de suivi planifiera l’organisation de rencontres régulières et veillera en permanence à la bonne adéquation entre l’offre en médiation et les besoins exprimés par les habitants. Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : CLSPD Partenaires financiers : Etat Conseil Général TPM Ville Partenaires opérationnels : Police Nationale Justice (MJD) Education Nationale Police Municipale Bailleurs Service propreté municipal Transporteurs publics CCAS Opérateurs associatifs locaux Evaluation : Critère d’efficience : Qualité du partenariat établi avec l’ensemble des acteurs de première ligne Lisibilité de l’action menée par les médiateurs en matière de tranquillité publique et de suivi social Adéquation entre l’offre en médiation et les besoins émanant du terrain 16 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 2 L’amélioration de la chaîne d’intervention en matière de conflits de voisinage Cadre général d’intervention : Le Diagnostic Local de Sécurité de la ville de La Seyne sur Mer a révélé que le sentiment d’insécurité est peu répandu sur la commune, tant au sein de la population que parmi les acteurs de première ligne. En revanche, la promiscuité dans l’habitat et certains comportements irrespectueux de l’environnement et du cadre de vie sont à l’origine de nombreux conflits de voisinage, lesquels constituent le premier motif d’insatisfaction pour les habitants, tous secteurs confondus. Différents acteurs en charge de la prévention et de la sécurité ont d’ores et déjà initié des démarches de régulation et de médiation : o le bailleur social : bien qu’ils ne disposent pas d’une procédure officiellement établie, les gestionnaires d’immeuble font office de « personnes relais » et de médiateurs naturels (efficacité reconnue par les résidents et le réseau associatif local) o la Police Municipale a une approche opérationnelle déclinée par quartier (voire rue par rue) et s’appuie sur un large partenariat interne (adjoints de quartier, Comités d’intérêts Locaux, services municipaux) et externe à la municipalité (OPMHLM, Police Nationale, RMTT, AAVIV…). Elle procède à un traitement rapide des doléances reçues des habitants (mise en place d’une procédure structurée allant de l’enregistrement à l’enquête de satisfaction) et un agent est spécialement affecté au traitement des conflits de voisinage o la Police Nationale, en accord avec le Parquet (convention du 18 juin 2004), est a l’initiative d’une procédure de médiation pénale directe en partenariat avec l’Association d’Aide aux Victimes du Var dans 2 registres : les troubles du voisinage et les conflits intra familiaux. Enjeu : Compte tenu de la persistance des troubles de voisinage et face à la complexité de certaines situations, les membres du groupe de travail du CLSPD ont souhaité s’engager dans une démarche concertée visant à renforcer l’efficacité de la chaîne d’intervention (prévention / dissuasion / répression / prise en charge des problèmes périphériques) sous la forme d’un protocole de coopération annexé au CLS. 17 Mode opératoire : Ordonnancer les modalités d’intervention de chaque partenaire de façon à prévoir une action graduée et plus efficace de chacun : - premier temps d’intervention : le bailleur social : rappel de l’obligation de jouissance paisible du logement, du règlement intérieur et recherche d’un apaisement - deuxième temps d’intervention : les médiateurs : engagement d’un dialogue visant à apaiser les conflits et à réguler les relations, appel au sens civique, tentative de conciliation - troisième temps d’intervention : la Police Municipale : enclenchement de la procédure de « gestion des conflits » confiée à un agent référent (convocation et confrontation des parties ou déplacement sur les lieux) - quatrième temps d’intervention (si opportun) : rappel solennel au bail par le conciliateur justice en MJD - cinquième temps d’intervention : Police Nationale : enclenchement de la procédure judiciaire avec convocation des parties et activation de la procédure de médiation pénale en association avec l’Association d’Aide aux Victimes du Var (AAVIV). L’intervention de chacun des acteurs devra faire l’objet d’un compte rendu circonstancié et consigné dans un dossier unique qui pourra, le cas échéant, être remis au Parquet pour faciliter l’instruction de l’affaire. Mettre en place un système de circulation d’informations entre les acteurs intéressés (bailleur, police municipale, police nationale, parquet) afin de garantir la bonne lisibilité de la procédure engagée. Engager un partenariat étroit avec d’autres acteurs locaux aptes à prendre en charge les problèmes périphériques repérés lors du traitement du trouble de voisinage (parentalité, conflits intra-familiaux, addictions, souffrances psychiques …). Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : Cellule de veille territoriale Partenaires opérationnels : Police Nationale Police Municipale Bailleur AAVIV APEA AVEF Associations de locataires Partenaires financiers : Evaluation : Critère d’efficience : Efficacité du système d’échange d’information mis en place Opérationnalité du protocole d’intervention mis en œuvre Critères d’efficacité : Nombre de conflits résolus par rapport au nombre de conflits pris en charge selon la procédure d’intervention partenariale Evolution du nombre de conflits portant atteinte à la tranquillité 18 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 3 L’amélioration de la chaîne d’intervention en matière de traitement des dégradations et de l’insalubrité Contexte et enjeu : Le Diagnostic Local de Sécurité a souligné à plusieurs reprises les problèmes d’insalubrité et les comportements inciviques de certains riverains. Cette situation touche tous les quartiers de la commune et plus particulièrement le centre ville et le quartier Berthe, lequel bénéficie actuellement d’un programme de rénovation urbaine de grande envergure. D’importants efforts ont été consentis tant par la municipalité (brigade environnement, service propreté) que par le bailleur social (avec lequel une convention de Gestion Urbaine de Proximité a été signée). Malgré cet investissement, l’absence de civisme d’une partie de la population reste le problème majeur et se traduit par un non respect du cadre de vie : dépôts sauvages, dégradations, tags… L’enjeu du Contrat Local de Sécurité est à la fois : - de consolider la lutte contre l’insalubrité sur ces aspects dissuasifs et répressifs - de participer à la responsabilisation des citoyens principalement au moyen de campagnes de prévention ciblées Mode opératoire : A titre répressif : Elaborer un protocole d’intervention qui rappelle et conforter le partenariat établi entre les forces de l’ordre en matière de lutte contre les diverses formes d’insalubrité (ordures ménagères, déjections canines, tags) : - constatation des infractions par la brigade environnement d’initiative ou sur demande des administrés (doléances) identification du contrevenant rédaction d’un procès-verbal par les agents assermentés en matière d’infraction à la salubrité et demande d’intervention du service propreté transmission du PV à la Police Nationale (OMP) et copie au Maire convocation et audition des contrevenants par la Police Nationale avant jugement rendu par le Tribunal de Police - En vue d’améliorer l’échange d’informations entre forces de l’ordre et conforter l’autorité des agents assermentés de la Brigade Environnement, il est dorénavant convenu de rendre compte systématiquement à la Police Municipale des jugements rendus par le Tribunal de Police en matière d’infractions à la salubrité (nature et montant de la sanction). 19 Mode opératoire : A titre préventif : En complément de la campagne d’information grand public déjà engagée par la ville, il conviendra d’effectuer une sensibilisation plus ciblée en direction des contrevenants déjà repérés ou des administrés particulièrement irrespectueux du cadre de vie (ex : / réalisation d’une plaquette distribuée par les agents de la brigade au moment de la constatation de l’infraction ou lors des prises de contact avec des résidants nouvellement installés sur la commune). Les supports de sensibilisation pourront être élaborés en partenariat avec le service jeunesse dans le cadre de la commission environnement du Conseil Municipal des Enfants. Par ailleurs, il est convenu que les forces de l’ordre seront régulièrement associées aux travaux menés dans le cadre de la « Gestion Urbaine de Proximité » par l’équipe en charge du PRU et du CUCS. Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : Police Municipale Partenaires opérationnels : Police Nationale GIP au titre de la Gestion Urbaine de Proximité Bailleurs Syndics de copropriétés et associations de locataires Conseil Municipal des Enfants Partenaires financiers : Evaluation : Critère d’efficience : Nombre de procès verbaux dressés à l’encontre des contrevenants et jugements rendus Nombre de riverains touchés par la campagne de sensibilisation ciblée Critères d’efficacité : Nombre de doléances reçues par la Police Municipale en matière d’infractions à la salubrité Enseignements tirés des fiches d’analyse de satisfactions administrés 20 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 4 L’amélioration des procédures d’enlèvement des véhicules épaves Cadre général d’intervention : Les véhicules abandonnés et les épaves représentent une pollution visuelle importante régulièrement dénoncée par les seynois. Un problème qui, au-delà d'une simple nuisance esthétique, engendre un sentiment d'insécurité pour les habitants. Ainsi, chaque année la ville de La Seyne sur Mer procède à un nombre important d’enlèvements de véhicules (500 à 800) dont de nombreuses épaves. Or, ces opérations posent des difficultés de trois ordres : - l’absence de toute démarche dissuasive à l’égard des propriétaires de véhicules - le coût élevé des enlèvements supporté par la municipalité et la difficulté à recouvrer les frais engagés, - l’insuffisante clarté dans la délimitation des responsabilités entre municipalité et bailleurs d’où l’intervention systématique des services municipaux Enjeu : Etablir un protocole permettant de n’envisager l’enlèvement des épaves qu’en ultime recours et en garantissant le recouvrement des dépenses engagées par la ville. Réduire le temps de réponse de façon à influer sur le sentiment d’insécurité et d’abandon généré par la présence de véhicules épaves. Eviter l’apparition de risques connexes : incendies, détournement d’usage (lieux de dissimulation de produits illicites). 21 Mode opératoire : Etablir un protocole de coopération entre les forces de l’ordre, le bailleur social et les services publics de proximité de façon à améliorer la procédure d’enlèvement des épaves. Cette procédure intégrera les étapes suivantes : - - centralisation par la Police Municipale des signalements d’épaves provenant de différentes institutions (Police Nationale, OPMHLM, services techniques, doléances …). Le bailleur social s’engage à transmettre par fax toute demande d’intervention de la Police Municipale en précisant systématiquement le type de véhicule, le lieu de stationnement et l’éventuelle identité du propriétaire. identification du propriétaire du véhicule abandonné en lien avec la Police Nationale et le bailleur social envoi au propriétaire du véhicule identifié d’une mise en demeure l’invitant à déplacer son véhicule sous un délai de 7 jours (sauf pour les véhicules qui présentent un danger) en cas d’inaction du contrevenant, la Police Municipale fera effectuer l’enlèvement de l’épave par un fouriériste. La Police Municipale procédera aussitôt à une mise en demeure du propriétaire en vue d’obtenir le recouvrement de la totalité des frais engagés. Cette procédure pourrait faire l’objet d’une campagne d’informations auprès des riverains des différents quartiers de façon à : - mieux les responsabiliser sur les risques générés par l’abandon de véhicules sur la voie publique (incendies, dangerosité pour les enfants …) - porter à leur connaissance les nouvelles dispositions prises par la ville PS : sur le moyen terme (1 à 2 ans), il sera étudié la possibilité de compléter la procédure actuelle par une seconde alternative offerte au propriétaire : accepter de céder à la ville son véhicule à titre gratuit (ou en s’acquittant d’une contribution forfaitaire symbolique) : remise de la carte grise barrée, signature d’une autorisation de destruction du véhicule signature d’un certificat de cession (transmis à la Préfecture) comportant le tampon de l’épaviste qui aura procédé gratuitement à la destruction du véhicule Mise en oeuvre : Coût annuel : Co-pilotes : Police Municipale Maison de Justice et du Droit Partenaires opérationnels : Préfecture du Var Police Nationale Ville Bailleur social Fouriériste Epaviste Partenaires financiers : Ville Bailleur social PRU 22 Evaluation : Critère d’efficience : Nombre de personnes identifiées et convoquées en MJD Nombre de véhicules détruits après cession à titre gratuit Nombre de personnes sensibilisées à titre préventif Critères d’efficacité : Evolution du coût d’enlèvement des épaves supporté par la municipalité (80.000 € en 2006) Nombre de véhicules épaves incendiés Evolution du nombre de véhicules épaves recensés sur chaque quartier 23 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 5 La mise en place d’une cellule de veille Cadre général d’intervention : Si la délinquance constatée sur la ville de la Seyne sur Mer n’est pas particulièrement préoccupante compte tenu des bons résultats enregistrés ces dernières années, il n’en demeure pas moins qu’une vigilance doit être maintenue sur tout ou partie du territoire communal, et plus particulièrement sur le secteur Berthe, objet de prémices de violences urbaines par le passé. En conséquence de quoi, et conformément à la circulaire interministérielle du 4 décembre 2006, les représentants du CLSPD ont souhaité se doter d’une cellule de veille de proximité afin d’affiner leur connaissance de chacun des quatre secteurs de la ville et de pouvoir ainsi mieux coordonner l’intervention de chacun en toute circonstance. Mode opératoire: Selon une périodicité à définir, les membres de la cellule de veille se réuniront pour : - apprécier le climat général sur chacun des 4 secteurs arrêtés par le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance - s’assurer de la mise en œuvre effective, sur chaque secteur, du programme d’actions porté par le CLS et en rendre compte au CLSPD - suivre en continu la bonne application des trois protocoles de coopération portant respectivement sur : o les troubles du voisinage o la lutte contre l’insalubrité o l’enlèvement des véhicules épaves de façon à : o identifier les éventuels points de blocage et y apporter les ajustements nécessaires o compléter les protocoles au regard de nouveaux éléments à prendre en considération o aborder, en comité restreint, les situations pour lesquelles le(s) protocole(s) n’a pas atteint les résultats escomptés (études au cas par cas) 24 Mode opératoire : Les modalités de création et de fonctionnement de la cellule de veille feront l’objet d’un travail préalable, conduit par les membres du CLSPD, de façon à prendre en considération l’ensemble des contraintes que pose ce mode de collaboration : - aspects juridiques (respect du secret professionnel, transmission et conservation des données), aspects pratiques (composition, animation, périodicité …), aspects stratégiques (communication des travaux au CLSPD, lien avec d’autres instances locales ayant également à connaître des situations individuelles : équipe de réussite éducative, équipes thérapeutiques du CHITS). L’ensemble de ces considérations sera formalisé sous la forme d’une charte de déontologie applicable à l’ensemble des partenaires associés. Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : Animateurs de la cellule de veille Partenaires opérationnels : Préfecture et services déconcentrés de l’Etat Ville Bailleurs sociaux Opérateurs associatifs spécialisés Transporteurs publics Partenaires financiers : Evaluation : Critère d’efficience : Niveau d’implication des différents partenaires Capacité à exercer l’ensemble des missions dévolues à la cellule de veille Capacité de la cellule de veille à relayer certaines situations à d’autres instances Critères d’efficacité : Qualité des informations obtenues par la cellule de veille pour suivre en continu le climat général Contribution de la cellule de veille à la bonne mise en œuvre du programme d’actions 25 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 6 La mise en place d’un observatoire communal des quartiers Contexte : Aujourd’hui, les statistiques de la délinquance disponibles proviennent quasi exclusivement de l’exploitation de données produites par les services de la Police Nationale : - plaintes déposées par les victimes (état 4001), faits constatés à l’initiative de la police lors de patrouilles ou d’îlotages. Cependant, ce recueil ne donne qu’une vision partielle de la situation sur la commune de La Seyne sur Mer dans la mesure où il ne prend pas en compte les informations détenues par les services municipaux, notamment la main courante et les doléances reçues par la Police Municipale, ni les faits portés à la connaissance d’autres services municipaux, du bailleur social et du transporteur public. Enjeu : Pour pallier cette insuffisance et affiner la connaissance de la situation sur le territoire, les autorités signataires du présent Contrat Local de Sécurité adoptent le principe de la création d’un observatoire communal des quartiers dont la gestion sera assurée par la municipalité sous l’égide du CLSPD. 26 Mode opératoire : L’observatoire communal des quartiers sera alimenté par : - - les statistiques officielles de la délinquance, les informations quantitatives détenues par d’autres partenaires : Police Municipale, bailleur social, transporteur public en complément, il sera proposé de mettre à disposition des différents partenaires une « fiche de liaison incident » ne contenant aucune information nominative (cf. modèle joint en annexe) afin de pouvoir porter à la connaissance du coordonnateur du CLSPD certains troubles à la tranquillité publique n’ayant pas fait l’objet d’un dépôt de plainte. Les modalités d’élaboration, de transmission de cette fiche unique ainsi que les garanties de confidentialité seront définies au sein de la cellule de veille. L’ensemble des informations ainsi recueillies sera exploité au moyen du logiciel LOGITUD déjà détenu par la Police Municipale. Les informations ainsi exploitées seront ensuite analysées en cellule de veille de façon à en garantir un usage opérationnel. Mise en Oeuvre : Coût annuel : Mise à disposition d’un agent pour le traitement des informations Pilote : CLSPD Partenaires opérationnels : Police Nationale Education Nationale Police Municipale Bailleur social Transporteur public Partenaires financiers : Ville Evaluation : Critères d’évaluation Critère d’efficience : Nombre de fiches recueillies Mobilisation et degré de réactivité des acteurs associés à l’observatoire Critères d’efficacité : Qualité du bilan périodique rédigé permettant une appréciation fine de la situation sur chaque secteur 27 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 7 La mise en place d’une « cellule sécurité des grands travaux » Cadre général d’intervention : Le quartier Berthe bénéficie d’un vaste projet de Rénovation Urbaine qui devrait prochainement rentrer dans sa phase opérationnelle avec le lancement des premiers travaux programmés. Conformément à la législation en vigueur qui impose dorénavant « d’établir un diagnostic de sécurité publique pour garantir la protection des personnes et des biens dans tout projet d’aménagement, de réalisation d’équipements collectifs ainsi que dans les programmes de construction », les membres du CLSPD conviennent de mettre en place une « cellule sécurité des grands travaux » de façon à compléter utilement les opérations urbaines à venir par tout type de mesures et aménagements de nature à remplir cet objectif. Mode opératoire : La « cellule sécurité des grands travaux » sera composée des professionnels spécialisés dans les questions de sécurité publique et civile (forces de l’ordre, SDIS, services techniques municipaux, Direction Départementale de l’Equipement, bailleurs, transporteurs publics …). 28 Mode opératoire : Les missions qui lui seront confiées seront de trois niveaux : - sur la base des plans remis par les architectes et de déplacements sur site, faire tout type de propositions dans le champ de la prévention situationnelle de nature à renforcer la sécurité, la lisibilité, la conformité des espaces publics et privés, en cours de travaux, participer à la mise en place des périmètres de sécurité notamment durant la phase de démolition des immeubles (procédure d’évacuation, organisation d’un plan de circulation pour les engins de travaux …) à l’issue des travaux, assurer une veille permanente de façon à garantir un usage des espaces conforme à leur destination. Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : Police Nationale Partenaires opérationnels : Equipe PRU Direction Départementale de l’Equipement Service Départemental d’Incendie et de Secours Police Municipale Bailleur Associations de locataires Transporteurs publics Partenaires financiers : Evaluation : Critère d’efficience : Degré de mobilisation des professionnels concernés Pertinence des mesures proposées Critères d’efficacité : Nombre d’incidents survenus et/ou évités durant la phase des travaux Renforcement de la sécurité et conformité de l’utilisation des espaces aménagés sur la base des propositions de la cellule 29 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER TRANQUILLITE ET SECURITE PUBLIQUES Proposition Fiche Action 8 La formation aux techniques de médiation des professionnels de 1ère ligne Enjeu: Les professionnels de proximité (gardiens, contrôleurs, médiateurs interculturels ou sociaux …) exerçant leurs activités quotidiennement au sein des différents quartiers de la ville de La Seyne sur Mer ne ressentent pas un sentiment d’insécurité particulier, ainsi que l’a souligné le Diagnostic Local de Sécurité, mais ils n’en demeurent pas moins parfois exposés aux comportements incivils et aux attitudes conflictuelles. Au-delà des questions d’insécurité, certains professionnels ont également insisté sur les difficultés de communication et de contact avec des habitants d’origines culturelles variées. Il existe donc un réel intérêt à faire en sorte que ces professionnels puissent se sentir à l’aise dans leur fonction de « médiateur naturel » de premier niveau auprès de ces publics et qu’ils puissent confronter leurs pratiques professionnelles. Mode opératoire: Les membres du CLSPD proposent, à travers le Contrat Local de Sécurité, d’apporter un soutien particulier aux acteurs de première ligne en leur donnant l’accès à une formation commune dont les objectifs sont les suivantes : - au niveau individuel : permettre à chacun de perfectionner ses connaissances des publics et son « savoir-être » de façon à être en capacité de mieux gérer les situations conflictuelles auxquelles il peut être confronté. Au niveau collectif : o développer une culture professionnelle commune autour des enjeux et problèmes d’incivisme o inciter des acteurs de proximité d’horizons professionnels différents à confronter leur propres pratiques o faciliter la coopération quotidienne entre professionnels d’un même secteur 30 Contenu de la formation : Cette formation courte pourra être conçue autour de 2 modules animés par des organismes spécialisés : - La gestion des conflits et du stress La communication Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : Bénéficiaires : Policiers Municipaux Gestionnaires d’immeubles de l’OPMHLM Gardiens d’équipements municipaux accueillant du public Médiateurs interculturels de l’association PROGEREP Médiateurs sportifs de l’AJSS Médiateurs sociaux de l’APEA Médiateurs familiaux l’AVEF et d’AVENIR Agents du Réseau Mistral Partenaires opérationnels : Recours à un prestataire extérieur Partenaires financiers : Evaluation : Critère d’efficience : Nombre de professionnels mobilisés par secteur géographique Qualité des modules dispensés Critères d’efficacité : Sentiment de sécurité des agents bénéficiaires (avant-après) Degré d’évolution des relations professionnelles sur le terrain et développement de pratiques de collaboration nouvelles 31 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER SECURITE ROUTIERE Proposition Fiche Action 1 La mise en place d’un programme de sécurité routière Enjeu : La ville de La Seyne sur Mer est la deuxième ville la plus accidentogène du département. Elle subit une augmentation importante du nombre de faits d’insécurité routière constatés en 2005. L’augmentation du nombre de faits constatés est en grande partie due : • à la mise en place, par la Police Nationale, d’une cellule spécialement affectée au contrôle routier au sein du groupe d’appui à la sécurité de proximité. • à la multiplication des opérations de contrôle routier (2 à 3 contrôles hebdomadaires) menées conjointement avec la police municipale, particulièrement sur les zones les plus accidentogènes ou ayant fait l’objet de doléances La période la plus accidentogène se situe le week-end et les principaux motifs d’insécurité routière sont : - la présence d’obstacles - la vitesse élevée en agglomération (commune traversée par de nombreux axes de circulation rapide, présence de ronds points…) - la conduite sous l’emprise de l’alcool (+ 31,61 % des infractions en 2005) Ces deux derniers comportements au volant sont ceux qui généralement frappent le plus l’opinion publique et ont un réel impact sur le sentiments d’insécurité des citoyens En conséquence de quoi les membres du CLSPD ont décidé d’intégrer un programme de prévention et de sécurité routière au présent CLS. Mode opératoire : Le programme d’actions établi en matière de sécurité routière comprend quatre volets : Au titre de la dissuasion et de la répression : Consolidation de la coopération entre la Police Municipale et la brigade sécurité routière de la Police Nationale établie au titre des contrôles routiers Au titre de la prévention : Formation d’Intervenants Départementaux à la Sécurité Routière (IDSR) volontaires appartenant aux corps de métiers suivants : o un intervenant au sein de la Police Nationale, o un intervenant au sein de la Police Municipale, o un intervenant au sein du Réseau Mistral, o un intervenant au sein des Services Techniques Municipaux. Une fois formés, ces référents auront pour mission de dispenser des conseils de prévention auprès d’un large public : o collégiens et lycéens (CESC, cf. fiche Prévention Primaire N° 1) o services des collectivités territoriales (à leur demande) o entreprises privées de grande taille installée sur le territoire seynois (à leur demande) o clubs de 3ème âge et autres foyers (à leur demande) Ces référents auront également pour mission d’assurer un relais local des campagnes de sensibilisation conduites à l’échelle nationale (semaine de la sécurité routière, semaine bleue …) 32 Au titre de l’action sociale : En lien avec le Service Jeunesse et le CCAS de la commune, il conviendra de proposer aux personnes en grande difficulté des mesures de nature à faciliter l’obtention du permis de conduire : - permis à 1 € - conduite accompagnée, sous l’égide d’opérateurs associatifs - aide à l’obtention du Brevet de Sécurité Routière Il sera proposé aux animateurs socio-éducatifs habilités à transporter des enfants vers des lieux d’activité de passer le permis blanc transports en commun pour une meilleure appropriation des mesures de sécurité appliquées aux transports en commun . Au titre de la santé : En lien avec l’Atelier Santé Ville, il sera proposé aux seniors des stages destinés à : - remettre à niveau leurs connaissances en matière de code de la route en passant en revue les dispositions les plus récentes, éventuellement, établir un audit de leur conduite. Mise en Oeuvre : Pilote : CLSPD Coût : Partenaires financiers : Partenaires opérationnels : Correspondant Sécurité Routière de la Préfecture Police Nationale Ville Réseau Mistral Associations de prévention routière APEA Evaluation : Critères d’évaluations : Critères d’efficience : Nombre de contrôles routiers effectués Nombre et lieux d’intervention des IDSR Nombre de jeunes bénéficiant de mesures sociales au titre de l’accompagnement au permis de conduire Nombre de seniors mobilisés sur des stages de remise à niveau Critères d’efficacité : Impact sur les comportements routiers observés lors des contrôles Place accordée aux actions de sécurité routière dans les projets éducatifs des CESC 33 JUSTICE DE PROXIMITE 34 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 1 Extension des permanences d’aide aux victimes auprès des services de polices Cadre général d’intervention : Le gouvernement a fait de l’aide aux victimes l’une de ses priorités, notamment les femmes victimes de violences et les enfants maltraités. Pour répondre au besoin de soutien psychologique ou d’aide aux démarches administratives de ces victimes, l’Association d’Aide aux Victimes d’Infractions du Var (AAVIV) assure des permanences depuis plusieurs années sur deux lieux identifiés : • • au commissariat, une demi journée par semaine sur rendez-vous à la Maison de la Justice et du Droit, deux demi journées par semaine De plus en plus de personnes sont orientées vers les permanences d’aide aux victimes du commissariat et des sollicitations se font jour à la police municipale qui, étant proche des administrés, assure fréquemment l’accueil des victimes. Les demandes exprimées au poste de police municipale portent sur des litiges de nature différente (exemples : conflit de voisinage, violences intrafamiliales) et sur la recherche d’informations avant dépôt de plainte. Enjeu : Le soutien apporté à l’aide aux victimes est plus que jamais essentiel en ce sens qu’il : - permet à la victime de ne pas s’enfermer dans un processus psychologique d’isolement et de culpabilité - permet de se sentir accompagné dans toutes les démarches de nature judiciaire et administrative - permet de déceler et d’intervenir sur des problèmes secondaires dont l’infraction n’est que l’expression visible d’autres Dans ces conditions, les membres du CLSPD ont décidé, pour faire face à la demande, d’augmenter le nombre de permanences et de les proposer en différents lieux de la ville. 35 Mode opératoire : - . ouvrir une seconde permanence d’aide aux victimes au commissariat le mardi matin en complément de celle déjà assurée le jeudi matin examiner la possibilité d’assurer une permanence d’aide aux victimes d’une demi journée par quinzaine au poste de police municipale ; à défaut, les agents de Police Municipale pourront toujours bénéficier de la formation au premier accueil des victimes (cf. fiche n° 2). Mise en Oeuvre : Coût annuel : Permanence au commissariat : sur financement existant Permanence à la police municipale : 5 000 euros/an pour une permanence bi mensuelle Pilote : Commissariat Ville Partenaires opérationnels : Parquet Commissariat AAVIV Ville (service CLSPD, police municipale…) Partenaires financiers : Conseil Régional Ville Evaluation : Critère d’efficience : Mise en place effective des permanences Critères d’efficacité : Nombre de victimes accueillies au titre des nouvelles permanences Nombre de personnes suivies dans la durée par rapport au nombre total de victimes reçues Degré de satisfaction des victimes accueillies 36 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 2 Première sensibilisation à l’aide aux victimes des acteurs accueillant du public Contexte : Les personnes victimes d’atteinte aux biens mais plus encore celles victimes de violences de toute nature (viol, violence physique agression, violence conjugale…), alors même qu’elles n’ont pas toujours voulu porter plainte ou ne connaissent pas l’existence de services d’aide aux victimes, s’adressent parfois à des institutions ou des services variés. Les personnels de ces services de proximité, non spécialisés, se trouvent ainsi souvent démunis face à ces situations alors qu’ils peuvent jouer un rôle essentiel quant au devenir de la prise en charge des victimes, notamment pour l’incitation au dépôt de plainte. Enjeu : Dans différents services accueillant du public : faciliter le repérage des victimes d’infractions pénales nécessitant un soutien spécifique (psychologique, administratif …). Etre en mesure d’orienter les victimes vers les structures spécialisées. 37 Mode opératoire : Identifier les institutions et les professionnels en contact avec des victimes potentielles de violences ou d’infractions pénales et volontaires pour suivre un stage de sensibilisation : - Services sociaux (personnels d’accueil et/ou travailleurs sociaux) - Police municipale - Associations de première ligne (éducateurs spécialisés, médiateurs, animateurs,…) Organiser les sessions de formations : - Définir le lieu d’intervention, la durée et le contenu du module de formation Exemple de contenu : - état des lieux du droit des victimes : reconnaissance, accompagnement, réparation - enjeux de l’accueil des victimes d’infractions : identifier et orienter et non pas traiter o notion d’accueil, attentes des victimes, travail sur les représentations, attitudes à adopter o accueil spécifique des victimes de violences conjugales - structures nationales et locales d’aides aux victimes : (INAVEM, AAVIV …) : coordonnées, lieux et horaires de permanence, rôle Mise en Oeuvre : Coût : 360 €/jour pour 15 personnes Pilote : CLSPD Partenaires opérationnels : AAVIV (juriste spécialisé, psychologue clinicienne) Partenaires financiers : Conseil Régional (à vérifier) Ville Evaluation : Critères d’évaluation : Critère d’efficience : Nombre d’acteurs de première ligne sensibilisés par profession Nombre et contenu des modules dispensés Critère d’efficacité : Degré d’amélioration de l’accueil des publics victimes (appréciation des accueillants et des victimes accueillies) 38 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 3 Développement et accueil des mesures alternatives aux poursuites pénales et à l’incarcération Contexte : Les magistrats prononcent de plus en plus fréquemment des mesures alternatives aux poursuites pénales et à l’incarcération, particulièrement des mesures de travail d’intérêt général (ces mesures connaissent une véritable explosion depuis 2005). Le nombre de postes offerts par les différentes institutions reste limité et avec le temps l’accueil tend parfois à se standardiser et ce au détriment des deux parties (la personne sous main de justice et l’institution accueillante) altérant de fait l’objectif que devrait atteindre la mesure alternative. En 2006, la ville n’a accueilli que 12 personnes pour exécuter une mesure de travail d’intérêt général. Mode opératoire : Il s’agit de diversifier et d’adapter le nombre de postes en fonction du type de mesures, de la nature de l’infraction et du profil de la personne exécutant la mesure - Le dispositif d’accueil s’inscrit dans un système souple et concerté conciliant les nécessités de la Enjeuaccueillant : mesure et les besoins de l’institution ou du service - La ville de La Seyne sur Mer propose plusieurs postes en fonction du type de mesure à mettre en Développer politique pénalebesoins. en matière mesures alternatives tout un en poste veillantpouvant à offrir accueillir des postes œuvre etla de ses propres Elle de s’engage également à offrir un diversifiés, adaptés aux situations et correspondant également aux besoins de l’institution accueillante. public féminin - Les postes sont proposés plus particulièrement pour deux types de mesures : o Le travail d’intérêt général o Le stage de citoyenneté pour les mineurs de 13 à 18 ans - Un référent mairie sera désigné pour être l’interlocuteur unique des différentes institutions : SPIP, PJJ, services municipaux, etc. Les tuteurs identifiés dans chacun des services concernés bénéficieront d’une formation d’une journée : o présentation et objectifs des mesures alternatives aux poursuites et à l’incarcération o rôle du tuteur au cours de l’exécution de la mesure o personne ressource : référent mairie, SPIP, PJJ Cette formation sera assurée par des professionnels du SPIP, de la PJJ, le référent mairie - Services accueillants en place : o Brigade environnement o Service des sports o Service propreté - Services accueillants à venir : o Police municipale (sécurité aux abords des écoles) o Service restauration o Service petite enfance - Convention de partenariat : 39 o Celle concernant l’accueil des TIG sera réactualisée entre la justice et la ville o Celle concernant la contribution de la ville aux stages de citoyenneté fera l’objet d’une rédaction concertée - Mise en Oeuvre : Pilotes : Justice (SPIP, PJJ) Mairie (référent) Partenaires opérationnels : SPIP PJJ Mairie (référent, services municipaux) Partenaires financiers : Mairie (mise à disposition de personnel pour tutorat) Justice (mise à disposition de personnel : formation, suivi TIG) Coût : Financement justice en cas de nécessité d’équipements individuels pour l’exécution du TIG Evaluation : Critères d’évaluation : Critères d’efficience : Nombre et diversité des services accueillants en fonction des besoins Nombre de tuteurs formés Critères d’efficacité : Service adapté à la nature de la mesure à exécuter Appréciation sur le déroulement de la mesure (analyse du service accueillant et du service judiciaire) 40 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 4 La prévention de la récidive : accompagnement à l’insertion sociale des détenus en fin de peine sous le régime du placement extérieur Contexte : De nombreux détenus en fin de peine sont dépourvus de projet de sortie construit ou de ressources personnelles et financières pour les aider à se réinsérer socialement alors même qu’ils en manifestent la volonté. Peu de possibilités sont offertes pour éviter la sortie « sèche » de détention et leur permettre de se remettre en mouvement, de s’insérer dans de bonnes conditions. Enjeu : . Faciliter le retour progressif à la liberté des personnes incarcérées par de véritables actions de réinsertion qui de surcroît répondent aux besoins de la collectivité. Ces actions prendront essentiellement la forme de chantiers de débroussaillement au bénéfice de la collectivité locale dans le cadre de la prévention des risques d’incendie. Mode opératoire : - Identification des sites, du cahier des charges et du calendrier d’exécution des travaux Recrutement des détenus par le SPIP en accord avec l’association d’insertion et après validation par le juge d’application des peines (jugement individuel fixant les conditions de participation au chantier) Implication de petits groupes de détenus (3 par chantier) dans les actions menées au bénéfice de la ville et de l’OPHLM Suivis individuels conjoints SPIP, association d’insertion (ACEP), ANPE - 41 d’insertion ACEP Encadrement technique du chantier : association Durée : 3 mois Bilan de fin de chantier : ville, ACEP, SPIP, ANPE, Juge d’application des peines - Mise en Oeuvre : Pilote : SPIP Partenaires opérationnels : Justice (juge d’application des peines, SPIP) Ville ANPE ACEP (association communautaire emploi et partage) Partenaires financiers : Justice Conseil Régional (prévention de la délinquance) Conseil Général (aide aux communes pour le débroussaillement) Ville (matériels, consommables,…) Coût annuel par chantier (pour 3 détenus pendant 3 mois) : 37 770 € répartis comme suit : - Fonctionnement du dispositif (25 450 €) cofinancé par : o Etat : CNASEA – 10 080 € - Administration pénitentiaire : 5 850 € o Conseil Régional (prévention délinquance) 9 520 € - Coût de réalisation du chantier (12 320 €) : o Conseil général (aide aux communes) 9 520 € (80 %) o Ville – 2 800 € (valorisation suivi chantier et consommables) (20 %) Evaluation : Critères d’évaluation Critère d’efficience : Nombre de chantiers d’insertion mis en œuvre sur la ville Critère d’efficacité : Nombre de projets de sortie individuels finalisés à l’issue de l’action (emploi, formation) 42 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 5 L’extension des activités judiciaires et extra-judicaires de la Maison de Justice et du Droit Contexte : La Maison de Justice et du Droit implantée au sein de la « maison des services » dans le quartier Berthe est pilotée par l’institution judiciaire depuis 2005. Disposant désormais d’un effectif de deux personnes à temps plein (un greffier et un agent municipal chargé de l’accueil et du secrétariat), elle assure principalement des missions judiciaires et d’accès au droit, ainsi que d’aide aux victimes, par la tenue de permanences de professionnels de la justice et du secteur associatif. Les missions judiciaires qui y sont effectuées portent sur la mise en œuvre de mesures alternatives aux poursuites et à l’incarcération, plus particulièrement le rappel à la loi, la composition pénale et la médiation pénale. Aujourd’hui, le degré de satisfaction des usagers est très élevé (94 %) et les demandes concernent essentiellement des recherches d’informations juridiques. Néanmoins, si cette structure est bien identifiée par une partie des administrés et des acteurs institutionnels et associatifs, elle reste peu fréquentée par les jeunes de moins de 25 ans. Avec l’arrivée d’un agent d’accueil depuis mars 2006, il est dorénavant possible d’ouvrir davantage la Maison de Justice et du Droit vers l’extérieur en direction d’un large public, de mieux la faire connaître et de renforcer le partenariat institutionnel. Enjeu : Garantir le rayonnement de la Maison de Justice et du Droit à l’échelle communale dans sa mission d’Accès au Droit et y développer, sur son volet pénal, les mesures alternatives aux poursuites rapides et efficaces. 43 Cadre légal : - Loi du 18 décembre 1998 relative à l’accès au droit et à la résolution des conflits Décret du 19 avril 2000 relatif à la composition et au fonctionnement du Conseil National de l’aide juridique et des conseils départementaux de l’accès au droit Décret du 29 octobre 2001 modifiant le Code de l’organisation judiciaire et relatif aux Maisons de Justice et du Droit Loi du 9 septembre 2002 d’orientation et de programmation pour la justice Circulaire du 24 novembre 2004 relative au fonctionnement, à la gestion et au développement des Maisons de Justice et du Droit Mode opératoire : Favoriser le rayonnement de la Maison de Justice et du Droit par le biais d’actions tournées vers l’extérieur : - Informations auprès de publics ciblés sur les missions et les permanences de la Maison de Justice et du Droit et sur leurs problématiques spécifiques o o Personnes âgées : Thèmes envisageables : maltraitance, escroquerie, réforme des tutelles Des actions peuvent être menées à l’occasion de la « semaine bleue » ou tout autre manifestation avec les partenaires institutionnels concernés (ville, Conseil Général, Ministère des affaires sociales …) Préadolescents et adolescents (Collège, Lycée), avec ou non déplacement en milieu scolaire Participation de la Maison de Justice et du Droit à des actions partenariales comme l’exposition « 13-18 questions de justice » rénovée en lien avec les magistrats, la PJJ, l’Education Nationale, la ville et d’autres institutions - Organisation de colloques, de conférences thématiques, voire de formations (droit du travail, sécurité routière,…) à l’initiative ou avec la participation de la Maison de Justice et du Droit (greffier, permanenciers,…) La ville s’efforcera de mettre à disposition les locaux adaptés - Renforcement des liens avec le référent CLSPD, les médiateurs sociaux, la police municipale et la police nationale en les associant à des actions (mesures alternatives, conférences …) - Lancement d’un plan de communication grand public sur le rôle et les compétences de la Maison de Justice et du Droit : o Editions de plaquettes, insertion d’encarts dans le bulletin municipal ou la presse locale Extension des mesures alternatives aux poursuites en réponse aux besoins de la ville - Accueil de nouvelles mesures alternatives aux poursuites : o stages citoyenneté pour les 13-18 ans (coordination PJJ, Maison de Justice et du Droit, permanenciers, ville,…) o rappel à la loi auprès des propriétaires d’épaves identifiés par le délégué du Procureur de la République (cf. protocole enlèvement des épaves) o rappel solennel au bail par le conciliateur de justice ou, le cas échéant les médiateurs sociaux, pour les conflits de voisinage sensibles (cf. protocole conflits de voisinage) 44 Mise en Oeuvre : Coût annuel : A déterminer Pilote : Maison de Justice et du Droit Partenaires opérationnels : PJJ Education Nationale Ville APEA Partenaires financiers : Justice Conseil Régional Conseil Général Ville Evaluation : Critères d’évaluation Critère d’efficience : Nombre de colloques, conférences, expositions, formations (organisation et/ou participation) Actions de communication réalisées Diversification des mesures alternatives (rappels à la loi, stages de citoyenneté) Critère d’efficacité : Taux de fréquentation de la Maison de Justice et du Droit (accès au droit, aide aux victimes, expositions, formation, …) Degré de satisfaction des usagers (enquête de satisfaction) Degré de satisfaction des permanenciers 45 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 6 Organisation et pérennisation d’un soutien à la parentalité en cas de violences conjugales Cadre général d’intervention : Le Diagnostic Local de Sécurité de La Seyne sur Mer a souligné que le nombre d’infractions contre la famille restait dans des proportions raisonnables au regard de la dimension de la ville et de ses caractéristiques sociales. De surcroît, la majorité des infractions contre la famille enregistrées par les services de police est constituée par le non versement de la pension alimentaire et les délits relatifs à la garde des mineurs, la part des violences intrafamiliales et des mauvais traitements étant fort heureusement très faible. Néanmoins, ce constat doit être pris avec une certaine précaution dans la mesure où il est admis que de nombreuses victimes de violences conjugales, majoritairement des femmes, ne portent pas plainte par peur des représailles, pour des motifs culturels ou tout simplement parce qu’elles se savent économiquement tributaires de leur conjoint. En tout état de cause, la prise en charge de ces situations de violence au sein du couple nécessite réactivité et professionnalisme, et ce pour plusieurs raisons : - nécessité de lutter contre une pratique qui a pour conséquence de pénaliser davantage la victime en ne lui laissant d’autre alternative que de quitter le domicile conjugal, nécessité de gérer le plus rapidement possible les conséquences psychologiques, sociales et éducatives que de telles situations engendrent sur la famille, et notamment sur les enfants souvent amenés à reproduire plus tard de tels schémas. Pour répondre à cet impératif de protection des victimes de violences conjugales, un protocole a été signé en 2005 entre la Préfecture, l’Institution Judiciaire, le Conseil Régional, le Conseil Général, la ville et plusieurs associations spécialisées (AVENIR, AVEF, AAVIV, Femmes d’Aujourd’hui). Enjeu : . Les autorités en charge du Contrat Local de Sécurité de La Seyne sur Mer souhaitent garantir la bonne application de cette convention avec pour principal objectif d’éviter que les victimes ne soient contraintes de quitter le domicile conjugal dans des cas de violence subie. 46 Mode opératoire : Dans le cadre de leurs travaux à venir au sein du CLSPD, les autorités en charge du Contrat Local de Sécurité apporteront le soutien nécessaire à une bonne application de la présente convention et étudierons toute proposition susceptible d’en améliorer encore l’efficacité. Mise en Oeuvre : Coût annuel : 40.000 € Pilote : AVEF Partenaires opérationnels : Signataires de la convention Ville Partenaires financiers : CUCS Conseil Régional Conseil Général Evaluation : Critères d’évaluation Critère d’efficience : Nombre d’auteurs de violences conjugales suivis Degré de mobilisation des partenaires signataires de la convention Critère d’efficacité : Nombre de victimes maintenues dans leur domicile Nombre de situations stabilisées Nombre de cas de récidive suivis 47 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER JUSTICE DE PROXIMITE Proposition Fiche Action 7 Développement des injonctions thérapeutiques Cadre général d’intervention : Enjeu : 48 Mode opératoire : Mise en Oeuvre : Coût annuel : Pilote : Partenaires opérationnels : Partenaires financiers : Evaluation : Critères d’évaluation Critère d’efficience : Critère d’efficacité : 49 PREVENTION PRIMAIRE PREVCENTION DES CONDUITES ADDICTIVES 50 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER PREVENTION DES CONDUITES ADDICTIVES Proposition Fiche Action 1 La conduite d’un programme de prévention des conduites addictives hors temps scolaire par des personnes relais volontaires et formées Cadre général d’intervention : . Depuis la rentrée scolaire 2006/2007, l’inspection académique du Var a engagé, sur la ville de La Seyne sur Mer, la mise en œuvre du programme MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie) sur son volet « prévention des toxicomanies en milieu scolaire ». L’objectif est de former, parmi les personnels des établissements scolaires et les opérateurs associatifs locaux, des personnes relais volontaires chargées de dispenser aux élèves du CM2 à la terminale les modules de formation intégrés au « programme de prévention des conduites addictives en milieu scolaire » édité par la MILDT. Enjeu : Pour renforcer l’efficacité de cette démarche, les membres du groupe de travail du CLSPD ont jugé opportun que cette action soit relayée par des interventions sur le temps péri et extrascolaire, et ce pour deux raisons majeures : - les enseignants, tenus par des exigences programmatiques serrées, n’ont pas toujours le temps et la disponibilité suffisante pour dispenser ces séances, certains élèves qui vivent l’école comme une contrainte sont généralement plus réceptifs aux messages diffusés hors cadre scolaire. La prévention hors temps scolaire est inscrite au programme n° 4 du PRSP PACA 2005-2009 : « Réduire les conduites addictives et diminuer les consommations excessives : tabac, alcool, drogues illicites ou produits détournés de leur usage » - Objetif n° 3 : « Offrir aux jeunes, hors établissements publics de l’Education Nationale, un programme de prévention des conduites addictives » 51 Mode opératoire : - rechercher, parmi les opérateurs associatifs locaux, les personnels municipaux, les personnels de l’Education Nationale et les habitantes relais de l’ASV, des personnes volontaires pour dispenser hors temps scolaire les modules de formation à la prévention des toxicomanies, faire bénéficier ces personnes relais de la formation au programme MILDT, identifier les structures socio-éducatives qui offrent les conditions nécessaires pour accueillir ce type d’action : accueil d’usagers dont la tranche d’âge correspond au public cible de la MILDT, locaux adaptés, horaires d’ouverture compatibles … faciliter l’organisation de ces sessions de formation au sein des structures identifiées Ce mode opératoire sera mis en œuvre sous l’égide du coordonnateur du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance. Mise en Oeuvre : Coût : En attente éléments Inspection Académique, APEA, AVASTOFA et SPHINX Formation des intervenants relais volontaires (1 à 2 journées de formation) : Sessions de sensibilisation en direction des jeunes (4 modules de 2 heures) : Co-pilotes : Education Nationale Ville de la Seyne sur Mer Partenaires financiers : MILDT Conseil Régional Conseil Général TPM Ville Partenaires opérationnels : Opérateurs publics et associatifs (agents municipaux, acteurs associatifs, professionnels de la santé ...) Atelier Santé Ville Evaluation : Critères d’évaluations : Critères d’efficience : Nombre de personnes relais volontaires formées Répartition par profession du nombre de personnes relais volontaires formées Nombre de séances de sensibilisation organisées Nombre de structures de proximité accueillant la formation Critère d’efficacité : Nombre de jeunes touchés (par tranche d’âge) Nombre de parents ayant manifesté de l’intérêt pour la démarche Impact des séances de sensibilisation sur le public touché (évolution des comportements, appropriation de la démarche …) 52 Synthèse du Programme de prévention en milieu scolaire de la MILDT :: . Dans le cadre du Plan Gouvernemental de lutte contre les drogues, le tabac et l’alcool et en application des textes en vigueur (loi Evin, art. L312-18 du Code de l’Education, circulaire du 24 novembre 1998), la MILDT et le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont publié conjointement en 2006 un guide d’intervention en milieu scolaire. Ce guide est destiné à fixer le cadre d’intervention des acteurs de la prévention en milieu scolaire, qu’ils soient membres de l’équipe éducative, partenaires institutionnels (ministère de la santé, de la justice, de la jeunesse et des sports, collectivités locales …) ou opérateurs associatifs. La charte d’intervention définit quant à elle les principes éthiques et les modalités pratiques d’intervention en milieu scolaire. Les interventions de ce type s’inscrivent dans une démarche globale d’éducation et de promotion de la santé et prennent appui sur le projet éducatif de l’établissement scolaire. L’objectif est de permettre aux élèves, sur la base d’informations scientifiquement validées, de prendre conscience des conséquences d’une exposition aux produits psychoactifs. Modalités d’intervention : Le mode opératoire préconisé par la MILDT est similaire quel que soit l’âge des élèves et combine différentes approches : - L’approche sanitaire : o Qu’est-ce la santé (bien-être physique, psychique et social) ? Quels sont les différents éléments qui la constituent ? o Quel est l’impact sur la santé de la consommation de certains produits ? Effets directs (incidences physiques et psychiques) et indirects (décrochage scolaire, repli sur soi, perte du tissu relationnel, accidents de la circulation …) - L’approche juridique : o Que dit la loi (produits autorisés, réglementés ou illicites) ? o A quelles « sanctions » s’expose-t-on en transgressant les règles (loi ou règlements intérieurs des établissements scolaires) ? - L’approche pédagogique : o Développer chez les jeunes les compétences sociales qui leur seront nécessaires pour adopter un comportement responsable et autonome (ex/ : refus de céder à la pression des pairs, aux effets de mode …) - L’approche ressource : o Aider les jeunes à identifier les adultes référents qui pourront les aider à refuser, à diminuer ou à renoncer à la consommation de produits psychoactifs. Pour une meilleure appropriation de la démarche, chaque approche fait appel à la réflexion individuelle ou en groupe et à la participation active des élèves par le recours à différents outils (photos, vidéos, textes, questionnaires, réflexion en groupes, jeux de rôle …). Thèmes abordés : Les jeunes étant susceptibles d’expérimenter diverses formes de consommation selon leur âge, les thèmes abordés diffèrent selon les classes : CLASSES CM2 et 6èmes 5èmes et 4èmes 3èmes et 2ndes 1ères et terminales THEMES D’INVERVENTION Prévenir ou retarder la consommation de TABAC Prévenir la consommation de BOISSONS ALCOOLISEES Prévenir l’expérimentation du CANNABIS et d’AUTRES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES Prévenir la POLY-CONSOMMATION 53 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER PREVENTION DES CONDUITES ADDICTIVES Proposition Fiche Action 2 La sensibilisation aux problèmes de toxicomanies des acteurs de première ligne au contact du public Contexte : . Les acteurs municipaux, associatifs et privés seynois, au contact quotidien avec le public, peuvent être en relation avec des usagers avérés ou potentiels de produits psychoactifs, sans pour autant savoir quelle conduite tenir et quel message délivrer à ce type de public. Enjeu : Sensibiliser les acteurs de première ligne, susceptibles d’être en contact avec des publics à risque (jeunes, individus désocialisés ou en voie de marginalisation …), aux savoirs de base en matière de toxicomanies de façon à les mettre en situation de pouvoir jouer un rôle de premier relais pour une orientation efficace vers les structures spécialisées. Mode opératoire : 1°Identifier et proposer aux acteurs de première ligne un module de sensibilisation Professionnels municipaux et associatifs susceptibles d’être concernés : o éducateurs et animateurs sportifs et socioculturels, o gardiens d’immeubles et d’équipements de proximité, o travailleurs sociaux, o policiers municipaux, o spécialistes de l’insertion professionnelle, o agents d’accueil (UTS, CCAS …) 1) Identifier et mobiliser les opérateurs locaux compétents pour conduire les différents modules de formation envisageables (ex/ : acteurs spécialisés en prévention des toxicomanies, psychologues, éducateurs spécialisés, juristes …) et les positionner sur un rôle de personnes ressources à même de conseiller les acteurs locaux sur la conduite à tenir face à certaines situations sensibles. 54 3) Définir les conditions matérielles d’organisation des sessions de formation : o lieu d’intervention o fréquence des sessions de formation o choix des modules de formation à dispenser . Aspects réglementaires : o connaissance de la réglementation et des dispositifs préventifs et curatifs en matière de prévention des conduites addictives Aspects sanitaires : o approche théorique et pratique des ressorts psychologiques et sociétaux à l’œuvre dans les conduites addictives o connaissance des produits toxiques et des effets induits par leur consommation, signes distinctifs des consommateurs occasionnels ou réguliers Aspects éducatifs : o connaître et maîtriser ses propres représentations pour mieux comprendre et accepter les comportements et les motivations du public à risque o savoir conseiller les individus confrontés : à la pression d’un groupe de pairs qui les incite à consommer des substances psychoactives les rassurer sur leurs propres facultés à adopter un comportement autonome et responsable et leur fournir, le cas échéant, des arguments pour opposer leur refus à la tentation de tester les produits attractifs récemment mis sur le marché (premix, alcopops, cigarettes aromatisées) –> leur faire prendre conscience qu’ils sont la première cible des industriels dont la logique répond exclusivement à une ambition économique o savoir repérer les individus confrontés à des conduites addictives et savoir quel comportement adopter pour établir un lien de confiance en dehors de tout discours moralisateur o inciter les personnes fragilisées à demander de l’aide Pour, in fine, savoir orienter les consommateurs potentiels ou avérés vers les structures spécialisées au moyen à un « carnet d’adresse » fiable et actualisé des ressources de proximité en matière d’écoute et de consultation Mise en Oeuvre : Coût : En attente éléments APEA / AVASTOFA / SPHINX Co-pilotes : APEA (Association de Prévention Et d’Aide à l’Insertion) AVASTOFA (Association Varoise d’Aide et de Soins aux personnes Toxicomanes et à leur fAmille) Association SPHINX pour toxicomanes Partenaires financiers : Etat Conseil Régional Conseil Général TPM Ville DRASS (Plan Régional de Santé Publique) CPAM Partenaires opérationnels : Atelier Santé Ville Evaluation : Critères d’évaluation : Critères d’efficience : Nombre d’acteurs de première ligne sensibilisés par profession Nombre et contenu des modules dispensés Diversité des opérateurs prestataires de l’action de sensibilisation Critères d’efficacité : Retour sur la qualité de l’action de sensibilisation (ex/ : prise de distance par rapport aux pratiques dépendantes, modules de sensibilisation adaptés au profil des acteurs inscrits dans la démarche …) Degré d’amélioration de l’accueil des publics à risques (ex/ : diminution du sentiment d’insécurité, amélioration du dialogue …) 55 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER PREVENTION DES CONDUITES ADDICTIVES Proposition Fiche Action 3 L’amélioration dans la prise en charge des familles en prise aux conduites addictives Contexte : Depuis quelques années, les soignants de l’association SPHINX constatent une évolution préoccupante des conduites addictives au sein des familles, conduites qui prennent différentes formes : - présence de fratries toxicomanes (35 à 40 % du public seynois suivi par l’association) - présence de conjoints toxicomanes (environ 30 % du public seynois suivi par l’association) - présence de familles toxicomanes (parents et enfants toxicomanes – processus de régénération) évolution qui s’accompagne généralement d’autres difficultés sociales (conflits, violences intrafamiliales, risques de rupture …) Enjeu : Organiser une prise en charge spécifique et globale des individus et familles concernés (à titre curatif) ou à risque (à titre préventif), alliant traitement de l’addiction et thérapie parallèle (thérapie individuelle, familiale ou de groupe, soutien à la parentalité …). Public concerné : - parents demandeurs d’aide parents adressés par les instances judiciaires (juge pour enfants, juge d’application des peines, substitut des mineurs, comité de probation …) parents convoqués par les professionnels des champs sanitaire et social suite aux difficultés évoquées par leurs enfants parents souhaitant acquérir une information sur les addictions 56 Mode opératoire : Mettre en réseau les professionnels préalablement repérés (champs judiciaire, social, médical, éducatif …), au contact des publics à risques, pour : - faciliter l’orientation vers les structures spécialisées dans la prise en charge sanitaire et sociale des familles toxicomanes, - en cours de prise en charge par la structure spécialisée : participer au continuum thérapeutique (ex/ : information par les structures spécialisées de l’évolution de la situation des familles, demande d’appui ponctuel aux professionnels en réseau pour une démarche sociale, éducative …), - en fin de prise en charge par la structure spécialisée : s’assurer, si nécessaire, d’une prise de relais par d’autres acteurs pour éviter la récidive. Mise en Oeuvre : Coût annuel : 47.000 € (en cours de révision SPHINX) comprenant : - la mise à disposition à 0,60 ETP d’un animateur psycho-social formé en addictologie et thérapie familiale - la mise à disposition à 0,30 ETP d’une secrétaire chargée de l’accueil et de l’organisation des rendezvous - l’organisation de 12 séances de supervision par an pour réaliser le bilan des actions individuelles engagées et affiner la stratégie thérapeutique Pilote : Association SPHINX pour toxicomanes Partenaires opérationnels : Justice Travailleurs sociaux Professionnels de la santé publics et privés Education Nationale Opérateurs associatifs compétents en matière d’éducation, de médiation familiale, de prévention, d’aide à la parentalité Partenaires financiers : Etat Conseil Régional Conseil Général TPM Ville DRASS (Plan Régional de Santé Publique) CPAM Evaluation : Critères d’évaluation : Critères d’efficience : Nombre d’acteurs locaux adhérant au réseau et diversité des professions représentées Degré d’efficacité du système d’information mis en place Critères d’efficacité : Nombre de prises en charge ayant évolué favorablement du fait de la mobilisation du réseau Nombre de problèmes périphériques traités spécifiquement (violences intrafamiliales, défaillances éducatives …) lors de ces prises en charge 57 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER PREVENTION DES CONDUITES ADDICTIVES Proposition Fiche Action 4 La prise en charge spécifique des femmes en prise aux conduites addictives Contexte : 25 à 30 % du public accueilli par l’AVASTOFA est constitué de femmes, souvent accompagnées d’enfants en bas âge ou enceintes. La structure fait le constat de difficultés supplémentaires auxquelles sont confrontées ces femmes toxicomanes (violences conjugales, précarité sociale, grossesses à risques, défaut de suivi médical, difficultés rencontrées dans l’éducation des enfants …) ; difficultés qu’elles ont pourtant peu d’occasion d’exprimer librement dans le cadre de l’accueil proposé en l’état actuel. La prise en charge des femmes enceintes est inscrite au programme n° 4 du PRSP PACA 2005-2009 : « Réduire les conduites addictives et diminuer les consommations excessives : tabac, alcool, drogues illicites ou produits détournés de leur usage » - Objectif n° 1 : « offrir aux femmes enceintes qui n’ont pas arrêté spontanément leur consommation d’alcool et/ou de tabac et/ou de drogues illicites, la possibilité de le faire dans le cadre d’une prise en charge au cours de leur grossesse ». Enjeu : Offrir aux mères toxicomanes un mode d’accueil différencié (hors temps d’accueil mixte peu favorable au dialogue compte tenu de la présence du public masculin) de façon à : - créer un climat plus serein permettant l’établissement d’un diagnostic approfondi de chaque situation, - délivrer des messages plus adaptés à un public féminin (prévention, hygiène, contraception, suivi de la grossesse, accès aux droits …) avec, si nécessaire, le recours à d’autres intervenants (CCAS, UTS, PMI, AEMO …) - orienter et accompagner vers des structures médico-sociales aptes à assurer la prise en charge des atteintes à leur intégrité (incestes, viols, violences …). Public concerné : - femmes en souci de dépendance à une substance licite ou illicite, avec enfants ou enceintes. 58 Mode opératoire : - - . actions menées par l’opérateur : o proposer l’accueil dans un cadre adapté et, le cas échéant, selon des horaires appropriés aux contraintes parentales, o faciliter le dialogue et rompre l’isolement par l’organisation d’ateliers d’écoute ou de groupes de paroles, o mettre en place une action de prévention plus globale (addiction, violences conjugales, parentalité …) et proposer des soins de santé de premier niveau (éducation sanitaire, conseil), actions menées en partenariat : o développer un partenariat privilégié avec les intervenants spécialisés dans l’accueil des femmes (planning familial, Association d’Aide aux Victimes du Var, Protection Maternelles et Infantile …) en vue d’orienter et d’accompagner les femmes toxicomanes vers les structures médico-sociales compétentes et d’optimiser ainsi leur prise en charge. Mise en Oeuvre : Coût : 20.048 € comprenant la mise à disposition de deux quarts temps : - une travailleuse sociale, - une psychologue clinicienne. Pilote : Association AVASTOFA (Association Varoise d’Aide et de Soins aux personnes Toxicomanes et à leur fAmilles) Partenaires opérationnels : Travailleurs sociaux (Unités Territoriales Sociales du Conseil Général, CCAS) Association d’aides aux victimes Protection Maternelle et Infantile Professionnels de la santé publics et privés (PMI, Atelier Santé Ville, médecins hospitaliers et de ville, CMP, CAMS) Opérateurs associatifs compétents en matière d’éducation, de médiation familiale, de prévention, d’aide à la parentalité et d’insertion professionnelle. Partenaires financiers : Etat Conseil Régional Conseil Général TPM Ville DRASS (Plan Régional de Santé Publique) CPAM Evaluation : Critères d’évaluation : Critères d’efficience : Niveau d’organisation matérielle et fonctionnelle de l’accueil des femmes toxicomanes Nombre de femmes reçues dans le cadre de ce mode d’accueil spécifique Critères d’efficacité : Evolution des situations personnelles (traitement de problèmes périphériques ayant évolué vers une prise en charge globale, assiduité à la démarche …) 59 CHAPITRE 3 ANNEXES - Règlement intérieur du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance - Fiche de poste du coordonnateur CLS - Fiche unique de liaison incident - Charte de déontologie - Protocoles de coopération 60 CONSEIL LOCAL DE SECURITE ET DE PREVENTION DE LA DELINQUANCE DE LA SEYNE SUR MER Règlement intérieur Préambule La loi d’orientation et de programmation sur la sécurité intérieure et le décret 2002-999 du 17 juillet 2002 ont fixé une nouvelle architecture s’articulant, au niveau national sur le conseil de sécurité intérieure présidé par le Président de la République, au niveau départemental sur les conférences départementales de sécurité présidées par le préfet et le procureur de la république et les conseils départementaux de prévention présidés par le préfet, enfin au niveau local sur les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance. La circulaire interministérielle du 30 Janviers 2003 relative à la mise en œuvre de la politique locale de sécurité routière prévoit l’intégration de ce thème dans les dispositifs institués par le décret du 17 juillet 2002 aux différents niveaux d’organisation. Le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance est présidé par le maire ; le préfet et le procureur de la République en sont membres de droit ; il comporte trois collèges dont aucun à lui seul ne peut avoir plus de la moitié des membres : • collège des élus désignés par le maire ; • • collège des chefs de service de l’Etat désignés par le préfet qui peut, en accord avec le procureur, désigner des personnes qualifiées ; collège de représentants de professions confrontées aux manifestations de la délinquance, de responsables sociaux ou des associations oeuvrant dans le domaine de la prévention, de la sécurité ou de l’aide aux victimes ; ces membres sont désignés par le président. Le conseil se réunit sur l’initiative de son président au moins deux fois par an et de droit à la demande du préfet ou de la moitié de ses membres. C’est le lieu unique au sein duquel s’organisent la réflexion et l’action conduite au titre du contrat local de sécurité ou de prévention de la délinquance en substitution des conseils et comités spécifiques à l’animation de ces actions (comités de suivi des CLS et conseils communaux de prévention de la délinquance) ; Le CLSPD est l’enceinte normale d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation des CLS au lieu et place des anciens comités de suivi des CLS. Il est l’instance de réflexion et d’élaboration des stratégies coordonnées de lutte contre la délinquance. Le conseil est informé régulièrement par les responsables de la police ou de la gendarmerie, de l’état, des caractéristiques et de l’évolution de la délinquance dans son ressort territorial. Le maire est informé sans délai des actes graves de délinquance commis dans sa commune. 61 ARTICLE 1. - OBJET.Le présent règlement intérieur a pour objet de définir, de compléter ou de préciser les modalités utiles au bon fonctionnement du CLSPD de la Ville de La Seyne sur Mer tel qu’indiqué dans le décret n° 2002-999 du 17 juillet 2002. ARTICLE 2.- SCHÉMA D’ORGANISATION ET DE FONCTIONNEMENT DU CLSPD 2.1.- Réunion Plénière Ordinaire du CLSPD 2.1.1.- Présidence Le Maire préside les séances plénières. En cas d’empêchement, il peut se faire représenter par l’un des élus membre du 1er collège. 2.1.2.- Composition Le Préfet ou son représentant et le Procureur de la République ou son représentant sont membres de droit. Le CLSPD est composé de trois collèges dont aucun à lui seul ne peut avoir plus de la moitié des membres : - le 1er collège est composé d’élus de la commune désignés par le Maire et d’un représentant du Conseil Régional ; - le 2ème collège est composé de chefs de services de l’Etat, ou de leurs représentants désignés par le Préfet ; - le 3ème collège est composé de personnes qualifiées œuvrant notamment dans le domaine de la prévention ou l’aide aux victimes désignées par le Président du CLSPD. 2.1.3.- Périodicité des réunions Le conseil se réunit, à l’initiative de son président, au moins deux fois par an. La date de ces réunions est fixée par le Président en liaison avec les membres de droit du CLSPD. 2.1.4.- Le Secrétariat Le coordonnateur du CLSPD est responsable sous l’autorité du Président du CLSPD des réunions de la séance plénière, du conseil restreint et des commissions. A cette fin, il en assure notamment le secrétariat qui comprend notamment la préparation des convocations, la fixation de l’ordre du jour et la transmission et la communication des travaux. 2.2.- Réunion Extraordinaire du CLSPD 2.2.1.- Réunion de Droit du CLSPD Le Préfet ou la majorité des membres adresse au Président du CLSPD, au moins quinze jours francs avant la réunion, un courrier pour réunir de droit le Conseil. En cas de non réponse du Président dans les cinq jours suivants, la convocation est alors directement envoyée aux membres des trois collèges par le Préfet. 2.3.- Conseil Restreint du CLSPD 2.3.1.- Présidence Le président de droit du conseil restreint du CLSPD est le Maire de la Commune. En cas d’absence ou d’empêchement du Président, celui-ci à la capacité de se faire représenter par l’un des adjoints ou élus membre du premier collège. 62 2.3.2.- Composition Outre, son président ou son représentant et les membres de droit ou leurs représentants, le conseil restreint du CLSPD se compose de neuf membres issus des trois collèges. La composition doit respecter la représentation des trois collèges structurant le CLSPD à savoir : - pour le 1er collège, trois élus désignés par Monsieur le Maire; - pour le 2ème collège, trois représentants de l’Etat désignés par Monsieur le Préfet du Var, - pour le 3ème collège, trois représentants désignés par Monsieur le Président du CLSPD Les signataires du Contrat Local de Sécurité ou leurs représentants sont membres de droit. En fonction des besoins et de l’ordre du jour, le Maire, le Préfet ou le Procureur peuvent élargir les réunions du conseil restreint et inviter les personnes compétentes. 2.3.3.- Modalités de réunions Le conseil restreint du CLSPD se réunit trimestriellement. 2.3.4.- Rôle Le conseil restreint constitue la cellule de suivi, d’animation et d’évaluation du Contrat Local de Sécurité. Elle détermine les modalités pratiques des diagnostics, bilans et plans d’actions, suit et évalue les actions menées et décidées par le CLSPD. 2.4.- Cellule de Coordination 2.4.1.- Rôle et composition Il s’agit d’une équipe de fonctionnaires ayant pour mission d’accompagner le Conseil Restreint dans sa démarche. Elle a un rôle technique. Cette cellule de coordination est constituée du groupe de suivi ville composé de fonctionnaires territoriaux désignés à l’article 3 ci-après. Cette équipe est complétée par un fonctionnaire de chacune des collectivités territoriales et de l’Etat partenaires. 2.5.- Commissions Thématiques 2.5.1.- Objet Les commissions thématiques constituent des groupes de travail appelés à élaborer des propositions, des projets, des fiches actions et problématiques intéressant le CLSPD. 2.5.2.- Organisation et fonctionnement La création et la mise en place de commissions thématiques ainsi que leurs motifs et objets, sont décidées en réunion de la séance plénière et/ou du conseil restreint du CLSPD, sur proposition d’un de ses membres et ou du coordonnateur du CLSPD. Les membres de ces commissions sont désignés en séance plénière ou en conseil restreint du CLSPD. Elles se réunissent bimestriellement. Les résultats des consultations et travaux des groupes de travail sont exposés et rapportés au CLSPD restreint et/ou en assemblée plénière pour adaptation et/ou examen et/ou décision. Les actions retenues et mises en œuvre font l’objet d’une évaluation régulière. 2.5.3.- Pilotage des commissions thématiques Les commissions thématiques seront pilotées par un fonctionnaire territorial issu du groupe de suivi 63 Il sera appuyé dans cette mission par un référent, fonctionnaire de l’une des directions de l’Etat ARTICLE 3.- LES MODALITÉS DE SUIVI DU CLSPD PAR LES SERVICES DE LA VILLE 3.1.- Personnels de coordination et services territoriaux associés au fonctionnement du CLSPD La mise en œuvre du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance constitue une opportunité de mettre en place au sein de notre collectivité une équipe composée de fonctionnaires chargée de conduire et d’animer le dispositif. Cette équipe est constituée d’un groupe de suivi auquel sont associés différents cadres en charge de service en fonction des thèmes traités. Le CLSPD est animé par une équipe composée d’un coordonnateur et de cadres territoriaux assurant des missions de suivi du CLSPD. 3.1.1.- Composition du groupe de suivi - le Directeur Général Adjoint des Services, Monsieur Jean Luc LAFON, référent ville CLSPD - le Directeur Général Adjoint des Services, Monsieur Thierry DALMAS, coordonnateur des services, - le Directeur du Service Prévention et Sécurité, Monsieur Luc PALANGIE, coordonnateur CLSPD, - la Directrice de la Santé, de la Solidarité et de l’Insertion, Madame Françoise AUBRY, - le Directeur du Contrat de Ville/Grand Projet de Ville, Monsieur Nasr-Eddine ABDI. - le Chef du service de la Police Municipale Monsieur Cyril HENRI, l’Assistante au Coordonnateur Adjointe du C.L.S.P.D., Madame Hedwige SANNA, Les membres du groupe de suivi participent aux travaux de la cellule de coordination. Ces cadres auront en charge, chacun pour ce qui le concerne, le pilotage et/ou le copilotage d’une des commissions thématiques. Le groupe de suivi est en capacité d’intervenir auprès de services de la ville. 3.1.3.- Composition du groupe de suivi élargi Le groupe de suivi est complété selon les thèmes traités par les responsables des services suivants : - la Directrice Culture et Patrimoine - Directrice Ecole des Beaux-Arts, Mme Françoise BAUDISSON, - la Directrice des Services Education-Enfance, Madame Cécile CHIANTARETTO, le Chef du service Jeunesse, Monsieur Jean TESTANIERE, le Coordonnateur du Projet Educatif Local, Monsieur Frédéric LAURENT, le Chef de Service des Sports, Monsieur Jean-Jacques BRES, la coordinatrice de l’Atelier Santé Ville, Mademoiselle Chantal VIGNAL, le Directeur Général des Services Techniques, Monsieur Roland DELETTRE. 64 CONTRAT LOCAL DE SECURITE DE LA SEYNE SUR MER FICHE DE POSTE COORDONNATEUR CLS Finalité du poste Participer à la conception et à la mise en œuvre de la politique municipale de prévention Activités Missions d’ingénierie : - Participation à la conception et à la mise en œuvre de la politique municipale de prévention Coordination générale du Contrat Local de Sécurité : mise en œuvre et évaluation des actions inscrites au CLS Appui technique aux opérateurs locaux pour la conception des actions inscrites au CLS Elaboration et suivi des protocoles mis en place au titre du CLS Gestion de l’observatoire de la délinquance Elaboration d’outils de communication pour information des élus et des partenaires sur l’évolution de la situation de la commune Missions d’animation : Animation des instances politiques et techniques : - Animation du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et du Conseil Restreint - Animation des réseaux de proximité : cellule de veille, commissions thématiques Animation du partenariat externe : - Mobilisation des partenaires extérieurs du CLS en vue de faciliter leur inscription dans les programmations annuelles et fédérer et mettre en réseau les différents acteurs institutionnels et associatifs Animation du partenariat interne : - Mobilisation des différents services municipaux directement concernés par le CLS ou ayant à connaître des problèmes de prévention et de sécurité (sports, jeunesse, habitat, CCAS …) Gestion administrative : - Suivi technique et financier des actions engagées dans le cadre du Contrat Local de Sécurité 65 Interlocuteurs Interlocuteurs internes Ensemble des services municipaux et des élus en charge des questions de prévention et de sécurité Interlocuteurs externes Partenaires institutionnels (Police, Justice, Education Nationale …) Partenaires associatifs Partenaires autres (bailleur social, transporteur public …) Marge d’autonomie Est placé sous la double autorité du Président du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et de l’élu à la « Politique de la Ville » Compétences Savoirs : Bonne connaissance de la réglementation et des dispositifs en matière de politiques de prévention et de la jeunesse Bonne connaissance de la Politique de la Ville Savoir-faire : Capacité à conduire et évaluer un projet Capacité de coordination et d’animation de réseaux Aptitude à la veille juridique et documentaire Capacité d’analyse et de synthèse Rigueur méthodologique et capacité organisationnelle Maîtrise de l’outil informatique Savoir-être : Aisance relationnelle, sens du contact, goût pour le travail partenarial et en équipe Bonne faculté d’adaptation : capacité à écouter, coordonner, informer, convaincre et s’adapter à un public varié Réactivité et force de proposition Facilité à s’exprimer en public Discrétion et sérieux 66 FICHE DE LIAISON INCIDENT ORGANISME A L’ORIGINE DU SIGNALEMENT --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------DEPOT DE PLAINTE oui non MAIN - COURANTE oui non AUCUNE DECLARATION oui non MOMENT OU LES FAITS ONT ETE : DATE COMMIS ----------------------------------------------------------------- FREQUENCE 1ère fois OU CONSTATES HEURE -------------------------------------------------------------plusieurs fois très régulièrement LIEUX OU LES FAITS ONT ETE COMMIS ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LOCALISATION PRECISE : - ESPACES COMMUNS (hall, cage d’escalier, cave, local poubelle, parking…) ESPACES PRIVES (logement, garage, véhicule…) ESPACES PUBLICS (voie de circulation, allées, espaces verts, transports en commun, abris bus, mobilier urbain…) VICTIME(S) DES FAITS PERSONNEL DE L’ORGANISME uSAGERS (locataires) UNE SEULE VICTIME PLUSIEURS VICTIMES TIERS NATURE DES FAITS COMMIS ATTEINTES AUX PERSONNES VIOLENCE VERBALE (menaces, insultes, provocations…) VIOLENCE PHYSIQUE LEGERE (bousculade…) VIOLENCE PHYSIQUE GRAVE (coups portés…) ATTEINTE AUX BIENS Tags, graffitis Dégradations de biens Jets de projectiles A préciser : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Cambriolages ATTEINTE A LA SECURITE ET LA TRANQUILLITE PUBLIQUES Rassemblements répétitifs dans les espaces communs Squat Usage détourné de locaux Troubles graves et/ou répétitifs du voisinage Rodéos de véhicules Présence de véhicules épaves Infraction à la législation sur les chiens dangereux comportement isolé violent ou déstructuré Suspicion de trafics locaux (présence de véhicules extérieurs, surveillance organisée…) OBSERVATIONS SUR LA (OU LES) PERSONNE(S) IMPLIQUEE(S) : Sexe : masculin Age : – 13 ans Nombre : isolé Domiciliation : probable résident du quartier féminin 13 – 18 ans en groupe non résident du quartier plus de 18 ans SUIVI DES ACTIONS INITIEES (ne pas remplir) : --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 67 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------FICHE A RETOURNER AU COORDONNATEUR DU CLSPD FAX …….. 68 CHAPITRE 4 LE DIAGNOSTIC LOCAL DE SECURITE Secteur Sud 69