Dossier Pédagogique-Un-avare

Transcription

Dossier Pédagogique-Un-avare
Adaptation et mise en scène
Jean-Luc BOSC
LE VOYAGEUR DEBOUT
Une fois le générique lancé, rien ne doit troubler le déroulement
de la représentation de l’Avare. Harpagon, tel une planète dense et sombre
est le centre de toutes les intrigues ; chacun cherche à le faire plier,
à le dévier de sa voie pour qu’il pose enfin un regard aimant sur les êtres
qui l’entourent. Mais Molière ne lui laisse aucune chance de rédemption.
L’Avare reste l’Avare. Alors... quel trouble pourrait faire vaciller ce monde
bien réglé depuis plus de trois siècles et demi ? Et au fait, Jean-Pierre
et Sylvie, qu’en pensent-ils ? Ils ont leur mot à dire... Non ?
Avec
Marie-Emilie Nayrand / Sandrine Gelin / Jean-Luc Bosc
Adaptation et mise en scène : Jean-Luc Bosc
Création des masques et des marionnettes : Georgette Bastian
Création des costumes : Chantal Bosc
Création lumière : Christophe Richard
Bande son : Guillaume Dussably
Création des décors : Lycée Gustave Eiffel de Brignais
Photos : Yoann Combronde
En coproduction avec le Karavan théâtre de Chassieu
Et le soutien du Théâtre de l’Arentelle de St-Flour-de-Mercoire,
du Quai des Arts de Rumilly, du Théâtre de Venissieux et de la Ville de Lyon
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À PROPOS DE NOTRE AVARE
11 personnages, 3 comédiens, 10 marionnettes et L’Avare se joue,
se déroule sur la scène dans un jeu à la fois engagé par la nature
des masques, ludique par les dialogues entre personnages et marionnettes,
spectaculaire par la « ronde » des changements, et touchant par l’humanité
de ces étranges créatures masquées.
A chaque tour de piste on est embarqué par Harpagon et sa constitutive
avarice, par Elise, Valère, Cléante et Mariane et leurs inextricables affaires
de cœur. Une sensation de manège que font tourner les valets La Flèche
et Maître Jacques, de livre d’images dont les pages sont tournées
par la pulpeuse Frosine, de boite à musique dont la dernière note baroque
fêtera l’amour triomphant et la cassette retrouvée.
Molière a bien huilé cette belle mécanique sans savoir qu’un jour,
des spectateurs (Jean-Pierre ou Sylvie par exemple) se permettraient
de donner leur avis en cours de spectacle. Sans savoir non plus que
les personnages s’en apercevraient et décideraient à leur tour de donner
leur avis sur ce qu’ils sont en train de vivre. Sans imaginer enfin
qu’Harpagon lui-même déciderait de nous interpeller nous,
spectateur du XXIème siècle, bien installés dans notre fauteuil !
Qu’a-t-il donc à nous dire ?
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LA PRESSE
« Un spectacle bourré d'énergie, de poésie et de tendresse. Généreux à
souhait.
Les comédiens (trois pour onze rôles !) manipulent les marionnettes en
arrière scène, jouent en avant scène, rebondissent en coulisses, reviennent
en chair, en os et en masque en arrière scène. Se jouent d'eux-mêmes et
du public. Inversent les rôles. Autorisent les personnages à se poser en
metteur scène... Et ne perdent jamais le nord. Epoustouflant ! »
Karine PROST - Rue du Théâtre – 26 juillet 2014
« Ça » joue merveilleusement bien, et l’entrainement dans le tourbillon
qui nous fait passer du rire à l’émotion est là, terriblement là. Et ce sont
bien ces personnages vieux de plusieurs siècles en crise de vieillesse qui
nous touchent et nous entraînent. Le trio réalise une performance
époustouflante. Ne reculez pas devant cet Avare ! »
Note de la rédaction : ★★★★★
TLC (Toute la culture) du 12 juillet 2014
« Cet avare est mené tambour battant. Il met en scène 3 comédiens
époustouflants de talent et de générosité.
Cet avare là, vous ne l'avez jamais vu et vous serez étonné d'être étonné ! »
★★★★★
Jeanne Marie Guillou - Bon Plan Théâtre du 12 juillet 2014
« Ce spectacle est virtuose par le jeu des acteurs, mais aussi par
l’inventivité de la mise en scène et l’audace de donner à l’Avare de Molière,
une chance de grandir dans son humanité. »
Claude Kraif - revue-spectacles.com - 8 juillet 2014-09-15
« Ils ont osé dépoussiérer Molière !
On se laisse prendre par ce souffle qui transporte d’un tableau à l’autre;
par la valse étourdie des scènes qui s’enchaînent; par le ballet prodigieux
entre la marionnette et son double grandeur nature. On sourit et s’émeut
face à ces créatures pétries d’humanité. Molière avait tout compris,
Jean-Luc Bosc nous le rappelle avec talent et modernité.
La peste soit de ceux qui n’ont pas vu le spectacle ! »
L’Eveil hebdo - semaine du 30 avril au 6 mai 2014
« L’Avare » n’a pris une ride !
Cette adaptation - enrichie par les commentaires des acteurs redevenus
simples spectacteurs, par l’apport des masques et des marionnettes a soulevé l’enthousiasme du public. »
Midi libre - samedi 26 avril 2014
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LA COMPAGNIE LE VOYAGEUR DEBOUT
Pas après pas… suivre sa route… rester fidèle à son cap mais ne pas avoir peur d’emprunter
de nouveaux chemins… prendre des risques mais aussi soin de ce qui existe… ne pas
reculer devant l’obstacle… endurer les épreuves… se nourrir… ne pas s’épuiser…
savoir reconnaître son horizon… garder sa fougue et son élan …
Depuis plus de 15 ans “Le Voyageur Debout” poursuit son chemin de Création et de Rencontre.
Un spectacle chaque année voit le jour, fruit d’un travail, d’une évolution artistique et humaine.
Il est une nouvelle occasion de retrouver les spectateurs pour partager l’éphémère magie
du face à face. Celui-ci n’a d’intérêt pour nous que si le cœur est touché. Par le rire ou les
larmes qu’importe pourvu qu’une vérité, une sincérité passe du comédien au spectateur,
que le fossé soit franchi, qu’une vraie rencontre ait lieu.
Les clowns, compagnons de la première heure connaissent le secret de cette vérité, de cette
qualité de présence. C’est pour cela que l’histoire du Voyageur Debout est ponctuée de chapitres
écrits par et pour les clowns. Il y a les personnages du répertoire comme Don Quichotte,
Don Juan, Antigone et puis il y a ceux qui sont de pures créations comme Gilles, Odette ou
Martine, les échoués de Dany Bar, la Bougeante et l'Attendeuse sur leur insubmersible
Bateau de Papier, la belle et fière famille Veuve Diego, Neige et Stella qui rêvent comme
nous de s'Envoler, les personnages masqués de Un Avare d’après Molière, Jean-Pierre et
Sylvie et leurs marionnettes. Ils sont eux aussi le fruit d’un long travail de construction, de
maturation. Le personnage existe, grandit des heures durant en improvisation avant de s’exposer
aux regards des spectateurs lors d’une première représentation. Alors, si les comédiens ont
la sagesse de s'abandonner, ces personnages parlerons, tous, d'une même voix de cette vie
belle et si difficile à honorer.
L'improvisation, merveilleux outil de création, est aussi un chemin exaltant et difficile qui
invite le comédien à l'écoute, la prise de risque, l'engagement, la générosité, l'humilité…
un chemin qui nous propose d'oser devenir qui nous sommes. C'est sur ce chemin là, de
façon ludique et rigoureuse, que nous proposons d'accompagner nos élèves comédiens
dans nos stages et nos ateliers.
Parce que la rencontre est possible, nécessaire aussi en dehors des théâtres nous revendiquons le statut d’acteurs sociaux. Nous allons dans les collèges, les médiathèques, les
centres sociaux…, en amont de nos spectacles, avec des formes artistiques légères en
besoins techniques, conçues pour cela et enrichies de notre longue expérience de terrain.
Parce qu'elle est la seule à nos yeux qui ait du sens, nous aimons établir avec les lieux ou
les structures qui nous accueillent une réelle relation de partenariat, quelle qu'en soit la
forme ou la durée.
Nous voulons jouer là où rien ne se ferait sans la volonté farouche de quelques personnes
qui ne peuvent se résigner à l’absence d’une culture vivante, ambitieuse et populaire. Nous
sommes fiers de servir cette ambition.
CONCRETEMENT : Depuis 1996, 19 créations, 1670 représentations en France et à l'étranger
(tous spectacles confondus, sans compter les animations et les interventions en milieu scolaire,
hospitalier, pénitencier, les lectures …) 373 villes traversées (Soit une moyenne de 88 dates
de jeu chaque année).
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JEAN-LUC BOSC
Metteur en scène, directeur d’acteurs, créateur d’univers, comédien, il se
revendique comme artiste-artisan. Son travail repose sur la confiance réciproque.
De celle-ci naît une rencontre fertile entre sa créativité, son imaginaire, son
intuition et l’engagement de ses comédiens. Une part importante dans l’élaboration de ses spectacles est donnée à l’improvisation : outil fabuleux de
création, reflet parfois éblouissant des fonctionnements humains. Le travail
sur le personnage du clown fait partie intégrante de son parcours, de son
identité artistique, il en est même devenu un représentant important et
reconnu de l’activité de la compagnie.
Il attache une grande importance à la pédagogie, comme une démarche
naturelle de transmission, d’accompagnement de chacun vers une plus
grande créativité.
Il explore depuis 2013 l’art du masque avec son adaptation de l’Avare.
Mises en scène
Samuel (2015)
Un Avare d’après Molière, Jean-Pierre et Sylvie (2013)
Les Jours Heureux (2011)
M’envoler (2010)
Domino (2009)
Don Quichotte(e) (2008)
Dany Bar (2007)
Filomène et Félix dans Impromptu (2006) spectacle clown
La Maison Veuve Diego (2005)
Grand-peur et misère du IIIème Reich (2004)
Les Petites insomnies de Filomène (2002) spectacle clown
Don Quichotte Quartier Nord (2001)
Zelda et moi (1999)
Nez à Nez (1997) spectacle d’improvisations clown
Dom Juan Dernier Jour (1997)
Le Bateau de Papier (1996)
Le Grand repas (1995)
Qui est Bouki (1994) spectacle de contes africains
Salto (1994)
Don Quichotte (1993)
L’horizon en pente (1992)
Elephant Man (1991)
Vol au dessus d’un nid de coucou (1990)
Le concert n’a pas été réussi (1989)
Spectacles en tournée
Samuel,
Un Avare d’après Molière,
Jean-Pierre et Sylvie,
Les Jours Heureux,
Impromptu,
M’envoler,
Domino,
Just Good Friends
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Le masque n’est rien sans le corps qui le porte.
Un masque ne sourit pas, mais le corps qui le porte
devient joie,
Un masque ne pleure pas mais le corps qui le porte
devient douleur,
Un masque ne faiblit pas mais le corps qui le porte
devient fatigue.
Marie Emilie Nayrand
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