Modèles et formulation faible pour l`élasticité compressible non
Transcription
Modèles et formulation faible pour l`élasticité compressible non
B. Després (JLL) Recherche initiée au CEA Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité B. Després (JLL) Recherche initiée au CEA Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 1 / 28 σ Matériaux (solides, métaux) en dynamique rapide plastique elastique F Introduction Dynamique, compressible Des ondes se propagent 6= Quasi-statique Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions (copyright Cea) Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 2 / 28 Un résultat dans de la calcite Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions cf. Drumeheller Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 3 / 28 Autres résultats (LANL shock data profile) Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions |s|=0 |s|=k Precurseur elastique |s|=k Choc plastique Explication au niveau microscopique Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 4 / 28 Impact de Taylor |s|=0 |s|=k |s|=k Precurseur elastique Choc plastique Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe C’est l’impact d’un projectile (cuivre par exemple) sur un mur 1.2 1 0.8 0.6 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application 0.4 0.2 Formulations hyperélastiques 0 -0.2 Conclusions 0 1 2 3 4 5 Calcul thèse Gilles Kluth. Les bourrelés et la position d’arrêt dépendent de la plasticité du matériau. Approche plus macroscopique. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 5 / 28 Point de départ de la modélisation |s|=0 |s|=k |s|=k Precurseur elastique Choc plastique Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Le modèle de Wilkins : couplage fluide-élasticité linéarisé En dimension 3 d’espace ∂t ρ +∇.(ρu) = 0, σ = −pI +s, ∂t ρu +∇.(ρu ⊗ u + pI −s) = 0, ∂t ρe +∇.(ρup + pu−s u) = 0, tr(s) = 0, ∂t ρs +∇.(ρu ⊗ s) − 2αD = ρJ, 1 1 D ij = 2 (∂i uj + ∂j ui ) − 3 ∇.u, tr(D) = 0. La dérivée objective (de Jaumann) permet d’obtenir l’invariance par rotation 3 X ∂u 1 ∂u j i sip ϕpj + spj ϕpi , ϕ = J = − − . 2 ∂xj ∂xi i,j p=1 i,j Le modèle est non conservatif à cause de J : l’analyse des solutions discontinues est problématique. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 6 / 28 Simplification en 1D : J disparait |s|=0 |s|=k |s|=k Precurseur elastique Choc plastique Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions ∂t ρ ∂ t ρu ∂t ρs11 ∂t ρs22 ∂t ρs33 ∂t ρs23 ∂t ρe +∂x (ρu) = 0, +∂x (ρu 2 + p − s1 ) = 0, p = p(τ, ε), τ = ρ1 , +∂x (ρus11 − 43 αu) = 0, +∂x (ρus22 + 23 αu) = 0, +∂x (ρus33 + 23 αu) = 0, s11 + s22 + s33 = 0, +∂x (ρus23 ) = 0, +∂x (ρue + pu − s1 u) = 0. 1 2 + s 2 + s 2 + 2s 2 ). L’énergie totale est e = ε + 12 u 2 + 4α (s11 22 33 23 Le coefficient est α ≈ ρµ où µ est le coefficient de Lamé, donné dans les tables. Soit un système de lois de conservation ∂t U + ∂x f (U) = 0, U ∈ Rn , muni d’un couple entropie strictement convexe-flux d’entropie U 7→ (S, G ) ∈ R2 : ∇G = ∇S∇f , ∇2 S > 0. La condition d’entropie est ∂t S(U) + ∂x G (U) ≤ 0. Les solutions discontinues (σ, UG , UD ) se déterminent grâce à la relation de Rankine Hugoniot −σ(UD − UG ) + f (UD ) − f (UG ) = 0, −σ(S(UD ) − S(UG )) + G (UD ) − G (UG ) ≤ 0. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 7 / 28 Plasticité parfaite Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Critère de type Von Mises (cf Drumheller) : |s| ≤ C Y2 2 2 2 2 s ∈ K = s1 + s2 + s3 + 2σ23 ≤ , Y acier = 900 Mpa. 3 D’où le système de retour radial ∂t ρ + ∂x (ρu) ∂t ρu + ∂x (ρu 2 + p − s11 ) 4 ∂t ρs11 + ∂x (ρus11 − 3 αu) 2 ∂t ρs22 + ∂x (ρus22 + 3 αu) ∂t ρs33 + ∂x (ρus33 + 23 αu) ∂t ρs23 + ∂x (ρus23 ) ∂t ρe + ∂x (ρue + pu − s11 u) de Maxwell : C(K ) = Rn − K = 0, = 0, = −IC(K ) (s) sλ11 , = −IC(K ) (s) sλ22 , = −IC(K ) (s) sλ33 , = −IC(K ) (s) sλ23 , = −IC (K )(s) 2 +s 2 +s 2 +2s 2 s111 22 33 23 2αλ ≤ 0. Pour λ → 0 : plasticité parfaite. Pour λ > 0 : visco-élasto-plasticité. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 8 / 28 Limite formelle pour s ∈ ∂K • Pour simplifier prenons K = {|U|2 ≤ 1} et considérons ∂t Uλ + ∂x f (Uλ ) = −IC(K ) (Uλ ) Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Uλ λ . Supposons la contrainte active IC(K ) (Uλ ) ≡ 1. Alors ∂t |Uλ |2 2 + Uλ · ∂x f (Uλ ) = − |Uλ |2 λ =⇒ 1 λ ≈ −U · ∂x f (U). D’où le système limite non conservatif ∂t U + ∂x f (U) = (U · ∂x f (U)) U, ∂t U + (I − U ⊗ U) ∂x f (U) = 0. Le terme non conservatif est un multiplicateur de Lagrange associé à la contrainte U ∈ K . • Il y a un problème fondamental pour la définition de la solution du problème de Riemann (existence, unicité). Les relations de Rankine Hugoniot ne peuvent pas s’écrire. U 0 Conclusions U D U G x Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 9 / 28 Littérature Première référence en dynamique : Courant-Friedrichs (Supersonic flows and shock waves, 1948) Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Statique ou lentement variable Duvaut-Lions (Variational inequalities in physics, 1972), Suquet (ex : Un espace fonctionnel pour les équations de la plasticité ≥ 1972), Ciarlet, Teman, . . ., , Dalmaso et al (ex : A vanishing viscosity approach to quasistatic evolution in plasticity with softening 2008) Dynamique : école américaine Wilkins (Computer simulation of dynamic phenomena, 1999), Drumheller (Introduction to wave propagation in nonlinear fluids and solids, 1998), Sharp-Plohr (A conservative formulation for plasticity, 1992) Dynamique : école russe Godounov (Elements of mechanics of continuous media and conservation laws, 1998), Kulikovski-Pogorelov-Semenov (2001), Kaudarov (1982), Sadovskii (Hyperbolic variational inequalities in problems of the dynamics of elastoplastic flows 1992). Dynamique : école française (et aussi italienne) Colombo-Leroux (Multiplications of distributions in elasticity and hydrodynamics, 1988), Rascle (Elasto-Plasticity, 1996), Lefloch-Dalmaso-Murat (Definition and weak stability of non conservative products, 1995), Bouchut-Berthelin (Weak solutions for a hyperbolic system with unilateral constraint and mass loss, 2003) Renouveau numérique Toro et al. (≥ 2004), Barton et al. (JCP 2009), Collela-Miller (JCP 2004), Miller (2003), Trangenstein-Colella (A higher-order Godunov method for modeling finite deformation in elastic-plastic solids, 2008) Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 10 / 28 W Cadre théorique Π(W) K • Système de lois de conservation ∂t U + ∂x f (U) = 0, U ∈ Rn , avec une entropie S : ∂t S(U) + ∂x G (U) ≤ 0 Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques • Soit une contrainte convexe pour la variable entropique V ∈ K, V ≡ ∇S(u). En supposant que la relaxation est instantanée et compatible avec l’entropie, le système limite s’écrit sous forme forte ∂t U − ΠU (−∂x f (U)) = 0, V ∈ K . Conclusions • Soit W ∈ Rn et ΠU (W ) ∈ TU la projection de W ∈ Rn sur le cône des directions admissibles (HU = ∇2 S(U)) TU Déf. : (W − ΠU (W ), HU (Z − ΠU (W ))) ≤ 0, ∀Z ∈ TU . Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 11 / 28 W Formulation faible avec contrainte saturée Π(W) K Soit une suite de solutions visqueuses (régulières) avec un tenseur de viscosité M = M t ≥ 0, constant pour simplifier Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques ∂t Uν − ΠU (−∂x f (Uν ) + ν∂x M∂x Vν ) = 0, Vν (x, t) ∈ K . Théorème(D. 2007) Si Uν → U presque partout et est borné L∞ , alors Z Z − (S(U)∂t ϕ + F (U)∂x ϕ) dxdt x Conclusions Z Z + x t U, V̄ ∂t ϕ + f (U), V̄ ∂x ϕ dxdt ≤ 0 t pour tout vecteur test V̄ ∈ K et toute fonction test ϕ ∈ C01 . De plus V ∈ K p.p. C’est une formulation faible sans multiplicateur. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 12 / 28 V(t,x) t Z’ Z Preuve évidente (calcul) : Uν = U pour simplifier On prend W = −∂x f (U) + ν∂x M∂x V et ∂t U = ΠU W . Donc (−∂x f (U) + ν∂x M∂x V − ∂t U, HU (Z − ∂t U)) ≤ 0 Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application pour tout Z ∈ TU . On a HU ∂t U = ∂t V . Posons HU Z = Z 0 (t, x) “ ” 0 −∂x f (U) + ν∂x M∂x V − ∂t U, Z − ∂t V ≤ 0, 0 ∀Z . Choisissons Z 0 = ∂t V + Z ” = ∂t V + (V − V )ϕ pour V ∈ K et tout ϕ ≥ 0, ce qui est autorisé car le cône des directions admissibles est un demi-espace pour tout U. Donc “ ” −∂x f (U) + ν∂x M∂x V − ∂t U, V − V ϕ ≤ 0. La condition de compatibilité V = ∇S permet de recomposer “ Formulations hyperélastiques “ ” − ∂t U + ∂x f (U) − ν∂x (M∂x V ), V + ∂t S(U) + ∂x F (U) Conclusions −ν ∂x (V , M∂x V ) + ν (∂x V , M∂x V ) ) ϕ ≤ 0. Donc “ “ ” ∂t S(U) + ∂x F (U) − ∂t U + ∂x f (U), V “ ” ” −ν ∂x (M∂x V ), V − ν∂x (V , M∂x V ) ϕ ≤ − ((∂x V , M∂x V ) ) ϕ ≤ 0. Puis on intègre le membre de gauche par partie. CQFD Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 13 / 28 V(t,x) t Z’ Autres résultats Z Si la solution faible est régulière c’est une solution forte. Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Le problème fort avec contrainte saturée, V (x, t) ∈ ∂K presque partout, est hyperbolique. Preuve très proche de Chen-Lervermore-Liu 1994. Les solutions faibles discontinues vérifient les conditions de Rankine Hugoniot faibles : VG , VD ∈ K , σ ∈ R, −σ(SD − SG ) + FD − FG − −σ(UD − UG ) + fD − fG , V ≤ 0, ∀V ∈ K . RHF similaire à une transformée de Legendre. Question 1 : Existence et unicité des solutions faibles pour f donné et K donné. Question 2 : Discussion de la condition algébrique RHF. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 14 / 28 K affine : K = Vect (Z1 , · · · , Zp ) avec p < n Introduction • Les discontinuités admissibles sont données par p lois de conservation dans un espace de dimension p −σ(SD − SG ) + (FD − FG ) ≤ 0, − (−σ(UD − UG ) + (fD − fG ), Zi ) = 0, 1 ≤ i ≤ p. R • Proposition Le minimum de minU S(U) avec (U, Zi ) = αi donné est atteint si il existe pour V ∈ K (= Méthodes des moments de Chen-Lervermore-Liu (94)= Méthodes des sous systèmes de Boillat-Ruggieri (94)). Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions L(U, λ) = S(U) − X „Z « (U, Zi ) − αi λi ⇒V − i X λZi = 0. i • Exemple en dimension finie : Euler isotherme 8 +∂x (ρu) = 0, > > ∂t ρ < ∂t ρu +∂x (ρu 2 + p(ρ, T )) = 0, +∂x (ρue + p(ρ, T )u) = 0, > ∂t ρe > : contrainte V3 = − T1 = −C ∂t ρ ∂t ρu ⇒ +∂x (ρu) = 0, +∂x (ρu 2 + p(ρ, C1 )) = 0. • Le modèle M1 (dimension infinie) ∂t I + cΩ · ∇I = ”0”, |Ω| = 1, avec S = ν 2 (n log n − (n + 1) log(n + 1)) , n = I3 ν 0 S = ( ∂ ∂t ∂ ∂t 1 ν log n n+1 ν3 ∈ Vect(1, Ω) ⇒ Planckienne généralisée : I = Er + c∇Fr = 0, Fr + c∇Pr = 0, e avec Pr = Er ˛ ˛2 ˛ ˛ et le facteur d’Eddington donné par χ = (3 + 4 ˛~ f˛ ) 1−χ 2 I+ r 5+2 ν (1+b·Ω T f ⊗~ f 3χ − 1 ~ 2 |~ f |2 , −1 ! , ~ f = Fr Er ! ˛ ˛2 −1 ˛ ˛ 4 − 3 ˛~ f˛ . Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 15 / 28 Seguin-Lagoutière-D. 2010 Soit Ai = Ati ∈ Rn×n et S = |U|2 2 . Soit le système linéaire Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques ∂t u + X Ai ∂xi u = ”0”, plus une contrainte u = v = K ⊂ Rn . i Soit la formulation faible contrainte # Z Z " 2 X u · (Ai u) |u| − z · u ∂t ϕ + − z · (Ai u) ∂xi ϕ 2 2 x t i Conclusions Z − x |u0 |2 − z · u0 ϕ0 ≤ 0, 2 ∀z ∈ K and ∀ϕ ∈ C01,+ . Théorème : Soit une donnée initiale u0 ∈ L2loc (K ). Il existe une unique solution faible contrainte u ∈ C([0, T ] : L2loc (K )). 1 (K ), alors u ∈ C([0, T ] : H 1 (K )). Si u0 ∈ Hloc loc Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 16 / 28 Idée de la preuve Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Utiliser la formulation symétrisée # Z Z " X 1 2 |u − z| ∂t ϕ + (u − z), Ai (u − z)) ∂xi ϕ 2 t x i + 1 2 Z |u0 − z|2 ϕ(0) ≥ 0, ∀z ∈ K , ∀ϕ ≥ 0. x Obtenir l’unicité en généralisant l’approche ”Kruzkov-Kuztnetsov”. Le résultat est multiD. Construire une solution par un schéma numérique. On montre que ku ε − ukL2 → 0 ∂t u ε + X i 1 Ai ∂xi u ε = (PK u ε − u ε ). ε Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 17 / 28 Exemple de schéma sur les ondes Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques • Première étape : On résout le système des ondes ∂t u + ∂x v = 0, par un schéma standard de Volumes Finis. ∂t v + ∂x u = 0, n n n+1 n n vj+ 1 − v ug − ujn + ujn − vjn uj+1 vj+1 j− 12 n 2 j + = 0, vj+ = + 1 2 ∆t ∆x 2 2 n n g n+1 n n n n n u 1 − u 1 v − v v + v u j+ 2 j− 2 j j+1 j j+1 − uj n j + = 0, uj+ + 1 = 2 ∆t ∆x 2 2 Conclusions • Deuxième étape : Relaxation instantanée pour tout j, n si u 2 + v 2 ≤ 1, ne rien faire, (u, v ) . si u 2 + v 2 ≥ 1, (u, v ) = √ 2 u + v2 • Le résultat intermédiaire de contraction L2 est immédiat. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 18 / 28 v Discussion de RHF et résultats num. L (c,d) u R (a,b) Solution discontinue :u(t, x) = uG ∈ K pour x < σt, et uR ∈ K pour x > σt. Supposons que K est d’intérieur non vide au sens 0 ∀z 6= z ∈ K , ∀0 < α < 1, Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques αz + (1 − α)z ∈ Int(K ). Proposition La condition RHF h i 2 2 −σ |uR − z| − |uL − z| + [(uR − z, A(uR − z)) − (uL − z, A(uL − z))] ≤ 0 ∀z ∈ K est équivalente à la condition de RH forte (classiqe) −σ(uD − uG ) + A(uD − uG ) = 0. “ ” −σ(uR − uL ) + A(uR − uL ), z − 21 (uR + uL ) ≤ 0, ∀z ∈ K . Conséquence : Les solutions discontinues atteignables numériquement sont des discontinuités classiques. Preuve : évidente à partir de Conclusions Exemple numérique : ondes + K = [−1]2 Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 19 / 28 Retour sur le problème initial V 7 Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions ∂t ρ ∂ t ρu ∂t ρs11 ∂t ρs22 ∂t ρs33 ∂t ρs23 ∂t ρe +∂x (ρu) = 0, +∂x (ρu 2 + p − s1 ) = 0, +∂x (ρus11 − 43 αu) = ”0”, +∂x (ρus22 + 32 αu) = ”0”, +∂x (ρus33 + 23 αu) = ”0”, +∂x (ρus23 ) = 0, +∂x (ρue + pu − s1 u) = ”0”, p = p(τ, ε), τ = ρ1 , α > 0, s11 + s22 + s33 = ”0”, e = ε + 12 u 2 + |s|2 4α , avec TdS = pdτ + dε. D’où u s11 s22 s33 s23 1 µ ,− ,− ,− , ) V = −( , − , − T T 2αT 2αT 2αT αT T et K = {V ∈ R7 ; ϕ(V ) ≤ k 2 , V7 ≤ 0} ⊂ R7 avec ϕ(V ) ≡ 4α2 V32 + V42 + V52 + 21 V62 2 2 2 2 = s11 + s22 + s33 + 2s23 . V72 Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 20 / 28 Push hard (Shock) Shock not possible (Smooth compression) Shock possible (Plastic shock) Shock possible (Elastic shock) Conditions de Rankine-Hugoniot faible On écrit la formulation faible, dont on déduit les conditions de RH faibles −s (−σ[ρs1 ] + [ρus1 ] − 43 α[u]) × 2α1 Introduction −s +(−σ[ρs2 ] + [ρus2 ] + 23 α[u]) × 2α2 Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions −s +(−σ[ρs3 ] + [ρus3 ] + 23 α[u]) × 2α3 −σ +(−σ[ρσ23 ] + [ρuσ23 ]) × α23 +(−σ[ρe] + [ρue] + [(p − s1 )u]) ≤ 0, pour toutes les contraintes test : s1 2 + s2 2 + s3 2 + 2σ23 2 ≤ k 2 . Et aussi −σ[ρ] + [ρu] = 0, 2 −σ[ρu] + [ρu + p − s11 ] = 0 −σ[ρS] + [ρuS] ≥ 0. [ρ] Théorème Dans la limite des petits paramètres naturels ρ < 0.05, Y ≈ 0.011, le seul tenseur des µ contraintes saturé admissible avant choc est le tenseur uniaxial : 0 aligné avec le choc1 s1 0 0 q 2 k = −2s @ A 0 s σ s1 = = −pI + . (C’est le choc = −2s , σ = 0 avec σ 2 23 22 33 23 3 0 σ23 s3 plastique) Push hard (Shock) Shock not possible (Smooth compression) Shock possible (Plastic shock) Shock possible (Elastic shock) Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 21 / 28 Push hard (Shock) Shock not possible (Smooth compression) Shock possible (Plastic shock) Shock possible (Elastic shock) Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Résultats numériques : impact de deux barres Problème de Riemann avec données initiales imposées : les barres sont • au repos (précurseur élastique) • ou précontraintes (rampe de compression). 8500 ’elpl.rho’ ’elpl2.rho’ -1.27405 ’elpl.S’ ’elpl2.S’ 8400 -1.2741 -1.27415 8300 -1.2742 -1.27425 8200 Formulations hyperélastiques -1.2743 -1.27435 8100 -1.2744 -1.27445 8000 -1.2745 -1.27455 7900 -1.2746 6 Conclusions 7800 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Densité dans l’acier 1895 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10 Entropie 200 ’palo.rho’ ’palo2.rho’ 1890 ’palo.u’ ’palo2.u’ 150 1885 100 1880 50 1875 0 1870 -50 1865 -100 1860 -150 1855 1850 0 1 2 3 4 5 6 7 Densité 8 9 10 -200 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Vitesse Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 22 / 28 t >t 2 1 t 1 Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Extension à l’écrouissage isotrope (Nouri-Rascle) Ce critère étend la plasticité parfaite grâce à une nouvelle variable γ ∈ R et à une fonction γ 7→ g (γ) convexe et strictement croissante K = {|σ| + g (γ) ≤ Y } . En variables normalisées ∂t u − ∂x σ = ”0”, ∂t ε − ∂x u = ”0”, ∂t γ = ”0”, S = 12 u 2 + 12 ε2 + 12 γ 2 . Théorème (Noury-Rascle, SINUM 95) Pour une donnée initiale (u, ε) ∈ H 1 (R) et γ = 0, il existe une unique solution régulière contrainte. Dans le nouveau cadre, on peut aussi calculer des solutions discontinues. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 23 / 28 3D Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Formulations hyperélastiques (avec G. Kluth) Notre objectif est d’utiliser ces formulations pour obtenir l’invariance par rotation dans le cadre d’un modèle conservatif (pas de dérivée de Jaumann), puis d’introduire la plasticité parfaite de type Von Mises |s| ≤ Y avec le formalisme précédent, Dt ρ0 = 0, Dt = ∂t + u · ∇, Dt F = ∇X u, Dt (ρ0 u) = ∇X · σ PK , σ PK = ρ0 ∇F ϕ, Dt (ρ0 e) = ∇X · ut σ PK , Dt (ρ0 S) ≥ 0. ”ou” ∂t ρ + ∇x · (ρu) = 0, u⊗Ft = ∇ · , J = detF, ∂t FJ + ∇x · F⊗u x J J ∂t (ρu) + ∇x · (ρu ⊗ u) = ∇x · σ, σ = ρ∇F ϕFt t ∂t (ρe) + ∇x · (ρue) = ∇x · (u σ) , ∂t (ρS) + ∇x · (ρuS) ≥ 0. Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 24 / 28 3D Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Contraintes σ et σ PK Soient C = Ft F et B = F Ft et les invariants 1 1 ι1 = tr (C) , ι2 = tr (C)2 − tr C2 , ι3 = det (C) 2 2 L’invariance par rotation et l’isotropie sont obtenues en prenant (Bertam) Formulations hyperélastiques ϕ (F, S) = ϕ1 (C, S) = ϕ2 (ι1 , ι2 , ι3 , S) . Conclusions Proposition On a σ = σ t . Les calculs sont ”évidents”. Mais : l’entropie du système lagrangien n’est pas strictement convexe. On utilise le critère de stricte convexité de rang 1 Aij (n) = X 1≤k,l≤3 nl ∂ 2 φ1 nk > 0, ∂Fil ∂Fjk ∀n = (n1 , n2 , n3 ). Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 25 / 28 3D Plasticité Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Trouver un système étendu qui soit hyperbolique dans sa version non contrainte qui modèlise la plasticité, par exemple sous la forme Von Mises |s| ≤ Y . pour lequel s = s t = σ + pI fait partie des variables adjointes (pour l’entropie du système). Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 26 / 28 3D Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe Début de solution (G. K.) On décompose la déformation F en partie élastique et partie plastique sous la forme : F = EP, C = Et E, et CP = Pt P. ”Tous calculs faits” le modèle cible est du type Simo 8 D ρ = 0, t 0 > > > Dt F − ∇X u = 0, > > < Dt CP −1 = ”0”, “ ” > Dt (ρ0 u) − ∇ · σ PK = 0, > X > > “ ” > : t PK Dt (ρ0 e) − ∇X · u σ = ”0”, 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques avec Conclusions σ PK = ρ0 ∇F ϕ, σ = ρ∇F ϕ Ft = σ t , 1 0 B ι1 (C) ι2 (C) C , 2 ϕ = ϕH (ρ, S) + ϕE @ 1 A =⇒ σ = σH + σE = −pI + s, ι13 (C) ι13 (C) et ∇“ CP −1 ”S = ϕ0E 1 ι33 „ t F F− ι1 3 !t « Cp = ∇“ CP −1 ”S , ainsi que ϕ0 σE = s = 2ρ 1E ι33 „ « ι1 t −1 F Cp F − Id , 3 t −1 ι1 = tr(F Cp F). Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 27 / 28 The End Introduction Lois de bilan avec contrainte convexe 1) Convexe plat 2) Système linéaire 3) Application Formulations hyperélastiques Conclusions Conclusions Cadre mathématique pour les solutions faibles avec contraintes convexes en la variable adjointe. Applications multiples à la plasticité parfaite compressible 1D à partir de RHF : VG , VD ∈ K −σ(SD − SG ) + (FD − FG ) − −σ(UD − UG ) + (fD − fG ), V ≤ 0, ∀V ∈ K Justification de la méthode de retour radial pour les méthodes numériques (de Volumes Finis). En cours : modélisation multiD. Problème ouvert : Existence et unicité dans le cas général, pour la formulation faible et pour RHF. Description en terme de champs (VNL, LD). Convergence des solutions régularisées. Extension à d’autres problèmes ? Modèles et formulation faible pour l’élasticité compressible non linéaire avec plasticité p. 28 / 28