Rencontre Dôga n°2 à Caen - Gildas Jaffrennou

Transcription

Rencontre Dôga n°2 à Caen - Gildas Jaffrennou
Deuxième réunion publique de l’équipe Dōga,
Conférence-débat autour de
Panda petit panda
De Isao Takahata et Hayao Miyazaki
Jeudi 5 novembre 2009,
Cinéma le Café des Images,
Caen (Hérouville-Saint-Clair)
18 h – 20 h, Entrée libre
Un an après notre première rencontre à l’école des Beaux-arts de Rennes, et la
remarquable affluence pour un début, l’équipe Dōga (groupe d’études dédié à l’art du dessin
animé japonais), se réunit à nouveau dans la dynamique de la Fête Nationale du Cinéma
d’Animation, cette fois à Caen au Café des Images, en partenariat avec lequel cette événement
est organisé.
Ce groupe d’études, né du désir de porter un autre regard sur le dessin animé japonais,
détaché des manifestations habituelles liées à la culture manga et japanimation, prolonge ses
réflexions et ses recherches. Après une première réunion publique autour des films du studio
d’animation de Tōei (de 1956 à 1971), cette nouvelle séance de travail se consacrera à un seul
film, Panda petit panda, à l’occasion de la sortie nationale du film depuis le 14 octobre dernier. Il
sera notamment projeté au Café des Images durant la seconde moitié d’octobre.
Après avoir travaillé au studio d’animation de Tōei dans les années 60, sur les longs
métrages les plus importants de cette génération tels Le prince garnement terrasse la grande
hydre ou Hols [Horus], prince du soleil, Isao Takahata réalise Panda et petit panda, épaulé par
Hayao Miyazaki à l’origine du scénario. De ce petit bijou du (trop rare) cinéma pour tous petits,
se dévoilent à la fois le sens aigu du réalisme chez Takahata, auquel il se consacrera dès lors
quasi exclusivement, et la poésie naissante de Miyazaki entre enchantement de l’enfance et
prépondérance de la nature. Ce film s’avère par exemple décisif pour comprendre la genèse
d’œuvres aussi diverses que la série télévisée Heidi, les longs métrages Kié la petite peste ou
Pompoko, côté Takahata, et Mon voisin Totoro et Ponyō sur la falaise, côté Miyazaki.
À partir d’extraits du film et de documents de travail, mais aussi d’autres films des deux
auteurs, la séance se composera de trois interventions, selon des axes d’étude différents et
complémentaires, toujours nourris d’échanges avec l’auditoire.
Nous espérons donc vous voir nombreux pour débattre ensemble.
L’équipe de Dōga
Les Interventions :
Jean-Christophe Perrier (Caen - historien du cinéma d’animation / fondateur de Dōga et organisateur de
assurera le rôle de modérateur.
l’événement)
- Stéphane Le Roux
Rennes - enseignant d’analyse filmique / auteur d’une thèse sur Takahata et Miyazaki, en cours de publication
chez L’Harmattan : Isao Takahata et Hayao Miyazaki, cinéastes en animation1 / contributeur du numéro 45 de la
revue de cinéma Éclipses, « Hayao Miyazaki, l’enfance de l’art », entièrement consacré au cinéaste.
L’invention du quotidien en animation : leçon de mise en scène de Takahata
dans la construction d’un espace réaliste, et révélation de la poésie de
l’insolite propre à Miyazaki.
- Gildas Jaffrennou
Angers – enseignant de SVT / webmaster d’un site de références sur Miyazaki « Au delà des images »
http://gildas.jaffrennou.free.fr / diplômé de l’EMCAM Marseille / Auteur et collaborateur sur des courts
métrages amateurs (animation et prise de vue réelle).
Le rôle de la nature dans la construction dramatique de Panda petit panda :
repères historiques et culturels, liens avec la spiritualité et les religions
japonaises.
- Roland Carrée
Rennes – doctorant en études cinématographiques, spécialiste de l’enfance au cinéma, contributeur du numéro
45 de la revue de cinéma Éclipses « Hayao Miyazaki, l’enfance de l’art ».
« Le réel de l’enfance » : à propos de la représentation de l’enfance dans les
deux moyens métrages, anticipatrice de la vision de Miyazaki (références au
conte et autres récits merveilleux), mais aussi et surtout de celle de
Takahata (ancrage dans une réalité sociale japonaise), dans leurs œuvres à
venir.
1
Parution en deux livres, ainsi sous-titrés : Takahata, modernité du dessin animé (nov. 2009) et Miyazaki, poète de l’insolite (mai 2010).