Another - Blogs du master de création littéraire

On peut faire une bonne histoire avec parfois trois fois rien, mais on a
vu et revu tellement de fois certaines histoires qu’on peut deviner la fin dès le
début. Résultat : on se désintéresse de l’histoire pour en chercher une autre, plus
attractive. Pourtant, il suffit souvent d’une pincée de curiosité à présenter pour
relever le tout. Cette petite touche personnelle qui peut faire toute la différence.
Cet ingrédient mystère qui donne un goût insoupçonné à ce texte, souvent écrit
dans le sang et l’encre. Cette singularité, qui ne semble pourtant pas se mêler au
reste, permet d’obtenir un résultat inattendu et fascinant.
Je parle ici de textes, mais ceci s’applique à toute création. Copier est à la portée
du premier imbécile, créer de l’originalité est très dur de nos jours. Mais donner
de la personnalité dans nos créations est tout à fait possible, pour peu qu’on
s’implique un minimum. Une création fait un peu office de carte de visite pour
le créatif. L’identifier lui donne du crédit et lui donne la motivation de continuer
à produire et aussi à s’impliquer tout autant, voire plus, dans ce qu’il crée.
Cela peut paraître de l’ordre de l’évidence, mais même le plus sage des hommes
peut passer à côté de la simplicité.
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RAKOTOLAHY Kiady
M2 - Création littéraire
Mamoru Hosoda est un réalisateur de film d’animation, qui débute sa carrière professionnelle en 1991 en tant qu’animateur pour le studio Toei Animation. Il participe à l’élaboration de
série animée phare tel que Dragon Ball Z (1993) ou Sailor Moon (1996).
Souvent considéré comme « le nouveau Hayao Miyazaki », il a particularité est de mélanger des
univers ; des thèmes différents en apparence mais souvent complémentaire, pour obtenir un tout
immersif pour les spectateurs. Mais aussi qu’une histoire simple peut contenir beaucoup de chose,
pour peu qu’on se donne la peine de chercher à comprendre.
Et il a prouvé à de nombreuses reprises que son style fonctionnait, au vu du succès de ses films sur
le public, comme La Traversée du Temps, Summer Wars, Les enfants loups Ame et Yuki ou encore
son dernier film, Le Garçon et la Bête.
Qu’est-ce qu’il faut retenir ? L’exploration de nouveaux horizons, de nouvelles façons de penser. Tout
cela dans le but d’élargir son champ de vision sur le monde.
On suit des chemins balisés pour atteindre des objectifs que l’on s’est fixé. On fait cela en sachant que
cela nous rassure, que l’on ne prend pas trop de risques et qu’il y a peu de chances de se perdre. Mais
le plus difficile, c’est justement de prendre la décision de se perdre, pour pouvoir mieux se retrouver
plus tard. Se retrouver et avoir changé, car nous sommes sortis des sentiers battus pour disparaître dans
l’inconnu et l’incertitude, dans le but de trouver quelque chose qui nous manque pour mieux réussir.
Voilà ce que j’ai ressenti. Pour pouvoir exploiter ces ressources dissimulées, j’ai dû désapprendre ce que
je savais. Tout cela dans le but de trouver de nouvelles façons pour m’exprimer.