Le tombeau des Lucioles Dossier de presse

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Le tombeau des Lucioles Dossier de presse
Le tombeau des Lucioles
Dossier de presse
Introduction :
Déjà disponible en DVD chez Kazé, ce film datant de 1988 est adapté d’une nouvelle semiautobiographique d'Akiyuki Nosaka écrit en 1967. Très loin des deux premiers films du studio
Ghibli (Le Château dans le ciel et Mon Voisin Totoro), Le tombeau des Lucioles est un
film d'animation, dont les décors et l’atmosphère ultra réalistes nous plongent dans l'univers
chaotique du Japon de la Seconde Guerre mondiale. Le résultat est un film mêlant une
précision quasi documentaire et un onirisme d'une époustouflante poésie.
SYNOPSIS :
Japon, été 1945. Les bombardiers américains arrosent Kobé de plusieurs milliers de tonnes
de bombes incendiaires. Un jeune adolescent et sa petite sœur perdent leurs parents. Ils se
réfugient dans leur famille proche mais cruelle. Leur quête désespérée d'un monde meilleur
les amènera autant à traverser les ruines du Japon ensanglanté par la fin de cette guerre qu'à
affronter l'indifférence et la cruauté des adultes.
Isao Takahata, réalisateur
Le nom d’Isao Takahata est à jamais associé au chef-d’oeuvre absolu qu’est Le tombeau
des lucioles. Né en 1935 et diplômé de littérature française, Isao Takahata choisit la voie
de l’animation après la vision de La bergère et le ramoneur, de Paul Grimault. Entré à la
Toei Animation, compagnie désireuse de concurrencer Disney, il y rencontre Hayao
Miyazaki, qui le suivra dans ses vélléités d’indépendance et d’exigence les vingt années
suivantes. Devenu réalisateur, Takahata donne à ce poste, grâce à ses compétences, son
perfectionnisme et sa forte personnalité, une importance nouvelle. Au début des années
70, il quitte la Toei et jongle entre les studios. Il enchaîne les réalisations de séries et de
longs-métrages (Gauche le violoncelliste en 1981, Kié la petite peste, l’année suivante) et
devient même producteur.
Suit une décennie faste pour cet homme-orchestre. Au sein du jeune studio Ghibli, dont il
est l’un des pères, il réalise Le tombeau des lucioles(1988), Souvenirs goutte à
goutte(1991), Pompoko(1994) et Mes voisins les Yamada(1999). Quatre oeuvres
maîtresses ancrées dans la réalité, qui traduisent aussi bien son humanisme que son
respect du public. Plébiscité par les spectateurs comme par la critique, il décide pourtant
de prendre du recul après l’accueil en demi-teinte de Mes voisins les Yamada. Moins
médiatisé que son compagnon de route Hayao Miyazaki, Takahata s’est récemment
tourné vers des projets indépendants. Au point qu’on s’inquiétait de le voir revenir sur le
devant de la scène. C’est chose faite aujourd’hui : production Ghibli, L’histoire de la
princesse kaguya (titre provisoire) sortira à l’automne au Japon.
Isao Takahata et le studio Ghibli
En 1985, Isao Takahata et Hayao Miyazaki créent ce qui deviendra le plus prestigieux des
studios d’animation japonais. Miyazaki le baptise du nom d’un vent du désert désignant les
avions de reconnaissance italiens de la Seconde Guerre. Sorti en 1985, Le château dans
le ciel est le premier long-métrage estampillé Ghibli. Trois ans plus tard, le studio s’impose
comme un acteur majeur de l’animation avec Le tombeau des lucioles et Mon voisin
Totoro, chefs-d’œuvre qui continuent de vivre dans l’imaginaire collectif. Ghibli décline
alors les succès : Souvenirs goutte à goutte, Pompoko, de Takahata, Kiki la petite
sorcière, Porco Rosso, de Miyazaki. Toshio Suzuki, le troisième homme du studio, en
devient le président. Producteur, ce personnage-clé porte Ghibli sur la scène
internationale en passant des accords de distribution avec Disney Buenavista. C’est
l’époque de Princesse Mononoke(1997), qui permet au public occidental de découvrir le
meilleur de l’animation nippone. Avec Le voyage de Chihiro(2001), multi-récompensé
(Ours d’Or à Berlin, entre autres), Ghibli et Miyazaki accèdent enfin à la renommée
internationale. En interne aussi, le studio vit un tournant de son existence : Takahata a pris
ses distances depuis Mes voisins les Yamada(1999) et de nouveaux réalisateurs sont mis
en avant, dont le propre fils de Miyazaki(Les contes de Terremer(2006)). Porté par le
succès (Le château ambulant, Ponyo sur la falaise), Hayao Miyazaki y règne aujourd’hui
en maître. D’autres films très réussis ont trouvé leur public, notamment Arriety, le petit
monde des Chapardeurs(2010). 2013 devrait être une grande année pour le studio avec la
sortie de trois longs-métrages, dont un Takahata et un Miyazaki.
A l’origine de quelques-uns des grands films des dernières décennies, Ghibli est aussi une
formidable école de l’animation pour les jeunes talents. On espère voir bientôt la relève
reprendre le flambeau des maîtres…
Victimes de guerre
Japon, septembre 1945. Dans un hall de gare, un adolescent meurt sous le regard
indifférent des passants. Le fantôme de sa petite sœur le rejoint, et tous deux partent pour
leur dernier voyage.
Seita se souvient. A 14 ans, en pleine guerre, il se retrouve orphelin de mère et sans
nouvelle de son père, officier de marine. Avec sa sœur de 4 ans, Setsuko, ils sont
accueillis par une parente qui rechigne à les nourrir. Après un reproche de trop, ils
s’installent tous deux dans un abri abandonné. Mais la nourriture vient à manquer, et les
orphelins sont toujours plus livrés à eux-mêmes…
Porté par un réalisme saisissant, notamment du à une qualité d’animation inégalée, Le
tombeau des lucioles n’édulcore en rien la peur et la souffrance de ces enfants dans un
monde en ruine. Chaque émotion est racontée au plus près, rendant certaines scènes
quasi insoutenables. Et pourtant, le bonheur est aussi là, dans les jeux autour de l’étang
aux lucioles, dans une journée au bord de la mer, dans l’amour qui unit frère et sœur. Des
respirations qui rendent encore plus poignante l’agonie d’êtres sacrifiés sur l’autel de la
survie et du chacun pour soi.
Un témoignage sans compromis
Hiroshima et Nagasaki ne sont pas les seules plaies du Japon dévasté de la Seconde
Guerre Mondiale. Durant l’année 1945, les bombes incendiaires au napalm ont sans
relâche frappé les grandes villes. Les ravages furent immenses, les victimes se comptant
par centaines de milliers. A la campagne, loin du chaos, régnaient aussi la misère et la
faim. Beaucoup sont morts, comme Setsuko, de malnutrition. En quelques semaines, le
pays n’est plus que cendres et quand l’Empereur capitule, le 2 septembre 1945, il laisse
un peuple, jadis abreuvé de propagande nationaliste, aussi démuni qu’abasourdi. Le
personnage de Seita subit toutes ces épreuves, livrant au spectateur un tableau sans
compromis d’une terrible page d’Histoire.
Car Le tombeau des lucioles est d’abord un témoignage : celui d’Akiyuki Nosaka, auteur
du roman La tombe des lucioles(1967). Le récit de Seita est inspiré de sa jeunesse. Le
livre, auréolé du prix Naoki, le plus prestigieux prix littéraire nippon, a vite été convoité par
le cinéma. Mais comment montrer avec de vrais acteurs - des enfants, qui plus est l’insupportable ? Des années plus tard, c’est finalement l’initiative d’Isao Takahata
d’adapter le récit par le prisme de l’animation, qui convaincra Nosaka.
Informations techniques :
Date de sortie du BLURAY : 7 MAI 2013
Durée du film : 1H25
Format image: 16/9, 1920 x 1080p
Langues : Japonais, français (5.1)
Sous-titres : français
Prix : 24,95 euro
BONUS :
Interview exclusive du réalisateur Isao Takahata de 26 minutes
Interviews exclusives de 15 minutes du staff technique (Directeur Artistique, Directeur
Son, Responsable des couleurs, Directeur assistant de l’animation …)
Contacts Presse
Jérôme Chelim – [email protected]
Aurélie Lebrun – [email protected]
01 44 08 77 65
Kazé - 45, Rue de Tocqueville
75017 – Paris

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