Ilford ne s`améliore pas que sur le papier

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Ilford ne s`améliore pas que sur le papier
Réseau CCSO
Membre de la
Plateforme d'appui à l’innovation
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Ilford ne s’améliore
pas que sur le papier
Fleuron de l’industrie suisse, le spécialiste du papier pour la
photographie optimise sa production pour se maintenir sur
un marché toujours plus dur. Entretien avec Michel Gremaud,
directeur de la production et de l’ingénierie. Par Philippe Anhorn
C
Comment un leader du monde
de la photographie argentique
a-t-il pu survivre au virage
du numérique ? Ça n’a pas été
facile, en effet. Ilford Marly a
été fondé par Ciba-Geigy dans
les années 70 au temps de la
photographie argentique, puis a
été vendu plusieurs fois à d’autres
grands groupes internationaux,
précisément au moment où nous
devions assumer notre reconversion. Paradoxalement, celle-ci
n’a pas été trop difficile à trouver: notre outil de production
permet de fabriquer selon un
procédé similaire, moyennant
quelques adaptations, du papier
destiné aux imprimantes à jet
d’encre. Aujourd’hui, l’entreprise
appartient au groupe japonais OJI
paper qui trouve avec Ilford une
diversification de ses activités en
même temps qu’un débouché
pour sa propre production.
Peut-on dire que Ilford a réussi
sa reconversion ? Nous sommes
parmi les quatre principaux
producteurs mondiaux dans
notre secteur. Mais le marché
du papier photographique est
devenu beaucoup plus tendu
avec le numérique. Les clients
principaux ne sont plus seulement
les laboratoires mais aussi les particuliers. Ceux-ci sont beaucoup
plus sensibles à la conjoncture.
S’il y a un ralentissement économique comme celui qui débute
actuellement avec la crise finan-
cière internationale, l’effet sur la
demande est immédiat. Il s’agit
en effet d’un poste du budget des
ménages qui est vite considéré
comme superflu lorsqu’il faut
un peu se serrer la ceinture. Par
ailleurs, les particuliers impriment
probablement toujours moins
de photos sur papier. C’est un
effet de génération, mais aussi
de démocratisation des appareils
comme les ordinateurs portables,
les téléphones mobiles ou même
les cadres à photos numériques.
Quel appui avez-vous trouvé
auprès du Réseau CCSO ? Nous
avons demandé des offres à
plusieurs consultants. L’approche
de Fri Up, l’antenne fribourgeoise
du Réseau CCSO, nous a bien
convenu. L’équipe de René Bart,
le chef de projet, a pas mal transpiré pour comprendre le fonctionnement de notre ligne de production, l’une des plus complexes
qu’ils aient eu à analyser. Mais le
jeu en valait la chandelle. Nous
avons pu dégager de nombreuses
propositions d’optimisation. Il
s’agit principalement de réduire
le nombre d’arrêts non planifiés
(pannes de machine, problèmes
de procédé ou défaut des produits)
et de raccourcir les temps de
changements de produits sur la
ligne. Ceux-ci peuvent prendre
jusqu’à trois heures et notre
ambition est de les réduire d’un
bon tiers. Pour y parvenir, nous
avons analysé nos processus avec
Bulletin du CCSO No 95 Octobre-Novembre 2008
Michel Gremaud, directeur de la production et de
l’ingénierie
les chefs d’équipe selon la méthode
Ishikawa ou des diagrammes en
arêtes de poissons. Pour aller
plus loin, nous devrions pouvoir
élaborer des diagrammes de temps
et mettre en évidence les chemins
critiques en testant toutes les
combinaisons possibles entre 30
cuves et des dizaines d’opérations.
Un simple tableur informatique
n’y suffit pas. C’est pourquoi Fri
Up et l’Université de Fribourg ont
engagé une première étude en vue
de la conception d’une application
qui y parviendrait et livrerait des
représentations graphiques à
l’usage des chefs d’équipe.
Ces mesures d’optimisation
devraient vous assurer un avenir
radieux ? C’est difficile à dire.
La pression sur les prix et sur
les marges est redoutable. Notre
entreprise repose entièrement
sur notre savoir-faire et sur cette
formidable machine haute comme
un immeuble de quatre étages
et longue de quatre-vingt mètres.
Nous n’avons pas d’autre choix
que d’en améliorer constamment
le fonctionnement pour rester
compétitifs. Si la crise s’accentue
dans notre secteur, des concurrents
plus faibles vont inévitablement
disparaître. La demande pourrait
alors se reporter sur les fournisseurs
qui restent et, moyennant que
nous ayons réussi entièrement
notre optimisation, nous resterons
parmi les leaders du marché.
www.ilford.ch
Snowpulse SA
L’innovation au sommet
Snowpulse SA développe des modèles d’airbags destinés à
Par
Philippe Anhorn améliorer la sécurité des randonneurs chevronnés et professionnels de la montagne exposés aux risques d’avalanches.
Portrait d’une start-up valaisanne qui ne manque pas d’air et qui
exploite toutes les ficelles du soutien à l’innovation.
Ça commence par un travail de diplôme en 2005, puis la création
d’une société en 2006. Yan Berchten est un jeune ingénieur passionné
de randonnée en montagne. Son idée est apparemment simple: créer
un nouveau modèle d’airbag pour offrir une protection accrue aux
randonneurs chevronnés et professionnels de la montagne exposés aux
risques d’avalanches. A fin 2006, à la recherche de partenaires, il poste
un message sur un blog dédié aux sports de montagne. L’annonce reçoit
une réponse enthousiaste: celle de Pierre-Yves Guernier, fraîchement
diplômé de l’EPFL en production et robotique, qui n’hésite pas à réduire
son taux d’activité auprès de son premier employeur puis à rompre les
amarres pour se dédier entièrement à l’aventure Snowpulse.
Le “Life Bag” de Snowpulse
La cartouche d’air comprimé
et sa valve doivent tenir une
pression de 300 bars jusqu’à
une température de -30°
L’airbag se gonfle en 3 secondes et protège
la tête, la nuque et le thorax
Pour en savoir plus…
Place de Savoleyres
Case postale 373
1936 Verbier
Tél 079 205 98 32
[email protected]
www.snowpulse.ch
«L’idée de Yan, raconte Pierre-Yves Guernier, était d’améliorer les
airbags existants. Ceux-ci étaient déjà très utiles en maintenant les
victimes d’avalanches à la surface, alors que le mouvement naturel va
plutôt les tirer vers le fond. Notre modèle «Life Bag» n’est toujours pas
une garantie de survie, mais il augmente les chances en offrant, en
plus, une protection de la tête, de la nuque et du thorax. Par ailleurs,
comme un gilet de sauvetage pour les sports nautiques, le «Life Bag»
favorise une flottaison tête en surface et allongé sur le dos. Pour passer
de l’idée à la réalisation, il faut d’abord fabriquer des prototypes, puis
les tester et enfin obtenir l’homologation européenne. Tout ça coûte
cher. Un prototype peut coûter jusqu’à 15’000 francs. Ensuite, il faut
tester à l’échelle 1:1, c’est-à-dire en hissant un mannequin qui pèse 90
kg en haut d’un couloir à avalanches. Le plus souvent, avec l’aide du
personnel des remontées mécaniques, nous montons les mannequins
en télésiège puis les tirons sur une luge ou par hélicoptères dans les
cas difficile d’accès. Une fois les prototypes et le concept validés, commence la phase d’homologation avec un expert
accrédité du TÜV.»
Pour compliquer encore
l’affaire, les précieuses
homologations
CE
sont distinctes pour la
cartouche d’air comprimé seule et pour le
«Life Bag» complet.
Où trouver l’argent pour lancer ces projets ? «Nous avons été soutenus
dès la création de la société par le CCF, le Centre de compétences
financières à Sion, se souvient Pierre-Yves Guernier. Puis, nous avons
obtenu l’appui de CimArk, l’antenne valaisanne du Réseau CCSO, qui
nous a conseillé, trouvé des locaux dans l’incubateur IdeArk à Martigny
et ouvert la voie d’un financement CTI de la Confédération pour les
activités de R&D. Les hautes compétences des coaches de CimArk
nous ont guidés dans l’établissement des plans financiers, du business
plan, et des négociations avec les investisseurs. Au final, nous avons
décroché le prestigieux prix de la Fondation de Vigier, d’un montant
de 100’000 francs, un financement auprès de Business Angels Suisse
(BAS) et une ligne de crédit bancaire.»
Après un seul hiver sur le marché, Snowpulse a déjà convaincu des
distributeurs dans dix pays et voit l’avenir avec optimisme. «Pour
l’instant, nous suivons un cycle saisonnier et produisons par séries: six
mois de recherches et développement, quatre mois pour la production
des composants par nos sous-traitants et deux mois d’assemblage
en Valais. A terme, nous devrions pouvoir lisser la production. Et dès
janvier 2009 je l’espère, Yan et moi pourrons nous verser un salaire»,
se réjouit déjà Pierre-Yves Guernier.
Bulletin du CCSO No 95 Octobre-Novembre 2008
L’airbag maintient la victime d’avalanche en surface
L’apport du
Réseau CCSO
Eric Plan, chef de projet chez
CimArk, l’antenne valaisanne du
Réseau CCSO, est impressionné
par la démarche des jeunes
entrepreneurs. «Yan Berchten et
Pierre-Yves Guernier ont tout de
suite perçu la nécessité d’une
approche professionnelle. Ils
ont cherché, avec notre aide,
les appuis nécessaires, tant en
termes de financement que
d’expertise, par exemple dans
les domaines de l’homologation
et de la propriété intellectuelle
ainsi que dans l’organisation du
réseau de sous-traitance. Nous les
avons accompagnés tout au long
du processus innovation start-up
élaboré par le Réseau CCSO et
permis d’intégrer le portefeuille
de la CTI Start-up menant au label
du même nom, un gage de qualité
et de maturité devant faciliter les
tours de financement ultérieurs.
Aujourd’hui, nous continuons à
collaborer, notamment sur les
aspects de coopération. Il s’agit
en particulier de négocier des contrats avec des fournisseurs en vue
de l’amélioration du produit d’une
part, et avec des distributeurs
en vue de sa commercialisation
d’autre part.» Tout ça semble assez
loin de l’esprit fun ou freeride
auquel on associe le produit. «Ne
vous y trompez pas, Snowpulse
s’adresse aux professionnels de
la montagne et aux amateurs
avertis. En montagne comme en
affaires, le dilettantisme peut être
fatal», conclut Eric Plan.
Un procédé
électrochimique novateur
L’avis
du client
Jean-René Pouget est guide de
montagne et président du bureau
des guides de Verbier. Durant tout
l’hiver, il emmène ses clients au
sommet des Alpes valaisannes et
parfois bien au-delà. «J’ai été un
des premiers à être équipé d’un
sac Snowpulse dans la région. Je
l’ai porté tous les jours depuis
janvier 2008 et jusqu’à la fin
de la saison. Un jour, l’un de
mes collègues a eu la vie sauve
grâce à un airbag. Lorsque j’ai
décidé de m’équiper, j’ai choisi
Snowpulse qui venait d’arriver sur
le marché, car il m’a semblé plus
ergonomique et confortable que
les autres marques. Le sac, en
plus de l’airbag, peut contenir la
corde, les crampons, les peaux,
la trousse de secours, la pelle, la
sonde, la radio, la nourriture et
les boissons. Et la protection de
la nuque m’a paru importante.»
Mais le surpoids (1,4 kg ndlr)
n’est-il pas dissuasif ? «On a
l’habitude de porter le matériel
de nos clients fatigués en plus
du nôtre, alors on n’est pas à ça
près!» répond en riant le Valaisan.
«Je me réjouis de voir arriver le
nouveau modèle, car l’équipe de
Snowpulse a tenu compte de nos
propositions d’amélioration. La
ceinture ventrale sera plus solide
et l’entrée d’air complémentaire
sera placée dans le dos plutôt
que sur le côté. Cela permettra
ainsi un meilleur gonflage y
compris «sous contrainte», c’està-dire si le gonflage est déclenché
alors qu’on est déjà pris dans la
neige.» Des motifs de satisfaction
qui font du guide un véritable
ambassadeur de la marque: «Pratiquement tout le personnel de
sécurité de Téléverbier a essayé
mon propre sac et nombreux sont
ceux qui en ont commandé un. Et
tous mes clients sont intéressés»,
relève Jean-René Pouget.
La teinture des jeans par l’électrochimie. C’est l’idée de RedElec Par
Technologie SA, créée en juin 2007 par le Dr. David Crettenand. Cécile Aubert
Basée au BioArk de Monthey, RedElec a reçu le prix Debiopharm
doté de 20’000 francs en juin dernier.
«Rendre l’indigo soluble avant la teinture est un passage obligé dans le
processus de coloration des jeans», explique David Crettenand. Depuis
un siècle, l’industrie textile utilise principalement un agent chimique
polluant pour effectuer cette transformation. De nombreux groupes de
recherche ont essayé de résoudre ce problème en développant d’autres
techniques plus favorables au niveau économique et écologique. Parmi
eux, le groupe du Prof. Rys à l’EPFZ. «C’est dans ce groupe que j’ai
effectué mon travail de diplôme à la fin de ma formation à l’EPFZ et
j’y ai testé la technique électrochimique pour rendre l’indigo soluble»,
précise le jeune chimiste. Qui explique que cette technique consiste à
provoquer la transformation par transfert de courant électrique aux
particules de colorant.
«Durant ce travail, j’ai découvert qu’un matériel peu coûteux, du
carbone, pouvait permettre d’effectuer la transformation désirée. Les
performances du procédé étaient extrêmement faibles, mais j’avais déjà
beaucoup d’idées en tête pour améliorer la situation. J’ai donc décidé
d’effectuer un doctorat de trois ans sur le sujet en espérant trouver la
voie pour rendre le procédé suffisamment efficace pour être intéressant
économiquement pour l’industrie textile.»
Et apparemment il l’est, vu qu’un an après sa fondation, RedElec a
trouvé un partenaire italien dans l’industrie du textile. «Son objectif est
de participer à la commercialisation de notre technologie et, dans un
même temps, de vendre leur savoir-faire dans la fabrication du denim.
Le procédé électrochimique de préparation de la teinture est le produit
phare qu’ils veulent mettre en avant dans le package qu’ils auront à offrir.
En une année, nous avons fait passer notre technologie du laboratoire
à la taille industrielle. Cela n’était pas une mince affaire puisque nous
avons dû innover constamment. Notre procédé se distingue des autres
procédés électrochimiques du marché et nous devions trouver nos
propres solutions pour avancer. Le prototype industriel de production
de colorant devrait être mis en fonction au début 2009», précise le
fondateur de RedElec.
Une teinture plus respectueuse de l’environnement tient vraiment à
cœur au jeune entrepreneur: «l’argument écologique a été essentiel
dans mon choix de me spécialiser dans l’électrochimie. Je trouvais
fascinant que l’on puisse effectuer des transformations uniquement
avec les électrons provenant du courant électrique. Cela me paraissait la
technique idéale puisqu’on ne produisait pas de déchet polluant et que
l’électron est le réactif le plus économique que l’on puisse imaginer.»
conclut David Crettenand.
Quels marchés vise RedElec ? «En ce qui concerne le denim, le
marché est inexistant en Suisse, annonce David Crettenand. Pour notre
développement dans ce secteur, notre premier marché est l’Europe, où le
paramètre environnemental apporté par notre technologie est considéré
comme un plus indéniable. Ensuite, en accord avec notre partenaire,
l’Afrique du Nord, l’Amérique du Sud, puis l’Asie devraient suivre.»
Le rôle du Réseau CCSO ? Sébastien Mabillard, chef de projet chez
CimArk, l’antenne valaisanne du Réseau CCSO, explique que le soutien
apporté à RedElec concernait la mise au point du concept de base de
la société, la recherche de fonds, l’accompagnement du prototypage
et la mise en relation de David Crettenand avec un réseau de contacts
et de spécialistes pour la fabrication du réacteur et de la cellule
électrochimique. CimArk a aussi joué un rôle dans la prospection du
marché du denim. Pour trouver un partenaire-pilote industriel à même
de tester le produit avant de le lancer sur le marché.
www.redelec.ch
David Crettenand
Histoire d’un succès
VS-link - Contre l’exode des cerveaux
valaisans Par Cécile Aubert
V
VS-link, un pont entre les entreprises valaisannes et les universitaires/
HES. Créé en novembre 2005 et
cofinancé par l’Etat du Valais et
le SECO, ce réseau propose une
solution concrète à l’exode des
compétences valaisannes.
Après trois ans d’existence, VSlink est aujourd’hui à un tournant.
«De projet, il va se transformer en
association d’ici à la fin de l’année,
explique Sandrine Branca, l’une de
ses fondatrices. L’objectif principal
reste, bien sûr, de positionner
la bourse d’emplois de VS-link
comme la référence des postes
hautement qualifiés en Valais. Et
cette nouvelle formule permettra
de mieux impliquer entreprises et
professionnels dans le fonctionnement et le développement du
réseau.»
Réseau CCSO
Contacts
CCSO Centre directeur
Rte du Jura 37-1700 Fribourg
Tél 026 347 48 48
[email protected]
Contact: Christoph Meier
CimArk – Antenne valaisanne
[email protected]
Contact: Dominique Perruchoud
OPI – Antenne genevoise
[email protected]
AIT – Antenne vaudoise
[email protected]
Contact: Daniel Tiercy
Juratec – Antenne jurassienne
[email protected]
Contact: Pierre Mercerat
Fri Up – Antenne fribourgeoise
[email protected] - www.friup.ch
Contact: Olivier Allaman
GINNOV – Antenne neuchâteloise
[email protected] - www.ccso.ch
Contact: François Klaye
Impressum
Editeur: CCSO Tirage: 3500 ex
Publication: 8 fois par an
Rédaction: Philippe Anhorn, Cécile Aubert
Coordination: Nathalie Bersier
Conception: Murielle Leyss
Photos: Ilford, Snowpulse, RedElec
Technologie
Imprimerie: St-Canisius SA, Fribourg
«Le Réseau CCSO – via Richard
Meyer et Gilles Chevrey – a
soutenu notre équipe tout au
long de la phase de projet (voir
focus No 82), permettant la
constitution d’un projet solide et
pertinent. Nous avons aujourd’hui
en main les outils nécessaires
pour continuer notre route avec
la future Association VS-link et
n’hésiterons pas à faire appel
à nouveau au Réseau CCSO»,
précise Sandrine Branca.
Pour rendre transparent le marché
du travail valaisan et faciliter le
contact entre entreprises locales et
personnes hautement qualifiées,
VS-link propose gratuitement à ses
membres une bourse d’emplois/
stages, un annuaire, ainsi que
des rencontres via son site www.
vs-link.ch.
L’équipe actuelle, composée de
Sandrine Branca et Christophe
Juilland pour le Valais romand,
sera prochainement complétée
par une personne de langue
allemande pour renforcer le
contact avec le Haut-Valais. Le
principal partenaire de VS-link
reste l’Etat du Valais. Après avoir
cofinancé la phase de projet avec
le SECO, l’Etat du Valais sera la
principale source de financement
de la future Association VS-link.
De 404 membres en avril 2007,
VS-link est passé à 1’505 membres
actuels. Près de la moitié sont
des Valaisans hautement qualifiés,
27% des étudiants au sein d’une
école de degré tertiaire et 13%
des Valaisans de cœur. «Du côté
du monde professionnel, nous
comptabilisons 155 représentants
d’une entreprise valaisanne et 34
représentants d’un institut valaisan de formation ou de recherche.
Un bon nombre de membres sont
réellement actifs dans le réseau
VS-link. Pour preuve, depuis
l’ouverture de la bourse de jobs/
CVs en mai 2007, nous avons
recensé 353 annonces d’offres
d’emplois. Par ailleurs, 61 CVs ont
été déposés sur le site», précise
Sandrine Branca.
En outre, VS-link a déjà créé de
nombreux liens avec des associations valaisannes, des associations
d’étudiants et d’alumni, ainsi
qu’avec d’autres partenaires tels
que la HES-SO Valais, The Ark et
VSnet. Il poursuit ses efforts afin
de développer des partenariats
en direction de ses deux publicscibles: les entreprises valaisannes
et les étudiants et diplômés de
hautes écoles.
www.vs-link.ch
Petitsdéjeuners
start-up
Genève
Date 28 novembre 2008
Heure 08h30 - 10h15
Thème Les procédures de
poursuites et faillites
Lieu Chambre de Commerce et
d’Industrie de Genève
Renseignements
Juliette Zurmühle 022 388 34 34
Inscriptions:www.petitsdejeuners.ch
Vaud
Date 21 novembre 2008
Heure 08h15 - 10h30
Thème Export: de la veille au
développement des marchés
internationaux
Lieu CVCI, Lausanne
Renseignements
Séverine Turin 021 316 58 20
Inscriptions: [email protected]
Valais
Rencontre de l’Incubateur
Date 28 novembre 2008
Heure 12h00
Thème Comment construire
une communication pertinente
pour votre entreprise
Lieu TechnoArk, Sierre
Renseignements
Sébastien Mabillard 027 606 88 60
Inscriptions: [email protected]
Formation
Université de Lausanne
Centre de formation continue
Renseignements
Tél 021 692 22 90
[email protected]
www.unil.ch/formcont
Thème Droit international et
européen de l’économie et des
affaires - Modules à choix
Dates entre octobre 2008 et
mai 2009
Prix de CHF 300.- à CHF 1200,
selon les modules
Lieu Université de Lausanne,
Dorigny
Voir aussi www.ccso.ch