Lamelcolor lève le rideau sur ses innovations

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Lamelcolor lève le rideau sur ses innovations
Réseau CCSO
Membre de la
Plateforme d'appui à l’innovation
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Lamelcolor lève le rideau sur
ses innovations
Le spécialiste du store arrive au terme d’une longue période
de mue. Au programme cette année: plusieurs innovations
et l’optimisation des processus. Par Philippe Anhorn
L
Lamelcolor est une entreprise qui
s’est entièrement rénovée au cours
des dernières années. Comment?
En 1999-2000 nous avons vu
arriver un nouveau millénaire et
une nouvelle équipe de direction,
puisque c’est à ce moment que
j’ai succédé à mon père à la tête
de l’entreprise. Nous avons alors
décidé d’acquérir une nouvelle
machine profileuse de lamelles
de stores. Cet investissement
d’un million et demi de francs
nous a permis d’améliorer sensiblement notre productivité. A
effectif constant (une centaine de
collaborateurs), nous avons triplé
notre productivité, presque doublé
notre chiffre d’affaires (passé de
12 millions de francs en 2002 à
23 en 2007) et considérablement
augmenté nos marges. C’est également en 2000 que nous avons
été pour la première fois certifiés
ISO 9001 et que nous avons lancé
le déploiement d’un logiciel ERP.
Aujourd’hui, nous mettons des
nouveaux produits sur le marché
et achevons la rénovation de notre
bâtiment administratif.
entreprises alémaniques lorgnent
sur notre marché avec jalousie et
les fabricants de masse, en France
ou en Allemagne, ont déjà gagné
la bataille des prix.
Le spécialiste du store s’est fait une
place au soleil? Rien n’est jamais
acquis. Si nous n’avions pas osé
entreprendre ces restructurations
après dix ans de récession, je ne
sais pas ce que l’entreprise serait
devenue. La concurrence est féroce
dans notre secteur. Heureusement,
nous sommes assez bien implantés
en Suisse romande. Mais des
Vus de l’extérieur, les stores ne
donnent pas l’impression d’être
des produits high-tech porteurs
de grandes innovations. Les
innovations doivent surtout être
vues de l’intérieur pour ce qu’elles
apportent de fonctionnalités et de
confort supplémentaires. Ainsi,
notre nouveau profil TT150 est
ultra-design, très résistant (le
Bulletin du CCSO No 93 Juillet-Août 2008
Avec quelles armes vous battez-vous?
Comme beaucoup d’entreprises
suisses, nous misons avant tout sur
la qualité et la flexibilité. Le marché
européen est aujourd’hui assez
fragmenté avec des producteurs,
des assembleurs-grossistes et des
storistes – en France souvent de
simples menuisiers – qui se chargent
de l’installation. Pour notre part,
nous avons intégré tous les éléments
de cette chaîne: la production, le
suivi technique, la pose et même
l’entretien. Cela nous permet d’être
extrêmement réactifs, par exemple
d’assurer des délais très courts
ou des changements de dernière
minute pour lesquels les maîtres
d’ouvrage sont prêts à payer le prix.
Idéalement, les architectes nous
incluent en amont des projets, dès
les études de façades. Nous sommes
ainsi capables de garantir une très
haute qualité de nos prestations.
Alain Leimgruber, CEO de Lamelcolor,
devant un TT150
prototype a «survécu» sans une
égratignure au fameux orage
de grêle sur Lavaux en juillet
2005) et perforé, de manière à
assurer une excellente visibilité de
l’intérieur vers l’extérieur tout en
protégeant efficacement la façade
du rayonnement solaire. Notre
nouveau bâtiment administratif,
entièrement équipé de TT150,
pourra désormais se passer de
climatisation (et sera aussi chauffé
par pompe à chaleur, devenant
ainsi exemplaire sous l’angle du
développement durable. ndlr).
Edipresse a fait le même choix
pour son futur bâtiment (angle
avenue de la Gare et d’Ouchy)
à Lausanne. DUO, une autre
innovation bientôt industrialisée,
est un profil de store en «L» qui,
grâce à un mécanisme de bascule
breveté, fera moustiquaire dans
une position et store traditionnel
obscurcissant dans l’autre.
Quel volet pouvez-vous encore
améliorer? Le «handling», c’està-dire tout ce qui concerne les
transports, le stockage et le
convoyage des composants le
long de la chaîne de production.
Nous avons effectué une étude
de positionnement avec l’appui
de René Bart, chef de projet chez
Fri Up, l’antenne fribourgeoise
du Réseau CCSO. Sur cette base,
nous allons démarrer un projet en
septembre.
www.lamelcolor.ch
Secu4
Protéger ses valeurs grâce
à une entreprise valaisanne
Par
Cécile Aubert
«Marre de perdre vos objets?» C’est le slogan qu’a choisi Secu4,
une société qui propose un système de protection des objets
de valeur. Le BlueWatchDog: Blue comme… Bluetooth, et
WatchDog comme… chien de garde.
Secu4 a créé le premier système d’alarme au monde fonctionnant avec
le Bluetooth d’un téléphone mobile et permettant d’agir en cas de
vol, de perte ou d’oubli. L’idée est simple: le BlueWatchDog a la taille
d’une carte de crédit, et il est relié au téléphone portable. Quand l’objet
dans lequel est glissé cette carte s’éloigne de plus de 5 à 30 mètres
(au choix), le téléphone sonne pour avertir l’utilisateur et la carte dans
l’objet se met en alarme (jusqu’à 100dB) pour protéger l’objet.
Comme toute entreprise naît d’une idée simple, Ralph Rimet, le jeune
fondateur de Secu4, a créé le BlueWatchDog suite à la perte d’un portemonnaie d’un ami dans un train: «Nous nous sommes dit qu’il faudrait
vraiment penser à un système pour se protéger de la perte ou du vol
d’objets.» Et comme il terminait sa formation en économie d’entreprise
à la HEG de Lausanne (actuelle HEIG d’Yverdon) en se spécialisant
en gestion de l’innovation et création d’entreprise, l’occasion était
toute trouvée. Une option spécifique de la HEVS en Valais, Business
Experience, lui a permis d’obtenir 10’000 francs pour la mise sur pied
d’une entreprise. «Comme je n’avais pas de compétences techniques,
je me suis concentré sur le concept», explique le jeune entrepreneur.
Quant au volet technique, contact a été pris avec l’Ecole d’ingénieurs
d’Yverdon pour que son département radiofréquence planche sur deux
modules électroniques séparés. Puis, avec la HEVS de Sion et son Pôle
d’Infotronique, spécialisé en technologie Bluetooth, pour savoir ce
qu’ils pensaient d’une technologie compatible avec l’idée de Secu4. Et
justement, ils développaient depuis six ans une technologie de pointe
Bluetooth. «Nous avons donc extrait cette technologie pour l’adapter
à notre concept», explique Ralph Rimet.
Packaging du BlueWatchDog
A la fin de ses études, alors que ses camarades commencent leur
carrière dans des entreprises, le Valaisan décide de poursuivre le
développement de son idée et, début 2006, les premiers prototypes de
BlueWatchDog sont créés. «Pour moi, l’entrepreneur, c’est quelqu’un
qui se met en danger. J’ai vécu un an de galère, je dormais sur le
canapé de mon meilleur ami, je n’avais pas d’argent, mais je voulais
tenter le coup», raconte Ralph Rimet. Et bien lui en a pris, puisqu’il
commence par décrocher la bourse The Ark d’une valeur de 10’000
francs, attribuée par CimArk et la HEVS.
Une SARL est créée début 2007: «J’ai sollicité tous mes amis, ainsi que
deux business angels et nous avons réussi à réunir 50’000 francs, ce
qui nous a permis de miniaturiser notre produit, de l’industrialiser»,
précise-t-il.
Le BlueWatchDog a la taille d’une carte
de crédit
Pour en savoir plus…
Secu4
TechnoArk 3
3960 Sierre
[email protected]
www.secu4.com
Et tout s’enchaîne: des distributeurs montrent leur intérêt et des
investisseurs aussi. Secu4 a en effet réussi à lever 550’000 francs en
deux ans: 300’000 francs grâce notamment à l’Etat du Valais, à la
fondation F.I.T. (fondation pour l’innovation et la technologie) ou à la
région de Sierre. Et 250’00 francs en 2008, provenant d’un venture
capitalist et d’un financeur privé.
«Maintenant, nous sommes en phase de signature de contrats avec les
distributeurs, annonce l’entrepreneur, notre première série est prête.
Nous commencerons sa commercialisation dès le mois d’août, et elle
sera immédiatement disponible sur notre site. Le lancement officiel du
BlueWatchDog sur les marchés suisse et français se fera en septembre»,
précise le jeune entrepreneur qui vient de fêter ses 30 ans.
Le marché visé par Secu4 se veut global: les grandes villes où les vols sont
courants, les pays où la sécurité devient une préoccupation majeure.
«Nous commençons par la Suisse et la France, mais nous visons les
Bulletin du CCSO No 93 Juillet-Août 2008
marchés européen, américain et
asiatique dès 2009, grâce à notre
brevet mondial. Nous sommes
conscients d’avoir un grand
potentiel entre nos mains, mais
il faut faire vite pour ne pas être
imités et devancés, même si la
technologie Bluetooth novatrice,
créée conjointement par la HEVS
et Secu4, est difficile à copier…»,
explique Ralph Rimet.
En plus de son créateur, la
société compte maintenant deux
ingénieurs, dont un qui suit la
production en externe, et un
directeur marketing externe. Ses
clients potentiels ou partenaires
stratégiques sont la bagagerie,
l’électronique et les opérateurs
mobiles. Et Secu4 a tapé dans
l’œil, puisqu’elle figure dans le
Top 50 du Swiss Tech Tour 2007
et dans le Top 100 européen
des meilleures entreprises hightech 2008 sélectionnées par
Red Herring. Parmi ces 100,
on ne compte que 9 sociétés
helvétiques!
L’apport du
Réseau CCSO
«Nous avons eu, dès le début, des
contacts avec CimArk. Le coach
qui nous suit, Frédéric Bagnoud,
est une vraie perle et il est devenu
un ami. Il nous a donné beaucoup
de conseils, permis d’avoir du
recul, de connaître du monde
et des outils financiers. C’est
un vrai facilitateur pour Secu4,
quelqu’un de très important pour
nous, une pièce du puzzle. Il nous
a poussés au début et maintenant
nous voulons sortir du nid et
nous envoler de nos propres ailes.
Avec l’appui du Réseau CCSO, en
trois ans d’existence, nous avons
gagné en autonomie et créé la
meilleure structure possible pour
développer notre produit et le
lancer sur le marché. Maintenant
nous nous concentrons sur la
communication et la vente.»
Innovation
2007
Par Philippe Anhorn
Soutien aux projets industriels innovants Le Service Innovation est
celui des trois services du Réseau CCSO qui se situe au plus près de la
mission de base, ou du «core business» si vous préférez. Pour preuve, le
slogan éponyme du réseau: «le tremplin à l’innovation». Les «clients»
du Réseau CCSO ne s’y sont pas trompés et ont fortement sollicité le
service en 2007, conformément aux prévisions établies dans le budget.
Les domaines d’intervention sont toujours aussi divers et la tendance
qui voit proportionnellement l’appui aux PME existantes augmenter
par rapport au coaching de start-ups se confirme. Cette tendance
appelle l’équipe du Service Innovation à travailler de manière toujours
plus multidisciplinaire et à développer des outils portant non seulement
sur le soutien à l’innovation technologique mais aussi à d’autres volets
de l’intelligence économique comme l’ouverture de nouveaux marchés
ou encore le renouvellement du modèle d’affaires.
L’équipe innovation, forte d’une dizaine
de collaborateurs répartis dans cinq
cantons différents, a été ainsi amenée
à traiter 48 projets pour évaluer les
opportunités d’affaires, soit 12 repris
de 2006 et 26 nouveaux. Les études
de positionnement quant à elles, qui
permettent d’évaluer l’environnement
et la faisabilité des projets tout en
définissant les lignes stratégiques, ont
été au nombre de 27, soit 8 commencées
en 2006 et 19 nouvelles.
Répartition des nouvelles évaluations
d’opportunités d’affaires par canton
GE
11
VS
10
NE
4
FR
6
Sur les 27 études de positionnement, 11 projets sont toujours en
cours. Parmi les 16 qui sont terminés, trois projets ont été abandonnés,
leur faisabilité n’étant que partiellement démontrée, et deux ont été
clôturés. Onze projets en revanche ont pu trouver une suite. Neuf
d’entre eux avec des financements cantonaux ou un appui du fonds
CTI Start-up, et deux grâce au soutien du fonds CCSO.
Sur l’ensemble de ses activités 2007,
le Service Innovation a investit près de
200’000 francs de nouvelles ressources
en provenance du CCSO et encore une
fois autant en provenance d’autres
sources. Pour les phases 3 et 4 (mise en
place et réalisation des projets), la clé
de répartition des financements est de
18 % pour le CCSO et 82 % pour les
autres sources.
Répartition des nouveaux positionnements par canton
Maintenir le cap et s’adapter En 2008,
NE
le Service Innovation devra tout à la fois
1
maintenir le cap et poursuivre les projets
en cours, tout en s’adaptant aux transformations qui s’opèrent au plan
national dans le domaine du soutien à l’innovation. Comme les services
Optimisation et Coopération (voir focus resp. No 91 et 92), le Service
Innovation aura aussi à cœur de coller toujours plus aux besoins des
entreprises, identifiés grâce à l’enquête RIS-WS (voir focus No 79).
Contact
Paul-André Vogel
079 300 67 73
[email protected]
GE
7
VS
6
FR
4
Histoire d’un succès
C
Sofraver, le verre moderne
Par Cécile Aubert
Chez nous, le verre se décline
à l’infini! Telle est la devise de
Sofraver, le spécialiste fribourgeois
du verre, implanté� à� Rosé� depuis
sa création en 1964. Pionnier dans
le commerce helvétique du verre,
Sofraver s’est bien développée
depuis l’époque où, grâce à ses
4 salariés et à sa propre voie de
chemin de fer, elle recevait des
wagons de verres emballés dans
des caisses, en provenance de
divers pays européens, qu’elle
revendait à la pièce ou découpés
selon les désirs des clients. En 1970,
son fondateur, Charles Bielmann,
se lance dans la production de
vitrages isolants. Presque 40 ans
plus tard, son fils, Pierre-Yves
Bielmann, qui a repris la tête de
l’entreprise familiale, a poursuivi
le développement de Sofraver,
avec l’appui du Réseau CCSO (voir
aussi focus No 80): «Nous avons
agrandi l’entreprise et amélioré
l’implantation des machines. Les
flux étaient notre préoccupation
principale. L’évolution projetée se
confirme, les attentes par rapport
aux flux, à la qualité, à la rentabilité
et à la productivité sont en passe
d’être satisfaites», explique l’entrepreneur fribourgeois.
Réseau CCSO
Contacts
CCSO Centre directeur
Rte du Jura 37-1700 Fribourg
Tél 026 347 48 48
[email protected]
Contact: Christoph Meier
CimArk – Antenne valaisanne
[email protected]
Contact: Dominique Perruchoud
OPI – Antenne genevoise
[email protected]
AIT – Antenne vaudoise
[email protected]
Contact: Daniel Tiercy
Juratec – Antenne jurassienne
[email protected]
Contact: Pierre Mercerat
Fri Up – Antenne fribourgeoise
[email protected] - www.friup.ch
Contact: Olivier Allaman
GINNOV – Antenne neuchâteloise
[email protected] - www.ccso.ch
Contact: François Klaye
Impressum
Editeur: CCSO Tirage: 3500 ex
Publication: 8 fois par an
Rédaction: Philippe Anhorn, Cécile Aubert
Coordination: Nathalie Bersier
Conception: Murielle Leyss
Photos: Lamelcolor, Secu4, Sofraver
Imprimerie: Claraz SA, Fribourg
L’apport du Réseau CCSO?
«Par le biais de Fri Up, son antenne fribourgeoise, il nous a
accompagnés dans le processus
d’optimalisation des installations
existantes et projetées de notre
parc de machines. Il nous a soutenus dans le cadre de nombreuses
décisions liées à l’investissement
pour les machines ou à la modification de la manière de travailler.»
Et c’est un succès puisque cette
année, Sofraver a réalisé 25%
de plus de chiffre d’affaires que
l’année dernière.
Les raisons de la réussite?
«Le système informatique est la
colonne vertébrale de notre entreprise. Nous avons donc repensé
la gestion informatique en termes
de matériel existant et nouveau.
Au niveau organisationnel, il s’agit
pour nous de soutenir notre personnel et d’envisager l’engagement de
collaborateurs formés en gestion
et en informatique», précise PierreYves Bielmann. Sofraver compte
actuellement une septantaine
d’employés: 30 dans le secteur
industriel, 25 dans le second
œuvre, l’installation et 15 dans
l’administration, la technique et le
conseil.
Les clients de l’entreprise proviennent pour 75% de Suisse romande,
20% de Suisse allemande et 5%
de clientèle internationale. Projet
actuel de Sofraver: développer la
clientèle suisse alémanique. «Nous
sommes toujours dans une phase
de réponse aux attentes des clients
en termes quantitatifs et pas encore
dans la recherche proactive de
nouveaux marchés. C’est pourquoi
nous investissons dans le parc de
machines, car nous sommes en
sous-capacité de production par
rapport au potentiel du marché»,
conclut l’industriel fribourgeois.
www.sofraver.ch
Petitsdéjeuners
start-up
Vaud
Date 12 septembre 2008
Heure 08h15 - 10h30
Thème Tout savoir sur le
Marketing-Mix
Lieu WTC, Lausanne
Renseignements
Séverine Turin 021 316 58 20
Inscriptions: [email protected]
Genève
Date 26 septembre 2008
Heure 08h30 - 10h15
Thème Quelles responsabilités
pour les membres du conseil
d’administration
Lieu Chambre de Commerce et
d’Industrie de Genève
Renseignements
Juliette Zurmühle 022 388 34 34
Inscriptions:www.petitsdejeuners.ch
Micro08
1er congrès suisse sur les
microtechniques
Date 11 au 13 septembre 2008
Lieu Aula des Jeunes Rives,
Espace Louis-Agassiz 1,
Neuchâtel
Organisateurs CSEM, EPFL,
FSRM, HE-Arc Ingénierie, IMT
de l’Université de Neuchâtel
et Neode
Renseignements et inscriptions
www.micro08.ch
Formation
Université de Lausanne
Centre de formation continue
Renseignements
Tél 021 692 22 90
[email protected]
www.unil.ch/formcont
Thème Diplôme Marketing
Management
Dates octobre 2008 à juin 2009
Heures les mardis de 16h00
à 20h00 et les samedis
de 9h00 à 18h00
Lieu Université de Lausanne,
Dorigny
Voir aussi www.ccso.ch
Pose de la façade Nord-Est de Sofraver SA à Rosé