La Méditerranée, un désert de sel Eléments de correction
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La Méditerranée, un désert de sel Eléments de correction
La Méditerranée, un désert de sel Eléments de correction - Qualité de la démarche ! Démarche)cohérente) Démarche)maladroite) Pas)de)démarche)ou)démarche) incohérente) - Eléments scientifiques Le candidat exploite les informations, la mise en relation est bien menée, le candidat a un regard critique sur au moins un document. 10) Le candidat exploite bien les informations, il met bien en relation les données. Toutes les informations ne sont pas prises en compte (en particulier celles qui relativisent le modèle) Le candidat exploite les documents, il en tire les informations mais la mise en relation n’est pas pertinente Le candidat extrait partiellement les données, il donne quelques arguments mais l’ensemble est confus Des données tirées des documents mais aucune mise en relation cohérente Rien 8) 5) 3) 1) 0) Informations extraites des documents Interprétations et mise en relation, critiques éventuelles, … Document 1 La mer Méditerranée (et la mer Noire) forme un bassin ouvert sur l’océan Atlantique. La mer Méditerranée est reliée à l’océan Atlantique par le détroit de Gibraltar qui est étroit est assez profond (17 km / 300 m). Information à mettre en relation avec le document 2 Document 2 Les apports d’eau en méditerranée sont égaux aux pertes par évaporation. Le bilan actuel de la mer Méditerranée est équilibré (ou le niveau de la mer est constant). Le niveau de l’eau peut baisser si le volume des apports diminue et/ou que le volume de l’évaporation augmente Document 3 à 6 On trouve des couches épaisses d’évaporites pouvant atteindre 800 à 1000 m d’épaisseur. (document 3) Ces formations sont réparties dans l’ensemble du bassin. Les mesures réalisées au laboratoire montrent que les évaporites se forment lors de l’évaporation de l’eau de mer, dans un ordre particulier en fonction du degré d’évaporation. Pour que la halite ou sel (NaCl) se forme il faut au moins une La présence de halite dans l’ensemble du bassin permet d’affirmer que le taux d’évaporation de l’eau de mer a été très important au Messinien, (plus de 80 %) évaporation de 80 % du volume total de l’eau de mer. En Méditerranée, au Messinien, on observe la présence de halite et de gypse. La halite ou sel (NaCl) est largement présente dans tout le bassin. On observe un mouvement de la plaque africaine vers la plaque eurasiatique Hypothèse : Ces mouvements ont entrainé la fermeture il y a 5.5 Ma du détroit de Gibraltar qui s’est ensuite ré-ouvert. Dans la zone du détroit de Gibraltar on note un rapprochement entre -10 Ma et l’actuel du bloc africain de l’Espagne. Lors de la fermeture du détroit la mer Méditerranée dès lors déficitaire en apport d’eau s’est asséchée ce qui a conduit à la formation massive d’évaporites. Autre hypothèse possible : un réchauffement climatique peut avoir diminué l’apport par les pluies et les fleuves et avoir augmenté l’évaporation de l’eau, provoquant ainsi un assèchement plus ou moins marqué, d’où formation d’évaporites. ! Des réserves titanesques de gaz naturel extraterrestre - Corrigé Barème Démarche et mise en relation des informations Eléments scientifiques Tous les éléments scientifiques issus des documents sont présents et bien mis en Article pertinent sur le fond et relation et le schéma bilan est pertinent sur la forme incluant une présentation organisée et Tous les éléments scientifiques issus des cohérente qui permet de documents sont présents et bien mis en relation mais le schéma bilan est incomplet répondre à la question posée et/ou absence de quantification des réserves de méthane Points 10 8 Eléments scientifiques issus des documents bien choisis, bien mis en relation mais incomplets (dont quantification des réserves de méthane). Schéma incomplet 5 Quelques éléments scientifiques issus des documents bien mis en relation mais incomplets (notamment absence de quantification des ressources). Schéma incomplet. 3 Quelques éléments scientifiques parcellaires Texte ne répondant que issus des documents et partiellement au problème et juxtaposés, sans aucune organisation de la ne respectant pas la forme réponse. 1 Démarche maladroite qui ne répond que partiellement à la question posée Aucune réponse 0 Éléments de correction informations issues des documents interprétations Les ressources potentielles de méthane sur Titan doc 1 : réservoir atmosphérique de méthane sous forme gazeuse doc 3 : lacs de méthane observés par la Les conditions de pression et de température à sonde la surface de Titan permettent à la fois de trouver du méthane sous forme liquide en doc 2 : mise en relation avec le doc 1 surface (formation de lacs) et sous forme mettant en évidence la possibilité de gazeuse dans l’atmosphère présence de méthane sous forme liquide à la surface de Titan grâce aux conditions de pression et de température sur Titan : - atmosphère relativement dense composée de méthane et d’azote - température très froide d’environ 100 K Les images satellites permettent de quantifier la quantité de gaz dans les lacs : pour le lac Ontario : 2.1011 m3 soit 8.1010 kg de méthane - à la surface de Titan 100 lacs de même capacité que celui-ci, soit 8.1012kg, ce qui représente la moitié des ressources terrestres estimées actuellement. Le cycle du méthane sur Titan doc 4 : cycle externe du méthane avec Le méthane à la surface de Titan possède un évaporation/précipitation et désintégration cycle : il s’évapore dans l’atmosphère et se par rayonnement solaire du méthane condense lors des précipitations. Cependant atmosphérique. une partie importante du méthane atmosphérique est désintégrée par le doc 5 : origine du méthane à la surface rayonnement solaire. La présence de méthane à de Titan par cryo-volcanisme et la surface de Titan provient actuellement de la déstabilisation des hydrates de méthane déstabilisation des hydrates de méthane situés situés en profondeur. en profondeur par cryo-volcanisme. Ce (Remarque : l’origine des hydrates de mécanisme est une source continue de méthane n’est pas demandée et est méthane. encore débattue) Conclusion - Il existe sur Titan du méthane sous forme liquide contenu dans des lacs directement exploitables. Ces réserves sont équivalentes à celles disponibles sur Terre, et se renouvellent continuellement. Schéma possible représentant le cycle du méthane à la surface de Titan ! Le bassin de l’ARC : une mine d’énergie fossile dans le Sud-Est de la France CORRIGÉ 1. 2 3. 4. 5 6. ! Saisie d'informations/Interprétation Barème • Roches sédimentaires (calcaires marne, grès, conglomérats) • Crétacé supérieur (Fuvélien = Campanien), (- 84 à - 71 Ma) • La présence de spores de fougères et de grains de pollens de végétaux tels que les pins, épicéas… nous indiquent un milieu continental. Les fossiles d’animaux présents dans les roches du bassin de l’Arc (Tortue, bivalves, crocodiles) mais aussi les végétaux aquatiques (lotus, nymphéas, phytoplancton) permettent de penser que les sédiments se sont déposés dans une étendue d’eau douce (lac). • Référence au principe d'actualisme 0,5 0,5 1 • La roche carbonée exploitée dans le bassin minier de l’Arc est du lignite • Justification chiffrée • lignite : pourcentage de carbone compris entre 60 et 77 %, eau entre 10 et 35 %, pouvoir calorifique compris entre 4000 et 7000 kcal/kg…) • comparaison à l’analyse fournie • Environ 13 Ma (âge compris entre – 71 et – 84 Ma correspondant au Campanien 0,5 4.1. Structure du bassin • la structure géologique est un synclinal (structure plissée) • d’est en ouest, la couche de lignite s’approfondit • les techniques utilisées doivent donc permettre l’accès à des niveaux de plus en plus profonds (grattages de surface, descenderies, puits) 4.2. Le changement des méthodes d’exploitation a permis d’extraire du lignite de plus en plus profond. Avec des techniques archaïques (grattage), seul le lignite présent à l’affleurement pouvait être extrait. Le creusement de galeries inclinées puis de puits a permis la récupération de lignite plus profond 4.3. Localisation • Pourrières ⇒ bordure du synclinal ⇒ affleurements ⇒ grattage • Trets ⇒ plus à l’ouest ⇒ couches plus profondes ⇒ descenderies • Vitrolles ⇒"centre du bassin ⇒ lignite profond ⇒ puits • Ressources 47 + 85 + 2.5.5 + 185 = 295.5 Mt, 10 Mt/an = épuisement de cette ressource en 30 ans environ • Exploitation industrielle depuis 1830 soit jusqu’en 2003 173 ans d’exploitation industrielle auxquels il faudrait ajouter les 30 ans obtenus par calcul soit environ 200 ans d’exploitation pour épuiser le gisement • Âge de la ressource environ 80 Ma • Temps d’exploitation très court au regard de l’âge de la ressource • La présence d’une grande quantité de lignite dans le gisement pourrait permettre de justifier la poursuite de l’exploitation. Taille de la zone exploitée très faible par rapport à la taille du gisement + estimation des ressources. • Prix de revient de l’exploitation (88 US$/t) supérieur au prix de vente (CIB Europe) d’autres pays (34.9 US$/t en 2000. Cours en baisse continue depuis les années 1990 jusque dans les années 2000. Il est donc plus rentable d’importer du charbon australien que d’exploiter le lignite de Gardanne. 0,5 1 0,5 1 0,5 1 0, 5 1 1,5