Pâtisserie de minuit .3.

Transcription

Pâtisserie de minuit .3.
Lauren Oliel
Pâtisserie de minuit .3.
Publié sur Scribay le 24/12/2014
Pâtisserie de minuit .3.
À propos de l'auteur
J'ai soif de vivre. Je l'aime quand elle est rock la vie, un brin trash mais remplie
d'amour. J'aime entendre dans la rue les éclats de rires, et rentrer à pas d'heure la
nuit dans Paris à vélo. C'est pendant ces nuits que je trouve ma force, que je trouve
mon sourire et que je sens la vie comme un souffle d'eau de vie.
J'ai faim de rire et de malice.
J'écris des courts métrages que je réalise, pour la montrer comme je l'aime la vie. Je
joue au théâtre pour la jouer comme je la rêve la vie. Et je fais du vélo pour savoir
comment je veux la vivre ma vie. Je danse et je découvre tout un tas de trucs trop
cools que vous me donnez au croisement d'une rue ou quand je lève la tête pour
regarder la lune.
Licence
Tous droits réservés
L'œuvre ne peut être distribuée, modifiée ou exploitée sans autorisation de l'auteur.
Pâtisserie de minuit .3.
Pâtisserie de minuit .3.
Elle a même cru y voir un sourire en coin sur le dos de la lune. Une étoile lui fit un
clin d'œil. Elle respira. Elle sait, elle connaît ces bars le long du canal. Ces bars
bourré d'hipsters, de bobos. 15 cm de talons et 16 année sur cette planète et elle
pensait qu'elle avait fait le tour, le tour des âmes. D'un regard elle vous connaissait.
D'un sourire, elle vous charmait.
"Théo, on la suit?", mais Théo ne pouvait plus supporter tout le tintamarre de son
meilleur ami. Il le blessait. À peine dehors, il n'existait plus. Sa fierté de mec
acceptât et son cœur se rabougri...
Ils se mirent en route, elle marchait vite la gamine. Elle était belle de dos, une vraie
silhouette, comme un fantôme de lumière qui venait éclairer la nuit. Une étoile qui
était venue sur La planète Terre. Dans ses pensées, Alex dit à voix haute "elle a du se
tromper de planète, celle là".
Mais Théo pris sur lui, il avait l'habitude de l'état second d'Alexandre, de son
comportement extrême avec ce style de beauté, alors il respira pour faire passer.
C'était un soir sur deux. Un soir sur deux qu'Alex tombait amoureux et qu'il avait des
cœurs à la place de l'iris comme Picsou aurait ses dollars. Puis, il avait de la chance
Alexandre, il avait ce regard charbonneux des gens du désert. Pourtant plus
européen il n'y avait pas. Il avait cette douce chaleur qui rassure les coeurs dans les
traits de son visage. Et un rire qui traduisait la profondeur de son âme. Il avait la
légèreté mais la force d'aller de l'avant. Il masquait tout ça dans un corps trop frêle.
C'est sa musique qui parlait pour séduire. Il avait toujours son harmonica dans sa
poche gauche intérieure.
Léa sorti son téléphone de sa poche, envoya un texto à Léo, son meilleur ami qu'elle
allait rejoindre: "préviens la bande, là dans 40 secondes, bisoumonlé <3", elle
accéléra le pas. Ça y'est l'adrénaline à l'idée de faire la fête commençait à se
répandre dans son corps. Elle le sentait que ça allait être bien ce soir. Il régnait une
atmosphère de fête dans l'air. Tout à coup elle se rendit compte qu'elle n'était plus
toute seule, les passants riaient, parlaient. Certains parisiens avaient décidé de faire
la fête au bord du canal avec un pack de bière et une dizaine de paquet de clopes. Ça
y est la nuit faisait son effet, Léa rentrait dans un état proche de la symbiose et de la
fusion avec cette nuit qu'elle chérissait tant. Le moment où la tristesse se repose
pour laisser place au monde des rêves, au monde du possible.
Elle regarda à droite, à gauche afin de vérifier qu'aucune voiture n'allait la faucher.
Elle traversa. Elle les avait vu sur sa droite. Les deux zigotos étaient toujours là.
3