Je veux voir Mioussov !... SAINTE-MARIE GRAND-LEBRUN

Transcription

Je veux voir Mioussov !... SAINTE-MARIE GRAND-LEBRUN
Initiateur et directeur du projet
SAINTE-MARIE GR AND-LEBRUN
Présente
Marc Braure
Réalisation des décors et accessoires
Yves Legoff
Pierre-Marie Faivre
Serge Pelloquin
Isabelle de Cantellauve
Je veux voir Mioussov !...
Comédie en deux actes de valentin Kataïev
mise en scène Nicole Denépoux
Maquillage et coiffures
Stéphanie et Joanah
pour le salon Cosy
Costumes
SPÉCIALISTE MÈCHES ET BALAYAGE
Collection privée
Maison Grout
Mme Thilos
30 rue Hazera
33200 BORDEAUX
Caudéran
Tél : 05 56 90 84 57
Logistique du spectacle
Françoise
Massénat
Xavier
Dussort
Du mardi au vendredi 9h à 19h
le samedi 9h à 18h
Christian Lassaux
Christine Escarbassière
Bernadette Anguelu
Marie-France Pharé
Brigitte Goursaud
Loïc
Bertrand
Valérie
Girard
Affiche et programme
Pierre Pellot
Anne
Carré
Reprographie
Catherine Blais et Claire Pellot-Auzilhon
Photographies
Daniele
Seyrac
Hélène Husson et Pierre Pellot
Eric
Constantin
Enregistrement vidéo par le club vidéo SMGL
Sincères remerciements à
La communauté des Frères de Champagne et Eric Denépoux
pour la résidence à Montbron
Isabelle de Cantellauve, le père Jacques Stoltz et Maguy Boubet
pour la résidence à St-Symphorien
Ivan-Denis
Cormier
Isabelle Delmas
Saint-Hilaire
durée de la pièce 2H + entracte 30 mn
ThéÂtre La Pergola
27 - 28 et 29 janvier 2009 à 19H30
Mr Buchou et la Mairie de Bordeaux
Création : Pierre Pellot 2009
Rémi Carayon
Gauthier Chaussat
Xavier Septours
Alexis Wigniolle
Même si certains d’entre vous ont déjà eu l’occasion de voir tel ou tel de
leurs enseignants “monter sur les planches”, il faut néanmoins remonter à trente
ans dans l’histoire de SMGL pour retrouver une pièce de théâtre entièrement
interprétée par des enseignants. Ce fut le cas pour Caviar ou lentilles (1978), ou
A la monnaie du Pape (1979). Pour y avoir participé moi-même en son temps,
je sais qu’au-delà des contraintes imposées pour la réussite (répétitions prises
sur le temps libre, trac...), il y a surtout beaucoup de bonheur à vivre et à partager
quand on relève ce genre de défi, sans oublier la dynamique induite pour plusieurs
années au sein même de la communauté éducative !
Chacun est invité ce soir à porter un autre regard sur ces enseignants que
l’on a trop souvent la mauvaise habitude d’enfermer dans les seules compétences
de leur fonction, perdant ainsi de vue cette multitude de talents et d’atouts qui
réside en eux tout comme en chaque être humain et qui fonde sa vraie richesse.
J’aimerais que cette pièce soit dédiée au Frère Jacques MAS, décédé le 25
décembre dernier, non seulement parce qu’il a partagé pendant 38 ans la vie de
Grand Lebrun, mais tout particulièrement parce que ce mathématicien-poète,
qui a marqué tant de générations d’élèves, a interprété ici-même avec brio des
rôles tout à fait inhabituels pour un religieux !
Un immense merci à Nicole Denépoux, dont les compétences ne sont plus
à prouver en termes de mise en scène, pour avoir accepté de mener à bien cet
ambitieux projet.
Et maintenant, régalons-nous ! Excellente soirée !
Marc Braure, directeur de Sainte-Marie Grand-Lebrun
Je veux voir Mioussov !
Les origines de la pièce :
Dans les années 40, le grand écrivain ukrainien Valentin Piétrovitch Kataiév a
écrit, en russe, un vaudeville en trois actes intitulé Une journée de repos.
La première a eu lieu en mai 1946 au théâtre de la Satire à Moscou. La pièce a été
couronnée de succès.
En 1965, elle a été jouée à Paris pour la première fois, au théâtre des Nouveautés,
sous le titre Je veux voir Mioussov dans la version française de Marc-Gilbert Sauvajon
et dans une mise en scène de Jacques Fabbri.
Cette comédie, désormais en deux actes, a remporté un vif succès non démenti
jusqu’à nos jours.
Valentin Kataïev
JE VEUX VOIR MIOUSSOV !
Comédie en deux actes
Version française de Marc-Gilbert Sauvajon
Distribution, par ordre d’apparition sur scène
Choura : Anne Carré
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Zaïtsev : Loïc Ber
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Mioussov : Eric Constantin
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Madame Doudkina : Danièle Seyr
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Philippe, le Portier : Iv
Ivan-Deni
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Vera Karpovna : Françoi
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Klava Igniatiouk : Valérie Gir
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Docteur Kirilov :
Isabelle Delmas Saint
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Saint-Hilair
-Hilaire
Kostia Galouchine : Xavier Dusssor
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Professeur Doudkine : Loïc Ber
Bertr
Rosa Eréméèvna : Anne Carré
Mise en scène de Nicole Denépoux
Décor de Denis Boullanger
Lumières de Thomas Granier
~~~~~~~~~
L’action :
Nous sommes à Moscou dans la maison de repos « Les Tournesols ».
Mioussov, haut fonctionnaire, vient se réfugier tous les dimanches dans cette agréable maison
dirigée par l’excellente directrice Vera Karpovna, assistée du docteur Kirilov, spécialiste en
électrochocs.
Zaïtsev, employé zélé et obstiné, a un besoin urgent de la signature de Mioussov sur des bons
de livraison pour de la peinture. Il arrive donc aux Tournesols, sûr de rencontrer Mioussov.
Hélas pour lui, faute de références, l’accès lui est interdit par l’intransigeante Choura, défenseur
de la quiétude des clients. Zaïtsev se fait donc passer pour le mari de la célèbre Klava Ignatiouk,
belle jeune femme, ingénieur agronome, trompant ainsi la vigilance de Philippe, portier de la
maison. Or justement, Klava a rendez-vous avec son mari Kostia Galouchine dans ce même
lieu. Celui-ci, marin dans la marine marchande, revient de l’Arctique après une longue absence.
Vont alors se succéder de nombreux quiproquos, d’autant plus qu’une femme excentrique et
fantasque, madame Doudkina inquiète Mioussov. Après une innocente balade en barque,
madame Doudkina s’est éprise de Mioussov, qu’elle imagine amoureux d’elle. Elle lui annonce
l’arrivée imminente de son mari jaloux, le professeur Doudkine, en route pour venger son
honneur... Et voilà que Rosa Eréméèvna, la véritable épouse de Zaïtsev arrive elle aussi aux
Tournesols à la recherche de son conjoint qu’elle soupçonne d’infidélité. Ainsi, cette maison de
repos très réputée va se transformer en maison de fous où tout le monde se cherche en vain.
Cette satire drôle de la société soviétique de la fin des années quarante, légèrement transposée
à une période plus récente, se termine évidemment pour le meilleur... et pour le rire.