Introduction - Astrophysique sur Mesure
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Introduction - Astrophysique sur Mesure
Ecole Doctorale d’Astrophysique d’Ile de France 2001-2002 S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE Benoı̂t Mosser Observatoire de Paris I./ INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Table des matières 0 Préambule 0.1 Structure interne & Sismologie 0.2 Aspects pratiques . . . . . . . 0.3 Plan du cours (4 fascicules) . . 0.4 Références . . . . . . . . . . . 0.5 Données physiques . . . . . . . . . . . 4 4 5 5 6 6 1 Structure interne 1.1 Quelques repères historiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 Informations sur la structure interne . . . . . . . . . . . . . . 7 7 8 2 Ordres de grandeur 2.1 Température . . . . . . . 2.2 Pression . . . . . . . . . 2.3 Longueurs . . . . . . . . 2.4 Caractérisation du milieu 2.5 Echelles de temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 10 11 13 15 16 3 Objets froids 3.1 Froid? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 Etude de l’équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3 Cas semi-relativiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 23 23 27 4 Objets chauds 4.1 Equilibre hydrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.2 Viriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 30 30 5 Le fluide parfait 5.1 Le fluide parfait de fermions . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.2 Gaz de photons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 31 35 6 Annexe : équations d’état, compléments 6.1 Notions de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.2 Approche “chimique” : minimisation de l’énergie libre . . . . 6.3 Approche “physique” : développement en fugacité . . . . . . . 36 36 38 39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Liste des figures 1 2 3 4 5 6 Comte de Buffon . . . . . . . . . . . J. Verne : voyage au centre de la Terre Marche au hasard . . . . . . . . . . . Relation masse-luminosité . . . . . . Sir Isaac Newton . . . . . . . . . . . Relation masse-rayon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 8 17 19 21 26 4 . . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . . 2001-2002 Liste des tableaux 1 2 3 4 5 6 7 Données physiques . . . . . . . . . Ordre de grandeur de la température Ordre de grandeur de la pression . . Comparaison des termes de pression Echelle de temps collisionnelle . . . Echelle de temps dynamique . . . . Le fluide parfait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 11 12 13 20 21 35 0. Préambule 0.1. Structure interne & Sismologie Voici la 5ème version des notes de cours “Structure interne & Sismologie” présenté aux étudiants aux étudiants de l’Ecole Doctorale d’Astrophysique d’Île de France et plus spécialement à ceux du DEA d’Astrophysique de l’Université Paris 6. Ces notes de cours présentent : Une analyse de problèmes génériques : mode de transport de l’énergie, stabilité d’un astre, grandeurs physiques caractéristiques obtenues par analyse dimensionnelle... Une description des ingrédients et outils pour construire un modèle de structure interne. Une mise en évidence de l’efficacité de l’analyse sismique... ce n’est pas tous les jours qu’en astrophysique on mesure couramment des grandeurs à 10 près, et qu’on en déduit des résultats quantifiables à mieux que 10 près. Des éléments de réflexion, p.ex. : que veut dire adiabatique, dans enveloppe adiabatique, évolution adiabatique, onde adiabatique... ? en quoi un réseau mondial de sites d’observation est-il indispensable à l’observation d’un phénomène temporel ? Un examen de situations actuelles, à l’heure où “vole” le satellite d’observation solaire SoHo (projet NASA+ESA comprenant à bord 3 manips d’héliosismologie), et où se prépare le projet COROT (petite mission du CNES : COnvection, ROtation et Transits planétaires). Malgré le volume (en 4 fascicules : Introduction, Structure interne, Sismologie, Observation) et quelques 180 pages, ces notes restent incomplètes 1, et parfois (trop) peu rédigées, pour traiter un sujet important – la structure interne des astres – entièrement renouvelé par un outil nouveau – la sismologie, formidablement développée pour le soleil, encore balbutiante pour les étoiles et planètes géantes. Enfin, dans le cadre de la restructuration des études post-doctorales, ce cours essaie d’aborder les divers aspects ci-dessus mentionnés dans l’esprit du DEA d’astrophysique de l’Université Paris 6 : une grande part sera dévolue aux aspects pratiques, instrumentaux et observationnels. Les aspects trop techniques (trop théoriques, trop numériques, trop n’importe quoi qui se 1. Des compléments seront apportés dans le cadre des cours de 2ème année de l’école doctorale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 termine en -ique, physique exceptée) seront uniquement brièvement introduits puis laissés de côté. 0.2. Aspects pratiques Une introduction par le signe ne fait que participer à la respiration du cours. En gros, ce symbole marque un changement d’idée. Ce signe dénote un point plus important, ou ardu, ou suspect... ?! Cette mise en forme de questions-réponses introduit des éléments de réflexion simples à traiter, dans la mesure où les questions peuvent être résolues en un très petit nombre d’étapes (en général une seule). Il reste ensuite un peu de place pour apporter les éléments de réponse, avant de se précipiter sur la solution donnée en note de bas de page 2 La marge droite est généreuse... 0.3. Plan du cours (4 fascicules) 1. Introduction : Généralités & rappels de physique qui, évidemment, sont utiles pour les chapitres suivants – introduction – analyse dimensionnelle et grandeurs caractéristiques – équations d’états : objets froids, objets chauds 2. Structure interne Tout ce qu’il faut connaı̂tre pour construire un objet – lois physiques – transport de l’énergie – modèles de structure interne – contraintes observationnelles – cas particuliers : Jupiter, Soleil 3. Sismologie De la structure interne au spectre d’oscillations, et problème inverse – rappel d’hydrodynamique – propagation d’une onde sonore – grandeurs physiques caractéristiques – théorie asymptotique – spectres théoriques – problème inverse 2. Et bien-sûr ces questions peuvent servir d’entraı̂nement pour l’examen ! ... afin de vous laisser de la place pour prendre des notes 6 . . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . . 2001-2002 – quelques cas particuliers 4. Observations sismiques Où l’on boucle le cours : présentation des techniques instrumentales utilisées en sismologie, traitement du signal et analyse des données, et retour en terme de structure interne – analyses temporelle et spatiale – outils d’analyse sismique – différentes méthodes d’observations – analyse des résultats solaires – premiers résultats astérosismiques – projets spatiaux 0.4. Références Ouvrages généraux sur lesquels se base ce premier chapitre – Forestini M. 1999, Principes fondamentaux de structure stellaire. Gordon and Breach Science Publishers. – Landau L. et Lifschitz E. 1958, Thermodynamique . Editions Mir – Landau L. et Lifschitz E. 1958, Mécanique des fluides. Editions Mir – Mihalas D., Mihalas B. 1984, Foundations of radiation hydrodynamics , Oxford University Press. – Schatzman E., Praderie F. 1990, Les étoiles, InterEditions/Editions du CNRS. 0.5. Données physiques cste de gravitation constante de Planck constante de Boltzmann nombre d’Avogadro célérité de la lumière rayon de Bohr masse du proton masse du neutron masse de l’électron Rydberg constante de Stefan-Boltzmann TAB . 1 – Données physiques "# ! ()*" %$ &' " + -.//0/12 , 5/" 3"4 (194 687 (<;"*1 9 68: //1 68= ()" 4 >@? -.0" 2 A kg .m .s J.s J.K mol m.s m kg kg kg eV W.m .K $ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 1. Structure interne 1.1. Quelques repères historiques B.C Terre D Lorsque la Terre était plate : ce cours n’aurait pas eu lieu... on s’interrogeait sur ce qui se passe au bord du disque terrestre, pas à l’intérieur ! D Rotondité de la Terre : quelques “évidences” – V E : Anaxagore (Athènes) : l’ombre terrestre projetée sur la Lune est circulaire – III E : Erathostène de Cyrène : mesure du rayon, 5000 stades entre Syène (Assouan) et Alexandrie, 7 F 12’ GIH0JK1L = 44 000 km D 1749 : Buffon, Théorie de la Terre – La création du système solaire suite au choc entre le Soleil et une comète conduit à une Terre initialement chaude – Relief et érosion dus à l’eau – Mesure de l’âge de la Terre, déduite de son refroidissement, comparé à celui d’un boulet de canon (officiellement : 75 000 ans, officieusement 3 millions d’années) F IG . 1 – Georges Louis Leclers, comte de Buffon, 1707-1788. Naturaliste et honnête homme ; il s’intéressa entre autres au refroidissement de boulets de plomb, pour une analogie avec l’histoire du refroidissement de la Terre M C Soleil D Question énergétique abordée au XIX E siècle – Vie sur le Soleil : problématique non exclue encore au XIX E , le soleil n’étant considéré que comme une Terre en plus chaud D L’intérieur du Soleil et la physique nucléaire : – C’est en 1926 qu’Eddington conçoit le mécanisme de conversion de l’hydrogène en hélium, mais le lien avec la source énergétique solaire n’est pas encore fait – 1937, Goldschmidt : l’hydrogène est l’élément le plus abondant de l’univers – 1938, Bethe & Weizäcker, explication de la machine Soleil, avec entres autres la découverte du cycle CNO terre nourricière, terre végétale, terre émergée; centre du monde, monde immobile Expérience ! 8 . . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . . 2001-2002 F IG . 2 – Voyage au centre de la Terre (Jules Verne) – 1950... chaı̂ne p-p, réaction 3 NO C PQ Quelques remarques hors champ physique R Enfer souterrain – L’enfer, au gré des cultures et des civilisations, est le plus souvent situé dans les entrailles de la Terre; tantôt chaud, parfois froid (en Grèce ancienne : vaste caverne souterraine) R “Voyage au centre de la Terre”, Jules Verne, 1864 – Vulgarisation soignée des recherches alors menées – chaleur centrale, Refroidissement, ‘naissance’ de la vie...pas mal d’ingrédients sont présents, qui dénotent souvent une bonne perception de la description physique de ces phénomènes. R Que signifient? – “aller au fond des choses” – un “esprit profond” – un “puits de science” – un “être superficiel” 1.2. Informations sur la structure interne R Presque toutes les informations que l’on peut avoir sur des paramètres de la structure interne d’un corps sont des “information intégrées”, au sens que l’observable physique résulte d’une sommation sur tout l’objet : observable S TUTUTWVYX[Z]\%^_ _ _ `bacd^ VYX[Z]\%^_ _ _ ` alors que le terme n’est lui pas directement observable – Aucune observable physique de ce type ne peut fournir d’information détaillée sur la structure interne d’un corps ! elle ne donne accès qu’à une moyenne sur le volume de l’objet (cette moyenne étant souvent spatialement pondérée de façon très défavorable). e Mais on verra comment l’information sismique peut fournir, plus facilement que d’autres, une information locale de la structure interne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 g.h3i f loi de Kepler (pb à 2 corps) Rappel de la 3 f loi de Kepler : j1 k n lmo r#sUtvpuxq wv k t – fournit la masse totale d’un système double ky – en présence d’autres observables, peut fournir la masse de chacune des composantes z h i Théorème de Gauss i Un corps sphérique est équivalent, du point de vue gravitationnel, à un point matériel de masse équivalente. La symétrie sphérique empêche de voir la structure ! { du point de vue gravitationnel : soleil creux | soleil plein | objet ponctuel | trou noir de masse identique }h Luminosité, magnitude absolue – Grandeur énergétique intégrée sur tout le corps – Energie électromagnétique produite dans les régions les plus centrales, puis processée à la mode “corps noir” 3 ~ h i Champ magnétique i i Description dipolaire, quadrupolaire... multipolaire | description globale Origine mal comprise difficulté de faire le lien avec la structure interne La présence d’un champ magnétique dénote un intérieur conducteur (pas un aimant permanent 4) – Soleil : plasma d’hydrog ène – Terre : noyau de fer – Jupiter : hydrogène métallique 2. Ordres de grandeur { Le but de ce chapitre est de montrer comment, avec les mains et aussi un peu de physique, on peut rapidement obtenir des ordres de grandeur corrects pour certaines variables. On s’intéresse dans un premier temps à des variables thermodynamiques intensives, température et pression, au sein d’un objet. Plusieurs notions abordées dans un premier temps brièvement seront ensuite détaillées dans le chapitre ‘Equation d’état’. 3. Un photon émis au centre du Soleil, met environ 10 ans pour sortir, après de multiples processus d’absorption et réémission, sous forme de photons essentiellement visibles, qui n’apportent plus d’information directe sur ce qui se passe précisément à l’intérieur. 4. Cf. l’existence du point de Curie 10 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ?! Pourquoi ne s’intéresse-t-on pas aux variables extensives? 5 On aborde ensuite des variables de temps et d’espace. 2.1. Température Où l’on cherche à obtenir une estimation rapide de la température centrale au sein d’un objet autogravitant. L’énergie d’interaction gravitationnelle d’une étoile de masse et rayon s’exprime, d’après l’analyse dimensionnelle : On peut alors estimer la température centrale d’un corps condensé, en supposant valide l’équation d’état du gaz parfait classique. – Chaque particule possède une énergie cinétique de translation moyenne : o8 D’où l’énergie cinétique totale de l’objet (collection de o particules) : Lors de la phase d’effondrement ayant conduit à l’objet condensé, on suppose conservée l’énergie mécanique 6. – Initialement : ?! A justifier 7 – Finalement : Y . Donc, partant d’une énergie mécanique totale nulle, on arrive à une énergie cinétique microscopique potentiellement très importante, car l’énergie interne gravitationnelle ne peut être que très négative puisque c’est une énergie de liaison, apparue lors de la contraction de l’objet. 5. Parce qu’elles sont extensives ! 6. On verra plus loin que c’est en fait faux à un facteur 1/2 près 7. Nuage interstellaire froid et très peu dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 – En supposant l’objet constitué de particules de masse atomique , on déduit de ce qui précède la température centrale ¡ : ¢£ objet § (kg) ª ¨8© ¨8© estimée « Y ¥ § ¢ £ ª (km) ¡o¤¦¥Y§ ª ¡ “vrai” . . . . . . . . . . . . . . (K) . . . . . . . . . . . . . . Soleil 2.10 ¬% 7.10 ® 1 Jupiter 2.10 ° ¯ 7.10 ± 1 Terre 6.10 %° ± 6.10 ¬ 56 2.10 ¯ 2.10 ® 4.10 ® 1,58.10 ¯ 2.10 ± 8.10 ¬ TAB . 2 – Ordre de grandeur de la température : comparaison entre l’estimation de la température centrale et la valeur donnée par les modèles. ?! Analyse de la Table 2 8 ² Il est donc nécessaire de comprendre l’origine de ces désaccords... ce qui fait bien-sûr l’objet de la suite du cours. 2.2. Pression ² Dans ce paragraphe, on s’interroge sur l’origine de la pression interne au sein d’un corps condensé. Si ce corps est à l’équilibre, il faut bien un terme de pression pour s’opposer à la gravitation... mais l’origine de ce terme peut prendre diverses formes. ² Plusieurs notions sont très rapidement introduites, puis seront détaillées plus loin. ² Unités courantes de pression : 1 bar = 10 ® Pa ; 1 Mbar = 10 ³³ Pa = 100 GPa ´ L’analyse dimensionnelle fournit un ordre de grandeur de la pression interne à supporter au sein d’objet autogravitant et à symétrie sphérique : µ ¡¶¤ ¥ §ª ± ° (1) 8. Ça a l’air de marcher pour le soleil, pas pour Jupiter ou la Terre ; c’est normal, puisque l’on s’est appuyé sur l’équation d’état du GP, et que celle si ne s’applique pas dans Jupiter et la Terre, comme on le voit dans ce qui suit 12 . . . . . . . . . . S TRUCTURE objet · (km) Soleil 2.10 Á% Jupiter 2.10 ¼ Æ Terre 6.10 ¼ ½ 7.10 à 7.10 ½ 6.10 Á & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ·¼ ¹ estimée º» ¸ ½ ¾ ¸ (kg) INTERNE ¹À¿ “vrai” . . . . . . . . . . . . . . (Pa) . . . . . . . . . . . . . . 10 ÄÅà 10 ÄÅÁ 10 Äż 2,5.10 ÄÅÃ Ç 10 ÄÅÁÈ 7.10 ÄÄ ( È pas du tout précis, en l’absence de données sismiques...) TAB . 3 – Ordre de grandeur de la pression : comparaison entre l’estimation de la pression centrale et la valeur communément admise ?! Analyse de la Table 3 9 É.ÊPression Ë thermique Terme de pression dû à l’énergie cinétique microscopique – Au sein du gaz parfait classique, ce terme de pression s’exprime : ¹ÀÌ º-Í.ÎÏÐÑ<Ò Ó Ê Ë Pression de radiation Terme de pression du gaz de photon – La pression de radiation ¹ÀÔ[ÕÖ , due au gaz de photon à la température Ð , s’exprime par : ¹ÀÔ[ÕÖ ºØ×ÙvÚ Û8Ð ½ ºÝÙÀÜ Þ"Ð ½ W.m ¼ .K ½ Ü ä.åæ åà ½ å Î La grandeur Þ s’exprime, comme chacun sait, par : ÞçºØ×"Ý ÚÛ ºèé Û ÁëêìÏ Á . ß Ü où Ú est la constante de Stefan-Boltzmann : Ú ºß.àáâã . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 íîYPression ï de dégénérescence électronique Terme de pression due aux effets quantiques. ð Dans un milieu 10 dilué, la statistique de Maxwell-Boltzman fait le lien entre l’énergie cinétique des particules et la température ñ . Mais dans un milieu dense, les particules interagissent entre elles en révélant leur nature quantique, et obéissent aux statistiques de Fermi-Dirac ou Bose-Einstein selon leur nature. – Ainsi, dans un milieu froid ou dense, les termes cinétiques peuvent devenir négligeable et les interactions entre électrons, fermions, prépondérantes. – La pression est alors dominée par la pression de dégénérescence òÀóëôöõ des électrons (s’il y a des électrons) – qui ne dépend plus de la température 11, mais seulement de la masse volumique ÷ et des nombres de charge et de masse de l’espèce dominante : P dég. détaillée plus loin ûìü òÀóëôöõ¾ø(ùý ú ôØþ#ÿ ÷ ý où ÷ représente la charge, et ý la masse. î Pression ÿ thermique pression de dégénérescence pression de radiation ÷ (kg/m ) Soleil 1,6.10 Jupiter 2.10 Terre 7,0.10 objet ò ñ (K) 1 16 56 1,6.10 2.10 8.10 TAB . 4 – Comparaison des dégénérescence ò òó òÀóëôöõ . . . . . . . . . . au centre (Pa) . . . . . . . . . . 2.10 1.10 ü 1.10 termes 2.10 ü 4.10 8.10 5.10 5.10 ü 8.10 de pression 1.10 – – cinétique ou de ð Même le soleil n’est pas assez chaud pour être “soutenu”, au centre, par les photons 12 (pression centrale dominée par la pression thermique). ð L’analyse des données de la Table 4 montre que c’est la pression des électrons qui est susceptible de soutenir Jupiter et la Terre. 2.3. Longueurs .îDistance ï moyenne entre particules Comme son nom l’indique ! En fonction de la densité particulaire particules d’une même espèce s’écrit : ø þ , la distance moyenne séparant les !#" 9. Ça marche, et pas que pour le soleil ; mais en fait, ça ne peut que marcher, puisque ces objets existent ! autrement dit il faut bien expliquer leur équilibre 10. Ce milieu est le plus généralement un plasma 11. La température rend compte de l’agitation thermique ; mais si les effets quantiques apparaissent, c’est que la densité de matière devient suffisament importante pour négliger dans un premier temps l’agitation cinétique 12. La pression de radiation commence à jouer un rôle pour les étoiles plus massives qu’environ 5 masses solaires 14 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ')(+Longueur * d’onde de Compton $&% Longueur d’onde associée à l’énergie au repos d’une particule. Pour une particule de masse : , 1 $&%.-0,3/ 2 ?! Retrouver cette expression, et montrer ce qui ne va pas 13 * 5 ( Longueur d’onde thermique $&4 Longueur d’onde associée à l’énergie d’agitation thermique d’une particule (on dit aussi longueur d’onde de de Broglie). De la définition, on écrit : 1&6 4 $&4 -87:9<; 6 6 On distingue les cas classique ( 4>=@? 7:9A;CBD, ) et relativiste ( =E2 ). D’où les expressions, avec introduction comme pour $&% d’un facteur FHG : 1 L N ,O/ 7:9A; cas classique $&4I- JK 1 2 cas relativiste KM 7:/9A; T+( Distance * d’approche minimale $&PRQ S Comme son nom l’indique, la répulsion étant assurée par l’interaction électrostatique entre particules de même charge. – On dérive cette distance de l’équation d’approche exprimant la conservation de l’énergie, dans un cas limite d’énergie totale nulle à grande distance : U %RV.WYXZ- [ WYX\-^]`_Ca:bcHBDd#GfeHgihj- Le terme potentiel traduit l’interaction électromagnétique : . Le terme cinétique est, dans le cas d’un milieu dégénéré, l’énergie de Fermi (cf. chapitre “le fluide parfait de fermions”). D’où les deux expressions de : ]`_CkHbcDBDh $&PRQ S $&PRQ Sl- L C_ :7 9<cmkD; c JK _CcmkDc KM WYn cas non dégénéré cas dégénéré L’expression de l’énergie de Fermi dépend du caractère classique ou relativiste du gaz. oqpsrEtvu:pswx:y , on s’attend à x:yztvu#woqp ; le facteur {| 13. D’après conventionnelle est d’origine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 }Y~ cas classique cas relativiste 2.4. Caractérisation du milieu Des ordres de grandeurs précédemment établis, on peut dériver certains critères permettant de caractériser le milieu. Ces différents critères seront exprimés en fonction des grandeurs thermodynamiques et . )<Dégénérescence ; nombre de Fermi On mesure la dégénérescence du milieu en comparant la longueur d’onde thermique à la distance moyenne entre particules, via le nombre de Fermi : Y E& cas non dégénéré cas limite cas totalement dégénéré – varie en fonction de la densité particulaire comme : R q¡ ¢ ¢ et de la température cas classique cas relativiste ?! Retrouver ce qui précède, et déterminer les coefficients numériques des égalités ¤ Effets relativistes ; nombre d’Einstein £ On mesure l’importance des effets relativistes au sein du milieu en comparant l’agitation du milieu ( dans le cas non dégénéré, mais dans le cas dégénéré) à l’énergie de masse (retranscrite par la longueur d’onde de Compton). D’où le nombre d’Einstein : & £ & ¥ ¢ && ¥ ¢ £ cas non dégénéré cas totalement dégénéré Les effets relativistes sont mesurés par £ cas classique cas limite cas relativiste 16 . . . . . . . . . . S TRUCTURE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 INTERNE ¦ § – varie en fonction de la densité particulaire comme : ® °¨ § ¯s¯s±±³ ² ¦ª©§R«s¨q¬¡ ¨ et de la température cas non dégénéré cas dégénéré ?! Retrouver ce qui précède ´#µ·Gaz ¶ réel ; nombre de Coulomb On mesure l’idéalité du milieu en comparant la longueur d’approche minimum à la distance moyenne entre particules, via le nombre de Coulomb , dénommé aussi facteur de couplage : ¼ ¸&¹Rº » ¼¾½ &¸ &¸ ¹R» º » À ÁY ¿ Ľ ¼ à à à cas idéal cas limite cas non idéal – varie en fonction de la densité particulaire comme : ¼Å©§R«s¨q¬Æ À Á § ¨ ¯s±³ ¿Ç §·È ¯s±³ Ç cste § et de la température ¨ cas non dégénéré cas dégénéré et non relativiste cas dégénéré et relativiste ?! Retrouver ce qui précède 2.5. Echelles de temps ¶ Î)µ Echelle de temps radiative ÉËÊÌÍ (Kelvin-Helmholtz) Mesure la difficulté des photons à s’extraire d’un objet – On note la section efficace d’interaction d’un photon avec le milieu de densité particulaire . Le libre parcours moyen d’un photon vaut : Ï § Ðѽ¡ÒÓ§<Ï<Ô È ¯ Ð . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 ?! Proposer un schéma explicitant cette égalité 14 – Le processus de diffusion du photon est un processus de marche au hasard. La distance à parcourir entre le lieu d’émission et celui de l’“échappement”, ie. le rayon de l’étoile, se fait en étapes (Fig. 3), tel que : Õ Ö Ö ×ÚÙÛÕjÜHÝßÞià Ø – D’où la durée moyenne nécessaire à l’échappement du “photon” (qui d’ailleurs en a profité pour passer du domaine X au domaine visible) : Ö Ý å Õ à áËâãäZå ¾ æ Ýæ (2) – On peut estimer la section efficace comme étant la section efficace de Thomson, relié au rayon classique 15 de l’électron , en supposant que l’opacité provient de la diffusion Thomson sur les électrons libres du plasma : çmè å ì ç èà åíìïîñò ð à æ à åíìïîYõôð à æ à î ò õô æ à åöì<÷ àDøùà é å é&êë í è à&ó è ó ó ÷ ù où est la constante de structure fine et ø la longueur d’onde réduite de Compton de l’électron ( ú#ûü)ý úÿ þ à m). å ûü)ý úÿþ à m à ... est en fait ici une La section efficace de Thomson, é&êë mauvaise estimation, car l’opacité est dominée par l’ionisation et l’excitation des éléments lourds, úÿþ fois moins nombreux que l’hydrogène, mais úÿ þ fois plus “efficace” : é ×^úÿþ#þ é&êë . 14. Lors du parcours , le photon balaye un volume , “volume libre moyen” où l’on ne trouve qu’un particule, occupant un volume par particule par définition inverse de la densité particulaire 15. Rayon de l’électron défini par uniformément chargée. énergie d’interaction électrostatique d’une sphère F IG . 3 – Simulation, qualitative, de l’extraction de l’énergie solaire par processus radiatif : marche au hasard d’une série de photons 18 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ?! Proposer une explication 16 *,+.- ! "$#%'&)( m %'& /10 2"$# 34 m %'3 , /65 2"$# &)7 m %'3 , 8 0 2"$#%69 8 m, 5 :"$#%'3 m, 6;=<?>A@)BCD! "$# 9)9 s (10 000 ans 17 ) E On peut déduire de ce temps caractéristique <?>A@)B une information sur la luminosité F de l’étoile en fonction de la masse G . – On suppose que ce sont les photons qui transportent l’énergie produite au centre, et assurent donc la luminosité en surface de l’étoile. L’équation d’état du gaz de photons donne la densité d’énergie radiative H >A@)BIKJML,N – On obtient un ordre de grandeur de la luminosité par le rapport entre l’énergie radiative et la durée d’échappement d’un photon : POQ>A@)BMRS<?>A@)B F 8XW N T 3 T JML N 8XW F JML I D U6V 1 D1U V & V 8 On estime le libre 8 parcours en fonction des paramètres stellaires G et V . – D’une part, 2Y / 6Z %69,[.\XR^]_ , et comme le paramètre rend compte On en déduit : uniquement de la micro-physique en jeu, indépendamment des masse et rayon : 8 [ V 3SR G – D’autre part, la température de l’étoile varie comme G dimensionnelle donne en effet : ` [ G V 3 Le gaz parfait ajoute : D’où l’on tire : ` L [ a V . L’analyse G & N V [ a et R G Lb[ V E On en déduit la dépendance de la luminosité F vis à vis de la masse G de l’objet 18 : 16. Les e c de ces éléments sont plus faciles à éplucher (éléments plus ionisables) 17. Cette très longue durée montre combien le soleil est “absorbant”, et son rayonnement a donc le temps de devenir celui d’un corps noir 18. Par ailleurs, on peut tenir le raisonnement suivant : la luminosité dépend du gradient de température (si d est uniforme, le flux de photons est équilibré !) d ef=gih dijlk mon k g Et on en déduit : eKf q g g p f d p g i m p g j frq j q . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 sutwvxzy6{ | |~} t.| { } v sut.| Le long de la séquence principale, on observe : { { On peut également comparer les températures centrale et d’équilibre : flux intérieur flux s’échappant A)M } MX La conservation du flux d’énergie conduit, avec A) rapport des températures : X x = v £,¤.¥ } vS A)_wX v , au } Pour le soleil : X : ¡¢ ¢ ¢ ?! Vérifier l’ordre de grandeur 19 19. ¦6§^¨ª©_«¬®$¯°o§o¬®^±²³µ´z¶ ; 1 · ¹¸ º»¼^½ ®^® K et ·M¾ = 15.10 ¿ K F IG . 4 – Relation masse-luminosité : unités de masse et de luminosité solaires 20 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ÂÃÅÄ Echelle de temps collisionnelle À?Á Durée moyenne entre deux chocs d’une particule au sein du milieu. – dépend du libre parcours moyen Æ et de la vitesse thermique ÇSÈÉ : À?Á_Ê ÆSËSÇSÈÉ . – GP d’hydrog ène : À?Á dépend de la température Ì du milieu, de sa densité particulaire Í et du rayon de l’atome de Bohr ÎMÏ : ÆÐÊÒÑAÓ Ô1Í6ÎlÏSÕ Ö ×6Ø et ÇSÈÉ.ÊÒÙ ÚMÛÜ1Ì,ËSÝÞ Et donc : À?ÁÊ ß ÚMÛÜ1Ì ÝÞ Ó Ô1Í6Î ÏMÕ à soleil Ì Í K m' × á Æ m intérieur 10 â 10 á Ï 3.10 ×6Ø)Ø surface 10 ã 10 )Õ Õ 3.10 ' × á ÇSÈÉ À?Á km.s ×6Ø 500 15 s 6.10 ×6Ø â 2.10 × â TAB . 5 – Echelle de temps collisionnelle dans l’intérieur solaire ?! Commenter la valeur numérique de Æ dans l’intérieur solaire (Tab 5) 20 Ä Pertinence de l’échelle de temps collisionnelle À?Á ? C’est l’échelle de temps qui mesure les phénomènes suivants : – équilibre cinétique – équipartition de l’énergie Ä – équilibre d’ionisation, réaction chimique Le transport de l’énergie peut-il avoir lieu par conduction ? On note äÁ le nombre de collisions entre le centre et la surface, résultant d’un processus de marche au hasard : äÁæåèçêé Õ Ææë et on obtient une estimation de l’échelle de temps de conduction : À?Á?ì)íoî~Ê äÁQÀ?Á , d’où : À?Á?ì)íoîÊ ñ,ò.ó À?Á?ì)íoîå ß$ï Õâ så ß$ï Õ é ÆÇSÈÉ Øzð ans pour le soleil 20. ôKõ÷öoø ; les effets quantiques se font sentir, et donc la pression de dégénérescence électronique n’est plus tout à fait négligeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 ?! Conclure û üQEchelle ý de temps dynamique ù?ú , ou temps de chute libre Pour un corps autogravitant de masse þ et rayon ÿ , l’analyse dimensionnelle impose : où ù?ú ÿþ est la masse volumique moyenne du corps. objet þ ÿ kg km Soleil 2.10 Jupiter 2.10 Terre 6.10 7.10 7.10 6.10 kg.m 1400 1400 6600 ù?ú s 1600 1600 740 TAB . 6 – Echelle de temps dynamique pour différents objets – Il est bien-sûr tout à fait licite via la chute libre d’un corps, dans þd’estimer un champ gravitationnel ÿ supposé uniforme) : 'ù ú bÿ soit ù?ú ÿ þ – Ou bien en s’intéressant à la propagation d’une perturbation mécanique, qui par définition a lieu à la vitesse du son. ! " $# #% þ F IG . 5 – Sir Isaac Newton, et comment il aurait découvert le concept d’échelle de temps dynamique 22 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 Or, comme &' représente l’énergie interne, on doit avoir &')(+*-,/.021 . Et l’on retrouve donc toujours la même forme du temps dynamique (comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement, puisque l’on se contente de présenter autrement la même physique appliquée au même corps?). 3 Cette échelle de temps donne la mesure de : – la durée d’effondrement d’un corps sous sa seule gravité – la période fondamentale des oscillations du corps – également la période de révolution d’un satellite en orbite rasante 798 Echelle de temps thermique 465 3 Durée associée au renouvellement de l’énergie thermique d’un astre, perdue du fait de sa luminosité : , l’énergie disponible étant l’énergie de liaison gravitationnelle : UWVYX pour le soleil, = >A@CBED FHGJILK J et : 465<;=?>: @CBED FHG .M W, d’où 465 @/FHGNKPO s C @ QRD FHGTS ans. ?! Qu’advient-il d’un corps qui n’a pas démarré de réactions nucléaires au bout de 465 ? 21 `8 Echelle de temps nucléaire 46Z\[^]6_ 3 Durée de vie maximale d’une étoile brûlant tout son hydrogène 46Z\[^]6_9;Yab,/c . 02: UWVYX On suppose la luminosité solaire constante au cours de son évolution. – La luminosité du soleil est entretenue par la réaction de fusion de l’hydrogène en hélium, qui dégage une énergie de 0,007 dec . par nucléon de masse d . @gf 46Z\[^]6_ de l’ordre de 10 KK ans (surestimé d’un facteur 10 car suppose que tout l’hydrogène a pu être brûlé). 3 Durée de vie du soleil ayant pour seule source d’énergie une réaction chimique typique 64 ]ih^j kA;Almano02: UWVYX avec an @FHGTG kJ.mol p K , 46]ih^j k @FHGJI ans ... 21. Il ne les démarrera jamais ; mais qsr peut être très long, p.ex. pour une naine brune brûlant tout doucement ( t sur plusieurs milliards d’année) son deutérium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 3. Objets froids Ce chapitre aborde les notions suivantes : u Apprendre à distinguer les propriétés d’un objet froid de celle d’un objet chaud, ou, en termes plus techniques, apprendre à distinguer un milieu dégénéré d’un milieu non-dégénéré. u Etablir l’équation d’état du gaz parfait dans des conditions thermodynamiques plus vastes que ‘ vwxCygz|{ ’ 3.1. Froid? u Un objet condensé est dit froid si la densité d’énergie cinétique microscopique (l’agitation thermique) ne joue qu’un rôle annexe dans sa structure. u Sa densité maximale découle du principe d’exclusion de Pauli appliqué aux électrons du nuage électronique. u On examine donc les conditions d’équilibre de l’objet en supposant la matière empilée de façon aussi compacte que possible. 3.2. Etude de l’équilibre } On examine les énergies d’interaction mécanique et électrostatique d’une collection de ~ atomes d’hydrog ène. On suppose un empilement soit régi par l’interaction gravitationnelle, soit par l’interaction électrostatique. Empilement gravitationnel On définit l’énergie mécanique du système par : 6 ~29 ~ – L’énergie cinétique est due aux ~ électrons de masse et de quantité de mouvement moyenne paires de noyaux (noyau de – Le lien gravitationnel repose sur les ~ masse ) ; la distance moyenne entre 2 noyaux est de l’ordre de grandeur du rayon de l’objet. } Le rapport des masses entre le proton et l’électron est tel que l’on suppose les premiers seuls en mouvement, et les seconds seuls massifs u Le principe d’incertitude appliqué aux électrons conduit à : H – Les incertitudes et sont du même ordre de grandeur que les valeurs et ; est la distance caractéristique entre électrons 24 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ?! Expliquer pourquoi est a priori très différent de 22 P¡ £¢ On a donc : – entre la variable spatiale , taille caractéristique microscopique, et la variable spatiale , taille caractéristique macroscopique, la relation d’empilement s’exprime par : ¤ 2¥| C¦¥ et ¤ – L’énergie d’interaction mécanique peut donc se réécrire en fonction de ?! ¤® §¨ª¬© «2 ° ¯ ? 23 ± Le système à l’équilibre se cale dans l’état d’énergie minimale, déterminé par la condition : ² §² ¨ª¬© « ³µ´ Ceci conduit aux expressions : º À ª · ¾mº ¿ £¢ ¿ ¸ À ª ·· §¨ª¬© « Á ¥Ã¾ ¿o£¢ Ä ºº ¿ ·¹ £¢ ¤ÆÅgǼ º ¥ À ª ¾m¿ ¿ Ce qui se réécrit de façon plus concise : £¢ ¤»º½¼ ¶·· ¥ ÈNÉ º ¸ » ¤ ½  ¼ À ··¹ §¨ª¬© « Á ¤ÆÅgǼ ¥ ¾mÈN¿ É ¥ ÈNÉ 22. Il n’y a pas d’écrantage gravitationnel ÍTÎÏ : Ï ËeÐÒÑ9ÓiÔPÕ\Ö ; ÊWËeÐÒÓiÔPÕ^ÍTÌ Î Ö : 23. ÊWËÌ ×mØÚÛsÙ Ü ËeÐ Þ½ÊTß Ý Ð|ÞÝ á ß Ýâ¦Ê Í ËeÐ Þ½ÊTß Ý Ð|ã ÔPÞ Õ Í á ß Ýâ ÛWà Ð ÓiÔPÕ Ì ÛWà Ì ¶·· ¤»º½¼ ¥ ¤»Â½¼ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Où äNå représente le “rayon de Bohr gravitationnel” : éEê äNåçæ më ì è íê ìoî dont l’expression est décalquée de celle du rayon 24 de Bohr atomique : éEê ä¦ïAæðìoè î\ñ ê ( ?! rapport représente une distance de l’ordre de ñ êõôCDiscuter ö2î ê ò÷Tø°ù2ï leavec ö î æäNåóúTûò2üRä¦ý ï úH;þque ÿ C et ú2ò÷Tø°ù2ïõæ ý úHþ SI)? 25 äNå Empilement électrostatique On peut se douter a priori que, pour un objet pas trop gros, l’empilement n’est pas essentiellement régi par la gravitation. On s’intéresse pour celà à l’énergie électrostatique de l’empilement. L’énergie de liaison des électrons aux noyaux, est de l’ordre de Rydberg : î î ìoî½ñ éRê è La dimension caractéristique du système est donnée par un empilement de sphères dures dont le rayon vaut le rayon de Bohr ä¦ï : éEê ìoè î\ñ ê æ ä¦ï Bilan et équilibre De ce qui précède, on remarque le comportement différent de la taille caractéristique de l’objet selon l’interaction qui domine l’empilement : empilement électrostatique : empilement gravitationnel : Æÿ Et donc, lorsque l’objet est petit, les termes électrostatiques l’emportent sur ceux gravitationnels. 24. Rappel : le rayon de Bohr "! peut être défini à partir des 2 égalités : "!#$!&%()' et #+!-* ,. "!0/213* , *! 25. 4 , "!5%769:<8 ; , 6=>@?<AB%DCFE-GHJID4K%LCFE Gpc ; avec MN!O%7P3E km.s QSR /Mpc, on voit que 4 correspond à “7.10 T km.s QSR ”... 4 est donc de l’ordre du “rayon de l’Univers” ; "!0%OCFE QSR ! m et 4U%5CFEWV *XH m 26 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ?! A illustrer par des exemples concrets Des variations de Y avec Z , on déduit numériquement : [ “petit” objet : “grand” objet : Y]\_^`abcdZbFef Y]\ ^`+ghiZjabFef ?! Représenter Y en fonction de Z en échelle log-log et estimer le nombre Z correspondant au changement de régime 26 kl On en déduit qu’un objet froid a une taille maximale (Fig. 6). m L’équilibre entre termes de liaison gravitationnels et termes de cohésion électrostatiques conduit à l’égalité des estimations précédentes de la taille caractéristique Y : 26. npq<o rNsOtFuWvXw F IG . 6 – Relation masse-rayon pour un objet froid . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 z xyyy 9 3 9 yyy{}|~ ~ est la moyenne géométrique : – du rayon de Bohr électrostatique ~ – et de son équivalent gravitationnel z { x 3 X |~ ~ ?! Calculer la masse correspondant à cette taille maximale. Jupiter est-il un objet particulier ? 27 S Eléments lourds On a jusqu’à présent uniquement considéré le cas de l’hydrogène, soit un électron ionisé par atome. Un atome de masse atomique est susceptible de fournir ¡ électrons. Si l’atome est totalement ionisé, son énergie électrostatique varie alors comme ¡¢ . D’où les modifications : yxyy z yyy{| ¡£ ¢ ¤ ¦ 9 ¥ 3 9 ¥ § Application Jupiter : essentiellement composé d’hydrog ène ¡&¨© ¨«ª ¬ j³3´"µ ¯®° ª± kg ³3´"µ ² ¶ ª± m ¤ Terre : essentiellement composée d’éléments lourds ; p.ex : Si, ¡&¨«ª"¹ . ¬ º®° ª± kg ®° ª±+F » m j¼ ¼ ½¾½¾W¿ÁÀ ¶ ¾½ ½¾W¿ÁÀ ·¨ 3.3. Cas semi-relativiste 27. ÃÅÄ5Æ@ÇÈ9É3Ç"ÊW˾ÌÎÍFÏÑÐOÒFÓWÔXÕ×ÖØÙÄ5ÒFÓWÔXÕÚ ÒFÓÛÏÜÑÄOÒFÓWÏÜ kg càd la masse de Jupiter ! ®$¸ , 28 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ÝÞGros ß objet froid Comme à croı̂t comme áOâ3ãä , arrive un moment où les électrons deviennent relativistes : àæå©çæè3é , pour une quantité de matière áëê¾ì qui vérifie : ç ðâ çæè òñ çæè-éíå(á ê¾3â ï ì ãä î – Il en découle une nouvelle expression pour á áëê¾ì5åó òñ î : é ðâ ô0õö ç p dont l’écriture est analogue à celle de l’expression classique précédemment trouvée : â óù ð ô õö ç â î áè÷ ø©å ß On réécrit áëê¾ì sous la forme : áëê¾ì5å ç ðâ ó î òñ ôûú öõ é pour mettre en évidence la “constante de structure fine de la gravitation” : ü9ý©þ ÿ ò ñ ç ðâ é construite par analogie avec la constante de structure fine électrique : ü è÷ þ ò ñù áëê¾ì5å ü ý D’où l’expression : â é ú öõ La constante ü9ý mesure l’interaction gravitationnelle par rapport à l’interaction forte ; ü9ý þ ä ß – áëê¾ì est de l’ordre de 2.10 , alors que ç vaut . ú ß Un objet froid et lourd... est une naine blanche Le nombre áëê¾ì mis en évidence est appelé “nombre d’Avogadro stellaire”. Ce nombre áëê¾ì de protons d’une étoile dépend : – de la constante fondamentale ü9ý – de l’équilibre qui conduit à áëê¾ì ü ý ä3ãâ ú Remarque : on a comparé çæè-é à l’expression de à obtenue pour un objet lourd gouverné par la gravitation. La comparaison pour un objet léger gouverné par l’électrostatique, menée plus simplement des énergies et non ! par òñ comparaison òñ de à , eût conduit à : áçæè-é â å áçæè â càd " â é$# â å . Ce résultat est òñ ù ù en fait absurde, car â é$# â n’est ni plus ni moins que la constante de structure ù ü fine électrique è ÷ , qui vaut 1/137 et non 1. þ&% Un petit objet froid ne peut pas être relativiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 '( Energie mécanique et équilibre On considère une collection d’atomes (masse ) , charge * ) totalement ionisés. Le terme cinétique est encore dû aux électrons, alors que l’interaction gravitationnelle est dominée par les noyaux : +-,/02. 14365 *879 :<;$=>;@?4AB0; =DCFEFGIH ;-J A 0 =>;DK JML 5 P O ) N ; Q A S R; Z 5 :UT L V * N GIHWYSX avec : et donc : +-,/02. 1 [: N 365 * 79 :<;$=>;@?4AB0; =DC E GIH ;-J A 0 =>; K J\5^] )V;F*/_ Q P A Z R; : HW GIHW L X +-,/02. 1>a `b: nul, càd après quelques calculs L’équilibre est réalisé pour ` pas difficiles ni très marrants : e df cd : T +-,/02. 1 T 5 * P h i g i J hJi ig J gJ ; ; g g ; A 0= A 0=; avec Tj) i ; 5 ; HW * _<C HW$kml a . Les équations précédentes préfèrent sensibleg ment . Mais croı̂t avec la quantité de matière 5 . Donc en distinguant o g n g parmi ces grandeurs la variable extensive 5 , il apparaı̂t nettement une limite : 5 r 20 . s[t ; HW q T p g et r 02. s T P WH ; * ; ) _ W k l _ W H ; il s’agit parler du nombre d’Avogadro stellaire u vIwyx iz ]{ * à ; a proprement ) W , pour une étoile de masse r 02. s T iz |}0~. s T r 20 . s ) A R 3 )* ; WDG kg ; | pour l’hydrogène : ) a *6T i , | T , et pour un élément plus lourd : i ) a * 3 P , et | T vP | S ?! Calculer la taille caractéristique de l’objet ; montrer que c’est la Z moyenne géométrique du rayon de Bohr gravitationnel ; a A R; A 0 et de Z Q X d’objet la longueur de Compton électronique a A 0 = ; quelle classe stellaire X retrouve-t-on ? r . Au delà de 02s , l’objet ne peut plus être stable en tant qu’astre autogravitant froid soutenu par la pression de dégénérescence électronique. 30 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ?! Quelle masse caractéristique pointe à l’horizon ? 28 4. Objets chauds Chaud? Objet soutenu par la pression cinétique ! 4.1. Equilibre hydrostatique Le gradient de pression seul suffit à contrebalancer le poids des couches stellaires. – structure statique – ni terme de Coriolis, ni terme d’entraı̂nement, ni “vents” – rôle du champ magnétique négligeable grad - 4.2. Viriel Implication directe de l’équilibre hydrostatique : il doit exister, via la pression cinétique, une relation entre l’énergie interne thermique - et l’énergie interne gravitationnelle Energie thermique - versus énergie gravitationnelle – Cas d’un astre obéissant à l’équation d’état du GP classique : - 6 y¡¢m£¥¤&¦o $§¨Y©bª$«© avec la densité particulaire, qui apparaı̂t dans l’équation d’état du gaz parfait : ¬£¥¤&¦ d’où l’écriture -® ¡¢ §¨Y©bª«© – Comme la pression, d’après l’équilibre hydrostatique, est définie par son gradient : µ·¶¹¸»¼¾º ½ « ¯ -±°m²\³ ©¥´ «© ©ª 28. Pour – les électrons ne seront plus capables de soutenir l’étoile... masse de Chandrasekhar ; les étoiles à neutrons sont soutenues par la pression de dégénérescence neutronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 il est nécessaire d’introduire un artifice de calcul qui permet d’estimer le lien entre ¿ ÀVÁb¿Â et À : une intégration par parties, du terme de gradient multiplié par ÃÄYÂbÅ . Æ L’équilibre implique : ÇÈ ¿ À Ç È 4 Â¥Ó Å É ¿  ÃÄY ¿ÂËÊ8Ì Î É ÍÐÏmÑ\Â Ò ÃÄYÂbÔ¿Â – D’une part, on retrouve l’énergie gravitationnelle : Õ ÇÈ Â¥Ó Ì Î É ÍÐÏmÑ\Â Ò ÃÄYÂbÔ¿Â Ç4È ÊÖÌ É×ÏmÑ\Ò Â¥ÓØ ¿ Ñ\Ò Â¥Ó Ê – D’autre part, l’intégration par parties du gradient de pression donne : êë ÇÈ ¿ À Ç4È È Å $ Å Þ Ì ß É ÀÃÄYÂbÔ¿Â É ¿  ÃÄY ¿ÂËÊÚÙÛÀÝÜ ÃÄYÂ É \ Le terme tout intégré est nul au centre (¬Êáà ) ainsi qu’à la surface ( Àãâáà On en déduit l’énergie thermique ä-å : Ç È ÌVæ-ä-åʯÌß É ÀçÃÄYÂ Ô ¿Â è D’où la virialisation : ÕÚé æ¥ä-åÚÊà ). Que signifie cette équation du viriel? Æ L’énergie interne thermique ne représente que la moitié de l’énergie interne gravitationnelle : un bilan énergétique vers un état à l’équilibre hydrostatique implique que la moyenne de l’énergie interne est perdue, par radiation Æ Lors de la formation d’une étoile, il y a échauffement et obligatoirement d’énergie par radiation, à parts égales : ä-åÊä-ìîíï èperte On peut écrire la loi de conservation de l’énergie : è äðÊ Õ4é ä-å é ä-ìîíïñÊà une proto-étoile brille déjà, avant même d’avoir allumé ses réactions nucléaires è Entre 2 états à l’équilibre hydrostatique, une contraction du rayon implique une perte d’énergie par radiation. 5. Le fluide parfait è Une équation d’état parfaite ne s’intéresse pas à la modélisation des termes d’interaction entre particules 29. 5.1. Le fluide parfait de fermions 29. Ce sens est plus général que l’équation du gaz parfait étudiée en 1er cycle, qui correspond au cas classique chaud 32 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 òó&Approche ô statistique On considère un gaz parfait de fermions : on peut mettre 2 particules par ô cellule élémentaire 30 (6-D) de l’espace des phases õyö . Analyse statistique, dans l’espace des phases. Le nombre de particules d ÷ , par unité de volume, ayant une énergie comprise entre ø et øùçúûø s’exprime par : úûýYþÿø ú÷ãü ù ø ù – dýYþÿø est le poids statistique, càd le nombre d’états possibles entre les énergies ø et øùúûø . , où est le potentiel – est le facteur de dégénérescence : ü chimique. ø –B ü ù "!# est le facteur d’occupation ?! Représenter Øþÿø à température nulle ô est implicitement défini par la condition de normalisation ÷^ü%$Mú÷^ü%$'( & ô úûýYþÿø ) ù ø ù * Pour s’en aller plus en avant dans l’établissement de l’équation d’état du gaz parfait de fermions (gaz de Fermi), il faut préciser les conditions physiques du gaz. ó Particules ô classiques ou relativistes Lien entre la pression et la densité d’énergie cinétique +-,-üç÷./, . La pression est un flux de quantité de mouvement, soit en moyenne : 0 30. 89 et non 8 : 9 ! ü 1 ÷32 4657 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 ?! Que représente le facteur 1/3? 31 – Lien entre ce flux et la densité d’énergie cinétique : ;/<>= ?A@CB DFEHGJIKB DB/LNMPONBQ@CDB RT S @VU-BW= = ] et donc `a =_^ T S IXU =[IKD si si IVYZ@CD IV\Z@CD T bdc < cas classique bd S c < cas relativiste ef Particules dégénérées ou non totalement dégénéré fluide gh non dégénéré ikj = j =on S iqj Y pour IJl3IXm pour IJp3IXm quelque soit I S r Le cas totalement dégénéré correspond plus simplement à stu u =on . Ywv , càd x K f Equation y d’état : gaz classique et non dégénéré A l’énergie v correspond sans équivoque la quantité de mouvement I telle T que vz={I B}| @ . D’où la réécriture de la condition de normalisation : ~k= T I B I ' X v ) Qz G G s t u S T I B Q IKB I X ?QL ' T @ s tu 31. 3 est le nombre de dimensions spatiales 34 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 ?! D’où provient le facteur 2? 32 La condition de normalisation permet 33 de déterminer le facteur de dégénérescence : o J¡¢£¥¤¦¨§N© «¬ £¥¤ ª ¦ d’où la distribution de Maxwell-Boltzmann :¯ ° §N©N±²N³-´¶µ · © · J¡¢£¥¤ ¦¨§N© V® – D’où les expressions de la pression et de la densité d’énergie cinétique, tenant compte de : ¸-¹ ¸-¹ ¿ »º½¼ ·¤ ·¤ et ¾ À ¸-¹ À ¡¢£ ¡ ¢£ et ¾ ... ce qui nécessite quelques lignes de calculs 34 , mais n’est pas trop surprenant ! ÁàEquation d’état : gaz dégénéré ·X La Ä condition de normalisation est triviale, avec tous les niveaux occupés de 0 à ÇÆ . ·XÄ Autrement dit, Å de 0 à , nul au-delà ¯Ê : Ⱥ É º ÎÍ µ · © · · Ħ ¯ Ë Ì ª ¦ À ª ¦ ·XÄ ¶¤NÐ §N¦ ª Ð §N¦ À-Ï Ï ¸-¹ D’où Ä D’où l’énergie de Fermi Ñ correspondante Ä ¸-¹ Ñ : D’où la densité d’énergie cinétique µ ·KÄÕ ÒÓ gaz classique : ¸-¹ Ô ª Ö ¦ ·X×Ä ª ¦ gaz relativiste : Ainsi que la pression : ÒØ Ø Ø gaz classique : Ó gaz relativiste : ¸-¹ ¾ ¾ Û Bilan : pression du fluide parfait 32. Terme de spin 33. Avec ÜÞßá Ý àâ-ã ä/å-æèçàâ¨éëê}àíìJî 34. Avec Ü ßá Ý àòã ä/å-æèçàâ¨éëê}àíìCóî ï-ðNñ ïð¨ô ¸-¹ ÏÀ ÏÀ Ù À ª ¦ ¨© §N¦ Õ §N¦ ÍÚ Ô Ù À ª ¦ Ð N§ ¦ Ö × §N¦ µ Í3Ú . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 fluide non-dégénéré totalement dégénéré classique õ¶ö÷ø ùõú¨ûNü relativiste õ¶ö÷ø ùõýFûNü TAB . 7 – Equations d’état du fluide parfait ?! Comparer les compressibilités du fluide classique non-dégénéré ou totalement dégénéré 35 ?! Comparer les compressibilités du fluide totalement dégénéré classique ou relativiste 5.2. Gaz de photons þ Rappels – Le photon est relativiste ! – Le photon obéit à la statistique de Bose-Einstein. – Le potentiel chimique du gaz de photons – qui représente l’énergie minimale à apporter pour ajouter une particule dans le gaz – est nul. – Le photon possède 2 états de polarisation possibles. ÿ Le nombre de photons dõ avec une quantité de mouvement comprise entre et s’exprime par : õ "!# ü ö÷ø Ceci s’exprime en terme de densité volumique d’énergie spectrale : 35. õ &% # $ ü ü , avec ö÷ø '()+*-, .0/ 132547698:(), .;/ 1=<>47698:(), .;/ 1=?47698:(@AB476 car ?C@D69EGFIH 36 . . . . . . . . . . S TRUCTURE INTERNE & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 On retrouve la puissance rayonnée par un corps noir, par unité de surface, par unité spectrale et par unité d’angle solide : JCKL:MON9PRQTS WLVX U N P$YZ [ U [ Q ]^_a` bdZ c \ U Mef JCK g0i 0g i S kmlon S Pqpst r S LVU N;u"UvPxwyM{z w|P~}dX0 b c3z Q [ Z [P o – le facteur Pxw \Q W . d \> g0iI SI est à relier à la constante de Stefan-Boltzmann j g5h \ Ce terme s’exprime en W m Hz sr . La densité volumique d’énergie totale ( ) vaut alors 36 : – la pression de radiation correspondante est alors (sans oublier que le photon est ... totalement relativiste) : ":B P \ S P \ wyM z 6. Annexe : équations d’état, compléments j Le but de cette annexe se limite à introduire dans les grandes lignes les étapes nécessaires à l’obtention d’une équation d’état dans le cas des fluides non parfaits. Pour en savoir plus, se référer p.ex. à Forestini 1999. 6.1. Notions de base M P On s’intéresse au sort de particules confinées dans un volume à la température . – L’ensemble thermodynamique dont sont les variables naturelles est l’ensemble canonique. – Les particules sont caractérisées par un hamiltonien ; la fonction de partition est donnée par la relation thermodynamique : M P trace `]^_¡ f bdc M£¢e la trace étant prise sur tous les états quantiques du système. – L’état thermodynamique du système est caractérisé par son potentiel thermodynamique, soit dans l’ensemble canonique, l’énergie libre de Helmholtz (il s’agit de l’approche dite “chimique”, consistant en la minimisation de l’énergie libre) : ¤ ¤£L MONP f bdc M¦¥ §Ov¨ MO© ¤ 36. Avec comme tout le monde sait ª9® «¬ d¯B°±² ³´¶µ£·B¸"¹Dºo»T±·¼ relation qui relie la physique microscopique, exprimée par la fonction de partition , à la physique macroscopique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 ½ ¾ découle de toutes les grandeurs ÂVà ÅÇdÈdÉ=celle Æ Ä Ê ¿¦À Á ): ÂVà ΠÀ Ä Á ÏÑÐÓÒ ¾ Ò=ÔÖÕØ×=Ù Ú Û ÂÄ Và ÏÑÐ9Ò ¾ Ü ÀÁ Ê Õ{×=ÙÚ Ý Ò ÂVÃ Þ À Ä Á Ð9Ò ¿;¿ ¾ Ò Õ{×=ÙÚ Ý ÂVà ÐvÒ ¾ Ä ß0à À Á Ò5á à ÕÝ-Ú Û De la connaissance de l’énergie libre thermodynamiques du système (avec : ËÌÌ ÌÌ pression : ÌÌ ÌÌ entropie : ÌÌ ÌÍ énergie interne : pot. chimique : ½ Les dérivées secondes de l’énergie libre conduisent aux divers coefficients thermodynamiques et thermoélastiques : ËÌÌ â3ã Ì ÌÌ ÌÌ â Û ÌÌ ÌÌ è ÌÌ Ý ÌÌ èTé Ì ÌÌ ÌÌ ë ÌÌÍ íî À ïð ½ ÍË Conditions de stabilité stabilité mécanique : stabilité thermique : ½ Âäà ÀÄ Á Âäà ÀÄ Á Âäà ÀÄ Á Âäà ÀÄ Á Âäà ÀÄ Á Âäà ÀÄ Á Âäà ÀÄ Á Ð9ÒØå æ Î Ò{å æçCÕ{Û Ð9ÒØå æ ÎÊ ã ÒØå æ Õ Ð Ò ÞÊ ã Ò Õ è Ý+ê Îìë â Ê Û ç ÏÑÐÒ{å æÊ ç é Ò{Îìå æ ë Õ Ê èTé ç Ð9Ò Î Ä ÅÏ â â3ã í î Û À ÒçOÕØñ âó Û òô è Ýòô – pour en savoir plus, voir le cours de thermo de Landau & Lifshitz On a l’habitude d’introduire les exposants adiabatiques, définis par : ËÌÌ ïð ÌÌ ÌÌÍ ï;÷ ï;÷ ÏÅ ï;ø ÏÅ ÂVà ÀÄ Á ÂVà ÀÄ Á ÂVà ÀÄ Á Ð9Ò{å õö Î Ò{å õö9çCÕ Ð Ò{å õö ÎÊ ÒØå õö Õ Ð9ÒØå õö Ê Ò{å õö9çØÕ ad ad ad et abondamment utilisés pour la construction des intérieurs stellaires. 38 . . . . . . . . . . S TRUCTURE ?! Montrer que pour lui seulement INTERNE ù~úüûý7þ ÿþ & S ISMOLOGIE . . . . . . . . . . 2001-2002 pour le gaz parfait classique non dégénéré, et Ce dernier point justifie la définition de ces coefficients û ?! Calculer les pour le rayonnement du corps noir 6.2. Approche “chimique” : minimisation de l’énergie libre Ce paragraphe comme le suivant reste uniquement descriptif. Une présentation plus détaillée est donnée pour le cas solaire dans le chapitre “II/ Structure Interne”. Approximations Cette méthode (Graboske et al. 1971) suppose possible la factorisation de la fonction de partition, càd – le découplage des termes d’énergies cinétique et potentielle ý7þ ÿ 9ý7þ ÿ +ú d’où : ÿ !#"$&% ')(+*-,.0/(+% 10'32 ú &% ')(+le *-,.0/terme (+% 10'32 idéal du GP rend compte des effets purement cinétiques, où du potentiel d’interaction – l’approximation en potentiel de paires ; càd l’omission des interactions à 4657 objets : ý7þ ÿ ú8 9;:&< 0 > = – l’approximation de faible perturbation des niveaux d’énergie internes, d’où : !#"?&% ')(+*-,.0/(+% 10'32@&AB*-,C(+D3,E3.(+% 10'32 ú yapuka exprimer les termes , et imaginer ensuite toutes les corrections à rajouter pour une bonne description physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 FGIH A voir également H Equilibre chimique – Equation de Saha (loi d’action de masse) Fluide complètement ionisé non parfait – théorie de Debye-Hückel 6.3. Approche “physique” : développement en fugacité J ne fait intervenir que des particules fondamentales (noyaux, électrons) – il n’y a pas de contraintes sur le nombre de particules du système étudié, et on utilise donc la grande fonction de partition K de l’ensemble grandcanonique (qui fait intervenir les potentiels chimiques et non les nombres de particules comme variables indépendantes) – développement en fugacité – les états liés résultant des termes d’interactions à 2, 3, ... N corps apparaissent comme résultat de la modélisation (alors qu’ils sont présupposés dans la description chimique) J voir le cours de structure interne du GdR “Structure interne des Etoiles et de Planètes Géantes” (Aussois 1990)