EVALUATION FINALE DU 6 PROGRAMME DE COOPERATION
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EVALUATION FINALE DU 6 PROGRAMME DE COOPERATION
Fonds des Nations Unies pour la population République de Guinée EVALUATION FINALE DU 6eme PROGRAMME DE COOPERATION REPUBLIQUE DE GUINEE - UNFPA 2007-2011 Rapport final Equipe des évaluateurs 1. Dr. Edouard Talnan, Consultant International, composante P&D, chef d’équipe 2. Marie- José M. ESSI, Consultante internationale, Composante SR 3. Euphrasie YAO KOUASSI, Consultante Internationale, composante Genre 4. Mamadou Baïlo BALDET, Consultant National, Composante SR 5 Dr. Telly Diallo, Consultant National, Composante P&D 6 Chérif Salah BAH, Consultant National, composante Genre Février/Sept. 2011 i TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. iv LISTES DES ABREVIATIONS ET DES ACRONYMES.................................................................................. v RÉSUMÉ ............................................................................................................................................. 1 1. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 5 1.1. Présentation du programme de coopération UNFPA-Guinée (2007-2011) ................................ 5 1.1.1. Contexte de formulation et de mise en œuvre du programme ............................................. 5 1.1.2. Effets et produits du programme.......................................................................................... 5 a) Pour la composante "Santé de la Reproduction" : ........................................................................ 6 b) Pour la composante "Population et Développement" :................................................................. 7 c) Pour la composante "Genre" : ...................................................................................................... 7 1.1.3. Couverture géographique du programme............................................................................. 8 1.1.4. Financement du programme ................................................................................................ 8 1.2. Objectifs et méthodologie de l'évaluation .............................................................................. 10 1.3. Participation des parties prenantes ........................................................................................ 10 1.4. Les contraintes de l’évaluation ............................................................................................... 11 2. ANALYSE DE LA PERTINENCE DU PROGRAMME .......................................................................... 11 2.1. Liens du programme avec le PNUAD, la CIPD, le DSRP, et les autres priorités nationales ........ 11 2.2. Analyse de la pertinence au niveau des trois composantes ..................................................... 12 2.2.1. Composante "Santé de la Reproduction" ............................................................................ 12 2.2.2. Composante "Population et Développement" .................................................................... 14 2.2.3. Composante "Genre" ......................................................................................................... 15 3. ORGANISATION ET GESTION DU PROGRAMME .......................................................................... 16 3.1. Modalités de gestion et de coordination ................................................................................ 16 3.2. Performance des mécanismes de gestion et de coordination ................................................. 19 3.3. Partenariat ............................................................................................................................. 20 3.4. L’UNFPA dans la réforme des Nations Unies ........................................................................... 22 3.5. Mobilisation des ressources et Exécution financière ............................................................... 23 3.6. Suivi et évaluation .................................................................................................................. 24 ii 4. RÉSULTATS ET CONCLUSIONS .................................................................................................... 26 4.1. Composante "Santé de la reproduction" ................................................................................ 26 4.2. Composante "Population et développement" ........................................................................ 29 4.3. Composante "Genre" ............................................................................................................. 30 4.4. Thèmes transversaux : "genre, collecte/analyse des données, base des données" .................. 34 5. LEÇONS APPRISES ...................................................................................................................... 35 6. RECOMMANDATIONS ................................................................................................................ 36 ANNEXES .......................................................................................................................................... 39 iii REMERCIEMENTS Au terme de l’évaluation du 6eme programme de coopération entre le gouvernement guinéen et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’équipe de consultants remercie très sincèrement l’UNFPA pour lui avoir fait confiance en lui donnant l’opportunité de vivre cette expérience et de conduire ainsi cette évaluation. Ces remerciements vont particulièrement à l’endroit du Dr. Marcelle Chevallier, Représentante Résidente de l’UNFPA en Guinée et à Monsieur Mahmoudou KABA, Représentant Assistant. L’équipe de consultants exprime aussi sa gratitude à l’ensemble du personnel du programme et des Opérations de l’UNFPA pour sa disponibilité et son soutien tout le long de cette consultation. Le présent rapport n’aurait pas pu être produit sans l’engagement et l’appui de nombreux responsables du gouvernement guinéen. L’équipe d’évaluation tient pour cela à remercier en particulier Monsieur Abdoulaye Touré, Président du comité de pilotage et Directeur national du Plan, et à travers lui, les autres membres du Comité de pilotage du programme et tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du 6ème programme et qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réussite de cette évaluation. L’équipe d’évaluation tient également à exprimer sa profonde gratitude aux différents partenaires du Système des Nations Unies et des ONG pour leur précieuse contribution à l’éclairage du partenariat de l’UNFPA dans la mise en œuvre du programme. Si les objectifs de cette mission d’évaluation ont été atteints c’est grâce aux efforts conjugués de toutes ces parties prenantes qui ont fourni à l’équipe des informations utiles et de qualité sur le programme au cours des différents échanges ou la participation aux séances de restitution des résultats. iv LISTES DES ABREVIATIONS ET DES ACRONYMES AGBEF C4D CAAF CARMMA CCC CECOJE CEDEF Centre NAFA CIDR CIPD CMC CNPRH CONAG-DCF CPAP CS DNPF DNS DPPFE DPS DSRP DNSP DPS DRS EDS FARDH FS GTG IEC IFORD IMIS INS IST IRSNPFE ME MGF/E MSNPFE MURIGA MYFF Association Guinéenne pour le Bien Etre Familial Communication for Development Centre d’Appui à l’Auto promotion Féminine Campaign on Accelerated Reduction of Maternal Mortality in Africa Communication pour le Changement du Comportement Centre d’Ecoute, de Conseils et d’Orientation des Jeunes Convention pour l’Elimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes Ecole de la Seconde Chance Centre International pour le Développement et la Recherche Conférence Internationale sur la Population et le Développement Centre Médical communal Commission Nationale de Population et des Ressources Humaines Coalition Nationale de Guinée – Droits et Citoyenneté des Femmes Plan d’Action du Programme Pays Centre de Santé Direction Nationale de la Promotion féminine Direction Nationale de la Statistique Direction Préfectorale de la Promotion Féminine et de l’Enfance Direction Préfectorale de la Santé Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Direction Nationale de la Santé Publique Direction Préfectorale de la Santé Direction Régionale de la Santé Enquête Démographique et de Santé Fondation Africaine pour le Renforcement de la Dignité Africaine Formations sanitaires Groupe Thématique Genre Information, Education, Communication Institut de Formation et de Recherche en Démographie Integrated Management Information System Institut National de la Statistique Infections Sexuellement Transmissibles Inspection Régionale de la Solidarité Nationale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance Médicaments essentiels Mutilation Génitale Féminine / Excision Ministère de la Solidarité Nationale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance Mutuelle de prise en charge des Risques liés aux Grossesses et à l’Accouchement Multi-Year Funding Framework v NPPPP OMD OMS ONG OPROGEM OSPADEC PBF PCG PF PMA PNA PNDS PNMSR PNUAD PNUD PSI PTA PTME PVVIH REFAMP REFMAP SAA SBC SIG SNU SOE SONU SOUC SOUB SR SRAJ SNIGS SRP SPSR UNFPA UNICEF USAID VBG VIH/SIDA National Project Professional Personal Objectifs du Millénaire pour le Développement Organisation Mondiale de la Santé Organisation Non Gouvernementale Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs Organisation pour la Sensibilisation, la Paix et le Développement des Communautés Fonds de Consolidation de la Paix Pharmacie Centrale de Guinée Planification Familiale Paquet Minimum d’Activités Programme National d’Actions en matière e de Population Plan National de Développement Sanitaire Programme National Maternité Sans Risque Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement Programme des Nations Unies pour le Développement Population Services International Plan de Travail Annuel Prévention de la Transmission Mère /Enfant du VIH Personnes Vivant avec le VIH Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires Réseau des Femmes de la Mano pour la Paix Soins Après Avortement Services à base communautaire Système d’Information Géographique Système des Nations Unies Soins Obstétricaux Essentiels Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgence Soins Obstétricaux d’Urgence Complets Soins Obstétricaux d’Urgence de Base Santé de la Reproduction Santé de la Reproduction des Adolescents et des Jeunes Système National Information et de Gestion Sanitaire Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté Sécurisation des Produits en Santé de la Reproduction Fonds des Nations Unies pour la Population Fonds des Nations Unies pour l’Enfance Agence des États Unies pour le Développement International Violences Basées sur le Genre Virus d’immunodéficience humaine/Syndrome d’immunodéficience acquise vi RÉSUMÉ Le 6ème programme de coopération entre la République de Guinée et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) couvre la période 2007-2011. Elaboré sous le leadership du Gouvernement, et en collaboration avec les agences du Système des Nations Unies (SNU), les ONG, la société civile, il est dans sa dernière année d’exécution. Ce programme a été conçu sur la base des orientations programmatiques de l’Etat guinéen entre autres, de la stratégie de lutte contre la pauvreté dont les orientations et les résultats attendus incluent notamment : (i) la croissance économique renforcée et le renforcement des capacités productives ; (ii) l’amélioration de la gouvernance et le renforcement des capacités institutionnelles et humaines ; (iii) l’accès équitable aux services sociaux de base ; (iv) la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose ; (v) la préservation de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles. Il comporte trois principales composantes : (i) Santé de la reproduction (SR) ; (ii) Population et développement (P&D) et (iii) Genre. Chaque composante se décline en effets et produits, pour lesquels des indicateurs et cibles sont fixés. Ceux-ci sont ensuite traduits en stratégies et activités pour atteindre les produits et effets. Le programme vise comme effets : (i) l’utilisation améliorée des services de santé de la reproduction de qualité pour tous les groupes sociaux vulnérables, en particulier les jeunes et les femmes dans les régions pauvres et la zone de post conflit ; (ii) la promotion d’un environnement socioculturel amélioré dans lequel les personnes sexuellement actives adoptent une attitude moins risquée, notamment les jeunes, les adolescents et les femmes ; (iii) la contribution à la prise en compte renforcée des interrelations entre population, genre, et santé de la reproduction dans les politiques et programmes à tous les niveaux ; et (iv) la promotion des droits des femmes et des filles, l’égalité des sexes et l’équité entre hommes et femmes. L’approche méthodologique utilisée dans le cadre de cette évaluation repose sur (i) des entretiens ouverts qui visaient à mieux comprendre la perception que les acteurs ont des composantes du programme dont ils ont la charge de la mise en œuvre ; (ii) une revue documentaire qui a permis de se faire une idée sur les liens des composantes du programme tels que décrits dans le CPD et le CPAP, avec les documents de politique nationaux et internationaux et de comprendre les stratégies utilisées pour la réalisation de chaque produit, les acteurs, les cibles, les résultats escomptés et le processus de mise en œuvre prévu pour chaque Composante ; et, (iii) des visites de terrain qui ont servi non seulement à l’observation directe des sites du programme, mais aussi à la réalisation des interviews, en fonction des différents objectifs spécifiques de l’évaluation. Pour l’analyse de l’utilisation des ressources financières du programme, il a été fait recours aux données du CPAP en allocation, aux données des Plans de Travail Annuels pour les allocations annuelles et les rapports issus d’ATLAS pour les allocations finales et les dépenses annuelles effectives par projet et par composante. 1 L’évaluation du CPD-CPAP (2007-2011) a essayé, sur la base d’une analyse comparée des différentes matrices des résultats escomptés et atteints et des processus initiés à différents niveaux, de dégager les enseignements et les bonnes pratiques des principaux programmes mis en œuvre en vue de mieux capitaliser les acquis pour le prochain cycle de programmation de l’UNFPA pour la période 2013-2017. Tous les documents de formulation analysés témoignent de l’effort de conceptualisation qui a été produit concernant l’approche-programme et le développement de projets pilotes (fistules, MGF/E, RGPH) ayant une portée stratégique sur les politiques sectorielles et transversales de l’Etat. L’évaluation a abouti à la conclusion que les avantages comparatifs de l’UNFPA, son acceptation tant par les partenaires techniques et financiers que par le Gouvernement, comme chef de file des questions de population, et sa crédibilité pour la mobilisation des ressources dans ses domaines respectifs de compétences, ont été utilisés de manière adéquate. Ces acquis ont permis à l’UNFPA de contribuer effectivement aux objectifs nationaux de réduction de la pauvreté et aux effets du PNUAD 2007-2011. La mise à disposition par l’UNFPA d’experts nationaux et du personnel d’appui administratif et financier au niveau des structures de mise en œuvre du programme, a aidé à une meilleure exécution des activités planifiées au titre des produits des différentes composantes. La mutualisation des communautés a permis d’accroître de façon significative l’accessibilité financière aux soins obstétriques et d’augmenter ainsi le nombre de femmes reçues en CPN et celui des cas obstétricaux référés. La sécurisation des produits SR a également permis de rendre disponibles dans les délais, les produits SR et notamment les kits césarienne et les médicaments d’urgence. Les mutuelles pour la prise en charge des grossesses à risques et des accouchements (MURIGA) jouent un grand rôle dans les références obstétricales et la prise en charge des femmes enceintes en consultation prénatale (CPN) et soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU). Les principaux problèmes qui ont entravé la mise en œuvre de ce sixième programme ont été identifiés et des actions nécessaires pour y remédier ont été suggérées. L’absence d’une enquête de base lors de l’élaboration du programme n’a cependant pas permis de fixer un cadre de mesure de référence pour la plupart des indicateurs du programme. Le système de suivi/évaluation du CPAP ("tracking tool") propre à l’UNFPA, a créé des difficultés supplémentaires pour apprécier les performances enregistrées et permettre les ajustements nécessaires des interventions de façon régulière, tout au long de la mise en œuvre du programme. De même, l’absence des hypothèses sur les risques encourus, notamment au regard de la situation prévalant au moment de la formulation du programme, donne à penser que le programme a été formulé sans une analyse approfondie du contexte national et de l’évolution de celui-ci au cours des cinq années couvrant le cycle de coopération. Enfin, l’instabilité du cadre institutionnel marqué par des changements fréquents dans les attributions des structures de l’Etat et la mobilité du personnel cadre au niveau des ministères partenaires, 2 ont limité l’appropriation nationale et réduit le rythme de mise en œuvre des activités du programme. Il faut noter enfin que le programme a été mis en œuvre dans un contexte national particulièrement difficile, marqué par une profonde crise politique et économique que le pays traverse depuis 2006, et caractérisé par des convulsions sociales récurrentes. Les événements de janvier et février 2007 et la prise de pouvoir par le CNDD, le 23 décembre 2008, ont aggravé la situation sociopolitique du pays, remis en cause les quelques progrès enregistrés en matière de réformes économiques et compromis les relations entre la Guinée et la communauté internationale. La crise consécutive aux événements du 28 septembre 2009 a davantage compliqué la situation et conduit plusieurs partenaires dont l’Union Européenne, à suspendre leur aide, abandonnant ainsi le terrain au seul Système des Nations Unies (SNU) et à quelques projets soutenus par l’USAID. C’est dans ce contexte qu’a été exécuté ce sixième programme de coopération entre la Guinée et le Fonds des Nations Unies pour la Population. Les résultats obtenus par le programme durant ces années de mise en œuvre doivent être analysés et appréciés à la lumière de ce contexte. RECOMMANDATIONS Comme lors de la conception du programme qui arrive à son terme, le prochain cycle de programmation de l’UNFPA en Guinée, devra tenir compte des enseignements tirés et des leçons apprises de la mise en œuvre du présent cycle. Il s’agit avant tout et surtout, de l’effort à fournir dans la conceptualisation et la mise en place d’un système de suivi et d’évaluation au niveau de la coordination centrale et au sein du bureau pays de l’UNFPA, en cohérence avec la matrice de suivi-évaluation du PNUAD, en vue de mieux suivre et de mieux apprécier les performances des produits visés. Les recommandations suivantes devraient s’appliquer dans le cadre du prochain programme de coopération UNFPA-Guinée. Pour le Gouvernement Définir clairement le statut et le cahier de charges des coordinations du programme et du personnel d’appui à ces coordinations. Sécuriser et garantir le décaissement à temps des fonds de contrepartie du Gouvernement de façon à pouvoir payer régulièrement les salaires et indemnités des contractuels des coordinations. Pour l’UNFPA Il y a lieu d’envisager la préparation du prochain programme selon une approche axée sur les résultats qui sera liée à la matrice des résultats de l’UNDAF. Pour cela il est nécessaire que le prochain programme comporte un cadre logique fondé sur une analyse approfondie des problèmes auxquels les populations sont confrontées. Un tel 3 cadre logique permettra de vérifier si la somme des composantes ou des activités planifiées suffira à produire les résultats escomptés et de décrire de façon explicite les hypothèses de planification tout en proposant des indicateurs de suivi appropriés. Le CPAP devra être également accompagné d’un plan intégré de suivi et évaluation pour toute la durée du programme auquel l’on consacrera plus de temps et de ressources ; allouer au moins 5% des ressources de chaque composante aux activités de suivi et évaluation. Renforcer les capacités de l’équipe du programme et des partenaires en Gestion Axée sur les Résultats (RBM) et ce, dans la perspective de l’élaboration du 7 ème programme de coopération ; ceci permettrait notamment que les résultats escomptés du futur programme et les indicateurs associés soient SMART ; Il serait pertinent à cet effet de dupliquer la formation de Cotonou au niveau du bureau et des partenaires. S’assurer de la disponibilité des données de base au moment de la programmation, ou planifier une opération de collecte des données de base dès la première année du prochain cycle de coopération. Dans le cadre de la préparation du nouveau programme, réaliser une évaluation objective et réaliste des besoins en ressources humaines, et en particulier évaluer la pertinence de la stratégie « experts nationaux » en appui aux coordinations du programme. Renforcer les capacités des partenaires du programme en genre et analyse budgétaire selon le genre ; le Conseiller Technique Genre de niveau P4 de l’UNFPA devrait être mis à contribution pour l’élaboration et la coordination de la mise en œuvre d’un plan de renforcement des capacités ; Renforcer la synergie entre les agences des Nations Unies sur le terrain en œuvrant dans le sens de la création d’un "One UN" et une application rigoureuse de l’approche d’exécution nationale tout en travaillant à la réduction du nombre de structures de coordination au sein des ministères. Revoir la gamme d’ONG partenaires dans la mise en œuvre du programme en privilégiant pour le 7ème programme, les ONG locales ayant des compétences et intervenant à l’intérieur du pays. Sur le plan programmatique, s’assurer d’une meilleure implication des hommes aux programmes de SR, notamment ceux concernant les services de PF, la prévention et le traitement des IST-VIH et les soins relatifs à la grossesse et à l’accouchement. Revoir la tutelle des MURIGA de façon à les transformer en structures indépendantes, dotées d’une personnalité juridique avec une autonomie de gestion. Identifier et établir une contractualisation avec une structure (ONG ou Organisation) capable d’assurer le suivi du fonctionnement des CECOJE. 4 1. INTRODUCTION 1.1. PRESENTATION DU PROGRAMME DE COOPERATION UNFPA-GUINEE (2007-2011) 1.1.1. CONTEXTE DE FORMULATION ET DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME Le sixième Programme de coopération entre l’UNFPA et la République de Guinée, objet de présente évaluation, a été développé en 2006 sous le leadership du gouvernement avec le concours des organismes des Nations Unies, de la société civile et des partenaires bilatéraux et multilatéraux sur la base des priorités nationales définies dans le document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), le programme national de développement sanitaire (PNDS), la feuille de route nationale de lutte contre la mortalité maternelle, et la Politique nationale de population (PNP). Sa formulation s’est appuyée sur les conclusions du bilan commun de pays (CCA) adopté en 2005 et les orientations du plan cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD) de la Guinée (2007-2011). Ce programme répond aux objectifs du millénaire pour le développement (OMD), au Programme d’action de la Conférence internationale sur la Population et le Développement (PA/CIPD) tenue au Caire en Égypte en 1994 et prend en compte le Plan stratégique de l’UNFPA pour la période 2008-2011. Le processus d’élaboration du sixième programme s’est basé par ailleurs sur les directives de la réforme du système des Nations Unies sur la simplification et l’harmonisation des modalités de transferts des ressources et de programmation et repose sur les droits humains, l’égalité des sexes et l’équité entre les hommes et les femmes. 1.1.2. EFFETS ET PRODUITS DU PROGRAMME Quatre effets ont été assignés à ce programme pays : (i) l’appui à la mise en place des services de santé reproductive de qualité pour tous les groupes sociaux, en particulier les jeunes et les femmes dans les régions pauvres et les zones sortant d’une crise ; (ii) la promotion d’un milieu dans lequel les personnes sexuellement actives adoptent une attitude moins risquée, en donnant la priorité aux jeunes, aux adolescents et aux femmes ; (iii) la contribution à la prise en compte renforcée des interrelations entre population, genre et santé de la reproduction dans les politiques et dans les programmes à tous les niveaux ; (iv) la promotion des droits des femmes et des filles, l’égalité des sexes et l’équité entre hommes et femmes. Les deux premiers et le quatrième effets du programme contribuent à l’atteinte de l’effet 3 du PNUAD : « d’ici 2011, les populations, en priorité les enfants, les jeunes et les femmes sont en bonne santé, consomment de l’eau potable, ont un développement physique et mental harmonieux, sont éduqués, sont protégés contre toutes formes d’exploitation et d’abus et jouissent d’une hygiène de vie adéquate, en particulier dans les zones les plus pauvres (Moyenne Guinée, Haute Guinée, Guinée forestière) ». Le troisième effet du programme contribue à l’atteinte de l’effet 1 du PNUAD : « d’ici 2011, a) les capacités de production et l’accès à l’emploi et au revenu pour la population rurale, en particulier les jeunes et les adolescents sont améliorés ; b) la sécurité alimentaire est améliorée pour les groupes vulnérables, surtout les femmes et les enfants’’. 5 Ce programme a été opérationnalisé à travers trois composantes principales : (i) Santé de la reproduction (SR) ; (ii) Population et développement (P&D) et (iii) Genre. La mise en œuvre de la première composante contribue aux deux premiers effets du programme pays, et celle des composantes P&D et Genre contribuent respectivement, aux effets 3 et 4. Le CPD/CPAP UNFPA-Guinée 2007-2011 en relation avec le MYFF, prévoyait initialement l’opérationnalisation du 6ème programme de coopération à travers six produits dont : trois en Santé de la reproduction : (a) Santé maternelle/SOE ; (b) disponibilité des produits en SR ; et (c) informations/services sur les IST-VIH/SIDA ; deux en Population et développement : (a) disponibilité et accessibilité des données sociodémographiques et des données désagrégées sur la SR à l’échelon national et dans les zones d’intervention, y compris la région forestière ; (b) renforcement des capacités institutionnelles nationales en vue de faciliter l’intégration des questions de population dans les politiques et programmes de développement ; et un en Genre : renforcement des capacités techniques des institutions nationales, des relais d’opinion et des associations de femmes sont renforcées en vue d’intégrer les questions concernant les droits des femmes, leur autonomisation et l’action visant à lutter contre la violence sexiste. Le programme devait ainsi contribuer principalement à l’atteinte des OMD 2, 3, 5 et 6. Ses différents volets s’articulent autour des 3 domaines prioritaires sur 5 définis dans le PNUAD à savoir, « l’accès équitable aux services sociaux de base, la lutte contre le VIH/SIDA et le Paludisme et l’amélioration de la gouvernance à travers le renforcement institutionnel au niveau central et décentralisé ». L’adoption du nouveau Plan stratégique 2008-2011 par le Conseil d’administration de l’UNFPA dans sa deuxième session ordinaire de 2007, a entraîné une révision de la liste des produits attendus de ce sixième programme de coopération. De six initialement attendus, les produits sont passés à 11 dont 5 en SR, 3 en P&D et 3 en Genre. Les modifications sont reflétées dans les composantes, sans aucune révision du CPAP, qui constitue le cadre juridique légal de référence pour la mise en œuvre de ce sixième programme de coopération. En définitive, les produits retenus se déclinent comme suit, par composante. a) POUR LA COMPOSANTE "SANTE DE LA REPRODUCTION" : D’ici 2011, 30% de femmes en âge de procréer ont accès aux services de qualité en SOE, SONU y compris les SAA, PTME en fonction du PMA au niveau des préfectures de Lélouma, Télimélé, Boké, Pita, Mali, Koubia, Tougué et le siège des régions de Kindia, Mamou et Labé ; d’ici 2011, 30% des femmes en âge de procréer des préfectures de Lélouma, Télimélé, Boké, Pita, Mali, Koubia, Tougué et le siège des régions de Kindia, Mamou et Labé ont accès aux services de PF de qualité ; 6 d’ici 2011, 75% des produits de santé de la reproduction sécurisés de qualité sont disponibles dans les districts sanitaires de Télimélé, Boké, Pita, Lélouma, Koubia, Mali, Tougué et le siège des régions de Labé, Kindia et Mamou selon le PMA. d’ici 2011, 30% des femmes en âge de procréer ont accès aux services de qualité en SOE, SONU, PTME et IST/VIH/SIDA en fonction du PMA au niveau des préfectures de N’Zérékoré, Macenta, Lola, Beyla et Yomou. d’ici 2011, 300 000 adolescents et jeunes des préfectures de Boké, Lélouma, Labé, Kindia, Fria, Dabola, Kissidougou, Tougué, Koubia, Mamou, Pita et les communes urbaines de Dixinn et Ratoma ont accès à l’information (IST/VIH/SIDA, PF, SOE, les grossesses non désirées, les MGF et les autres pratiques néfastes) et aux services conviviaux en santé sexuelle et reproductive à Kindia, Boké et Labé. b) POUR LA COMPOSANTE "POPULATION ET DEVELOPPEMENT" : D’ici 2011, les données sociodémographiques et de santé reproductive désagrégées sont disponibles et accessibles à l’échelon national et dans la région de N'Zérékoré. Les capacités institutionnelles nationales sont renforcées en vue de faciliter l’intégration des questions démographiques dans les politiques et programmes de développement dont le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté. D’ici 2011, la réalisation du troisième recensement général de la population et de l’habitation et celle de la quatrième EDS sont appuyées à travers le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles de l'Institut National de la Statistique (INS). c) POUR LA COMPOSANTE "GENRE" : D’ici 2011, la connaissance des populations sur la prévention et la prise en charge des violences physiques sexuelles, la traite des filles et des femmes est améliorée par l’élaboration et l’adoption des lois. d’ici 2011, les mécanismes et systèmes de protection des droits humains, de suivi de la CEDEF et de la résolution 1325 au niveau national et régional sont opérationnels. d’ici 2011, un environnement socio culturel favorable à la réduction de toutes les pratiques néfastes est promu. 7 1.1.3. COUVERTURE GEOGRAPHIQUE DU PROGRAMME En SR, le programme a poursuivi la consolidation des acquis du précédent programme dans les régions de Conakry, de la Basse Guinée (Boké, Kindia, Télimélé), de la Moyenne Guinée (Mamou, Pita, Labé, Mali, Lélouma, Tougué, Koubia), et de la Région Forestière (zone de post conflit). L’approvisionnement en produits de SR et le volet Planification Familiale (PF) ont cependant concerné l’ensemble du pays. Un projet de prise en charge de fistules obstétricales a été développé dans la préfecture de Kankan en complément du produit 1, suite aux résultats de l’analyse situationnelle réalisée au niveau national. Pour les composantes P&D et Genre, les interventions ont concerné l’ensemble du territoire national, et plus particulièrement, les structures gouvernementales, les ONG et la société civile des niveaux central, décentralisé et déconcentré. 1.1.4. FINANCEMENT DU PROGRAMME Le budget initial de ce programme de coopération approuvé par le Conseil d’administration de l’UNFPA en 2006, était de 15 500 000 dollars des Etats Unis (USD) dont 12 500 000 USD provenant du budget régulier de l’UNFPA et 3 000 000 USD à mobiliser auprès des sources extérieures de financement, soit respectivement, 81 % et 19 % du budget total du programme. Grâce aux activités de plaidoyer menées aussi bien par le Bureau pays que par le siège, 3 888 420 USD ont finalement été mobilisés, portant le budget global du programme à 16 388 420 USD pour les cinq ans de durée du cycle de programmation. Sur la base du nouveau budget, la contribution de l’UNFPA au financement du programme sur fonds propres, représente désormais 76%, et les ressources extérieures 24%. Le tableau sur la répartition des ressources financières du programme témoigne de la priorité accordée à la composante SR dont le budget représente 59,4% du montant global approuvé pour le programme par le CA ; la part des composantes P&D et Genre étant respectivement, de 16,8% et 16,1%. Le CA a en outre autorisé l’utilisation de 7,7% des ressources totales pour couvrir les dépenses de coordination. La répartition de ces fonds est illustrée par le graphique 1. 8 Tableau : Répartition des ressources financières du programme (en milliers de dollars E.U.) Budget régulier COMPOSANTES DU PROGRAMME Autres Total Santé de la reproduction SOE, SONU PF et Urgence 3 600 1000 4 600 Disponibilité des produits en SR 2 260 500 2 760 Informations/services sur les IST/VIH/SIDA 1 340 500 1 840 7 200 2 000 9 200 Disponibilité des données désagrégées en Population 1 100 500 1 600 Renforcement des capacités d’utilisation des données 1 000 - 1 000 2 100 500 2 600 2 000 500 2 500 Population et développement Total P&D Genre Plaidoyer pour l’habilitation des femmes Coordination du programme et assistance 1 200 TOTAL 12 500 3 000 Graphique 1 : Répartition des ressources financières du programme par composante Coordination du programme et assistance ; 7,7% Genre; 16,1% Santé de la reproduction; 59,4% Population et développement; 16,8% 9 1 200 15 500 1.2. OBJECTIFS ET METHODOLOGIE DE L'EVALUATION L’évaluation finale du programme de coopération UNFPA-Guinée (2007-2011) vise à analyser les résultats atteints et à documenter les leçons apprises pour une formulation améliorée et une meilleure gestion du prochain cycle de programmation de l’UNFPA en Guinée. L’évaluation doit par ailleurs aider à ajuster les stratégies/approches nationales et améliorer l’assistance technique, la programmation financière et le plaidoyer en vue de l’atteinte des OMD. De façon spécifique, il s’agit : (i) d’évaluer la pertinence, l’efficacité, l'efficience, l'impact et la durabilité du 6ème programme pays UNFPA-Guinée ; (ii) d’identifier les forces, les faiblesses et les lacunes qui pourront aider à améliorer le prochain programme de pays 2013-2017 ; (iii) Tirer les leçons apprises et les bonnes pratiques. Pour conduire cet exercice, l’équipe d’évaluation a adopté une approche méthodologique basée sur : (i) des entretiens ouverts avec les partenaires, agences et personnes impliquées dans la mise en œuvre du programme ; (ii) l’exploitation des documents disponibles sur le programme (documents de politiques et de stratégies (PNUAD ; CPD/CPAP), lettres d’entente, plans de travail annuels (PTA), rapports de mission, rapports trimestriels et annuels d’activités revues annuelles du programme, comptes rendus de réunions, rapports d’audits, rapports financiers, plans et rapports de suivi-évaluation) ; et (iii) les visites de terrain dans la zone d’intervention et hors zone (Boffa et Dabola) qui ont permis de disposer d’éléments de comparaison, concernant surtout la SR. Les entretiens visaient à appréhender la perception que les acteurs ont des différentes composantes du programme dont ils ont la charge ; l’étude documentaire a permis d’apprécier les liens entre les composantes du programme tels que décrits dans les CPD/CPAP ; elle a également facilité la compréhension des stratégies utilisées pour la réalisation de chaque produit, l’apport des principaux acteurs, les cibles identifiées, les résultats escomptés et atteints, et les processus de mise en œuvre des activités des produits retenues pour chaque composante du programme. Les visites de terrain ont servi non seulement à l’observation directe des sites du programme, mais aussi à la réalisation des interviews, en fonction des différents objectifs spécifiques de l’évaluation. Ces interviews ont été menées sur la base des guides d’entretiens spécifiques développés auparavant par les consultants chargés de l’évaluation. 1.3. PARTICIPATION DES PARTIES PRENANTES La plupart des partenaires impliqués dans la mise en œuvre du programme de coopération UNFPA-Guinée ont été étroitement associés à l’exercice d’évaluation finale du programme, aussi bien pendant les rencontres au niveau central que les visites sur le terrain. Le Président du Comité de pilotage du programme a donné des éclairages et des documents utiles à l’équipe de consultants. Les directeurs nationaux, responsables de projets, les coordonnateurs de projets et les experts nationaux ont fait preuve de beaucoup d’ouverture d’esprit et ont accepté de répondre objectivement et façon transparente aux questions des consultants chargés de l’évaluation. 10 Les agences résidantes du Système des Nations Unies ont été toutes contactées et ont collaboré le mieux que possible à l’évaluation. Ces partenaires qui pour la plupart développent des programmes conjoints avec l’UNFPA, ont fourni des données et informations et des documents qui se sont avérés très utiles pour la conduite de l’évaluation. Au cours des visites de terrain, la mission a rencontré un grand esprit d’ouverture de la part des populations et des autorités et autres partenaires du niveau décentralisé. 1.4. LES CONTRAINTES DE L’EVALUATION L’évaluation du 6ème Programme de coopération UNFPA a été confrontée à un problème majeur de calendrier, lié à l’organisation du 2 ème tour de l’élection présidentielle. Ceci a entrainé deux principales contraintes : d’abord la quasi impossibilité de se rendre dans la région de la Guinée Forestière pour l’évaluation par observation directe du Programme conjoint des Nations Unies ; et la disponibilité insuffisante des responsables au niveau central, liée en partie à leur implication dans le processus électoral. Les résultats de cette évaluation auraient pu être meilleurs si l’équipe d’évaluation n’avait pas été confrontée à ces obstacles. Par ailleurs, le programme a souffert d’un certain nombre de faiblesses qui ont empêché l’évaluation régulière de ses résultats ; l’enquête sur les indicateurs de SR par exemple n’a pas été conduite en 2010, comme prévu, d’où la difficulté d’approfondir certains aspects d’analyse relatifs à l’impact au cours de cette évaluation finale. Les délais insuffisants de 21 jours impartis à l’évaluation coïncidant de surcroît avec le second tour des élections présidentielles, et compte tenu de la multitude des intervenants et du rayonnement du programme, les rapports des composantes/produits mal rédigés et difficilement exploitables et des indicateurs/cibles manquant de ligne de base, n’ont pas facilité l’évaluation finale du programme. 2. ANALYSE DE LA PERTINENCE DU PROGRAMME 2.1. LIENS DU PROGRAMME AVEC LE PNUAD, LA CIPD, LE DSRP, ET LES AUTRES PRIORITES NATIONALES Un rapprochement entre les problèmes identifiés par l’analyse de situation disponible au moment de la conception du 6ème programme révèle que dans l’ensemble, les résultats attendus du programme et les domaines de coopération retenus sont en parfaite cohérence avec ces problèmes. Ainsi, les effets et la composante SR ciblent la problématique de la mortalité maternelle et des IST/VIH/SIDA alors que les effets attendus de la mise en œuvre des composantes Population et Développement et Genre, visent à répondre aux problèmes de disponibilité et d’utilisation des données statistiques sur la population dans la formulation de politiques et programmes ainsi qu’aux fortes inégalités de genre observées dans le pays. Les domaines de coopération de l’UNFPA en Guinée sont en cohérence tant avec les OMD qu’avec le PNUAD, et tiennent compte des avantages comparatifs du Système des Nations Unies en général et de l’UNFPA en particulier dans le pays. En effet, le 6 ème Programme est 11 parfaitement en ligne avec la réforme des Nations Unies qui prône le renforcement des interventions sur le terrain grâce à une réponse collective des agences onusiennes. Le programme est également lié au MYFF 2004-2007 de l’UNFPA qui a servi d’orientation à son élaboration, et au document stratégique 2008-2011 qui a servi à sa révision. 2.2. ANALYSE DE LA PERTINENCE AU NIVEAU DES TROIS COMPOSANTES Les trois objectifs stratégiques du CPD sont très pertinents et bien alignés sur les priorités nationales notamment le DSRP. Pour les produits, les principaux domaines ciblés sont en parfaite adéquation avec le mandat et les avantages comparatifs de l’UNFPA. Dans leur ensemble, les stratégies adoptées pour atteindre les produits sont pertinentes. Elles apportent des solutions et des corrections positives aux insuffisances et problèmes identifiés dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. 2.2.1. COMPOSANTE "SANTE DE LA REPRODUCTION" Pour atteindre les effets de la composante SR, les stratégies suivantes ont été privilégiées : (i) le partenariat pour la santé de la reproduction et l’approche sectorielle pour le financement des activités en santé ; (ii) la décentralisation de la mise en œuvre des activités ; (iii) l’implication des communautés à la base à travers les mutuelles ; (iv) la programmation conjointe dans le domaine de l’accès aux services de santé maternelle, des IST et du VIH/SIDA, avec les autres agences du SNU. Par ailleurs, les produits formulés en rapport avec la SR après l’alignement du programme sur les réalisations du Plan Stratégique 2008-2011, n’ont pas de stratégies spécifiques car le CPAP n’a pas été révisé après cet alignement. Toutefois, le groupage des activités réalisées permet d’associer à chaque produit une série de stratégies. Produit 1 : « d’ici 2011, 30% de femmes en âge de procréer ont accès aux services de qualité en SOE, SONU y compris les SAA, PTME en fonction du PMA au niveau des préfectures de Lélouma, Télimélé, Boké, Pita, Mali, Koubia, Tougué et le siège des régions de Kindia, Mamou et Labé » Les stratégies utilisées pour ce produit ont concerné le renforcement des capacités des formateurs et des prestataires régionaux en CPN recentrée, SOE et SONU, la prestation de services à travers la dotation des formations sanitaires en équipements, logistique et consommables, la réhabilitation et l’équipement de certaines structures de santé. La formation en Gestion active de la troisième phase d’accouchement en direction des personnes impliquées dans la prise en charge obstétricale en particulier a permis de réduire de manière significative un nombre important de complications y compris le décès maternel. La stratégie d’habilitation des communautés à prendre en charge les problèmes de santé de la reproduction a été appliquée à travers la mise en place des MURIGA. Produit 2 : « D’ici 2011, 30% des femmes en âge de procréer des préfectures de Lélouma, Télimélé, Boké, Pita, Mali, Koubia, Tougué et le siège des régions de Kindia, Mamou et Labé ont accès aux services de PF de qualité » 12 Le renforcement des capacités des prestataires en techniques contraceptives est en soi une stratégie pertinente pour le repositionnement de la PF dans le pays. Elle permet en effet d’offrir des prestations de services PF de qualité et mettre à disposition des structures de santé, des produits PF : condoms masculins et féminins notamment, DIU, implants et COC. Elle est par ailleurs en parfaite cohérence avec l’OMD relatif à la santé maternelle, les objectifs nationaux du PNDS et l’objectif "d’amélioration de l’accès des individus et des couples à des services de planification familiale volontaire et de qualité, et de l’utilisation de ces services en fonction du nombre d’enfants désiré" du plan stratégique de l’UNFPA 2008-2011. La campagne d’information-communication à travers les structures de santé, les radios de proximité (radios rurales et communautaires), les SBC (les services à base communautaire) des contraceptifs, a complété les stratégies de ce produit afin d’accroître l’utilisation des services de PF améliorés. Produit 3 : « d’ici 2011, 75% des produits de santé de la reproduction sécurisés de qualité sont disponibles dans les districts sanitaires de Télimélé, Boké, Pita, Lélouma, Koubia, Mali, Tougué et le siège des régions de Labé, Kindia et Mamou selon le PMA» Pour la réalisation de ce produit, les stratégies retenues sont pertinentes. La mise en œuvre du plan de sécurisation des produits SR combinée à l’amélioration de la capacité nationale de gestion logistique des produits SR y compris les contraceptifs, permettent de rendre disponible en permanence les produits SR et d’en garantir ainsi l’offre. Produit 4 : « d’ici 2011, 30% des femmes en âge de procréer ont accès aux services de qualité en SOE, SONU, PTME et IST/VIH/SIDA en fonction du PMA au niveau des préfectures de N’Zérékoré, Macenta, Lola, Beyla et Yomou» Dans la région forestière, la stratégie qui met un accent particulier sur l'identification des PVVIH et des OEV, et le renforcement des capacités techniques des agents de santé en CPN recentrée, PF, Counseling VIH/SIDA, la prévention de la transmission mère enfant et IST s’avère pertinente car elle permet d’accroître l’offre en soins obstétriques y inclus la PTME et la capacité des structures de santé de la zone ciblée en matière de prévention des IST et du VIH. Produit 5 : « d’ici 2011, 300 000 adolescents et jeunes des préfectures de Boké, Lélouma, Labé, Kindia, Fria, Dabola, Kissidougou, Tougué, Koubia, Mamou, Pita et les communes urbaines de Dixinn et Ratoma ont accès à l’information (IST/VIH/SIDA, PF, SOE, les grossesses non désirées, les MGF et les autres pratiques traditionnelles néfastes) et aux services conviviaux en santé sexuelle et reproductive à Kindia, Boké et Labé » Dans le cadre de la réalisation de ce produit, les stratégies adoptées sont très pertinentes par rapport aux cibles, notamment : le développement des services répondant aux besoins des jeunes/adolescents sur les IST/VIH/SIDA à travers des ONG et associations des femmes et des jeunes ; l’intégration de l’apprentissage des aptitudes à la vie quotidienne dans les programmes de SR s’adressant aux jeunes en milieu extra-scolaire ; le renforcement des CECOJE à travers la formation des pairs éducateurs en compétences de vie saine a été une des stratégies qui ont fait le succès du programme. 13 2.2.2. COMPOSANTE "POPULATION ET DÉVELOPPEMENT" Pour atteindre l’effet escompté, le programme a défini trois produits qui s’articulent autour de deux projets. Les produits 1 et 3 sont opérationnalisés par le projet intégré « disponibilité et accessibilité des données de population et développement » et le produit 2, par le projet « Intégration des questions de population dans les politiques et programmes de développement». En fait le 3 ème produit résulte du réalignement du programme au Plan stratégique de l’UNFPA 2008-2011, fin 2007. La réalisation de ces différents produits s’est faite à travers différentes stratégies et actions. L’examen de ces différentes stratégies et actions adoptées dans le cadre de la mise en œuvre de la composante indique que celles-ci sont restées constantes et en adéquation avec les priorités nationales déclinées dans les documents de politiques et stratégies notamment, la Politique Nationale de la Population (PNP), le Document de stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). Les produits, stratégies et actions définies dans le cadre de la composante concourent bien à l’atteinte de l’objectif stratégique de l’UNFPA qui vise « l’utilisation systématique des analyses de la dynamique de la population pour faire en sorte que les investissements accrus dans les programmes portant sur l’égalité des sexes, le développement des jeunes, la santé procréative et la lutte contre le VIH/Sida, contribuent à améliorer la qualité de la vie, à réaliser le développement durable et à faire reculer la pauvreté ». Par la réalisation de ses produits, la composante contribue à l’atteinte des objectifs du PNUAD c'est-à-dire, ceux relatifs à l’amélioration d’ici 2011, (i) des capacités de production et l’accès à l’emploi et au revenu pour la population rurale, en particulier les jeunes et les adolescents et (ii) de la sécurité alimentaire pour les groupes vulnérables, surtout les femmes et les enfants. Produit 1 : « d’ici 2011, les données sociodémographiques et de santé reproductive désagrégées sont disponibles et accessibles à l’échelon national et dans la région de N’Nzérékoré » Les stratégies retenues pour ce produit sont pertinentes. En effet, le renforcement du système d’information en population et développement par la mise en place d’une base de données sociodémographique au niveau central et décentralisé, permet de rendre davantage disponible l’information sur les questions de population et développement. De même, la priorité donnée au dialogue entre producteurs et utilisateurs de données en population et développement et à la mobilisation des ressources pour la collecte des données et la production des informations est pertinente puisqu’elle permettra de faciliter l’utilisation et le traitement de l’information à des fins de planification. Cependant, le document de programme relatif à la composante manque de précisions sur la nature ainsi que le cadre de ce dialogue. Du point de vue de la pertinence, certaines activités du produit 1 devraient plutôt être inscrites comme contribution à la réalisation du produit 2. C’est notamment le cas des études, analyses et recherches réalisées sur les interrelations entre population et développement, aux niveaux central et périphérique, de l’analyse de la situation des personnes âgées et de la diffusion des informations sur les interrelations entre population et développement auprès des utilisateurs. 14 Produit 2 : « les capacités institutionnelles nationales sont renforcées en vue de faciliter l’intégration des questions de population, genre et SR dans les politiques et programmes de développement » La réalisation de ce produit devrait se faire à travers la promotion de la prise en compte des objectifs, politiques et programmes nationaux de population dans les stratégies de réduction de la pauvreté (SRP), la promotion des études et recherches en matière de population et développement par les institutions nationales (universités, centres de formation, instituts de recherche) et autres ressources. La formulation de la stratégie relative à la promotion de la prise en compte des objectifs, politiques et programmes nationaux de population dans le DRSP ne permet pas de percevoir clairement le lien direct avec le produit à savoir, le renforcement des capacités. Cependant, les actions définies pour sa mise en œuvre sont pertinentes en vue de l’obtention des résultats escomptés. De même, la promotion des études et recherches est une option pertinente et nécessaire pour faciliter l’intégration des questions démographiques dans les politiques et programmes de développement, en particulier le DSRP. Produit 3 : « d’ici 2011, la réalisation du troisième recensement général de la population et de l’habitation et celle de la quatrième EDS sont appuyées à travers le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles de l’Institut National de la Statistique (INS) » Le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles de l’INS concourent bien à la réalisation du produit 3 à savoir, l’appui à la réalisation du troisième recensement général de la population et de l’habitation et de l’EDS 4. 2.2.3. COMPOSANTE "GENRE" Des lectures croisées et un exercice de « rapprochement » à différentes échelles permettent de constater que la composante Genre découle directement des orientations politiques et programmatiques nationales et internationales telles qu’exprimées dans les documents cadres de la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, le PNDS, les OMD, le PNUAD, le PA/CIPD, etc. Par rapport aux engagements internationaux, on constate la cohérence de la composante avec : (i) les OMD qui mettent l’accent sur la promotion de l’égalité entre les sexes «Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme » ; (ii) les recommandations de la revue de BEIJING +10 qui exhortent les Etats à renforcer les efforts pour le respect et l’application des droits des femmes ; (iii) le Plan d’action de la CIPD (PA/CIPD) notamment, dans son chapitre IV sur l’égalité des sexes et la promotion des femmes ; (iv) la Résolution 1325/2000 qui invite les Etats membres à impliquer les femmes dans le processus de prise de décisions et à lutter contre les violences sexuelles. 15 Vis-à-vis du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (PNUAD), la composante répond aux effets directs suivants : « d’ici 2011 a) les capacités de production et l’accès à l’emploi et au revenu pour la population rurale, en particulier les jeunes et les adolescents sont améliorés et b) la sécurité alimentaire est améliorée pour les groupes vulnérables, surtout les femmes et les enfants ». La convergence et la cohérence de la composante avec les priorités nationales : (i) de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) dont l’un des objectifs est la réduction des inégalités de genre au plan politique, économique et social ; et (ii) la politique nationale de la population qui met l’accent sur l’amélioration du statut de la femme et l’internalisation de l’approche Genre. Initialement, pour l’atteinte du seul produit inscrit dans cette composante Genre, le CPAP avait retenu trois stratégies : (i) élaboration et/ou opérationnalisation des politiques nationales de la promotion féminine, du genre et de la famille ; (ii) promotion de la prise en compte des questions de genre dans la planification et la budgétisation nationale et le développement des initiatives de lutte contre les violences basées sur le Genre (GBV) ; et (iii) appui à la mise en œuvre du plan stratégique national visant à inverser la tendance à la féminisation de l’épidémie des IST et du VIH/SIDA. Malgré la révision intervenue en application des orientations du Plan stratégique de l’UNFPA 2008-2011, la modification des produits et effets du programme et la définition de trois nouveaux produits pour la composante Genre, les trois stratégies initiales sont restées inchangées. L’analyse à postériori révèle toutefois que ces trois (3) stratégies restent ; également pertinentes et en adéquation au regard des problèmes de genre identifiés en Guinée. Les deux premières stratégies visent à institutionnaliser l’approche genre au niveau national et surtout à donner des orientations claires aux acteurs de développement en matière de genre. Les actions de lutte contre les VBG programmées dans cette composante sont également essentielles à la réduction des pratiques néfastes et à la prise en charge des victimes de violences qui sont de plus en plus nombreuses dans les pays post conflits. Il convient de noter enfin que les questions de la traite des femmes et des filles identifiées dans le produit 1 n’ont pas été abordées durant tout le cycle de programmation. 3. ORGANISATION ET GESTION DU PROGRAMME 3.1. MODALITES DE GESTION ET DE COORDINATION L’exécution nationale est la modalité retenue pour la mise en œuvre de ce sixième programme pays 2007-2011, conformément au Plan d’action (CPAP) signé en décembre 2006. Dans le cadre de son opérationnalisation, le gouvernement, par l’Arrêté 1064/MP/CAB/CNPRH/2006 du 7 mars 2006 du ministère du plan, a mis en place un Comité de pilotage du programme présidé par le Directeur national du plan. La vice-présidence est assurée par le directeur national de la coopération et les postes de rapporteurs occupés par le secrétaire exécutif de la CNPRH et un représentant de l’UNFPA. Le comité de pilotage est composé de représentants des différents 16 ministères partenaires, des réseaux de journalistes et de parlementaires ainsi que des agences des Nations Unies, de la Banque Mondiale et de l’Union Européenne. Ce comité a pour mandat de : (i) superviser les activités d’élaboration et de suivi de la mise en œuvre du 6 ème programme de coopération UNFPA-Guinée pour la période 2007-2011 ; (ii) veiller à la cohérence des stratégies de développement du gouvernement avec les axes d’intervention du programme ; (iii) apprécier le rapport préliminaire produit par l’équipe nationale de rédaction appuyée par les experts de l’UNFPA et, le soumettre au gouvernement et à l’UNFPA ; (iv) organiser l’atelier de validation du programme ; et (v) suivre sous la tutelle de la Commission nationale de population et des ressources humaines (CNPRH), la mise en œuvre des activités du programme aux niveaux national et régional. Au niveau de chaque ministère technique, il a été mis en place une structure de coordination composée d’un(e) coordonnateur/trice, d’un assistant administratif et financier, d’une secrétaire et de chauffeurs. Ces coordinations appuient les directeurs nationaux (directeurs des projets) dans la conduite du processus de planification des composantes (élaboration des Plans de Travail Annuels de projets), l’élaboration des termes de référence des activités et des requêtes de fonds à soumettre à l’UNFPA et le suivi/supervision des activités sur le terrain. Les coordinations sont assistées techniquement des experts nationaux (NPPP). La composante SR a deux niveaux de coordination : la coordination de la Jeunesse chargée du produit « Accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services en matière de santé reproductive et genre » et la coordination de la santé chargée des quatre autres produits de la composante. Les partenaires de l’UNFPA dans la mise en œuvre de la composante SR sont les directions du niveau central (direction nationale de santé publique, et la direction nationale de pharmacie et laboratoires), celles des niveaux régional et préfectoral de la santé ; la DNPF pour le repositionnement de la PF dans les CAAF et les centres NAFA, la direction nationale de la jeunesse et des activités socio-éducatives pour la mise en œuvre des activités de SR, y compris le VIH/SIDA dans les structures des jeunes et adolescents en collaboration avec les ONG et associations de jeunesse. Le volet relatif à la prise en charge des fistules à Kankan intégré au projet concernant les soins obstétricaux essentiels (SOE), est géré par la Direction de l’Hôpital régional de Kankan, assisté d’un expert national. A noter qu’au niveau du ministère de la santé, la directrice nationale de la santé publique assure à elle seule, la direction de la composante dans les volets SOE/SONU, PF et SPSR. Le volet relatif aux adolescents/jeunes est géré par la DNJAE. La DNPL a un point focal SPSR impliqué dans la mise en œuvre de la composante. Par contre, la DNEHS n’est pas impliquée dans la gestion de la composante SR même si elle était identifiée comme partenaire d’exécution dans le document CPAP. Au départ, il était prévu que le ministère de la communication participe à la mise en œuvre des activités IEC/SR/VIH/SIDA dans la zone d’intervention de l’UNFPA, à travers une équipe nationale multisectorielle chargée de la communication. Finalement, l’UNFPA a opté pour une collaboration avec les radios rurales, communautaires et les radios privées pour atteindre les populations (femmes, adolescents et jeunes) à travers les messages. La stratégie de communication élaborée en cours de mise en œuvre du programme repose sur une approche 17 de communication interpersonnelle et de proximité à travers les différents relais pour obtenir un véritable changement de comportement. Pour la composante P&D, une coordination a été mise en place pour chaque produit/projet : « l’accessibilité et disponibilité de données » et « l’intégration des questions de population dans les politiques et programmes de développement » ont pour partenaire de mise en œuvre, la direction nationale du Plan (DNP). Les spécificités des activités liées au recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) ont amené le ministère du plan à responsabiliser la Direction de l’Institut national de la statistique (INS) dans la gestion du projet « accessibilité et disponibilité de données ». Il convient de noter cependant qu’à l’exception des décaissements de fonds en faveur du RGPH qui sont directement faits à l’INS sur la base du mémorandum signé avec l’UNFPA, toute requête de financement et gestion financière des projets en faveur du ministère du plan, relève directement du Directeur national du Plan. Pour la composante Genre, une coordination a été mise en place pour le projet « Riposte aux violences basées sur le genre et mécanismes et système de protection des droits humains opérationnels » à l’image des coordinations des autres ministères, la Directrice nationale de la promotion féminine étant la directrice du projet. Chacun des deux autres projets « Lutte contre les MGF » et « Appui au mouvement féminin et renforcement des capacités des femmes … » (projet de 12 mois) créé en 2010, a sa propre coordination à cause des exigences des partenaires financiers de ces projets ; le premier est un projet conjoint UNFPA-UNICEF (projet régional) avec une gestion spécifique, et le second est financé sur les fonds de consolidation de la paix pour lesquels le PNUD exige une coordination particulière. Toutes ces coordinations constituent une sorte de structure d’appui à la Direction nationale de la composante, avec des tâches particulières à l’image d’une division au sein d’une direction nationale. A noter cependant qu’au moment de leur création, les coordinations n’ont pas reçu de termes de référence spécifiques. Le bureau pays de l’UNFPA a bénéficié d’une équipe renforcée pour la coordination de la mise en œuvre du programme, conformément au modèle de profil approuvé par le siège UNFPA et aux dispositions contenues dans les documents (CPD/CPAP) de programme pays. La composante SR est pilotée par une équipe de quatre administrateurs de programme nationaux, et un conseiller international en sécurisation des produits de santé de la reproduction, depuis 2009. La gestion de la composante P&D est assurée par un administrateur de programme national chargé du suivi/évaluation dont malheureusement le recrutement n’est intervenu qu’en 2009, alors que le poste a été créé avant le démarrage du programme. La composante Genre bénéficie de l’appui depuis 2009 d’un conseiller international en genre, appuyé par une assistante de programme. Un administrateur de programme national chargé de la communication en appui au programme, et d’une JPO chargée de la communication et des relations extérieures, notamment pour la mobilisation des ressources auprès des donateurs. L’ensemble du programme est coordonné par le Représentant Assistant et bénéficie de l’appui technique des opérations pour les questions de l’administration, du personnel, des approvisionnements et de la logistique, et des finances. 18 Dans le cadre de la décentralisation de la mise en œuvre des activités du programme, deux experts nationaux ont été recrutés pour la gestion du programme au niveau des bureaux régionaux mis en place à Labé et à N’Zérékoré. 3.2. PERFORMANCE DES MECANISMES DE GESTION ET DE COORDINATION Le système de gestion et de coordination du 6ème programme a été mis en place conformément aux orientations contenues dans les documents de programme pays (CPD) et de son plan d’action (CPAP) de décembre 2006. Du point de vue de la coordination d’ensemble du programme, il faut noter que le comité de pilotage assume pleinement ses responsabilités. Il pilote le processus de planification et de revues conjointes, se réunit tous les trois mois pour discuter des questions liées à la mise en œuvre des différentes composantes du programme avec la pleine participation de ses membres. Chaque réunion est sanctionnée par un procès-verbal de réunion. Dès la première année de mise en œuvre du programme, le fonctionnement des différents niveaux de coordination s’est heurté à des contraintes qui ont provoqué des retards dans la mise en œuvre des activités. Pour lever ces contraintes, conformément au CPAP et à la demande du comité de pilotage du programme, l’UNFPA a mis à la disposition du gouvernement, des experts nationaux et du personnel de soutien (secrétaires et chauffeurs), chargés d’appuyer la mise en œuvre des activités du programme. En tout, dix experts nationaux ont été recrutés et mis à la disposition des partenaires pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans la mise en œuvre du programme. Ces experts sont répartis comme suit : (i) trois affectés à la composante SR dont un au niveau central et deux au niveau périphérique, à Labé et à Kankan, respectivement ; (ii) trois affectés aux activités de suivi/évaluation dont deux au niveau central (SR et P&D), et un à N’Zérékoré pour le compte du projet conjoint ; (iii) un expert au niveau du ministère de la Jeunesse pour les questions de santé des adolescents et jeunes ; (iv) un expert en Genre et ; (v) un expert PBF au ministère de la solidarité nationale, de la promotion féminine et de l’enfance. La présence des experts nationaux dans les structures gouvernementales de mise en œuvre a facilité l’exécution des activités. Initialement, les accords prévoyaient que le Gouvernement prenne en charge les salaires et les indemnités du personnel des coordinations. Malheureusement, des retards ont souvent été déplorés dans le paiement des primes et rémunération des personnels contractuels (cas du ministère du plan et de la coopération, du ministère de la santé publique). Les paiements sur budget national de développement se font généralement en fin d’année. Par ailleurs, le renforcement des capacités des responsables administratifs et financiers des coordinations et la mise à la disposition des coordonnateurs du manuel de procédures de gestion élaboré par l’UNFPA ont permis de respecter les procédures de gestion financière. Il faut noter que la mise en œuvre du programme reste confrontée à des difficultés liées à la planification et à l’exécution des activités contenues dans les plans de travail annuels (PTA). L’élaboration de ces PTA prend beaucoup de temps avec des réajustements périodiques. Les 19 signatures sont faites très souvent au milieu de l’année, en avril ou mai, amputant ainsi la mise en œuvre des activités du programme de six précieux mois. Le démarrage tardif des activités prévues pour l’année en cours a bien évidemment, des répercussions négatives sur la mise en œuvre du programme. La mise en œuvre des PTA est au préalable sanctionnée par la signature d’une lettre d’entente entre le Ministère, partenaire d’exécution et l’UNFPA. Cette Lettre d’entente précise par ailleurs le montant du financement des PTA, la liste des responsables autorisés à signer les demandes d’avance de fonds ainsi que les justificatifs des dépenses (FACE), les modalités de décaissement des fonds, les dispositions bancaires, la comptabilité et les rapports financiers, les mécanismes de suivi des biens durables, les modalités de prise en charge des coûts indirects, la vérification des comptes, la destination des fonds non utilisés et les modifications budgétaires. Malgré la signature de cette Lettre d’entente, l’élaboration, l’examen et l’approbation des termes de références accusent beaucoup de retards dans leur réalisation du fait des lenteurs administratives observées. Les problèmes identifiés dans la gestion des PTA ont eu pour conséquences les faibles niveaux d’exécution des activités planifiées et d’utilisation des fonds. En fait, l’exécution physique des activités est restée à un niveau particulièrement bas, quelle que soit la composante du programme examinée. Pour la période 2007-2009, toutes les composantes tournent autour de 70% de niveau d’exécution : 70.6% pour P&D, 66.5% pour SR et 64.7% pour Genre. Graphique 2 : Niveau d’exécution des activités planifiées par composante et par an 2007-2009 2009 SR Genre 2008 P&D 2007 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0% 3.3. PARTENARIAT L’exécution nationale est la modalité retenue pour la mise en œuvre du 6 ème programme. Les domaines de partenariat suivants ont été privilégiés : Dans le domaine de la SR, l’UNFPA a développé un partenariat stratégique avec : (i) l’OMS dans le cadre de l’harmonisation de la mise en œuvre des activités des plans de travail respectifs, pour éviter des duplications et favoriser la cohérence des interventions dans les domaines de la 20 santé maternelle et néonatale, du VIH/SIDA, SRAJ, PF et genre ; (ii) l’AGBEF, pour la distribution à base communautaires des contraceptifs ; (iii) l’université JHPIEGO, dans le cadre de l’introduction et le suivi des SAA dans quatre structures sanitaires de Télimélé et Lélouma ; (iv) l’ADEDUFEM et CGPD pour la mise en place des MURIGA à Pita et Télimélé ; (v) CIDR et l’union des mutuelles de santé de la Guinée Forestière (UMSGF) pour la prise en charge des femmes enceintes et des accouchements ; (vi) l’hôpital national « du point » de Bamako au Mali pour la prise en charge médico-chirurgicale des femmes porteuses de fistules. Par ailleurs en ce qui concerne le VIH/SIDA, exclusivement, dans le cadre de la prise en charge des PVVIH et OEV, les fonds BAD et espagnols ont permis de développer des activités génératrices de revenus, en collaboration avec les ONG TWIN, EVS, AFA et PRIDE Guinée. En matière de collecte et analyse des données, l’UNFPA et l’UNICEF appuient conjointement le Gouvernement dans le développement des bases de données pour améliorer la planification, le suivi et l’évaluation des produits/projets. Pour la réalisation du 3 ème recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) dont les activités préparatoires sont en cours, l’Union Européenne est à ce jour, le seul et principal bailleur potentiel, qui a annoncé une contribution de 2 800 000€, soit 58% du budget global estimé pour l’opération. Pour le renforcement des capacités des institutions nationales en vue de faciliter l’intégration des questions de population dans les politiques et programmes de développement, le gouvernement a pour seul partenaire l’UNFPA qui a eu à financer la participation des cadres nationaux à des ateliers et missions de formation à Lomé au Togo et à Kindia en Guinée. En ce qui concerne la lutte contre les mutilations génitales féminines et l’excision (MGF/E), l’UNFPA, l’UNICEF, l’OMS mettent en œuvre un programme conjoint dans le pays à l’instar de 16 autres pays africains. La GTZ conduisait déjà dans ce domaine, une action d’envergure en coopération avec PSI en plus de ses projets relatifs à la planification familiale et l’amélioration de la qualité des services. Le Gouvernement guinéen pilote le programme à travers le Ministère des affaires sociales, de la promotion féminine et de l’enfance (MASPFE). L’UNFPA en partenariat avec l’UNICEF, l’OMS et le PNUD, appuie par ailleurs le MASPFE dans l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Une enquête nationale sur les VBG réalisées en 2009 a permis d’avoir des données fiables sur le phénomène et a servi de base à l’élaboration de la stratégie dont la mise en œuvre prévoit la participation de plusieurs ONG nationales et internationales et des partenaires bilatéraux (GTZ, USAID, coopération espagnole). En matière d’intégration du genre dans les politiques et programmes de développement, il existe un partenariat avéré entre le PNUD et l’UNFPA. Le PNUD apporte son appui dans l’élaboration de la politique du genre et la mise en place des comités CEDEF de suivi de la mise en œuvre des recommandations de la 39e session des Nations Unies. 21 3.4. L’UNFPA DANS LA REFORME DES NATIONS UNIES L’UNFPA contribue activement à la mise en œuvre de la réforme du Système des Nations Unies en Guinée. Le Fonds a été fortement impliqué dans la mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur les modalités de transferts de fonds. En tant que membre du Groupe d'harmonisation des programmes, il a contribué efficacement au plan de formation mis en place. Ce plan qui a d'abord concerné la formation des staffs des agences Excom (UNFPA, PNUD et l'UNICEF), a été étendu aux cadres nationaux des partenaires de mise en œuvre du programme, notamment dans le remplissage du formulaire "FACE". Dans ce contexte où depuis 2010 toutes les agences Excom utilisent les outils de HACT (en particulier FACE), l’UNFPA est un partenaire clé dans le processus de la réforme du SNU. L’élaboration du PNUACD 2007-2011 sur la base du Bilan commun de pays (CCA) a été une occasion pour l’UNFPA de bien positionner l’agenda de la CIPD dans ce processus conduit sous le leadership du Gouvernement, avec la participation des autres partenaires techniques et financiers et de la société civile. Le Bilan Commun de Pays a pris en compte, entre autres, les questions de population, les données et informations disponibles provenant des différents systèmes d’information nationaux. L’UNFPA a également pris une part active à l’élaboration et aux révisions successives du DSRP. L’UNFPA participe à plusieurs programmes/projets conjoints avec les autres agences du SNU. Dans ce cadre, les agences ont à leur actif une action pilote très appréciée par le gouvernement guinéen et les bénéficiaires à savoir, le programme conjoint de «Relance des dynamiques locales de développement en Guinée Forestière» signé et lancé le 20 juillet 2007 à N'Zérékoré. Ce programme vise à catalyser les efforts des communautés, du Gouvernement et des partenaires au développement en faveur des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans la région et couvre essentiellement quatre composantes : la sécurité alimentaire ; la riposte contre le VIH/SIDA ; l'accès aux services sociaux de base ; et, l'amélioration de la Gouvernance locale. L'UNFPA est très impliqué dans ce programme conjoint, et est non seulement responsable de la composante SR/VIH, mais également du volet suivi et évaluation. A ce titre, l'UNFPA a recruté et mis à la disposition du programme un expert national en suivi et évaluation. Le programme conjoint de lutte contre les MGF/E est un autre exemple de programmation conjointe avec le SNU dans lequel l’UNFPA est impliqué. L’UNFPA apporte également sa contribution dans des domaines plus généraux au niveau national comme les droits humains. C’est ainsi qu’après les événements du 28 septembre 2009, l’UNFPA a participé au renforcement des capacités de certaines structures sanitaires (CS, CMC), ONG spécialisées en matière de prise en charge psychosociale et d'utilisation de kits PEP en période d'urgence. ENFIN, L’UNFPA PARTICIPE ACTIVEMENT AUX ACTIVITES DE COORDINATION AU SEIN DU SYSTEME DES NATIONS UNIES : RENCONTRES PERIODIQUES DES CHEFS D’AGENCE, REUNIONS DES SOUS-COMITES ADMINISTRATION ET PROGRAMME, REUNIONS DU COMITE DE COORDINATION SUR LA SANTE, REUNIONS DES GROUPES THEMATIQUES. 22 3.5. MOBILISATION DES RESSOURCES ET EXECUTION FINANCIERE Pour combler le gap de financement du budget du programme (trois millions de dollars E.U.), le bureau UNFPA Guinée a développé un plan de mobilisation de ressources pour la période 20072011. Grâce à ce plan, à l’appui de l’UNFPA New York (IERD), et à la synergie des interventions avec les autres partenaires du système des Nations Unies, le Bureau pays a pu mobiliser au-delà des montants recherchés et accroître ainsi ses capacités opérationnelles et de financement. Les visites des donateurs sur les sites des projets s’inscrivent dans le cadre de cet effort de mobilisation de ressources additionnelles. L’équipe d’évaluation a utilisé les données tirées de "Atlas" pour calculer les taux d’absorption des ressources allouées aux composantes (Cf. graphique 3). Les résultats montrent que ces taux ne reflètent pas nécessairement les capacités d’absorption du programme étant donné les ajustements, les réaffectations et les traitements des reliquats opérés en cours d’année. Sur la base de ces données, on constate toutefois que les taux d’utilisation (87,9%).des fonds alloués aux produits et à l’ensemble du programme sont faibles. La composante Genre avec 73,8% de taux d’utilisation des fonds parait la moins performante du fait sûrement du démarrage tardif du programme conjoint UNFPA-UNICEF sur les MGF/E. Les composantes SR et P&D ont des taux d’utilisation qui tournent autour de 90%. Graphique 3 : Absorption financière par composante selon les données issues de « ATLAS » 120% 100% 80% SR P&D 60% Genre 40% PAC 20% 0% 2007 2008 2009 2010 2007-2010 Le graphique 4 qui suit donne les taux d’exécution financière calculés sur la base des allocations aux activités des composantes contenues dans les PTA et les dépenses effectives réalisées. Globalement, le niveau d’exécution financière calculé sur la base des allocations des PTA est quasiment le même que celui présenté ci-dessus calculé sur la base des allocations tirées de "ATLAS". Ce qui s’explique par le fait que la différence entre les allocations des PTA et celles d’ATLAS s’annule par le jeu des réajustements et réallocations opérées en cours d’année, le montant global restant inchangé. La composante Genre présente toujours le niveau 23 d’absorption le plus bas ; 68% en moyenne sur les quatre années contre 72,3% pour P&D et quasiment 100% pour SR, malgré les faibles performances des projets SPSR et PF. Graphique 4 : Absorption financière par composante selon les données des PTA 180,0% 160,0% 140,0% 120,0% 100,0% 80,0% 60,0% 40,0% 20,0% P&D 0,0% 2007 Genre 2008 2009 SR 2010 2007-2010 Comme on peut le constater, les capacités d’absorption des institutions et partenaires responsables de la mise en œuvre du programme restent faibles. La mise à leur disposition d’experts nationaux a certes amélioré leurs capacités opérationnelles, mais il existe encore des domaines d’amélioration à explorer pour assurer une utilisation effective et efficiente des fonds alloués aux activités. Les partenaires de mise en œuvre du Gouvernement ont toutefois signalé des retards dans le processus de décaissement des fonds au niveau de l’UNFPA pour justifier en partie ces faibles niveaux d’absorption des fonds mis à disposition du programme. De leur côté, les administrateurs de programme de l’UNFPA ont fait état des insuffisances relevées dans les requêtes soumises et la justification des fonds reçus. Cette situation a pu être corrigée en partie grâce au renforcement des capacités de gestion financière des personnes impliquées dans le processus et aux concertations régulières entre les coordinations appuyées par les experts nationaux et les chargés de programme de l’UNFPA. On espère ainsi un meilleur niveau d’exécution financière dans la dernière année de mise en œuvre du programme. 3.6. SUIVI ET EVALUATION Un système de suivi et évaluation a été élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du programme pays UNFPA-Guinée 2007-2011, et est intégré au plan de suivi et évaluation du PNUAD. Les activités de suivi/évaluation doivent pour cela être menées en partenariat avec le gouvernement, les agences du SNU et les autres partenaires de mise en œuvre, conformément 24 à la matrice des résultats et des ressources du programme et au cadre de suivi/évaluation du PNUAD, lui-même aligné sur le DSRP. En application des directives et procédures de l’UNFPA, les outils de suivi/évaluation retenus sont : (i) les rapports trimestriels et annuels élaborés par les partenaires nationaux ; (ii) les revues annuelles conjointes des composantes ; (iii) les rapports des visites de terrain ; (iv) les rapports d’évaluation externe ; (v) les rapports d’audit annuel ; (vi) le rapport de l’évaluation finale du programme ; (vii) l’utilisation d’un système d’information géographique aux fins du suivi, de l’évaluation et de la mobilisation des ressources. L’analyse des plans annuels de travail, les revues trimestrielles et les rapports d’activités montrent qu’il y a une actualisation consensuelle des plans de travail qui s’effectue sous forme d’analyse des progrès réalisés au cours de l’année en cours et des perspectives pour l’année suivante. Un rapport d’activités est établi et fait le bilan complet du niveau de réalisation et d’avancement des activités. Cette procédure de validation des plans de travail est toutefois peu convaincante ; elle s’accompagne souvent d’une formulation assez imprécise et incohérente des produits, des indicateurs et des activités et se caractérise par une absence de données de base pour éclairer la prise de décisions dans l’élaboration et la mise en œuvre des activités des composantes SR et Genre. Le suivi/évaluation des progrès et l’efficience des activités menées sont ainsi difficiles à apprécier. En fait dans l’ensemble, ces rapports sont plus descriptifs qu’analytiques. Les rapports trimestriels sur l’exécution du budget approuvé par activité ne font pas ressortir les dépenses engagées par les partenaires de mise en œuvre. Pour les ateliers de formation et foras d’échanges, le nombre de participants et de participantes n’est pas toujours indiqué Enfin, les rapports de suivi devraient faire l’objet de discussions entre les parties prenantes (responsable de la composante, cellule de coordination et/ou ONG partenaire, expert national, conseiller genre et chargé du suivi de l’UNFPA) pour une rétro information sur le contenu, l’approche et le résultat des activités réalisées. Le poste de suivi/évaluation pour renforcer le système de gestion qui était pourtant approuvé par le CA bien avant le démarrage du programme, n’a été pourvu que récemment avec le recrutement par le Bureau pays de l’UNFPA, d’un administrateur de programme chargé du suivi évaluation de l’ensemble du programme et responsable de la composante population et développement. Son recrutement devrait considérablement améliorer la gestion du système d’information des trois composantes, surtout avec la mise en place de la base de données pour le suivi des programmes. Il est donc important pour le prochain programme que les produits soient bien formulés et que les données soient collectées de façon à disposer des indicateurs de SR et de Genre pertinents. Des données permettant l’établissement d’indicateurs assortis de cibles réalistes sont en effet indispensables pour l’amélioration du suivi et de l’évaluation de tout programme. 25 4. RÉSULTATS ET CONCLUSIONS Le programme pays 2007-2011 a été mis en œuvre dans un contexte national marqué par une crise économique et sociale persistante, qui a eu pour conséquences, un ralentissement net de la croissance économique, une inflation aiguë, des difficultés de paiement du service de la dette et une aggravation sensible de la pauvreté. Après les événements de janvier et février 2007, la prise du pouvoir par le CNDD, le 23 décembre 2008, a aggravé la situation politique du pays, remis en cause les quelques progrès réalisés en matière de réformes économiques et compromis les relations entre la Guinée et la communauté internationale. Plusieurs partenaires dont l’Union Européenne, la Banque Mondiale, se sont de ce fait retirés ou ont suspendu leur aide, laissant seules sur le terrain les agences du Système des Nations Unies (SNU) et la coopération bilatérale des Etats Unis (USAID). Il serait intéressant de voir dans quelle mesure, après quatre années de mise en œuvre des stratégies de la SR, on est arrivé à une meilleure utilisation des services de la santé de la reproduction pour tous les groupes sociaux et à un environnement socioculturel amélioré dans lequel les personnes sexuellement actives adoptent une attitude moins risquée. On verrait alors si les changements souhaités au sein de la population sont réels. Mais, faute de disposer d’un système de suivi et évaluation performant et des résultats d’études appropriées, il est difficile de savoir si les efforts déployés par le l’UNFPA et le Gouvernement au prix d’importants investissements ont porté finalement leurs fruits. Rien ne permet de dire à ce jour que tout a été mis en œuvre et que les risques sont gérés de manière à s’assurer que les conditions pour l’atteinte des deux effets de la composante sont à présent réunies. 4.1. COMPOSANTE "SANTE DE LA REPRODUCTION" Concernant cette composante, il n’a pas été possible d’apprécier les niveaux de réalisation des deux effets. L’évaluation s’appuie simplement sur les points de vue des intervenants rencontrés dans les différentes structures de santé, pour conclure que la mise en œuvre du programme dans sa composante SR a permis de sauver des vies avec une proportion des décès maternels en baisse dans les zones d’intervention du programme appuyé par l’UNFPA. A l’exception de Boké où les césariennes à la maternité ont suivi une évolution en dents de scie passant de 186 en 2007 à 178 en 2008, puis à 275 en 2009, les prestataires des formations sanitaires ont tous affirmé que les complications obstétricales ont significativement baissé, et que les césariennes pratiquées sont en augmentation. Pour apprécier la qualité des prestations obstétricales fournies, il aurait fallu établir une répartition précise des formations sanitaires selon le niveau de qualification du personnel de santé, le type de soins obstétriques offerts et l’effectif de population desservie dans la zone d’intervention de l’UNFPA et ses partenaires. Produit 1 : « Accès aux services de qualité en soins obstétricaux essentiels » Grâce à ce produit, les compétences des formateurs régionaux et des prestataires ont été renforcées en SOE et en SONU. De même, le projet a favorisé l’intégration des activités de SAA dans 4 structures sanitaires (2CS et 2 HP), et a doté entre autres, les structures sanitaires en équipements, en moyens logistiques (ambulances, motos et motos ambulances, des outils de 26 gestion pour les MURIGA) et en consommables. Six Centres de santé (CS) ont été réhabilités et rendus fonctionnels dont 1 à Télimélé en 2010. Vingt-deux MURIGA ont été mises en place dont 7 en 2010, à Télimélé et à Pita. Enfin, le projet a révisé et validé les documents de formation en SOE, en CPN recentrée, en SONU, et procédé à des audits des décès maternels, l’approvisionnement des 33 DPS et des 7 DRS en matériel informatique pour la gestion des données. Dans l’ensemble, au moment de l’évaluation, 27 CS sur 48 étaient fonctionnels en SOUB, 11 hôpitaux sur 15 fonctionnels en SOUC et 22 MURIGA sur 53 prévues étaient installées et fonctionnelles. Au vu de ces chiffres, on pourrait déduire une amélioration de l’offre et de l’accessibilité à des services de qualité en SOE, SONU y compris les SAA, la PTME, dans les zones d’intervention du programme. Ces résultats devront toutefois être confirmés par une enquête de base. Le projet « Prise en charge des fistules à Kankan», a permis d’identifier et de référer à l’hôpital régional (HR) de Kankan 110 femmes porteuses de fistule obstétricale ; parmi elles, 60 ont été traitées avec succès, ce qui correspond à un taux de guérison de 54.5%. Des prestataires ont également été formés sur la prévention de la fistule obstétricale, et sur les soins infirmiers spécifiques. Produit 2 : « Accès aux services de planification familiale de qualité » L’accessibilité des femmes en âge de procréer aux services de PF s’est accrue avec la mise en œuvre du programme. En fin d’année 2009, 78 structures de santé sur 216 (soit 36%) offraient des services de PF de qualité (au moins trois méthodes modernes de contraception). Le taux de prévalence contraceptive était de 8,3% et le nombre de couples par année de protection était estimé à 1 522, soit plus de la moitié d’une cible fixée à 3 000 couples. Cette augmentation dont l’ampleur devra être déterminée soit par une enquête CAP, soit par la 4 ème EDS, pourrait en fait être attribuée aux activités clés menées dans le cadre du projet tels que : (i) le renforcement effectif des capacités des prestataires en techniques contraceptives ; (ii) la mise à la disposition des structures de santé, des produits PF (condoms masculins et féminins notamment) ; (iii) la campagne d’information-communication menée à travers les structures de santé et les radios de proximité (radios rurales et communautaires) ; (iv) la distribution à base communautaire des contraceptifs ; (v) et la sensibilisation des jeunes à travers des campagnes de proximité. Le renforcement des compétences professionnelles de 45 formateurs en PF et de 30 prestataires en gestion et planification, a par ailleurs aidé à améliorer l’offre des services de PF dans les régions de Labé et de Kindia. Un plan stratégique national de repositionnement de la PF a également été élaboré, validé et disséminé. Les prestataires des CS et CM ont été sensibilisés pour le repositionnement de la PF et 216 FS ont été dotées d’outils de gestion et de supports de communication en PF, en vue de renforcer la gestion et la communication interpersonnelle avec les clients par les prestataires et agents communautaires. L’AGBEF a appuyé le développement des services de PF à base 27 communautaire en vue d’améliorer l’accès à des services de PF au niveau des 43 souspréfectures SONU/MURIGA. Produit 3 : « Sécurisation des produits de la Santé de la Reproduction » La disponibilité des produits SR au niveau de la majeure partie des formations sanitaires, depuis le début du cycle, est le résultat d’importants efforts déployés au titre de ce projet. En 2008, l'appui au gouvernement à la mise en œuvre de la politique de gratuité de la césarienne s’est traduit par la mise à disposition et la distribution d'un important lot de Kits césarienne et autres Kits SR, en collaboration avec les services compétents du ministère de la santé. En 2009, une quantité importante des produits SR ont été rendus disponibles dans 20 districts sanitaires couvrant ainsi l’ensemble des formations sanitaires de la zone d’intervention du programme. Le plan de suivi et d'évaluation du plan stratégique de la SPSR a été élaboré et l'enquête sur le financement des produits SPSR ainsi que la table ronde pour la mobilisation des ressources ont également été réalisées. Cet effort soutenu a permis d’éviter en fin 2009 des ruptures de stocks de produits SR de plus de 30 jours à 17 structures de santé sur 66 et la proportion de produits sécurisés en stock, était estimée à 24,3%. Il faut cependant noter que depuis le début de l’année 2010, quelques ruptures épisodiques de certaines molécules ou de kits ont été enregistrées au niveau des formations sanitaires périphériques. Produit 4 : « Accès aux services de qualité de SOE, SONU, PTME et IST/VIH/SIDA en Région Forestière » Dans la région forestière, l’accent mis sur l'identification des PVVIH et des OEV a permis de renforcer les capacités techniques de 94 prestataires formés en CPN-recentrée, 30 agents de santé en counselling pour le dépistage volontaire, et 40 relais communautaires en PTME. En plus, les CS de Kouanka, Koyama et Bounouma ont été équipés en lits et matériels divers. Par la suite, les formations sanitaires de la région ont bénéficié de la mise à disposition de médicaments essentiels et de kits SR. La région a finalement bénéficié de l’appui du CIDR dans la mutualisation des populations, et les prestataires ont indiqué une certaine satisfaction, quand au fonctionnement de ces mutuelles de santé. Comme pour les zones d’intervention de la Moyenne et Basse Guinée, l’accessibilité des femmes à des services de qualité en SOE, SONU y compris les SAA, la PTME et la PF a augmenté dans les zones post-conflits de la région forestière. Produit 5 : « Accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services en matière de santé reproductive et genre » Au cours des trois premières années de mise en œuvre du sixième programme, 40 % des jeunes et adolescents (121 157 sur 300 000 ciblés) ont été sensibilisés à différentes thématiques comme les IST/VIH/SIDA, les grossesses précoces et non désirées, les avortements provoqués, la planification familiale, etc. Ce chiffre a dû augmenter avec le travail réalisé par les CECOJE de Kindia, Dabola et Boké sur le terrain en 2010. Ce résultat a été rendu possible grâce au renforcement des capacités des structures de jeunes notamment les CECOJE dont le travail de 28 proximité a permis de sensibiliser de nombreux adolescents et jeunes sur ces thématiques, les MGF et les autres pratiques néfastes, et aux services conviviaux en santé sexuelle et reproductive. Une cartographie des CECOJE a été réalisée. De même, la mise en œuvre d’un programme de compétences de vie saine est effective et un document de politique nationale de la jeunesse a été élaboré. Des campagnes de sensibilisation en direction des jeunes à travers de pairs-éducateurs formés et outillées ont été menées avec les ONG et les CECOJE dans la capitale Conakry, et les préfectures d’intervention notamment à Boké où l’UNFPA a signé un protocole de collaboration avec le CECOJE. 4.2. COMPOSANTE "POPULATION ET DEVELOPPEMENT" La mise en œuvre de la composante a permis de contribuer à une prise en compte renforcée des interrelations entre Population, Genre, et SR dans les politiques et programmes à tous les niveaux. Les activités réalisées s’inscrivent en droite ligne de l’atteinte de ce résultat. Produit 1 : « D’ici 2011, les données sociodémographiques et de santé reproductive désagrégées sont disponibles et accessibles à l’échelon national et dans la région de N’Nzérékoré » Les deux bases de données initialement prévues ont été créées. Il s’agit de la base de données "Devinfo" qui a été implémenté au niveau central et de la base de données IMIS qui a été récemment validée par le comité national de pilotage. Il reste à les alimenter avec des données sociodémographiques et à les poster sur un site web pour en assurer la fonctionnalité et l’accessibilité. Grâce à la stratégie adoptée, plusieurs cadres ont vu leurs capacités renforcées en gestion des systèmes d’information et sont opérationnels pour le compte de la composante. Un plan de collecte et de production des indicateurs en population et développement a été élaboré dans le cadre de la promotion du dialogue entre producteurs et utilisateurs de données, pour les besoins de planification, suivi et évaluation des programmes. Des activités de communication à travers les débats télévisés et des réunions d’échanges avec le conseil national de la statistique ont permis de sensibiliser plusieurs personnes de la société civile sur l’importance de la collecte des données et la production des informations en population et développement. Produit 2 : « Les capacités institutionnelles nationales sont renforcées en vue de faciliter l’intégration des questions de population, genre et SR dans les politiques et programmes de développement » Des progrès notables ont été enregistrés par rapport à l’exécution de ces activités devant concourir à l’atteinte du produit : (i) deux politiques nationales ont été élaborées avec la contribution du programme ; (ii) environ 20 cadres ont été formés par le CEFA sur les méthodologies et outils d’intégration des questions de population dans le DSRP et certains d’entre eux ont été impliqués dans l’élaboration des deux politiques nationales ; (iii) quatre études et recherche en matière de population et développement ont été menées par les 29 institutions nationales en vue d’évaluer le niveau d’intégration des variables démographiques dans les politiques sectorielles de développement. Sur la base des résultats de ces études, le document stratégique de réduction de la pauvreté a été révisé pour tenir compte des questions démographiques et deux politiques sectorielles (politique de la famille et politique de la jeunesse) ont été élaborées, intégrant les questions de genre et de SR. Un début de collaboration avec les institutions de recherche à été réalisé à travers l’association des universités à la réalisation de certaines études, mais il a besoin d’être formalisé par des accords. Trois cadres ont été formés au CEFA sur les interrelations population – pauvreté et quelques actions d’appui au secrétariat exécutif de la SRP ont été initiées. Les capacités institutionnelles des réseaux des associations impliquées dans les questions de population et développement (réseaux chrétien et musulman) ont été renforcées. Produit 3 : « d’ici 2011, la réalisation du troisième recensement général de la population et de l’habitation et celle de la quatrième EDS sont appuyées à travers le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles de l’Institut National de la Statistique (INS) » Des avancées significatives dans l’appui apporté au gouvernement pour la réalisation du recensement général de la population et de l’habitation sont observées et se traduisent par (i) la production d’un document de plaidoyer pour la mobilisation des ressources et (ii) l’organisation en 2010 d’une table ronde de bailleurs de fonds potentiels qui a permis de mobiliser d’importantes ressources additionnelles auprès des donateurs. Il faudrait mentionner par ailleurs, le démarrage des activités préparatoires du RGPH, la cartographie censitaire (collecte de données sur le terrain, digitalisation, élaboration des rapports techniques), la formation de 7 cadres à l’IFORD Yaoundé (Cameroun) et l’élaboration de documents du recensement pilote, qui est lui même prévu en mars 2011. A cela s’ajoutent les efforts de mobilisation des ressources réalisés au cours de l’année 2010. En effet, en 2010, l’UNFPA et le PNUD ont mobilisé respectivement 1.327.067 USD et 100.000 USD pour le RGPH. L’UNFPA envisage de mobiliser un peu plus de 400.000 USD de fonds additionnels en 2011. L’UE s’est engagée pour 2,3 millions d’Euros et la BAD pour 1.131.196 USD. Les Conventions de financement sont déjà signées entre le Gouvernement Guinéen et ces deux derniers partenaires. Le Gouvernement Guinéen devrait mobiliser des fonds propres d’un montant de 578.675 USD et un prêt de la BID de 2.600.000 USD. 4.3. COMPOSANTE "GENRE" Le programme a contribué au renforcement institutionnel des structures étatiques et des ONG nationales actives dans la promotion du genre en leur apportant une assistance à la fois technique, administrative et financière. En matière d’assistance technique, une petite équipe de spécialistes en genre est désormais fonctionnelle, capable de fournir l’expertise souhaitée. Les actions de plaidoyer, d’information et de formation ainsi que les recherches ont donné plus 30 de visibilité et de lisibilité aux efforts stratégiques déployés pour la réduction des inégalités de genre. La mise en œuvre de la composante a également contribué à améliorer la compréhension et une appropriation plus large du concept genre. Une prise de conscience de ce concept s’installe progressivement chez les décideurs politiques et certains leaders d’opinion. Les femmes représentent près d’un tiers des membres du Conseil National de la Transition qui est en place. Les dispositions du nouveau Code électoral prévoient désormais dans ses articles 115 et 129, un quota de 30% de femmes pour les élections communales et législatives. Produit 1 : « d’ici 2011, la connaissance des populations sur la prévention et la prise en charge des violences physiques sexuelles, la traite des filles et des femmes est améliorée par l’élaboration et l’adoption des lois » Les discours et déclarations lors des actions de plaidoyer, des célébrations de journées nationales et internationales et autres manifestations sont souvent prononcés en faveur de l’équité entre les sexes et de l’abandon de stéréotypes et pratiques néfastes comme les MGF/E. Cinq arrêtés ministériels ont été pris en 2010 pour la promotion de l’abandon des MGF/E dans le pays, notamment un interdisant la pratique dans les structures de santé. Une loi L/2000/010/AN du 10 juillet 2000 portant sur la santé de la reproduction en Guinée existe, mais aucun texte juridique n’a encore été pris pour son application. Les textes juridiques nationaux et internationaux et les résolutions des Nations Unies visant l’égalité et l’équité entre les sexes sont vulgarisés. La stratégie nationale de lutte contre les VBG, le plan national d’action stratégique (2009-2013) pour la mise en œuvre des résolutions 1325 et 1880 et le plan intégré de communication VBG/MGF/E (2010-2012) sont, autant d’acquis, élaborés et diffusés. Les leaders d’opinion, y compris les notables et les religieux prennent part aux débats sur la promotion du genre. Sur le plan institutionnel, la restructuration du ministère en charge du genre et la création de cellules genre dans les départements ministériels sont en cours. Des cadres de concertation ont été mis en place. Au sein des agences du Système des Nations Unies, un groupe thématique genre (GTG) a été mis en place et se concerte de façon régulière. Ce groupe qui vient d’être élargi au niveau national est créé suivant un arrêté du MNSPFE. Le GTG offre ainsi un cadre de concertation et de réflexion pour la promotion du genre en Guinée. Les résultats des enquêtes sur les VBG ont permis aux populations d’avoir une connaissance plus large de leur ampleur et de leurs différentes formes. Les populations savent désormais que les violences ne doivent pas être tolérées et qu’elles sont punissables par la loi. Les acteurs gouvernementaux et les ONG ayant bénéficié de renforcement de capacités, appréhendent mieux à présent, les diverses dimensions des VBG et sont ainsi outillés pour les traduire dans la définition des politiques et programmes qu’ils développent et mettent en œuvre. 31 Enfin, le processus d’élaboration de la politique nationale sur le genre est en cours en collaboration avec le PNUD. L’UNFPA est censé accompagner la finalisation du document une fois élaboré et sa mise en œuvre. Produit 2 : « d’ici 2011, les mécanismes et systèmes de protection des droits humains, de suivi de la CEDEF et de la résolution 1325 au niveau national et régional sont opérationnels » Dans le cadre de ce produit : (i) 150 personnes (magistrats, auxiliaires de justice, militaires, para militaires et religieux) ont été formées sur le contenu et le plan d’action élaboré pour la mise en œuvre des Résolutions 1325 et 1820 ; (ii) 30 prestataires de services de santé des centres pilotes de Conakry ont été formés sur l’accueil et la prise en charge des VBG ; (iii) des centres pilotes « Stop Violence » ont été ouverts à Conakry (CS de Jean Paul II et de Yimbaya) et à l’hôpital régional de N’Zérékoré ; (iv) une conférence sous-régionale sur l’implication des femmes dans la prévention, la gestion des conflits et la consolidation de la paix, a été organisée du 6 au 8 juillet 2010 ; (v) deux caravanes de la paix ont été conduites dans les régions de Kindia, Labé, Kankan et N’Zérékoré ; (vi) des forums sur la participation des femmes au dialogue politique ont été organisés; (vii) un plan de suivi national de la mise en œuvre des recommandations des comités CEDEF a été élaboré, en collaboration avec le PNUD. La tenue de 5 ateliers régionaux a servi de cadre aux magistrats, auxiliaires de justice, militaires, paramilitaires et leaders religieux pour l’élaboration des plans d’actions sectoriels aux fins de diffusion des instruments juridiques appropriés au niveau de leurs entités respectives. Des comités régionaux de suivi de la mise en œuvre de la CEDEF ont été récemment créés à Kindia et à Mamou, valorisant ainsi l’approche du PNUD associant les organisations de la société civile dans le cadre de la création des comités préfectoraux. Au niveau de chaque comité, un plan d’action a été élaboré pour être soumis aux partenaires intervenant dans la région pour sa mise en œuvre. Grâce à l’intervention du programme, les ripostes aux VBG commencent à se mettre en place, comme l’attestent les comités régionaux de lutte contre les VBG récemment créés à Labé, Boké et Kindia. Les forces de défense et de sécurité, la justice, les ONG actives en matière de promotion du genre sont membres des comités dont la mission essentielle est la prévention et la lutte contre les VBG. Les centres pilotes « stop violence » identifiés à Conakry et à N’Zérékoré ont déjà bénéficié de mesures d’accompagnement (équipement solaire et formation). Les expériences des centres pilotes devraient être démultipliées dans les autres capitales régionales tout en prenant en compte la réinsertion socio économique. Le processus de création du comité multisectoriel de lutte contre les MGF/E vient d’être lancé sur recommandation des acteurs du secteur. La mise en place de plusieurs comités (CEDEF, VBG, MGF/E) traduit la prise en compte des spécificités et permet d’éviter la dilution des MGF/E dans les VBG. Elle dénote également de la volonté politique affichée par le Gouvernement et de l’importance qu’il accorde à ces différents aspects. Cependant, la multiplicité des comités, la présence des mêmes acteurs au niveau déconcentré (régions et préfectures), la rareté des ressources financières pour leur 32 fonctionnement et l’insuffisance du personnel de certaines structures représentées (notamment la DPPF), risquent d’affecter leur appropriation et leur efficacité. Il importe de réduire les comités tout en élargissant leurs attributions sur la base de textes bien élaborés en vue d’atteindre des objectifs précis. Les caravanes de la paix ont connu une forte mobilisation populaire qui semble même avoir dépassé la cible de départ de 3 000 000 de personnes, parmi lesquelles se trouvent des leaders religieux et communautaires, des femmes et des jeunes. Ce, grâce à l’utilisation simultanée des caravanes, conférences et des émissions radio. Ces caravanes, soutenues par les autorités administratives et communautaires, les associations et ONG, ont contribué à la consolidation de la paix et au renforcement de l’unité nationale. En plus, les capacités des femmes sur la prévention et la gestion des crises ont été renforcées et une coalition de réseaux d’associations féminines pour la consolidation de la paix, a été créée. Produit 3 : « d’ici 2011, un environnement socioculturel favorable à la participation des hommes à la réduction de toutes les pratiques néfastes, y compris les MGF/E est promu » En vue de la création de cet environnement, le produit a favorisé : (i) la formation de 100 journalistes et communicateurs traditionnels à Faranah, N’Zérékoré et Conakry ; (ii) la formation de 40 professionnels de la justice et 40 agents de la santé des régions de Faranah et N’Zérékoré sur les textes légaux, la prévention et la prise en charge des complications liées au MGF/E ; (iii) l’élaboration d’un document de plaidoyer pour l’abandon des MGF ; (iv) les déclarations publiques d’abandon de l’excision et des mariages précoces et forcés ; (v) l’organisation des campagnes de sensibilisation (environ 14 500 personnes touchées) sur les méfaits de l’excision ; (vi) l’élaboration de modules MGF/E pour les programmes d’enseignement des écoles de santé ; (vi) l’élaboration du plan intégré de communication VBGMGF/E 2010–2012 ; (vii) Signature de 5 arrêtés d’application de la loi interdisant et réprimant l’excision et édition des textes dans le journal officiel de la République ; (viii) étude diagnostique de base sur les MGF/E dans les régions de Faranah et de N’Zérékoré (en cours). Le programme conjoint UNFPA/UNICEF a été mis en œuvre pour compléter le projet régulier et accélérer l’abandon des MGF/E en Guinée. Ces activités ont permis (i) de créer un cadre de concertation national regroupant tous les acteurs concernés (départements ministériels, institutions nationales et internationales, ONG) qui évoluent dans le domaine des MGF et (ii) d’impliquer à un haut niveau, les décideurs et leaders d’opinions. L’implication des leaders religieux dans la sensibilisation et la mobilisation sociale en faveur de la lutte contre les MGF/E a été effective. Une ligne budgétaire a même été créée au niveau du budget national pour l’accélération de l’abandon des MGF/E. Par ailleurs, la vulgarisation des lois nationales a permis l’amélioration des connaissances, aptitudes et pratiques sur les droits humains. Le programme a permis de rapprocher les partenaires impliqués dans la lutte contre les ME/E et de réduire « les doublons » dans la réalisation des activités relatives à la lutte contre les VBG. Cependant, la cible qui consiste à réduire de 40% les MGF d’ici 2012 n’est pas réaliste. 33 Pour l’atteinte du produit, plusieurs défis restent à relever dont la signature du décret d’application interdisant les MGF/E, l’appropriation par les magistrats des lois en vigueur notamment les dispositions pénales réprimant les MGF/E et contenues dans le code de l’Enfant Guinéen. Si dans l’ensemble, les produits retenus semblent satisfaisants, certains soulèvent un certain nombre d’interrogations. Par exemple, le produit 1 « d’ici 2O11, la connaissance des populations sur la prévention et la prise en charge des violences physiques et sexuelles, la traite des filles et des femmes est améliorée par l’élaboration et l’adoption des lois ». En quoi est- ce que l’adoption des lois seulement peut-elle améliorer la connaissance des populations sur la prise en charge des victimes ? Nous pensons qu’il faut plusieurs autres extrants pour la réalisation de ce produit. De plus les principaux indicateurs de ce produit n’ont pas fait l’objet d’étude pour mesurer les écarts entre la situation de départ et la fin du projet. 4.4. THEMES TRANSVERSAUX : "GENRE, COLLECTE/ANALYSE DES DONNEES, BASE DES DONNEES" En plus d’être une composante, le genre a une dimension transversale en ce qui concerne le programme de coopération dans sa globalité. Il en est de même pour tout ce qui concerne la collecte des données, le renforcement des capacités et la mise en place des bases des données qui sont des activités multisectorielles. Plusieurs approches ont été utilisées pour la création et la gestion des MURIGA et autres mutuelles. Dans l’ensemble, la participation des femmes à la gestion des MURIGA est très faible. Des facteurs comme l’analphabétisme, l’indisponibilité et le manque d’engagement ont été avancés pour justifier cette faiblesse. Le nombre de MURIGA créées est quelque peu élevé, mais leur fonctionnement est confronté à l’éloignement des femmes, la rupture de médicaments dans les CS, la faible prise en charge des références et la responsabilisation limitée des femmes dans la gestion. Le manque de formation (approche participative, vie associative, mutualisation, gestion) et l’insuffisance du suivi affectent l’appropriation et compromettent la pérennité. Une étude sur l’approche de création, les modalités de gestion, le niveau de participation des femmes, les résultats obtenus en termes de gestion participative et de prise en charge, les difficultés rencontrées et les perspectives de pérennisation des MURIGA mérite d’être réalisée. Les CECOJE sont souvent animés par des pairs éducateurs (élèves, étudiants et étudiantes) sur la base d’une parité filles et garçons. La continuité, la relève et la pérennisation des actions et des acquis ne sont pas cependant assurées. Les actions des CECOJE sont en grande partie supportées par des financements externes. Cependant les CECOJE sont des centres de préparation à la vie professionnelle pour les jeunes filles et garçons ; un véritable centre d’apprentissage du leadership. L’étude sur l’évaluation de l’intégration du genre dans les politiques et programmes de développement a été réalisée, mais les outils d’intégration ne sont pas disponibles. Les cadres en charge de la planification et de la budgétisation tant au niveau central que dans les collectivités locales ne sont pas encore formés sur l’approche genre et les mécanismes 34 d’intégration. Les services de statistiques chargés de la collecte et du traitement des données de genre ne sont pas suffisamment outillés pour assurer cette intégration. 5. LEÇONS APPRISES Les leçons apprises concernent : La coordination des composantes du programme : dans le cadre de la mise en œuvre du 6ème programme de coopération UNFPA-Guinée, les coordinations du programme ont été utilisées comme structures d’appui aux directions nationales des composantes et projets. Ces structures mises en place à la demande du gouvernement et qui ont fonctionné comme des divisions à part entière au sein des directions nationales concernées (cas du ministère de la santé publique) ou comme points focaux de la coopération avec l’UNFPA, se sont révélées efficaces du point de vue de la garantie de mise en œuvre des activités planifiées et du suivi des relations entre le gouvernement et l’UNFPA, et de façon plus large, entre le Gouvernement et les partenaires au développement. Ces coordinations sont perçues comme des structures ad-hoc dont l’existence serait remise en cause dès la fin des projets. La pérennisation de ces structures passera par leur institutionnalisation par le gouvernement et une définition claire de leur statut et leur cahier de charge. La mutualisation : la stratégie MURIGA a démontré sa pertinence par les avantages qu’elle apporte aux femmes et à leurs familles (sauvegarde de vies, allègement de dépenses) comme l’ont exprimé les communautés et les prestataires. Elle permet d’accroître les taux de CPN et de références obstétricales, et donc de réduire significativement les complications et la mortalité maternelle. Toutefois, certaines MURIGA sont sous la responsabilité des FS et d’autres sont en compétition, voire en conflit avec ces FS. Cette situation réduit leur compétitivité et leurs capacités à satisfaire les besoins des mutualistes. La réussite de l’approche MURIGA passera par son changement de tutelle ; de structure rattachée au ministère de la santé publique, les MURIGA pourraient devenir des structures indépendantes, dotées d’une personnalité juridique avec une autonomie de gestion. Les CECOJE : le renforcement des capacités des centres pour les jeunes a permis d’obtenir des résultats positifs auprès des jeunes. Cependant, les centres ont besoin d’un suivi régulier, par des intervenants expérimentés, pour une constante évaluation formative des pairs éducateurs. L’éducation par les pairs est certes une méthode d’instruction qui se justifie par le fait que la personne est plus sensible aux messages venant de ses pairs. Le jeune aime apprendre d’un jeune comme lui qui partage les mêmes expériences et est confronté aux mêmes problèmes de santé. Elle porte donc ses limites de manière intrinsèque. D’où la nécessité de trouver des structures (ONG ou organisations) capables d’assurer le suivi du fonctionnement des CECOJE. La SR en direction des hommes : bien qu'on soit conscient que l'existence d'intérêts conflictuels et d'inégalités entre les hommes et les femmes crée des obstacles 35 considérables à la santé, rares sont les programmes de santé de la reproduction qui tentent de surmonter ces inégalités. La composante s’est concentrée presque exclusivement sur les femmes, au détriment de la participation des hommes en raison des stéréotypes négatifs sur leurs attitudes et comportements à l'égard de la reproduction et de l'éducation des jeunes. Le besoin de faire participer les hommes plus activement aux programmes de SR semble pressant, notamment ceux concernant les services de PF, la prévention et le traitement des IST- VIH et les soins relatifs à la grossesse et à l'accouchement. Cela va de la réussite des efforts d’amélioration de la SR. La stratégie avancée : dans beaucoup de structures de santé appuyées, il se pose un réel problème d’enclavement. La stratégie avancée reste l’une des solutions permettant d’atteindre les populations. Malheureusement, il se pose des problèmes de logistique qui entravent la réussite de la stratégie (manque de matériel roulant, de carburant et de moyen d’entretien du matériel lorsqu’il y en a). La stratégie avancée fait partie des moyens à utiliser pour améliorer la couverture. Elle n’est pas systématiquement planifiée dans les activités des districts de santé. GTG : le positionnement du groupe thématique Genre au niveau des agences du système des Nations Unies, du gouvernement et des organisations de la société civile est une expérience à capitaliser OPROGEM : la présence de l’office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM) au sein du Ministère de la Sécurité constitue une opportunité à consolider et à reproduire dans les autres Ministères, pour lutter contre des abus. Expertise Genre : le manque d’expertise au niveau national en genre et analyse budgétaire selon le genre est patent et a été bien perçu lors de l’évaluation des acquis du programme. Il apparaît donc clairement que l‘engagement pour le Genre à lui seul ne suffit pas, l’existence de ressources humaines qualifiées est tout aussi indispensable pour garantir les résultats attendus. La présence du Conseiller Technique en Genre de niveau P4 devrait être mise à profit pour renforcer les capacités des partenaires du programme. 6. RECOMMANDATIONS Au vu des résultats obtenus par le programme, des enseignements tirés et des leçons apprises, les recommandations suivantes devraient s’appliquer dans le cadre du 7 ème programme de coopération UNFPA-Guinée. POUR LE GOUVERNEMENT Définir clairement le statut et le cahier de charge des coordinations du programme et du personnel d’appui à ces coordinations 36 Sécuriser et garantir le décaissement à temps des fonds de contrepartie du Gouvernement de façon à pouvoir payer régulièrement les salaires et indemnités des contractuels des coordinations ; POUR L’UNFPA Il y a lieu d’envisager la préparation du prochain programme selon une approche axée sur les résultats qui sera liée à la matrice des résultats de l’UNDAF. Pour cela il est nécessaire que le prochain programme comporte un cadre logique fondé sur une analyse approfondie des problèmes auxquels les populations sont confronté. Un tel cadre logique permettra de vérifier si la somme des composantes ou des activités planifiées suffira à produire les résultats escomptés et de décrire de façon explicité les hypothèses de planification tout en proposant des indicateurs de suivi appropriés. Le CPAP devra être également accompagné d’un plan intégré de suivi et évaluation pour toute la durée du programme auquel l’on consacrera plus de temps et de ressources ; allouer au moins 5% des ressources de chaque composante aux activités de suivi et évaluation. Renforcer les capacités de l’équipe du programme et des partenaires en Gestion Axée sur les Résultats (RBM) et ce, dans la perspective de l’élaboration du 7 ème programme de coopération ; ceci permettrait notamment que les résultats escomptés du futur programme et les indicateurs associés soient SMART ; Il serait pertinent à cet effet de dupliquer la formation de Cotonou au niveau du bureau et des partenaires. S’assurer de la disponibilité des données de base au moment de la programmation, ou planifier une opération de collecte des données de base dès la première année du prochain cycle de coopération. Dans le cadre de la préparation du nouveau programme, réaliser une évaluation objective et réaliste des besoins en ressources humaines, et en particulier évaluer la pertinence de la stratégie « experts nationaux » en appui aux coordinations du programme. Renforcer les capacités des partenaires du programme en genre et analyse budgétaire selon le genre ; le Conseiller Technique Genre de niveau P4 de l’UNFPA devrait être mis à contribution pour l’élaboration et la coordination de la mise en œuvre d’un plan de renforcement des capacités ; Renforcer la synergie entre les agences des Nations Unies sur le terrain en œuvrant dans le sens de la création d’un "One UN" et une application rigoureuse de l’approche d’exécution nationale tout en travaillant à la réduction du nombre de structures de coordination au sein des ministères. Revoir la gamme d’ONG partenaires dans la mise en œuvre du programme en privilégiant pour le 7ème programme, les ONG locales ayant des compétences et intervenant à l’intérieur du pays. 37 Sur le plan programmatique, s’assurer d’une meilleure implication des hommes aux programmes de SR, notamment ceux concernant les services de PF, la prévention et le traitement des IST-VIH et les soins relatifs à la grossesse et à l’accouchement Revoir la tutelle des MURIGA de façon à les transformer en structures indépendantes, dotées d’une personnalité juridique avec une autonomie de gestion Identifier et établir une contractualisation avec une structure (ONG ou Organisation) capable d’assurer le suivi du fonctionnement des CECOJE 38 ANNEXES 1. Liste des personnes rencontrées 2. Documents examinés 3. Termes de référence des consultants 39 Annexe 1. Liste de personnes rencontrées N° Prénoms et noms 1. Abdoulaye Touré 2. Dr. Chevallier 3. Mahmoud KABA 4. Institutions Direction du Plan Fonctions N° téléphone Nationale Président du Comité de Pilotage, Directeur national du Plan Marcelle UNFPA Représentante Résidente 63 35 03 81 UNFPA Représentant Assistant 60 21 54 77 Seynat Aïdara UNFPA C.T. Genre 66.99.11.09 5. Dr. Kadiatou Sy UNFPA Chargée de programme 60261142 SR 6. Abdoulaye Diallo UNFPA C.T. Genre 66.99.11.09 7. Dr. Balla Traoré UNFPA C.P. SR 64.39.74.08 8. Daniel Tinkiano UNFPA C.P. PD/SE 64.21.58.59 9. Dr. Fantamady Condé DPS Boffa Directeur 64.56.29.93 10. Marie Rose Bangoura DPS Boffa Coordinateur Muriga 11. Baba Adama Diallo Hôpital Boffa Médecin chef maternité 64.33.97.80 12. Maïmouna Kouyaté Centre Nafa Boffa Directrice 68.34.42.34 13. Saïdouba Soumah CS Tougnifily Boffa Chef du centre 65.39.80.16 14. Fatou Doumbouya Muriga Tougnifily Présidente 64.49.42.20 15. Dr. S.A. Tidiane Barry Muriga Tougnifily Secrétaire administratif 24.65.53.15 16. Mamadou S. Camara DPPF Directrice 64.40.80.29 17. Mohamed M. Bah Hôpital Boké Directeur 63.58.13.58 18. Abdoulaye A. Diallo DPJ Boké Directeur 66.54.73.42 19. Assiatou Fofana Maison des jeunes Directeur 66.81.31.79 20. Ibrahima Bah CECOJE Boké Animateur 64.97.48.26 21. Amara Oumar Sylla CECOJE Boké Animatrice 66.08.90.18 22. Fatoumata Keita CECOJE Boké Animateur 64.91.03.15 23. Oumou T. Camara CECOJE Boké Animateur 64.76.95.00 24. Diénab M. Camara CECOJE Boké Chef CECOJE 66.61.97.90 25. Diénab Aziz Camara CECOJE Boké Animatrice 64.61.25.86 26. Oumar Diallo CECOJE Boké Animatrice 64.45.33.08 i 27. Dr. Solange Kamano CECOJE Boké Animatrice 66.70.30.04 28. Dr. T. Goto Monemou CAJEG Boké Président 64.54.21.45 29. Boubacar B. Bah DPS Boké Directrice 64.59.57.07 30. Mamadou O. Baldé CS Sangaredi Chef du centre 31. Fatoumata Keita IRSNPFE Boké Inspecteur 32. Amadou Oury Diallo CS Brouwal Télimélé Chef du centre 33. Mamadou D. Diallo CS Brouwal Chargée CPN/PF 34. Idrissa Barry Muriga Brouwal Trésorier 35. Oumou H. Barry Muriga Brouwal Chargé sensibilisation 36. Kadiatou B. Bah Muriga Brouwal Secrétaire administrat. 37. Dr. Mamadou P. Diallo Muriga Brouwal bénéficiaire 38. Dr. Maurice Béavogui DPPF Télimélé Directrice 39. M’Balia Keita Hôpital Télimélé Directeur 68.33.15.89 40. Nana Fofana Hôpital Télimélé Médecin chef maternité 68.10.30.64 41. Haby Baldé Hôpital Télimélé Sage femme maîtresse 62.89.34.72 42. Ousmane Diallo Hôpital Télimélé ATS/Sage femme 60.30.33.66 43. Dr. Fodé Doumbouya Hôpital Télimélé Matronne 62.68.09.89 44. Mariama Bah CECOJE Chef CECOJE 45. Abdoulaye Bah DPS Télimélé Directeur 46. Nana Bamba Muriga Sinta/Télimélé Présidente 47. Maciré Bangoura Muriga Sinta/Télimélé Président C. surveillance 48. Mamady Diawara CS Sinta Télimélé Chef de centre 49. Demba Touré DPPF Kindia Directrice 60.27.98.77 50. Naby Yansané Radio Rurale Kindia Chef de station 60.29.39.51 51. Soriba Conté Radio Rurale Kindia Point focal 60.52.01.25 52. Makan Diallo CECOJE Kindia Chef CECOJE 65.60.93.09 53. Alhousseine K. Sylla Maison des jeunes Directeur 60.70.87.96 54. Alhassane K. Sylla DPJ Directeur 60.29.41.30 55. Faya M. Kamano CECOJE Kindia S. administratif 65.79.52.93 56. Aboubacar Camara CECOJE Kindia Chargé IEC/counseling 65.71.26.43 57. Mohamed T Camara CECOJE Kindia Pair éducateur 65.98.04.95 58. Ahmed T Camara CECOJE Kindia Pair éducateur 63.12.98.18 59. Ousmane Sylla CECOJE Kindia Pair éducateur 63.16.45.01 ii 62.66.90.60 60. Mohamed Sylla CECOJE Kindia Pair éducateur 63.78.29.50 61. M’Mahawa Soumah CECOJE Kindia Pair éducateur 67.60.94.94 62. Dr. Natara Keita CECOJE Kindia Chargé du matériel 67.15.18.18 63. Alpha O. Barry CECOJE Kindia S. comptable 63.96.28.73 64. Hassanatou Diallo Hôpital Kindia Médecin chef maternité 60.59.79.81 65. Fatoumata Barry CS Manquepa/Kindia Chef du centre 60.29.68.75 66. Ténin Camara CS Manquepa/Kindia Sage femme maîtresse 65.92.97.05 67. Aly Sakho CS Manquepa/Kindia Chargée PF 67.42.70.10 68. Mamadou M. Baldé CS Manquepa/Kindia Chargée de la PEV 60.28.64.52 69. Dr. Sékou Y Camara IRSNPFE Kindia Inspecteur régional 60.52.01.00 70. Dr. M. Camara IRSNPFE Mamou Inspecteur régional 60.57.29.25 71. Diénabou Macina DPS Dabola Directeur 60.31.40.29 72. Aïssatou Kouyaté Hôpital Dabola Médecin chef maternité 60.36.21.33 73. Dr. Pépé Bilivogui Hôpital Dabola Sage femme 60.36.32.26 74. Dr. Houdy Bah DPPF Dabola Directrice adjointe 62.66.23.77 75. Dr. M. Hady Diallo DRS Labé Directeur 60.28.02.28 76. Mamadou B. Barry DRS Labé Chef de section 60.52.06.19 77. Aïssatou Bah DPS Labé Directeur 78. Dr. Abdoulaye Sall Radio Rurale Labé Chef de station 60.52.07.36 79. Dr. F. Binta Barry Radio Rurale Labé Chargée de programme 60.57.44.29 80. Dr. Salifou Camara Hôpital Labé Directeur 60.45.33.16 81. H.Tiguidanké Diallo Hôpital Labé Médecin chef maternité 60.31.72.92 82. H. Dionsaba Traoré Hôpital Labé Pharmacien 83. Lefloche Camara CAAF Labé Directrice 60 57.44.10 84. Kindy Bah DPPF Labé Directrice 60.13.99.66 85. Siline Bandian DPE Labé Directeur 60.76.88.30 86. Hadiatou Diallo DPE Labé Chef section 87. Abdoulaye P. Diallo CS Leysaré Labé Chef du centre 62.52.07.17 88. Dr. Ibrahima Sow CS Leysaré Labé Chargée CPN 60.36.01.43 89. Sékou H. Diakité Union Mutuelle Labé Président 60.57.22.72 90. Soua Camara UNFPA Représentant Labé 68.45.67.85 91. Mariama Bah CS Timbi Tounni Pita Chef du centre 92. Moussa Camara CS Timbi Tounni Pita Chargée de la CPN/PEV iii 93. Dr. M. Pathé Barry CS Timbi Tounni Pita Point de vente 94. Dr. M. Dieng CS Pita centre Chef du centre 95. Claire M. Daff Hôpital Pita Directeur 60.34.89.24 96. Dr. Salifou Soumah Hôpital Pita Médecin chef maternité 60.57.53.97 97. Dr. Noumou Diallo Hôpital Pita Sage femme maîtresse 64.75.12.85 98. Mamadou S. Barry DPS Pita Directeur 99. Nagnalen Keita DPS Pita Point focal Muriga 60.52.08.81 100. Bamba Kamissoko CECOJE Pita Chef CECOJE 62.28.92.18 101. Mariama Sylla DNPF/MSNPFE Coordinatrice PBF 67.22.35.07 102. Moussey Bangoura DNPF/MSNPFE Assistant PBF 62.23.49.90 103. El. Mouctar Diallo DNPF/MSNPFE Directrice nationale 60.55.75.34 104. F. Diaraye Diaby DNPF/MSNPFE Coordinatrice genre 64.26.64.56 105. Fatoumata Morgane MSNPFE Secrétaire général 60.23.12.70 106. Adama Coulibaly DNPF/MSNPFE Coordinatrice PCMGF/E 64.32.07.94 107. REFMAP Coordinatrice 64.45.32.66 108. PNUD Directeur Pays 62.35.54.75 64.53.94.52 109. Sékou O. Diallo PNUD CP VIH et Genre 110. Michèle S.K. N’Diaye Université Conakry Directrice centre 62.50.57.49 d’études du genre 111. Binta Nabé AME/CONAG.DCF Présidente AME 112. F.O. Bakary Camara OPROGEM/MSPC Directeur 113. H. Fatoumata Kaba REFAMP/G. Vice présidente 114. H. Mahawa Bangoura REFAMP/G. Chargée organisation 115. H. Aminatou Barry REFAMP/G. Chargée communication 116. Aïcha N. Conté UNICEF Spécialiste Protection de 60.55.71.59 l’Enfant 117. Madina Bah UNICEF Présidente A. Personnel 118. H. Nanfadima MSNPFE Magassouba Ministre 119. Compaoré Salifou PSI Représentant résident 120. Mariama Ciré UNFPA C. Communication 121. Ilyassou Diallo UNFPA NPPP Genre 67.22.35.07 122. Sékou Diallo UNFPA NPPP PBF 62.87.73.04 123 Dr. Cellou D. Diallo UNFPA NPPP SR 64.01.41.45 iv 64.00.12.28 64.27.00.05 64.39.72.45 64.20.20.88 124 Dr. F. Gnélé Sow UNFPA NPPP SRAJ 65.29.25.03 125 A. Lamarana Diallo UNFPA NPPP P&D 67.57.55.29 126 Dr Balla Traoré DPS Directeur Santé 127 Daniel Tinkiano DPS Coordonnateur MURIGA 128 Dr. Fantamady Condé Hôpital/Maternité Médecin Chef Maternité 64.33.97.80 129 Marie Rose Bangoura C. NAFA Directrice Centre Nafa 68.34.42.34 130 Baba Adama Diallo CS Tougnifily Chef du centre 65.39.80.16 131 Maïmouna Kouyaté CS Tougnifily Présidente 64.49.42.20 132 Saïdouba Soumah CS Tougnifily Secrétaire administratif 24.65.53.15 133 Dr. Sékou Ahmed Hôpital Régional Tidiane Barry Directeur Hôpital 63.58.13.58 134 Fatou Doumbouya DPPF/CAAF Directrice PF Préfectorale 64.40.80.29 135 Dr Solange Kamano DPS Directrice Santé Préfectorale 64.59.57.07 136 Mamadou S. Camara CECOJE Directeur Jeunesse Préfectoral 66.54.73.42 137 Mohamed M. Bah CECOJE Directeur Maison Jeunes 66.81.31.79 138 Abdoulaye A. Diallo CECOJE Animateur CECOJE 64.97.48.26 139 Assiatou Fofana CECOJE Animatrice CECOJE 66.08.90.18 140 Ibrahima Bah CECOJE Animateur CECOJE 64.91.03.15 141 Amara Oumar Sylla CECOJE Animateur CECOJE 64.76.95.00 142 Fatoumata Keita CECOJE Chef CECOJE 66.61.97.90 143 Oumou T. Camara CECOJE Animatrice 64.61.25.86 144 Diénab M. Camara CECOJE Animatrice 64.45.33.08 145 Diénab Aziz Camara CECOJE Animatrice 66.70.30.04 146 Dr. T. Goto Monemou CS Brouwal Chef du centre 147 Mamadou O. Baldé CS Brouwal Chef du centre 148 Fatoumata Keita CS Brouwal Chargée CPN/PF du CS 149 Amadou Oury Diallo CS Brouwal Trésorier MURIGA 150 Mamadou D. Diallo CS Brouwal Chargé Sensibilisation MURIGA 151 Idrissa Barry CS Brouwal Secrétaire administratif MURIGA v Préfectoral 64.56.29.93 152 Oumou H. Barry CS Brouwal Bénéficiaire prestations MURIGA 153 Kadiatou B. Bah DPPF Directrice Préfectorale 154 Dr. Mamadou P. Diallo Hôpital/Maternité Directeur Hôpital 68.33.15.89 155 Dr. Maurice Béavogui Hôpital/Maternité Médecin chef maternité 68.10.30.64 156 M’Balia Keita Hôpital/Maternité Sage femme maîtresse 62.89.34.72 157 Nana Fofana Hôpital/Maternité ATS/Sage femme 60.30.33.66 158 Haby Baldé Hôpital/Maternité Matronne 62.68.09.89 159 Ousmane Diallo CECOJE Chef CECOJE 160 Dr. Fodé Doumbouya DPS Directeur Santé 161 Dr Nana Bamba CS Sinta Chef de centre 162 Mariama Bah MURIGA Sinta Présidente MURIGA 163 Abdoulaye Bah MURIGA Sinta Président Comité Surveillance MURIGA 164 Mamady Diawara Radio Rurale Chef de station 60.29.39.51 165 Demba Touré Radio Rurale Point focal Protocole RR 60.52.01.25 166 Dr. Natara Keita Maternité Régionale Médecin chef maternité 60.59.79.81 167 Alpha O. Barry CS Manquepas Chef du centre 60.29.68.75 168 Hassanatou Diallo CS Manquepas Sage femme maîtresse 65.92.97.05 169 Fatoumata Barry CS Manquepas Chargée PF 67.42.70.10 170 Ténin Camara CS Manquepas Chargée de la PEV 60.28.64.52 171 Naby Yansané CECOJE Chef CECOJE 65.60.93.09 172 Soriba Conté CECOJE Directeur Maison des 60.70.87.96 Jeunes 173 Makan Diallo CECOJE Directeur Jeunesse 174 Alhousseine K. Sylla CECOJE Secrétaire Administratif 65.79.52.93 175 Alhassane K. Sylla CECOJE Chargé IEC/Counseling 65.71.26.43 176 Faya M. Kamano CECOJE Pair éducateur 65.98.04.95 177 Aboubacar Camara CECOJE Pair éducateur 63.12.98.18 178 Mohamed T Camara CECOJE Pair éducateur 63.16.45.01 179 Ahmed T Camara CECOJE Pair éducateur 63.78.29.50 180 Ousmane Sylla CECOJE Pair éducateur 67.60.94.94 vi Préfectoral 68509479 Préfectoral 60.29.41.30 181 Mohamed Sylla CECOJE Chargé du matériel 67.15.18.18 182 M’Mahawa Soumah CECOJE Secrétaire comptable 63.96.28.73 183 Dr. Sékou Y Camara DPS Directeur Santé 184 Aïssatou Kouyaté DPPF/CAAF Directrice CAAF 62.66.23.77 185 Dr. M. Camara Hôpital/Maternité Médecin chef maternité 60.36.21.33 186 Diénabou Macina Hôpital/Maternité Sage femme 60.36.32.26 187 Dr. Pépé Bilivogui DRS Directeur Régional Santé 60.28.02.28 188 Dr. Houdy Bah DRS Chef de section 60.52.06.19 189 Dr. M. Hady Diallo DPS Directeur Santé 190 Mamadou B. Barry Radio Rurale Chef de station 60.52.07.36 191 Aïssatou Bah Radio Rurale Chargée de programme 60.57.44.29 192 H.Tiguidanké Diallo CAAF Directrice CAAF 60 57.44.10 193 H. Dionsaba Traoré CAAF Directrice PF Préfectorale 60.13.99.66 194 Dr. Abdoulaye Sall Hôpital/Maternité Directeur 60.45.33.16 195 Dr. F. Binta Barry Hôpital/Maternité Médecin chef maternité 60.31.72.92 196 Dr. Salifou Camara Hôpital/Maternité Pharmacien 197 Siline Bandian CS Ley Sârè Chef du centre 62.52.07.17 198 Hadiatou Diallo CS Ley Sârè Chargée CPN 60.36.01.43 199 Mamadou Camara Lefloche DPE Directeur 60.76.88.30 200 Kindy Bah DPE Chef section 201 Mamadou Ecole Diallo DPE Point Focal UNFPA 202 Abdoulaye Diallo 203 Dr. Ibrahima Sow Bureau UNFPA NPPP SR 204 Sékou H. Diakité CS Timbi Tounni Chef du centre 205 Soua Camara CS Timbi Tounni Chargée de la CPN/PEV 206 Mariama Bah CS Timbi Tounni Point de vente 207 Mamadou Alpha Bah MURIGA Timbi Tounni Président MURIGA 208 Amadou Sara Bah MURIGA Timbi Tounni Secrétaire MURIGA 209 Moussa Camara CS urbain Chef du centre Portos Union Santé Préfectoral 60.31.40.29 Préfectoral Mutuelles Président vii 60.57.22.72 68.45.67.85 Général 210 Dr. M. Pathé Barry Hôpital/Maternité Directeur Hôpital 60.34.89.24 211 Dr. M. Dieng Hôpital/Maternité Médecin chef maternité 60.57.53.97 212 Claire M. Daff Hôpital/Maternité Sage femme maîtresse 64.75.12.85 213 Dr Salifou Soumah DPS Directeur Santé 214 Dr. Noumou Diallo DPS Point Focal MURIGA 215 Dr Yamoussa Fofana CMC Matam Directeur CMC Matam 216 Dr Alhassane Bah CMC Matam Médecin Chef Maternité 217 Dr Mamady Diané CMC Matam Responsable Pharmacie 218 Mme Salimatou Bah CS Hafia Chef du centre 219 Ben Touré CECOJE Chef CECOJE 220 Equipe éducateurs 221 Dr Yamoussa Youla Hôpital/Maternité Directeur Hôpital 222 Sékou Diallo CS Gouécké Chef du centre 223 Dr Ngoma Onivogui DNSP Directrice Santé 224 Dr Hawa Touré DNSP Directrice Nationale 64395321 Adjointe Santé 225 Mme Konaté Coordination SR Coordonnatrice SR 226 Kéita DNJEC Directeur Jeunesse 227 Obaïdou Sow Coordination Ado/J Coordonnateur Ado/Jeunes 228 Dr Tata Gakou DNSVC Directrice Conakry 229 Siméon Nsabimana CIDR Supervisor Systems 230 Dr Mamadou Aliou AGBEF Diallo Responsable Suivi/Evaluation 231 Pr Namory Kéita Médecin Chef Maternité 232 Dr MAMADOU Bodié UNICEF Diallo Administrateur National 64397038 VIH/SIDA 233 Dr Kourouma Administrateur National 64395897 Santé 234 Dr Réné Zitsamele- OMS pairs CECOJE Préfectoral 62384427 60632093 Pairs éducateurs CHU Donka Mamady UNICEF Nationale 67214232 64218461 National Santé Représentant viii 62619700 64715572 Ville 60553926 Health +330344714 6 de 67101296 60252472 64925387 Coddy 235 Dr Saliou Dian Diallo OMS Administratrice Nationale Familiale 64247346 Santé 236 Dr Aïssatou Condé UNFPA Chargée de programme 64274867 VIH/SIDA 237 Delamou UNFPA Chargé de programme SR 238 Nioma Diallo UNFPA Expert SPSR 240 Fanta Wague UNFPA Programme Genre 241 Huerta UNFPA Consultante Communication 243 Antoine Lamah UNFPA Chargé des Opérations (National) 244 Jean Victor Brandhot UNFPA Chargé des Opérations 245 Oularé UNFPA Responsable des Approvisionnements 246 Jean Réné UNFPA NPPP S&E Min Plan 247 Oumar Bah UNFPA NPPP S&E N’Zérékoré 248 Bakouna Kaba Condé UNFPA Ast Admin et Financier 63440013 P102 249 Mamadouba Bangoura UNFPA Ast Admin et Financier 64238178 P101 250 Mohamed Camara UNFPA Ast Admin et Financier 64822201 Coord SR 251 Iliassou Projet Genre NPPP 252 Mme BARRY Bureau UNFPA Assistante Administrative 253 Baba DIANE Institut National de la Statistique DGA 254 Mariam SIDIBE Ministère du Plan Chef Division 60 33 80 82 Population et 64 60 82 41 Développement 255 Boubacar BARRY Plan, Projet P102 Coordonnateur 256 Lamarana DIALLO Plan, Projet P102 NPPP- Population Développement 257 Mamadouba. Plan, Projet P102 associée Assistant administratif ix 64525626 66638492 63 16 06 71 60 58 46 30 et 60 57 50 29 67 57 55 29 64 23 81 78 BANGOURA 258 M. Badiane DIALLO BCR Projet P101 Coordonnateur 259 Togba KOFLAMOU 260 Lansana CHERIF Ministère du Plan Chef Informatique 261 Ladji TRAORE Ministère du Plan Chef section –Division 65 20 12 99 Informatique 262 Moussa CONDE Direction Nationale de Directeur National la Jeunesse 65 81 35 11 263 Oubaidou SOW Projet d’appui a la Jeunesse Coordonnateur adjoint – SR –Appui Jeunesse 60 40 62 31 264 Dr Guelé SOW NPPP –SR AJ 65 29 25 03 265 David SOW Réseau Chrétien en Président Population et (RACPOD) Développement 266 Joseph BEAVOGUI RACPOD 267 Moussey BANGOURA Ministère en Charge Coordinatrice Genre du Développement social 64 26 64 56 268 Seny Facinet SYLLA Réseau des associations islamiques en population et développement (RAIPOD) Secrétaire exécutif 60 33 01 23 269 Mounir CAMARA RAIPOD Chargé de projets 64 40 92 66 270 Dr Cellou DIALLO Projet SR NPPP -SR 64 01 41 45 271 N'Nah SYLLA 272 Dr Souleymane Ministère de la Santé CAMARA SNIS 66 30 33 07 273 Mohamed CAMARA AAP -SR 64 82 22 01 274 Mamadou DIALLO Coordonnateur Projet P101 275 Mamadou Dilé DIALLO 276 Mamadou Cesaire Direction Nationale de Directeur National l’enfance 60 28 84 20 division 60 52 17 65 Réseau 65 56 21 51 Responsable Administratif Djénabou Ministère de la Santé Badiane BCR-INS BCR-INS Chef de service SNIS Division études, Saliou INS 65 2653 26 du 60 29 51 02 60 58 18 03 66 29 65 99 x BARRY 277 Amadou Diogo BALDE 278 Bakounou CONDE 279 Aboubacar Sidiki KABA 280 INS 68 54 83 65 Kaba Projet P101 Responsable administratif 63 44 00 13 NS Chargé de la base IMIS 64 94 87 88 Mamadou SANE BCR Chef section 67 57 96 08 cartographie sensitive 281 Mamadou Chérif BAH BCR Chef cartographie 282 Kabiné CAMARA 283 Almamy SYLLA 284 Kader INS division 62 65 24 55 SAF 62 67 29 12 INS Comptable 60 31 49 75 Fréderic Soulé T Plan Directeur adjoint 285 Oumar Chérif Etat Civil Directeur national 286 Djibril DIALLO Etat Civil Directeur adjoint 287 Alpha Amadou TOURE Etat Civil Chef division 60 29 36 24 288 Luc DRAMOU Etat Civil Chef division 64 46 67 11 xi National 60 57 96 04 60 54 09 86 national 60 29 38 06 Annexe 2. Liste des documents examinés. 1. Projet descriptif de programme de pays (CPD) pour la Guinée, Conseil d’Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement et du Fonds des Nations Unies pour la Population, 25 Avril 2006, (version Française), 10 pages 2. Plan d’action du programme de pays (CPAP) entre le Gouvernement de la République de Guinée et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) 2007-2011, République de GuinéeFonds des Nations Unies pour la Population, Décembre 2006, 22 pages 3. Plan stratégique pour 2008-2011 : Accélérer l’application par les pays du programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement, 27 Juillet 2007, (version Française), 52 pages 4. Plan de travail annuel 2007 Composante Santé de la Reproduction, Ministère de la Santé Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mai 2007, 15 pages 5. Plan de travail annuel 2007 Composante Santé de la Reproduction, Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mai 2007, 10 pages 6. Plan de travail annuel 2007 Composante Santé de la Reproduction en situation d’urgence, Ministère de la Santé Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mai 2007, 4 pages 7. Plan de travail annuel 2008 Accès à la SR et Prévention du VIH, Ministère de la Santé Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mars 2008, 5 pages 8. Plan de travail annuel 2008 Composante Accès à la SR et Prévention VIH, Ministère de la Santé Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mars 2008, 8 pages 9. Plan de travail annuel 2008 Composante Accès à la SR et Prévention VIH, Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mars 2008, 9 pages 10. Plan de travail annuel 2008 Composante Accès à la SR et Prévention VIH, Ministère de la Santé Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mars 2008, 5 pages 11. Plan de travail annuel 2008 Composante Accès à la SR et Prévention du VIH dans le Programme Conjoint des Nations Unies en Guinée Forestière, Ministère de la Santé Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Mars 2008, 7 pages 12. Plan de travail annuel 2009 : Accès aux services de qualité en SOE, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2009, 5 pages 13. Plan de travail annuel 2009 : Sécurisation des Produits SR, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2009, 7 pages 14. Plan de travail annuel 2009 : Accès aux services de Planification Familiale, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2009, 6 pages 15. Plan de travail annuel 2009 : Accès aux services de qualité en SOE, SONU, PTME et IST/VIH/SIDA en Région Forestière, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2009, 6 pages 16. Plan de travail annuel 2009 : Accès des adolescents et jeunes à l’information sur le VIH/SIDA, la PF, les grossesses non désirées, les SOE, les MGF, Ministère de la Jeunesse, du Sport et de la xii Promotion de l’Emploi des Jeunes et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2009, 5 pages 17. Plan Annuel 2009 de Suivi et d’Evaluation du Programme de Coopération UNFPA-Guinée 20072011, UNFPA, 2009, 18 pages 18. Revue Annuelle PTA 2009, UNFPA-Guinée, Décembre 2009, 16 pages 19. Rapport de Synthèse de l’évaluation à mi-parcours du 6ème Programme d’Assistance de l’UNFPA à la Guinée 2007-20, République de Guinée-UNFPA, Auteurs : Mr. Moussa Sidibé, Dr Camara Aminatou Barry, Dr Mohamed Mahi Barry, Décembre 2009, 29 pages (sans les annexes) 20. Plan de travail annuel 2010 : Accès aux services de qualité en SOE, SONU, PTME et IST/VIH/SIDA en Région Forestière, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2010, 7 pages 21. Plan de travail annuel 2010 : Accès aux services de qualité en Soins Obstétricaux Essentiels (SOE), Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2010, 10 pages 22. Plan de travail annuel 2010 : Accès aux services de Planification Familiale de Qualité, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2010, 6 pages 23. Plan de travail annuel 2010 : Sécurisation des Produits SR, Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2010, 9 pages 24. Plan de travail annuel 2010 : Accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services en matière de santé reproductive et genre, Ministère de la Jeunesse et des Sports et Fonds des Nations Unies pour la Population, Février 2010, 5 page 25. Revue Semestrielle PTA 2010, UNFPA-Guinée, Juillet 2010, 23 pages 26. Country Profile Information, UNFPA Guinée, Juillet 2010, Période Janvier-Juin, 11 pages 27. Document d’Harmonisation du Paquet Minimum d’activités (PMA) des CECOJE, Ministère de la Jeunesse et des Sports, Août 2008, 17 pages 28. Plan stratégique en santé et développement des jeunes, Ministère de la Santé Publique, Direction Nationale de la Santé Publique, Division de la Santé de la Reproduction, Juillet 2006, 57 pages 29. Manuel de Référence pour la formation aux compétences de vie saines, Guinée-UNFPA, Décembre 2008, 97 pages 30. Feuille de Route Nationale pour Accélérer la Réduction de la Mortalité Maternelle, Néonatale et Infanto-juvénile, Ministère de la Santé Publique, Direction Nationale de la Santé Publique, Division Santé de la Reproduction 2006, 74 pages 31. Programme National de Développement Sanitaire 2004-2014, Ministère de la Santé Publique, Version d’Août 2004, 71 pages 32. Plan stratégique Sécurisation des Produits de la Santé de la Reproduction, Ministère de la Santé, 2007. Plan Stratégique de Sécurisation des Produits de Santé de la Reproduction en Guinée 20082012. Conakry, Guinée xiii 33. Plan Stratégique National de Repositionnement de la Planification Familiale (Période 20082015), Ministère de la Santé, Décembre 2007, Plan Stratégique National de Repositionnement de la Planification Familiale en Guinée 2008-2012. Conakry, Guinée 34. Arrêté A/2006 N°1064 MP/CAB/CNPRH/2006 portant Création du Comité Chargé du Processus d’élaboration et de mise en œuvre du 6ème Programme de Coopération UNFPA-Guinée, Ministère du Plan, 7 Mars 2006, 3 pages 35. Mission de Suivi des Indicateurs de SR dans les Zones d’Intervention de l’UNFPA, UNFPA, Décembre 2009, 33 pages 36. Plan Annuel de Suivi et Evaluation 2009 du Programme de Coopération UNFPA-Guinée (20072010), UNFPA, 18 pages 37. Plan Annuel de Suivi et Evaluation 2010 du Programme de Coopération UNFPA-Guinée (20072010), UNFPA, Mars 2010, 58 pages 38. Rapport Annuel 2009 Projet SR Ado/Jeunes (GIN6 R208), UNFPA-Guinée, Décembre 2009, 6 pages 39. Rapport Annuel 2009 Projet Planification Familiale (GUI6R204), UNFPA-Guinée, Décembre 2009, 9 pages 40. Rapport Annuel 2009 Projet Soins Obstétricaux Essentiels (GUI6R203), UNFPA-Guinée, Décembre 2009, 9 pages 41. Rapport Annuel 2009 Projet Sécurisation des Produits SR (GUI6R205), UNFPA-Guinée, Décembre 2009,11 pages 42. Rapport Annuel PTA SR Urgence 2009, Projet GIN6R206, UNFPA-Guinée, Janvier-Décembre 2009, 15 pages 43. Evaluation des Mutuelles pour la prise en charge des Risques liés à la Grossesse et à l’Accouchement (MURIGA), Rapport Final, UNICEF-Guinée, Décembre 2004, 77 pages 44. Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement de la Guinée 2007 – 2011, (Version officielle), Système des Nations Unies en Guinée, Avril 2006 45. Cartographie des risques et vulnérabilités, des offres de services et des interventions dans le cadre de la riposte aux IST/VIH en République de Guinée, Secrétariat Exécutif du CNLS, ONUSIDA, PNUD, UNFPA, USAID Guinée, OIMFévrier 2010, 149 pages 46. Plan de Travail annuels (2007, 2008, 2009, 2010) 47. Rapports techniques (Exercices 2007, 2008, 2009), premier et deuxième rapports semestriels 2010 48. Rapports financiers annuels (situation budgétaire et journal des opérations) rédigés par le responsable administratif et financier du projet (Exercices 2007, 2008, 2009) 49. Données financières extraites de la base ATLAS 50. TDR de la formation des cadres en IMIS, septembre 2008 51. Rapport de l’atelier de formation sur IMIS, Octobre 2008 52. Rapport de l’atelier de formation sur Dev Info, mars 2008 xiv 53. Rapport technique et financier des travaux cartographiques du RGPH 3, Octobre 2010 54. Décret portant attributions et organisations du Comité technique du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH), 28 Février 2009 55. Arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Bureau Central de Recensement du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH), 12 Aout 2009 56. Décret portant organisation d’un Recensement Général de la Population et de l’Habitation, 28 Février 2009 57. Décret D-2009 (No 052 –PRG-SGG) portant organisation du Comité national de Pilotage du Recensement du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH) 58. Note de service du Directeur de l’Institut national de la Statistique, portant nomination d’un administrateur de la Base de Données IMIS, 6 juin 2010 59. Plan de Travail annuels (Exercices 2007, 2008, 2009, 2010) 60. Rapports techniques annuels (Exercices 2007, 2008, 2009), 61. Rapports financiers annuels (situation budgétaire et journal des opérations) rédigés par le responsable administratif et financier du projet (Exercices 2007, 2008, 2009, 2010) 62. Rapport de la Guinée pour la revue des quinze ans et évaluation de la mise en œuvre de la déclaration de Dakar-NGOR et du Programme d’Action de la CIPD, Janvier 2009 63. Rapport de l’atelier national de restitution des études d’évaluation du niveau d’intégration des questions de population dans les octobre 2010 politiques et programmes de développement, Mamou, 64. Programme National d’Actions en matière de Populations 65. Rapport de synthèse de l’atelier de formation en « Méthodologie d’intégration des questions de population, de genre, et de santé de la reproduction dans la politiques nationale de famille, 66. Répertoire des Ressources Humaines et des Institutions spécialisées dans le domaine de Population et Développement, Mars 2008 67. Rapport de l’Etude sur le thème : Evaluation du niveau d’intégration des variables démographiques dans les politiques sectorielles de développement, Mars 2010 68. Rapport de l’Etude sur le thème : Evaluation du niveau d’intégration des composantes de la santé de la reproduction dans les politiques et programmes de développement, Mars 2010 69. Rapport de l’Etude sur le thème : Evaluation du niveau d’intégration de la dimension genre dans les politiques et programmes de développement, (Consultant Chérif Salah BAH) juin 2010 70. Termes de Références du NPPP (Expert national) en Population et Développement 71. Fiche de suivi de l’étude sur la population guinéenne xv 72. Arrêté portant création du comité de pilotage du processus d’élaboration et de mise en œuvre du sixième programme de coopération UNFPA-Guinée, Mars 2006 73. Procès-verbal de la première réunion 2010 du Comité de Pilotage du sixième programme de coopération UNFPA-Guinée, tenue le 2 Février 2010 74. Procès-verbal de la première réunion 2010 du Comité de Pilotage du sixième programme de coopération UNFPA-Guinée, tenue le 8 septembre 2010 75. Guinée : Déclaration de Politique de Population (version révisée, septembre 1996) 76. UNFPA : Plan stratégique du FNUAP et questions connexes 77. UNFPA (Division des services de supervision) : Trousse d’outils de l’Administrateur de Programme pour la planification, le suivi et l’évaluation (Outil Numéro 5 Planification et Gestion des Évaluations), août 2004 78. UNFPA-Guinée : Country Profil Information (Jan-June, 2010) 79. UNFPA-Guinée : Revue semestrielle des plans de travail annuels PTA 2010, juillet 2010 80. UNFPA-Guinée : rapport synthèse de l’évaluation à mi parcours du sixième programme-Pays d’assistance de l’UNFPA (Consultants Moussa SIDIBE, Dr CAMARA Aminatou, Dr Mohamed Mahi BARRY) 81. UNFPA-Guinée : Plan annuel 2009 de suivi et d’évaluation du programme de Coopération UNFPA-Guinée (2007-2011) 82. UNFPA-Guinée : Outils de suivi du plan de travail, Décembre 2007 (Septembre –Décembre 2007, Janvier –Décembre 2008, Avril-Décembre 2009, Janvier-Juin 2010) 83. DNPF : Plan national d’action stratégique pour la mise en œuvre des résolutions 1325 et 1820 du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2009-2013 84. DNPF : Enquête nationale sur les violences basées sur le genre, octobre 2009 85. DNPF : Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre en Guinée, janvier 2010 86. DNPF : Politique nationale de promotion féminine II, septembre 2006 87. EDS (Enquête Démographique et de Santé), 2005 88. Groupe des Nations Unies pour l’évaluation : Règles d’évaluation applicables au sein du Système des Nations Unies, avril 2005 89. MSNPFE : Plan Intégré de Communication VBG/MGF/E 2010-2012, Conakry, juillet 2010 90. MSNPFE/UNFPA : Lettres d’entente 2007, 2008 et 2009 entre le ministère et l’UNFPA 91. MSNPFE/UNFPA : Plan d’Action du Programme Pays (CPAP), Conakry décembre 2006 92. MSNPFE/UNFPA : Rapport de synthèse de l’évaluation à mi-parcours du programme pays, décembre 2009 93. PBF : Plan de travail annuel 2010 xvi 94. PBF : Rapport final de la conférence sous régionale sur l’implication des femmes dans la prévention, la gestion des conflits et la consolidation de la paix, Conakry, du 06 au 08 juillet 2010 95. PBF : Rapports 2ème et 3ème trimestres 2010 96. PC.MGF/E : Plans de travail annuels (2008, 2009, 2010) 97. PC MGF/E : Mémorandum sur le PC MGF/E en Guinée, novembre 2010 PC.MGF/E : Rapports annuels et trimestriels (2008, 2009, 2010) Projet genre : Plans de travail annuels (2007, 2008, 2009, 2010) Projet genre : Rapports annuels et trimestriels du projet genre (2007, 2008, 2009, 2010) PSI Guinée : Enquête de base sur la pratique de l’excision en Guinée, 2009 REFMAP : rapports ateliers régionaux (Conakry, Kindia, Labé, Kankan et N’Zérékoré) de formation des femmes sur les techniques de prévention et de résolution des conflits du 21 au 25 juin 2010 République de Guinée : Constitution, mai 2010 République de Guinée : Code électoral, mai 2010 République de Guinée : Journal Officiel, spécial octobre 2010 République de Guinée : Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP2), juillet 2007 République de Guinée/UNFPA : Rapport général de la revue annuelle PTA/2009, Kindia décembre 2009 République de Guinée/UNFPA : Rapport général de la revue semestrielle des PTA, Conakry juillet 2010 UNFPA : Plan annuel 2009 de Suivi et d’évaluation du Programme de Coopération UNFPAGuinée 2007 – 2011 UNFPA : Trousse d’outils de l’administrateur de programme pour la planification, le suivi et l’évaluation, août 2004 UNFPA : Rapport de l’étude sur l’intégration du genre dans les politiques et programmes de développement, juin 2010 xvii Annexe 3. Termes de référence du (de la) Consultant (e) international(e) en évaluation 3.1 CONSULTANT(E) DE la composante santé de la reproduction Cadre Général : Le 6ème programme pays, signé entre l’UNFPA et le Gouvernement Guinéen, prendra fin en décembre 2011. Il a été mis en œuvre à travers trois composantes à savoir : la composante Santé de la Reproduction, la composante Population et Développement, et la composante Genre. Les effets du programme pays attendus en « Santé Reproductive » sont : Utilisation améliorée des services de santé de la reproduction de qualité pour tous les groupes sociaux, en particulier les jeunes et les femmes dans les régions pauvres et la zone post crise et «un environnement socioculturel amélioré dans lequel les personnes sexuellement actives adoptent une attitude moins risquée, notamment les jeunes, les adolescents et les femmes ». Pour atteindre ces effets, il s’avère indispensable de privilégier le partenariat pour la santé de la reproduction et l’approche sectorielle pour le financement des activités en santé. Egalement, la décentralisation de la mise en œuvre des activités, l’implication des communautés à la base (mutuelles), le renforcement du système de santé ainsi que la programmation conjointe dans le domaine de l’accès aux services de santé maternelle, des IST et du VIH/SIDA, avec les autres agences contribueraient de façon notable à l’atteinte de ces résultats. Les interventions stratégiques se fondent sur les stratégies nationales et prennent en compte : (i) L'amélioration de la qualité des soins et services intégrés de Santé de la reproduction (la PF ; les services prénatals, postnatals, les SONU, les SAA, les fistules et les IST/VIH) ; (ii) l’offre des services SR conviviaux pour les jeunes; (iii) la mise en œuvre du Plan de Sécurisation des Produits SR; (iv) l’amélioration de la capacité nationale de gestion logistique des Produits en Sante de la Reproduction y compris les contraceptifs ; (v) la promotion de l’utilisation des préservatifs (féminin, masculin) ; (vi) le développement des services répondant aux besoins des jeunes/adolescents sur les IST/VIH/SIDA à travers des ONGs et associations des femmes et des jeunes ; (vii) le développement des programmes éducatifs en matière de population et vie familiale dans les établissements scolaires ; (viii) le développement des services spécifiques en matière de SR/VIH/SIDA en direction des jeunes handicapés (mal voyants et sourd muets) ; (ix) l’intégration de l’apprentissage des aptitudes à la vie quotidienne dans les programmes de SR s’adressant aux jeunes du milieu extra scolaire. Objectif de l’évaluation L’évaluation vise à examiner sur les résultats atteints par le programme et de documenter les leçons apprises pour une meilleure gestion du futur programme pays (2012-2016). Elle aidera à ajuster les stratégies/approches nationales et améliorer le soutien – techniques, programmation, financières et de plaidoyer. De façon spécifique, il s’agit de : Évaluer la pertinence, l'efficacité, de l'efficience, l'impact et la durabilité du 6ème programme pays UNFPA-Guinée ; Identifier les forces, les faiblesses et les lacunes qui pourront aider à améliorer le prochain programme de pays (2012-2016) ; Tirer les leçons apprises et les bonnes pratiques. xviii A partir des éléments de la composantes et des PTA ainsi que des divers documents et du rapport de terrain produit par le consultant national, le consultant international est appelée à : Procéder à une analyse de la réalisation des produits attendus à savoir : Produit 1 : D’ici 2011, 30% de femmes en âge de procréer ont accès aux services de qualité en SOU (SOE, SONU y compris les SAA, PTME en fonction du PMA au niveau des préfectures des régions administratives de Labé, N’Zérékoré, les préfectures de Télimélé, Boké, Pita et, le siège des régions de Kindia et Mamou. Produit 2 : D ici 2011, 75% des produits de santé de la reproduction sécurisés de qualité sont disponibles dans les districts sanitaires des préfectures de la région de Labé, Nzérékoré et les préfectures de Télimélé, Boké, Pita, régions de Kindia et Mamou Produit 3 : D’ici 2011, 30% de femmes en âge de procréer des régions administratives de Labé, Nzérékoré, des préfectures de Télimélé, Boké, Pita et communes urbaines de Kindia et Mamou ont accès aux services de PF de qualité. Produit 4 : D’ici 2011, 300 000 adolescents et jeunes dans les régions de Labé, Nzérékoré et les préfectures de Télimélé, Pita, des régions de Kindia et Mamou et des préfectures de Boké, Fria, Dabola, Kissidougou, Mamou et les communes de Dixinn et Ratoma, ont accès aux services de qualité de santé sexuelle et reproductive et de prévention des IST VIH et aux services conviviaux en santé sexuelle et reproductive. Questions de l’évaluation : Ces questions visent à déterminer les besoins en informations requises pour répondre à l’objectif de l’évaluation. Il s’agit, en particulier : - La pertinence : La qualité du concept, de la raison d’être du programme, le cadre logique sont- ils pertinents pour l’atteinte des objectifs attendus ? Le programme a-t-il été bien conçu et s’insère t’il dans le cadre des stratégies nationales telles que le Document de stratégie de réduction de la pauvreté, le cadre de planification au niveau du système des Nations Unies ( UNDAF, matrice des résultats), le programme national de développement sanitaire (PNDS) et la politique nationale de décentralisation et de développement ? L’approche genre a-t-elle été prise en compte lors de la conception du programme ? Les objectifs du programme sont ils restés pertinents et valables durant les quatre années de mise en œuvre ? Les ressources ont-elles été mobilisées pour la mise en œuvre du programme ? Est-ce que des ressources supplémentaires sont nécessaires ? - L’efficacité : Mesurer l’efficacité consiste à apprécier les écarts entre ce qui est réalisé et ce qui était prévu tout en analysant la qualité de la réalisation. Pour ce faire, l’efficacité sera mesurée à travers l’analyse des liens entre les intrants (activités), les extrants (résultats) et, si possible, de l'impact. L’analyse portera sur le taux de réalisation des activités programmées au cours des 4 dernières années et les résultats atteints par rapport aux indicateurs de chaque produit du CPAP. Ainsi, nous poserons des questions à savoir : xix Les interventions développées au cours du programme ont-elles permis d’atteindre les résultats du CPAP comme prévu ? Dans quelle mesure les activités du programme de l'UNFPA ont-elles contribué aux changements observés au niveau des résultats ? Quels sont les facteurs externes qui ont facilité/entravé l’atteinte des résultats escomptés ? Quelles sont les augmentations en termes d’accès aux services de SOU et de PF ? en termes de disponibilité de données ?, en termes de promotion du genre et de l’équité entre les sexes?, en termes d’accès des jeunes aux services d’informations et autres services de soins en matière de SR ? Dans quelles mesures les résultats du programme ont contribué aux objectifs du DRSP, de la CIPD et des OMD ? Quels facteurs ont facilité ou entravé la mise en œuvre correcte du 6ème programme ? - L’efficience : La détermination de la relation coût/efficacité du programme sera un élément important de l’évaluation. Des interrogations suivantes seront entre autres un guide de l’évaluateur : les mécanismes de coordination mis en place pour la mise en œuvre du programme ont-ils permis de promouvoir l'utilisation efficace des ressources financières et humaines au niveau national ? Les ressources financières ont-elles été utilisées de façon efficace et efficiente? Ces ressources ont-elles été planifiées de façon adéquate ? Comment s’est impliqué le système des Nations Unies ? Comment peut-on réduire les coûts et les délais d’exécution afin de mieux gérer les contributions des différents partenaires ? Impact et développement durable : Quels résultats ont été accomplis à ce jour ? Comment les progrès et les résultats ont été suivis ? Qu’est ce qui est nécessaire pour s'assurer que le niveau du développement s’est maintenu ou amélioré ? Quelle est la probabilité que les résultats du programme soient pérennisés sur le long terme sans l’apport extérieur, en termes (a) d’impact sur les politiques, (b) d’infrastructures et services rendus, (c) de bénéfices pour les individus, les ménages et les communautés, (d) de la pérennité d’accès aux finances ? Les financements du programme (du gouvernement, de l’UNFPA et ou d’autres partenaires ont-ils été disponibles et suffisants durant la période de mise en œuvre ? Quel est le niveau d'engagement du gouvernement en termes de contributions financières et humaines pour soutenir le programme ? Quels sont les éléments de "conditions de réussite" pour assurer la pérennisation des résultats du programme ? - Leadership et gestion : Dans quelle mesure le manque de leadership ou la faible coordination à entraver l’atteinte des résultats ? les modalités d'exécution et de mise en œuvre ont-elles été conformes aux accords décrits dans le programme ? La répartition des tâches et responsabilités estelle comprise et mise en œuvre par toutes les parties concernées ? la prise de décisions est elle centralisée ou décentralisée et quelle leçon tirée de cette approche ? La coordination entre les partenaires a-t-elle été efficace? Y a-t-il un mécanisme fonctionnel de Suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du programme? Comment le programme a contribué à accroître les ressources pour l'agenda de la CIPD au niveau de l'UNFPA et avec les autres partenaires ? Quelles leçons peuvent être tirées pour la gestion du programme prochain ? La gestion des ressources humaines et financières est elle saine et efficace ? Produits attendus de l’évaluation (Document à produire) Durant le processus de l’évaluation, les rapports suivants sont attendus des consultants : i) un rapport initial (indiquant la conception proposée, la méthodologie, le plan de mise en œuvre, les produits livrables et les échéanciers). Ce rapport sera élaboré sous la responsabilité du consultant xx international principal, en collaboration avec les autres consultants, les points focaux du bureau sous régional de Dakar, du chargé du suivi de bureau régional pour l’Afrique, et le bureau de pays; ii) un pré rapport sectoriel Santé de la Reproduction consolidé à partir du draft préliminaire des évaluations sur la revue documentaire et les visites de terrain par les consultants nationaux deux semaines avant l’arrivée des consultants internationaux. iii) un rapport sectoriel ne dépassant pas 40 pages non compris les annexes sera élaboré en collaboration avec le consultant national ; iv) un rapport final de synthèse, qui sera élaboré par l’ensemble des consultants sous la supervision du consultant principal. Ce rapport sera soumis à toutes les parties prenantes responsables du suivi et de l’évaluation pour commentaires et observations avant sa validation sous le leadership du comité de pilotage. Le rapport d’évaluation doit être soumis selon le canevas suivant : Résumé exécutif Introduction Objectifs et méthodologie de l’évaluation Résultats et conclusions Leçons apprises Recommandations Annexes Le rapport sera présenté sur support informatique (CD-R) et papier (frappe simple interligne). Durée de la consultation Une durée de trois semaines est requise pour la réalisation d’une telle consultation, Profil du (de la ) consultant (e) Le/la consultant(e) international(e) doit avoir un profil de santé publique avec maîtrise du domaine de la SR, sociologue, anthropologue, démographe ou économiste, ayant une expérience avérée en matière de conception et d’évaluation de politiques et programmes en matière de santé au niveau international et de préférence dans les pays de la sous région. Il/elle doit maîtriser le français, étant donné que le rapport de base de la consultation sera produit en français. Le (la) consultant(e) international(e) doit avoir une grande expérience (d’au moins 15 ans) dans la conduite des évaluations, particulièrement dans le domaine de la santé de la reproduction et connaissant le contexte international, régional, les problématiques de développement et le contexte socioculturel de la sous région et de la Guinée. En outre, il (elle) doit connaître les cadres conceptuels et analytiques dans le domaine de la santé de la reproduction et le mandat de l’UNFPA et ses cadres programmatiques. Responsabilités et mise en œuvre de l’évaluation xxi Le (la) consultant (e ) international (e) doit : - Elaborer la méthodologie de l’évaluation de la composante SR consultant(e) national(e) ; en collaboration avec le(la) - Coordonner la préparation des outils de collecte des données (fiches de collecte, guides d’interview individuel, du focus group, etc.) ; - Contribuer à l’élaboration du plan sondage des structures à visiter par le(la) consultant (e ) : Maternités, Centres de Santé, CECOJE, Centre NAFA et MURIGA ; - Contribuer à l’élaboration du calendrier et l’itinéraire des visites de terrain par le consultant national ; - Evaluer la conformité et l’intégralité des données recueillies par le (la) consultant(e) national(e) ; - Suivre la rédaction du pré-rapport par le (la) consultant(e) national(e) ; - Coordonner la rédaction du rapport sectoriel santé de la reproduction ; - Participer à la présentera du rapport sectoriel au comité technique et à l’UNFPA pour partage, lecture et amendements ; - Lorsque des besoins complémentaires s’avèrent nécessaire, au niveau central (Ministère de la sante et Ministère de la Jeunesse), s’entretenir avec les personnes ressources clés et autres informateurs sur la base des rendez-vous pris à l’avance avec le concours du consultant national ; - Participer à la rédaction du rapport final de l’évaluation sous la coordination du chef d’équipe ; - Participer à la rédaction et la finalisation du rapport synthèse. L’évaluation sera conduite sous le leadership de l’UNFPA en étroite collaboration avec le comite technique de l’évaluation. xxii 3.1 CONSULTANT (E) INTERNATIONAL(E) CHEF D’EQUIPE ET CHARGE DE L’EVALUATION DE LA COMPOSANTE POPULATION ET DEVELOPPEMENT CADRE GENERAL Le 6ème programme pays, signé entre l’UNFPA et le Gouvernement Guinéen, prendra fin en décembre 2011. Il a été mis en œuvre à travers trois composantes à savoir : la composante Santé de la Reproduction, la composante Population et Développement, et la composante Genre. L’effet du programme pays attendus en Population et Développement est la contribution à la prise en compte renforcée des interrelations entre Population, Genre, et SR dans les politiques et programmes à tous les niveaux. Pour atteindre cet effet, les stratégies suivantes ont été envisagées : (i) le renforcement du système d’information en Population et Développement, y compris la SR et le Genre, aux niveaux central et régional ; (ii) la promotion du dialogue entre producteurs et utilisateurs de données en population et développement ; (iii) le plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la collecte des données et la production des informations en population et développement ; (iv) la promotion de la prise en compte des objectifs des politiques et programmes nationaux de population dans les stratégies de réduction de la pauvreté (SRP) ; (v) la promotion des études et recherches en matière de population et développement par les institutions nationales (Universités, ONG, centres de formation, Instituts de recherche). OBJECTIFS DE L’EVALUATION L’évaluation vise à examiner sur les résultats atteints par le programme et de documenter les leçons apprises pour une meilleure gestion du futur programme pays (2012-2016). Elle aidera à ajuster les stratégies/approches nationales et améliorer le soutien – techniques, programmation, financières et de plaidoyer. De façon spécifique, il s’agit de : Évaluer la pertinence, l'efficacité, de l'efficience, l'impact et la durabilité du 6 ème programme pays UNFPA-Guinée ; Identifier les forces, les faiblesses et les lacunes qui pourront aider à améliorer le prochain programme de pays (2012-2016) ; Tirer les leçons apprises et les bonnes pratiques. xxiii A partir des éléments de la composantes et des PTA ainsi que des divers documents et rapports, l’équipe des consultants est appelée à : Procéder à une analyse de la réalisation des produits attendus à savoir : Produit 1 : D’ici 2011, les données sociodémographiques et de santé reproductive désagrégées sont disponibles et accessibles à l’échelon national et dans la région de N'Zérékoré. Produit 2 : les capacités institutionnelles nationales sont renforcées en vue de faciliter l’intégration des questions démographiques dans les politiques et programmes de développement dont le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté. Produit 3 : D’ici 2011, la réalisation du troisième recensement général de la population et de l’habitation et celle de la quatrième EDS sont appuyées à travers le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et le renforcement des capacités techniques et institutionnelles de l'Institut National de la Statistique (INS). Questions de l’évaluation : Ces questions visent à déterminer les besoins en informations requises pour répondre à l’objectif de l’évaluation. Il s’agit, en particulier de: - La pertinence : La qualité du concept, de la raison d’être du programme, le cadre logique sont- ils pertinents pour l’atteinte des objectifs attendus ? Le programme a-t-il été bien conçu et s’insère t’il dans le cadre des stratégies nationales telles que le Document de stratégie de réduction de la pauvreté, le cadre de planification au niveau du système des Nations Unies ( UNDAF, matrice des résultats), le programme national de développement sanitaire (PNDS) et la politique nationale de décentralisation et de développement ? L’approche genre a-t-elle été prise en compte lors de la conception du programme ? Les objectifs du programme sont ils restés pertinents et valables durant les quatre années de mise en œuvre ? Les ressources ont-elles été mobilisées pour la mise en œuvre du programme ? Est-ce que des ressources supplémentaires sont nécessaires ? - L’efficacité : Mesurer l’efficacité consiste à apprécier les écarts entre ce qui est réalisé et ce qui était prévu tout en analysant la qualité de la réalisation. Pour ce faire, l’efficacité sera mesurée à travers l’analyse des liens entre les intrants (activités), les extrants (résultats) et, si possible, de l'impact. L’analyse portera sur le taux de réalisation des activités programmées au cours des 4 dernières années et les résultats atteints par rapport aux indicateurs de chaque produit du CPAP. Ainsi, nous poserons des questions à savoir : Les interventions développées au cours du programme ont-elles permis d’atteindre les résultats du CPAP comme prévu ? Dans quelle mesure les activités du programme de l'UNFPA ont-elles contribué aux changements observés au niveau des résultats ? Quels sont les facteurs externes qui ont facilité/entravé l’atteinte des résultats escomptés ? Quelles sont les augmentations en termes xxiv d’accès aux services de SOU et de PF ? en termes de disponibilité de données ?, en termes de promotion du genre et de l’équité entre les sexes?, en termes d’accès des jeunes aux services d’informations et autres services de soins en matière de SR ? Dans quelles mesures les résultats du programme ont contribué aux objectifs du DRSP, de la CIPD et des OMD ? Quels facteurs ont facilité ou entravé la mise en œuvre correcte du 6ème programme ? - L’efficience : La détermination de la relation coût/efficacité du programme sera un élément important de l’évaluation. Des interrogations suivantes seront entre autres un guide de l’évaluateur : les mécanismes de coordination mis en place pour la mise en œuvre du programme ont-ils permis de promouvoir l'utilisation efficace des ressources financières et humaines au niveau national ? Les ressources financières ont-elles été utilisées de façon efficace et efficiente? Ces ressources ont-elles été planifiées de façon adéquate ? Comment s’est impliqué le système des Nations Unies ? Comment peut-on réduire les coûts et les délais d’exécution afin de mieux gérer les contributions des différents partenaires ? - Impact et développement durable : Quels résultats ont été accomplis à ce jour ? Comment les progrès et les résultats ont été suivis ? Qu’est ce qui est nécessaire pour s'assurer que le niveau du développement s’est maintenu ou amélioré ? Quelle est la probabilité que les résultats du programme soient pérennisés sur le long terme sans l’apport extérieur, en termes (a) d’impact sur les politiques, (b) d’infrastructures et services rendus, (c) de bénéfices pour les individus, les ménages et les communautés, (d) de la pérennité d’accès aux finances ? Les financements du programme (du gouvernement, de l’UNFPA et ou d’autres partenaires ont-ils été disponibles et suffisants durant la période de mise en œuvre ? Quel est le niveau d'engagement du gouvernement en termes de contributions financières et humaines pour soutenir le programme ? Quels sont les éléments de "conditions de réussite" pour assurer la pérennisation des résultats du programme ? - Leadership et gestion : Dans quelle mesure le manque de leadership ou la faible coordination à entraver l’atteinte des résultats ? les modalités d'exécution et de mise en œuvre ont-elles été conformes aux accords décrits dans le programme ? La répartition des tâches et responsabilités est elle comprise et mise en œuvre par toutes les parties concernées ? la prise de décisions est elle centralisée ou décentralisée et quelle leçon tirée de cette approche ? La coordination entre les partenaires a-t-elle été efficace? Y a-t-il un mécanisme fonctionnel de Suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du programme? Comment le programme a contribué à accroître les ressources pour l'agenda de la CIPD au niveau de l'UNFPA et avec les autres partenaires ? Quelles leçons peuvent être tirées pour la gestion du programme prochain ? La gestion des ressources humaines et financières est elle saine et efficace ? xxv Responsabilités du chef d’équipe : En tant que Chef d’Equipe de l’Evaluation, il doit réaliser les activités ci-après : - Coordonner l’élaboration et la finalisation du rapport méthodologique de l’évaluation avec les autres consultants et avec les points focaux du bureau UNFPA guinée et du bureau sous-régional de Dakar ; - Evaluer la qualité des données collectées par les consultants nationaux en faisant recours à des normes sous-régionales et des statistiques disponibles au niveau des services de statistiques sectoriels (INS, SNIGS, …) ; - Superviser les rédactions des rapports sectoriels pour s’assurer que les constats de terrain sont pris en compte, les conclusions et les recommandations permettent d’apprécier la contribution des résultats pour l’atteinte des effets ; - Faire un briefing par semaine au comité technique et aux point focaux du bureau UNFPA, sur le niveau d’avancement des activités de l’évaluation ; - Coordonner avec les autres consultants la rédaction et la finalisation du rapport synthèse de l’évaluation en 20 pages au maximum. Responsabilités du (de la) consultant (e ) international (e) en Population et Développement Le (la) consultant (e ) international (e) doit : - Elaborer la méthodologie de l’évaluation de la composante Population et Développement en collaboration avec le(la) consultant(e) national(e) ; - Coordonner la préparation des outils de collecte des données (fiches de collecte, guides d’interview individuel, du focus group, etc.) ; - Contribuer à l’élaboration du calendrier et l’itinéraire des visites de terrain (cartographie du recensement général de la Population et de l’habitation) et les Départements Ministériels membres de la Commission nationale de la Population (Ministère du Plan, Jeunesse et Sport, Education, Santé, Affaires sociales), les réseaux en Population et Développement, les Secrétariats Permanent de la SRP et de la CNPRH : - Evaluer la conformité et l’intégralité des données recueillies par le (la) consultant(e) national(e) ; - suivre la rédaction du pré-rapport par le (la) consultant(e) national(e) ; - Coordonner la rédaction du rapport sectoriel santé de la reproduction ; xxvi - Participer à la présentera du rapport sectoriel au comité technique et à l’UNFPA pour partage, lecture et amendements ; - Lorsque des besoins complémentaires s’avèrent nécessaire au niveau central, s’entretenir avec les personnes ressources clés et autres informateurs sur la base des rendez vous pris à l’avance avec le concours le (la) consultant(e) national(e) ; - Participer la rédaction du rapport final de l’évaluation sous la coordination du chef d’équipe ; - Participer à la rédaction et la finalisation du rapport synthèse. L’évaluation sera conduite sous le leadership de l’UNFPA en étroite collaboration avec le comite technique de l’évaluation. PRODUITS ATTENDUS DE L’EVALUATION (DOCUMENT A PRODUIRE) Durant le processus de l’évaluation, les rapports suivants sont attendus des consultants : i) un rapport initial (indiquant la conception proposée, la méthodologie, le plan de mise en œuvre, les produits livrables et les échéanciers). Ce rapport sera élaboré sous la responsabilité du consultant international principal, en collaboration avec les autres consultants, les points focaux du bureau sous régional de Dakar, du chargé du suivi de bureau régional pour l’Afrique, et le bureau de pays; ii) un pré rapport sectoriel Population et Développement consolidé à partir du draft préliminaire des évaluations sur la revue documentaire et les visites de terrain par les consultants nationaux deux semaines avant l’arrivée des consultants internationaux. iii) le rapport sectoriel ne dépassant pas 40 pages non compris les annexes sera élaboré en collaboration le consultant national ; iv) un rapport final de synthèse, qui sera élaboré par l’ensemble des consultants sous la supervision du consultant principal. Ce rapport sera soumis à toutes les parties prenantes responsables du suivi et de l’évaluation pour commentaires et observations avant sa validation sous le leadership du comité de pilotage. Le rapport d’évaluation doit être soumis selon le canevas suivant: Résumé exécutif Introduction Objectifs et méthodologie de l’évaluation xxvii Résultats et conclusions Leçons apprises Recommandations Annexes Le rapport sera présenté sur support informatique (disquette Word : Windows) et papier (frappe simple interligne). Durée de la consultation A DUREE DE LA CONSULTATION EST TROIS SEMAINES. Profil et expérience de l’équipe d’évaluation : Le consultant (e) international(e) doit avoir un profil de sociologue, démographe, ou économiste, ayant une expérience avérée en matière de conception et d’évaluation de politiques et programmes en matière de population et développement au niveau international et de préférence dans les pays de la sous région. Le consultant (e) international(e) doit maîtriser le français étant donné que le rapport de base de la consultation sera produit en français. Le (la) consultant (e) international(e) doit avoir une grande expérience (d’au moins 15 ans) dans la conduite des évaluations, particulièrement dans le domaine de population et développement et connaissant le contexte international, régional, les problématiques de développement et le contexte socioculturel de la sous région. Egalement, il doit connaître les cadres conceptuels et analytiques dans le domaine de population et développement et le mandat de l’UNFPA et ses cadres programmatiques. 3.3 CONSULTANT (E) INTERNATIONAL (E) EN EVALUATION DE LA COMPOSANTE GENRE CADRE GENERAL Le 6ème programme pays, signé entre l’UNFPA et le Gouvernement Guinéen, prendra fin en décembre 2011. Il a été mis en œuvre à travers trois composantes à savoir : la composante Santé de la Reproduction, la composante Population et Développement, et la composante Genre. xxviii L’effet du programme pays attendus en Genre est la promotion des droits des femmes et des filles, l’égalité des sexes et l’équité entre hommes et femmes. Pour atteindre cet effet, les stratégies suivantes ont été envisagées : (i) l’élaboration et/ou opérationnalisation des politiques nationales de la promotion féminine, du genre et de la famille ; (ii) la promotion de la prise en compte des questions de genre dans la planification et la budgétisation nationale, et le développement des initiatives de lutte contre les violences basés sur le genre ; (iii) l’appui à la mise en œuvre du plan stratégique national visant à inverser la tendance à la féminisation de l’épidémie des IST VIH-SIDA. OBJECTIFS DE L’EVALUATION L’évaluation vise à examiner sur les résultats atteints par le programme et de documenter les leçons apprises pour une meilleure gestion du futur programme pays (2012-2016). Elle aidera à ajuster les stratégies/approches nationales et améliorer le soutien – techniques, programmation, financières et de plaidoyer. De façon spécifique, il s’agit de : Évaluer la pertinence, l'efficacité, de l'efficience, l'impact et la durabilité du 6 ème programme pays UNFPA-Guinée ; Identifier les forces, les faiblesses et les lacunes qui pourront aider à améliorer le prochain programme de pays (2012-2016) ; Tirer les leçons apprises et les bonnes pratiques. A partir des éléments de la composantes et des PTA ainsi que des divers documents et rapports, l’équipe des consultants est appelée à : Procéder à une analyse de la réalisation des produits attendus à savoir : Produit 1 : D’ici 2011 la connaissance des populations sur la prévention et la prise en charge des violences physiques et sexuelles, la traite des filles et des femmes est améliorée par l’élaboration et l’adoption des lois ; Produit 2 : D’ici 2011, les mécanismes et systèmes de protection des droits humains et de suivi de la CEDEF et de la résolution 1325 au niveau national et régional sont opérationnels ; Produit 3 : D’ici 2011, un environnement socio culturel favorable à la réduction de toutes les pratiques néfastes est promu. Questions de l’évaluation : Ces questions visent à déterminer les besoins en informations requises pour répondre à l’objectif de l’évaluation. xxix Il s’agit, en particulier : - La pertinence : La qualité du concept, de la raison d’être du programme, le cadre logique sont- ils pertinents pour l’atteinte des objectifs attendus ? Le programme a-t-il été bien conçu et s’insère t’il dans le cadre des stratégies nationales telles que le Document de stratégie de réduction de la pauvreté, le cadre de planification au niveau du système des Nations Unies ( UNDAF, matrice des résultats), le programme national de développement sanitaire (PNDS) et la politique nationale de décentralisation et de développement ? L’approche genre a-t-elle été prise en compte lors de la conception du programme ? Les objectifs du programme sont ils restés pertinents et valables durant les quatre années de mise en œuvre ? Les ressources ont-elles été mobilisées pour la mise en œuvre du programme ? Est-ce que des ressources supplémentaires sont nécessaires ? - LL’efficacité : Mesurer l’efficacité consiste à apprécier les écarts entre ce qui est réalisé et ce qui était prévu tout en analysant la qualité de la réalisation. Pour ce faire, l’efficacité sera mesurée à travers l’analyse des liens entre les intrants (activités), les extrants (résultats) et, si possible, de l'impact. L’analyse portera sur le taux de réalisation des activités programmées au cours des 4 dernières années et les résultats atteints par rapport aux indicateurs de chaque produit du CPAP. Ainsi, nous poserons des questions à savoir : Les interventions développées au cours du programme ont-elles permis d’atteindre les résultats du CPAP comme prévu ? Dans quelle mesure les activités du programme de l'UNFPA ont-elles contribué aux changements observés au niveau des résultats ? Quels sont les facteurs externes qui ont facilité/entravé l’atteinte des résultats escomptés ? Quelles sont les augmentations en termes d’accès aux services de SOU et de PF ? en termes de disponibilité de données ?, en termes de promotion du genre et de l’équité entre les sexes?, en termes d’accès des jeunes aux services d’informations et autres services de soins en matière de SR ? Dans quelles mesures les résultats du programme ont contribué aux objectifs du DRSP, de la CIPD et des OMD ? Quels facteurs ont facilité ou entravé la mise en œuvre correcte du 6ème programme ? - L’efficience : La détermination de la relation coût/efficacité du programme sera un élément important de l’évaluation. Des interrogations suivantes seront entre autres un guide de l’évaluateur : les mécanismes de coordination mis en place pour la mise en œuvre du programme ont-ils permis de promouvoir l'utilisation efficace des ressources financières et humaines au niveau national ? Les ressources financières ont-elles été utilisées de façon efficace et efficiente? Ces ressources ont-elles été planifiées de façon adéquate ? Comment s’est impliqué le système des Nations Unies ? Comment peut-on réduire les coûts et les délais d’exécution afin de mieux gérer les contributions des différents partenaires ? - Impact et développement durable : Quels résultats ont été accomplis à ce jour ? Comment les progrès et les résultats ont été suivis ? Qu’est ce qui est nécessaire pour s'assurer que le niveau du développement s’est maintenu ou amélioré ? Quelle est la probabilité que les résultats du programme soient pérennisés sur le long terme sans l’apport extérieur, en termes (a) d’impact sur les politiques, (b) d’infrastructures et services rendus, (c) de bénéfices pour les individus, les xxx ménages et les communautés, (d) de la pérennité d’accès aux finances ? Les financements du programme (du gouvernement, de l’UNFPA et ou d’autres partenaires ont-ils été disponibles et suffisants durant la période de mise en œuvre ? Quel est le niveau d'engagement du gouvernement en termes de contributions financières et humaines pour soutenir le programme ? Quels sont les éléments de "conditions de réussite" pour assurer la pérennisation des résultats du programme ? - Leadership et gestion : Dans quelle mesure le manque de leadership ou la faible coordination à entraver l’atteinte des résultats ? les modalités d'exécution et de mise en œuvre ont-elles été conformes aux accords décrits dans le programme ? La répartition des tâches et responsabilités est elle comprise et mise en œuvre par toutes les parties concernées ? la prise de décisions est elle centralisée ou décentralisée et quelle leçon tirée de cette approche ? La coordination entre les partenaires a-t-elle été efficace? Y a-t-il un mécanisme fonctionnel de Suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du programme? Comment le programme a contribué à accroître les ressources pour l'agenda de la CIPD au niveau de l'UNFPA et avec les autres partenaires ? Quelles leçons peuvent être tirées pour la gestion du programme prochain ? La gestion des ressources humaines et financières est elle saine et efficace ? PRODUITS ATTENDUS DE L’EVALUATION (DOCUMENT A PRODUIRE) Durant le processus de l’évaluation, les rapports suivants sont attendus des consultants : i) un rapport initial (indiquant la conception proposée, la méthodologie, le plan de mise en œuvre, les produits livrables et les échéanciers). Ce rapport sera élaboré sous la responsabilité du consultant international principal, en collaboration avec les autres consultants, les points focaux du bureau sous régional de Dakar, du chargé du suivi de bureau régional pour l’Afrique, et le bureau de pays; ii) un pré rapport sectoriel genre consolidé à partir du draft préliminaire des évaluations sur la revue documentaire et les visites de terrain par les consultants nationaux deux semaines avant l’arrivée des consultants internationaux. iii) le rapport sectoriel ne dépassant pas 40 pages non compris les annexes sera élaboré en collaboration avec le consultant national ; iv) un rapport final de synthèse, qui sera élaboré par l’ensemble des consultants sous la supervision du consultant principal. Ce rapport sera soumis à toutes les parties prenantes responsables du suivi et de l’évaluation pour commentaires et observations avant sa validation sous le leadership du comité de pilotage. Le rapport d’évaluation doit être soumis selon le canevas suivant: Résumé exécutif xxxi Introduction Objectifs et méthodologie de l’évaluation Résultats et conclusions Leçons apprises Recommandations Annexes Durée de la consultation POUR LE CONSULTANT NATIONAL , UNE DUREE D ’UN MOIS EST REQUISE ; ET POUR LE CONSULTANT INTERNATIONAL , UNE DUREE DE TROIS SEMAINES EST REQUISE. Profil et expérience du consultant : L’évaluation doit être réalisée par un(e) consultant (e) international(e) ayant une grande expérience dans la conduite des évaluations, particulièrement dans le domaine du genre et connaissant le contexte international, régional, les problématiques de développement et le contexte socioculturel de la sous région et de la Guinée. Le consultant doit connaître les cadres conceptuels et analytiques dans le domaine du genre et le mandat de l’UNFPA et ses cadres programmatiques. Le consultant (e) international(e) doit avoir un profil de sociologue, juriste, démographe, ou économiste, ayant une expérience (d’au moins 10 ans) avérée en matière de conception et d’évaluation de politiques et programmes en matière de genre au niveau international et de préférence dans les pays de la sous-région. Il/elle doit maîtriser le français étant donné que le rapport de base de la consultation sera produit en français. Responsabilités et mise en œuvre de l’évaluation : Le (la) consultant (e ) international (e) doit : - Elaborer la méthodologie de l’évaluation de la composante Genre en collaboration avec le(la) consultant(e) national(e) ; - Coordonner la préparation des outils de collecte des données (fiches de collecte, guides d’interview individuel, du focus group, etc.) ; - Elaborer un plan de sondage afin de répertorier les ONGs évoluant dans le domaine du genre à visiter en région forestière et au niveau central ; - Contribuer à l’élaboration du calendrier et l’itinéraire des visites de terrain au niveau central (services publics, associations) et au niveau régional (ONGs et services identifiés) ; xxxii - Evaluer la conformité et l’intégralité des données recueillies par le (la) consultant(e) national(e) ; - suivre la rédaction du pré-rapport par le (la) consultant(e) national(e) ; - Coordonner la rédaction du rapport sectoriel genre ; - Participer à la présentera du rapport sectoriel au comité technique et à l’UNFPA pour partage, lecture et amendements ; - Lorsque des besoins complémentaires s’avèrent nécessaire au niveau central, s’entretenir avec les personnes ressources clés et autres informateurs sur la base des rendez vous pris à l’avance avec le concours du (de la) consultant(e) national(e) ; - Participer la rédaction du rapport final de l’évaluation sous la coordination du chef d’équipe ; - Participer à la rédaction et la finalisation du rapport synthèse. L’évaluation sera conduite sous le leadership de l’UNFPA en étroite collaboration avec le comite technique de l’évaluation. Plan du Rapport d’évaluation Le document comprendra les éléments suivants : Page de garde Doit contenir le nom de projet, programme ou thème en cours d'évaluation ; pays de programme ; provient de l'organisation à laquelle le rapport est soumis ; les noms et les affiliations des évaluateurs ; et la date. Table des matières Remerciements Identifier ceux qui ont contribué à l'évaluation. Liste des sigles Résumé Résumez les informations essentielles de l’évaluation, l’objectif de l’évaluation et les méthodes utilisées, les grands résultats et les conclusions, ainsi que les recommandations par ordre de priorité xxxiii Introduction Décrire le programme/thème en cours d'évaluation, y compris les problèmes abordés par les interventions. Résumez l'objectif de l'évaluation, les objectifs et les questions clés. Expliquer la raison de sélection/non sélection de critères d'évaluation. Décrire la méthodologie employée pour effectuer l'évaluation. Détail qui a été impliqué dans la réalisation de l'évaluation et quels étaient leurs rôles. Décrire la structure du rapport d'évaluation. Résultats et conclusions États des conclusions fondées sur la preuve dérivée de l'information recueillie. Dans la mesure du possible mesure l'atteinte des résultats en termes quantitatifs et qualitatifs et d'analyser les liens entre les intrants, les activités, les produits, les résultats et, si possible, avoir un impact sur. Discuter des contributions respectives des parties prenantes à l'atteinte des résultats. Conclusions doivent être étayées par des analyses et arguments cohérents avec les données collectées et doivent se rapportées aux objectifs de l'évaluation en fournissant des réponses aux questions. Leçons apprises Basé sur les conclusions de l'évaluation et l’expérience générale de l'équipe les évaluateurs dans d'autres contextes, vont fournir si possible des enseignements qui peuvent être applicables dans d'autres situations. Inclure les leçons apprises tant positifs que négatifs. Recommandations Formuler des recommandations pertinentes, précises et réalistes qui reposent sur les éléments de preuve recueillis, les conclusions faites et les leçons apprises. Faire une liste des propositions d'action à prendre (à court et à long terme) par la personne, d'une unité ou d'un organisme responsable du suivi par ordre de priorité, y compris des échéanciers et devis (le cas échéant) pour la mise en œuvre. Annexes Joignez les termes de référence de l’évaluation Donnez la liste des personnes interrogées et des sites visités Donnez la liste des documents examinés (rapports, publications) les instruments de collecte de données (questionnaires, plans de sondages, etc.); les liens web xxxiv