ARTICLE N°1: Prognathe or not prognathe͙

ARTICLE N°1: WƌŽŐŶĂƚŚĞŽƌŶŽƚƉƌŽŐŶĂƚŚĞ͙
(Jean-Louis Ainardi, février 2012)
Nous savons, maintenant, ce que les juges entendent par DCC. EŽƵƐƚĞŶƚĞƌŽŶƐ͕ăƉƌĠƐĞŶƚ͕Ě͛ĂďŽƌĚĞƌůĞƐ
ŵŽĚŝĨŝĐĂƚŝŽŶƐĐŽŶƐƚĂƚĠĞƐĚĂŶƐůĞƐĂƌƚŝĐƵůĠƐ͕ĂůƚĠƌĂƚŝŽŶƐƋƵĞŶŽƵƐĂǀŽŶƐů͛ŚĂďŝƚƵĚĞĚ͛ĂƉƉĞůĞƌĚĠĨĂƵƚƐ͘
Beaucoup de défauts de denture sont génétiquement transmissibles, donc graves, sinon même éliminatoires.
͛ĂƵƚƌĞƐƐŽŶƚĂĐĐŝĚĞŶƚĞůƐĞƚƉĞƵǀĞŶƚƐ͛ŝŶƚĞƌƉƌĠƚĞƌĐŽŵŵĞĚĞƐĐĂƌĂĐƚğƌĞƐĂĐƋƵŝƐ͘/ůĞƐƚƉƌŝŵŽƌĚŝĂůĚĞďŝĞŶůĞƐ
identifier afin de différencier ce qui sera transmissible de ce qui ne le sera pas.
Nous serons amenés à distinguer :
- ůĞƐĂŶŽŵĂůŝĞƐĚ͛ŽƌŝŐŝŶĞƐƋƵĞůĞƚƚique ;
-
ůĞƐĂŶŽŵĂůŝĞƐĚ͛ŽƌŝŐŝŶĞĚĞŶƚĂŝƌĞ ;
-
Ğƚ͕ĐŽŵŵĞůĂŶĂƚƵƌĞŶ͛ĞƐƚƉĂƐƐŝŵƉůĞ͕ĚĞƐĂŶŽŵĂůŝĞƐĚ͛ŽƌŝŐŝŶĞŵŝdžƚĞ͘
Définitions :
Dans les dictionnaires, le mot prognathe est défini comme étant :
- « dĞƌŵĞĚ͛ĂŶƚŚƌŽƉŽůŽŐŝĞ͘YƵŝĂůĞƐŵąĐŚŽŝƌĞƐĂůůŽŶŐĠĞƐŽƵƉƌŽĠŵŝŶentes » (Littré) ;
- « Saillie en avant des os maxillaires» (Petit Larousse, éditions anciennes) ;
- « Dont les maxillaires sont saillants, proéminents », et par analogie, dans le domaine animal « Dont la
ŵąĐŚŽŝƌĞĞƐƚƚƌğƐĂůůŽŶŐĠĞǀĞƌƐů͛ĂǀĂŶƚ » (Trésor de la Langue française).
Tous les mammifères, hormis certains primates sont donc naturellement prognathes, avec un développement
plus ou moins accusé des os de la face.
Dans le langage courant, la définition du prognathisme est un peu moins générale :
- « Qui a les mâchoires saillantes, en particulier la mâchoire inférieure » (Trésor de la langue française) ;
- « Saillie en avant de la mâchoire inférieure ou supérieure. » (Larousse, éditions récentes)
Remarquons que le mot « dent » est absent de toutes ces définitions.
džĂŵĞŶĚĞů͛ĂƌƚŝĐƵůĠ͗
ŶŐĠŶĠƌĂů͕ůĞƐĐLJŶŽƉŚŝůĞƐƐĞĐŽŶƚĞŶƚĞŶƚĚĞů͛ŽďƐĞƌǀĂƚŝŽŶĚĞů͛ŽĐĐůƵƐŝŽŶĚĞƐďůŽĐƐŝŶĐŝƐŝĨƐ͕ĐĞƋƵŝůĞƐĂĂŵĞŶĠƐă
ĚĠĨŝŶŝƌϯƚLJƉĞƐĚ͛ĂƌƚŝĐƵůĠƐ :
- ů͛ĂƌƚŝĐƵůĠĞŶĐŝƐĞĂƵdž : les incisives inférieures sont situées en retrait des incisives supérieures, mais restent
en contact étroit. Le bord tranchant des incisives inférieures vient au contact du cingulum des incisives
supérieures ;
-
ů͛ĂƌƚŝĐƵůĠĞŶƉŝŶĐĞ : le bord occlusal des incisives supérieures est en contact avec le bord occlusal des
incisives inférieures ;
er
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-
ů͛ĂƌƚŝĐƵůĠĞŶĐŝƐĞĂƵdžŝŶǀĞƌƐĠƐ : les incisives supérieures sont situées en retrait des incisives inférieures. Les
surfaces rostrales des incisives supérieures sont en contact étroit avec les surfaces distales des incisives
inférieures.
KŶƌĞŵĂƌƋƵĞƌĂƋƵĞĐĞƐĂƌƚŝĐƵůĠƐƐŽŶƚĚĠĨŝŶŝƐƉĂƌƌĂƉƉŽƌƚĂƵdžŝŶĐŝƐŝǀĞƐ͕ƐĂŶƐƋƵĞů͛ŽŶĨĂƐƐĞŝŶƚĞƌǀĞŶŝƌůĞƐĂƌĐƐ
maxillaires, ni les autres dents.
Revenons à nos moutons (ou plutôt à nos lévriers) :
Le juge qui examine nos chiens est amené à prendre en compte, principalement, le nombre de dents et leurs
positions relatives. La plupart du temps, il prêtera, sans plus, particulièrement attention au bon articulé des blocs
incisifs. Dans nos races « orthognathes », la face caudale des incisives supérieures est en contact strict avec la face
ƌŽƐƚƌĂůĞĚĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐŝŶĨĠƌŝĞƵƌĞƐ͕ŽƵƉůƵƐƐŝŵƉůĞŵĞŶƚ͕ů͛ŽĐĐůƵƐŝŽŶĚĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐĞƐƚƵŶĞŽĐĐůƵƐŝŽŶĞŶĐŝƐĞĂƵdž͘
Mais cet examen est-ŝůƐƵĨĨŝƐĂŶƚƉŽƵƌĂĨĨŝƌŵĞƌƋƵ͛ƵŶĞĚĞŶƚƵƌĞĞƐƚĐŽƌƌĞĐƚĞ ?
Un ƉĞƵĚ͛ŽƐƚĠŽůŽŐŝĞ :
Les mâchoires, supports des dents, sont constituées de deux formes osseuses :
- ů͛ŽƐŵĂdžŝůůĂŝƌĞƋƵŝĐŽŶƐƚŝƚƵĞůĞĐŽƌƉƐĚĞůĂŵąĐŚŽŝƌĞ ; cet os évolue au cours de la croissance, comme
ů͛ĞŶƐĞŵďůĞĚƵƐƋƵĞůĞƚƚĞ͘
-
ŽŵŵĞů͛ĞŶƐĞŵďůĞĚƵƐƋƵĞůĞƚƚĞ͕ sa forme, sa taille, sa structure sont régies principalement par la
génétique. Ce sont donc des caractères héréditaires ;
ů͛ŽƐĂůǀĠŽůĂŝƌĞƋƵŝĠǀŽůƵĞĞŶŵġŵĞƚĞŵƉƐƋƵĞůĞƐĚĞŶƚƐĞƚĚŝƐƉĂƌĂŠƚĂǀĞĐĞůůĞƐ͛͘ĞƐƚůƵŝƋƵŝƐƵƉƉŽƌƚĞůĞƐ
dents, leurs racines étant incluses dans des alvéoles. Cet os malléable est facilement déformable et les
ĚĞŶƚƐ͕ĞŶƉĂƌƚŝĐƵůŝĞƌůĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐ͕ƉĞƵǀĞŶƚĂŝŶƐŝďĂƐĐƵůĞƌǀĞƌƐů͛ĞdžƚĠƌŝĞƵƌŽƵů͛ŝŶƚĠƌŝĞƵƌĚĞůĂďŽƵĐŚĞ͕ăůĂ
ĨĂǀĞƵƌĚ͛ƵŶĂďĐğƐ͕ĚĞĐĂƌĂĐƚğƌĞƐƉƌŽƉƌĞƐĂƵdžŵƵƐĐůĞƐĚĞůĂĨĂĐĞŽƵ ďŝĞŶĚ͛ĂĐĐŝĚĞŶƚƐ͘ĞƐŽŶƚůăĚĞƐ
caractères principalement acquis.
>ĂƉŽƐŝƚŝŽŶĚĞƐĚĞŶƚƐƉĞƵƚĚŽŶĐġƚƌĞŝŶĨůƵĞŶĐĠĞƉĂƌĚĞƐƉŚĠŶŽŵğŶĞƐŶ͛ĂLJĂŶƚĂƵĐƵŶůŝĞŶĂǀĞĐůĂŐĠŶĠƚŝƋƵĞ͕
phénomènes pouvant donner lieu à une apparence de défaut sur une mâchoire intrinsèquement correcte ou, à
ĐŽŶƚƌĂƌŝŽ͕ĐŽƌƌŝŐĞƌĚĞƐĚĠĨĂƵƚƐůŝĠƐăů͛ŽƐŵĂdžŝůůĂŝƌĞ͘
ĞƋƵŝƌĞǀŝĞŶƚăĚŝƌĞƋƵĞ͕Ɛ͛ŝůĞƐƚĨĂĐŝůĞĚĞĚĠƉůĂĐĞƌůĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐͨ accidentellement », il est également facile de les
remettre en bonne position par un traitement orthodontique simple. Et, en poussant le raisonnement, il apparaît
ĚŽŶĐƋƵĞů͛ĞdžĂŵĞŶĚĞƐďůŽĐƐŝŶĐŝƐŝĨƐ͕Ɛ͛ŝůĞƐƚŶĠĐĞƐƐĂŝƌĞ͕Ŷ͛ĞƐƚƉĂƐƐƵĨĨŝƐĂŶƚƉŽƵƌĂĨĨŝƌŵĞƌƋƵ͛ƵŶĐŚŝĞŶĞƐƚ
orthognathe ou non.
er
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ĠĨĂƵƚƐĚ͛ŽĐĐůƵƐŝŽŶĚĞŶƚĂŝƌĞ :
>ĞƐĂŶŽŵĂůŝĞƐĚĞů͛Ăƌƚŝculé sont très souvent liées à la modification de la longueur des arcs maxillaires.
Les malocclusions peuvent être des caractéristiques recherchées et donc normales pour certaines races. Dans le
cas de celles qui nous intéressent directement, la denture en « ciseau » est la seule admise.
La prognathie, « Saillie en avant de la mâchoire inférieure ou supérieure », est donc un défaut éliminatoire, que
ce soit :
- la prognathie supérieure, position en avant du maxillaire, entrainant une perte de contact des blocs
ŝŶĐŝƐŝĨƐ͕ůĞƐƵƉĠƌŝĞƵƌĠƚĂŶƚƉƌŽũĞƚĠǀĞƌƐů͛ĂǀĂŶƚ;ůĞĐŚŝĞŶĞƐƚĚŝƚďĠŐƵͿ͘ŶƚŽƵƚĠƚĂƚĚĞĐĂƵƐĞ͕ŝůĞƐƚ
ƉƌĠĨĠƌĂďůĞĚĞĐŽŶƐŝĚĠƌĞƌƋƵĞĐ͛ĞƐƚƵŶĞƌĠƚƌŽŐŶĂƚŚŝĞŝŶĨĠƌŝĞƵƌĞ ;
-
ou la prognathie inférieure, position en avant de la mandibule, entrainant les incisives supérieures en
arrière des incisives inférieures (le chien est dit grignard)
ĞƐĂŶŽŵĂůŝĞƐ͕ƉƌŽǀŽƋƵĠĞƐƉĂƌƵŶĂůůŽŶŐĞŵĞŶƚƌĞůĂƚŝĨƐŝŶŐƵůŝĞƌĚĞů͛ƵŶĚĞƐŽƐŵĂdžŝůůĂŝƌĞƐ͕ƐŽŶƚƚŽƵƚĞƐĚ͛ŽƌŝŐŝŶĞ
génétique et donc entrainent un refus de confirmation et/ou un insuffisant en exposition.
͛ĂƵƚƌĞƐĚĠĨĂƵƚƐƉĞƵǀĞŶƚĂƉƉĂƌĂŠƚƌĞ͕ƋƵŽŝƋƵĞƉůƵƐƌĂƌĞŵĞŶƚ͕ĐŽŵŵĞ :
-
ƵŶĞŽĐĐůƵƐŝŽŶĐƌŽŝƐĠĞƌŽƐƚƌĂůĞ͕ƋƵĂŶĚƵŶĞƉĂƌƚŝĞĚĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐĞƐƚĞŶĐŝƐĞĂƵŶŽƌŵĂůĞƚů͛ĂƵƚƌĞĞŶĐŝƐĞĂƵ
inverse ;
-
une occlusion croisée bilatérale, quand la partie gauche des incisives est en ciseau normal (ou même en
prognathie supérieure) et la partie droite en ciseau inverse (ou même en prognathie inférieure) ;
er
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-
une occlusion croisée caudale quand la position de la prémolaire supérieure(PM4) et de la molaire
inférieure(M1) sont inversées;
-
une mauvaise position ou implantation des dents quand une ou plusieurs incisives sont mal alignées ;
-
une occlusion ouverte, quand il existe une espace vertical entre les incisives, mâchoires fermées ;
-
unĞŵĂůƉŽƐŝƚŝŽŶŝŵƉůŝƋƵĂŶƚƵŶĞŝŵƉůĂŶƚĂƚŝŽŶĂŶŽƌŵĂůĞĚ͛ƵŶĞĚĞŶƚ ĐŽŵŵĞƵŶĚĠƉůĂĐĞŵĞŶƚůŝŶŐƵĂůĚ͛ƵŶĞ
ĐĂŶŝŶĞŵĂŶĚŝďƵůĂŝƌĞƋƵŝƚĞŶĚăƐ͛ĞŶĨŽŶĐĞƌĚĂŶƐůĞƉĂůĂŝƐŽƐƐĞƵdž͖
-
͙͘
Dans ces autres cas, hormis, peut-ġƚƌĞ͕ů͛ŽĐĐůƵƐŝŽŶĐƌŽŝƐĠĞďŝůĂƚĠƌĂůĞĞƚů͛ŽĐĐůƵƐŝon ouverte, il est plus difficile de se
prononcer ͗ůĂŵĂƵǀĂŝƐĞŝŵƉůĂŶƚĂƚŝŽŶŽƵůĂŵĂƵǀĂŝƐĞƉŽƐŝƚŝŽŶĚ͛ƵŶĞŽƵƉůƵƐŝĞƵƌƐĚĞŶƚƐƉĞƵƚġƚƌĞĂĐĐŝĚĞŶƚĞůůĞĞƚ
ne serait donc pas un caractère transmissible. On peut prendre pour exemple, le cas du déplacement lingual ou
ǀĞƐƚŝďƵůĂŝƌĞĚ͛ƵŶĞĐĂŶŝŶĞŵĂŶĚŝďƵůĂŝƌĞƋƵŝƉĞƵƚƌĞůĞǀĞƌĚ͛ĂŶŽŵĂůŝĞƐĂƵŶŝǀĞĂƵŽƐƐĞƵdžŽƵƉůƵƐƐŝŵƉůĞŵĞŶƚġƚƌĞ
ŝŶĚƵŝƚĞƉĂƌůĂƉĞƌƐŝƐƚĂŶĐĞĚ͛ƵŶĞĐĂŶŝŶĞůĂĐƚĠĂůĞ͘
Et il ne faut pas se fier aux apparences !
Proalvéolie, rétroalvéolie :
Nous ǀĞŶŽŶƐĚĞƐƵƌǀŽůĞƌůĞƐƉƌŝŶĐŝƉĂůĞƐĂŶŽŵĂůŝĞƐƐƋƵĞůĞƚƚŝƋƵĞƐ͕ĚƵŵŽŝŶƐĐĞůůĞƐƋƵŝƐŽŶƚĂĐĐĞƐƐŝďůĞƐăĚ͛ĂƵƚƌĞƐ
que les dentistes ou les odontologistes.
Il reste à aborder les anomalies liées aux dents elles-mêmes.
>ĞƐĚĞŶƚƐƐŽŶƚŝŵƉůĂŶƚĠĞƐĚĂŶƐů͛ŽƐĂůǀĠŽůĂire. Toutes les dents ? Non ! Les racines des canines sont très longues
ĞƚƐ͛ŝŵƉůĂŶƚĞŶƚƉƌŽĨŽŶĚĠŵĞŶƚĚĂŶƐů͛ŽƐŵĂdžŝůůĂŝƌĞ͕ĂůŽƌƐƋƵĞĐĞůůĞƐĚĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐƐŽŶƚƚƌğƐĐŽƵƌƚĞƐ͕ĞƚƐĞƵůĞŵĞŶƚ
ŝŶĐůƵƐĞƐĚĂŶƐů͛ŽƐĂůǀĠŽůĂŝƌĞ͕ŽƐƋƵŝ͕Ě͛ĂŝůůĞƵƌƐ͕ĚŝƐƉĂƌĂŠƚĂǀĞĐůĂĚent ! Cet os facilement déformable peut
permettre une malposition accidentelle des dents qui lui sont liées, et plus particulièrement celle des incisives.
er
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En tout état de cause, les incisives devraient être implantées « ăů͛ĠƋƵĞƌƌĞ » dans les mâchoires. Mais ce cas idéal
peut subir quelques variations pouvant troubler la perception de la denture du chien, en mimant ou en corrigeant
une prognathie. Le chien peut alors présenter une prognathie apparente ou, à contrario, être orthognathe
apparent.
Plusieurs cas peuvent apparaître :
Il est possible de les regrouper en 3 catégories.
I - >ĞƐƌĂƉƉŽƌƚƐŽƐƐĞƵdžĚĞůĂŵąĐŚŽŝƌĞƐŽŶƚĐĞƵdžĚ͛ƵŶŽƌƚŚŽŐŶĂƚŚĞ͘ >͛ŝŶƚĞƌĚŝŐŝƚĂƚŝŽŶĚĞůĂƚƌŝĂĚĞͨ coin supérieur
ʹ canine inférieure ʹ canine supérieure » est régulière.
Implantation (ou position) normale des incisives :
- les incisives ont une
implantation
« ăů͛ĠƋƵĞƌƌĞ ».
͛ĞƐƚů͛ĂƌƚŝĐƵůĠŝĚĠĂů ;
Figure 1
Malposition des incisives :
Figure 2
Figure 3
les incisives
maxillaires, inclinées
ǀĞƌƐů͛ĂƌƌŝğƌĞ͕
dénoncent une
rétroalvéolie
supérieure ; le chien
semble grignard,
mais, encore une
ĨŽŝƐ͕ĐĞŶ͛ĞƐƚ ƋƵ͛ƵŶĞ
apparence ;
les incisives
maxillaires, inclinées
ǀĞƌƐů͛ĂǀĂŶƚ͕
dénoncent une
proalvéolie
supérieures ; le chien
semble bégu, mais
cette prognathie
Ŷ͛ĞƐƚƋƵ͛ĂƉƉĂƌĞŶƚĞ ;
er
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Figure 4a
Figure 4b
les incisives mandibulaires basculées vers
ů͛ĂǀĂŶƚŽƵǀĞƌƐů͛ĂƌƌŝğƌĞ͕ĚŽŶŶĞƌŽŶƚ͕
respectivement, une apparence de chien
grignard ou de chien bégu ;
Figure 5a
Figure 5b
les incisives maxillaires et mandibulaires
ŝŶĐůŝŶĠĞƐǀĞƌƐů͛ĂƌƌŝğƌĞŽƵǀĞƌƐů͛ĂǀĂŶƚƐŽŶƚůĂ
ŵĂƌƋƵĞĚ͛ƵŶĞďŝ-ƌĠƚƌŽĂůǀĠŽůŝĞŽƵĚ͛ƵŶĞďŝproavéolie ͖ů͛ĂƌƚŝĐƵůĠĚĞƐďůŽĐƐŝŶĐŝƐŝĨƐ
semblera normal.
II ʹ >ĞƐƌĂƉƉŽƌƚƐŽƐƐĞƵdžĚĞůĂŵąĐŚŽŝƌĞƐŽŶƚĐĞƵdžĚ͛ƵŶͨ prognathe » (rétrognathisme supérieur ou
ƉƌŽŐŶĂƚŚŝƐŵĞŝŶĨĠƌŝĞƵƌͿ͘>͛ŝŶƚĞƌĚŝŐŝƚĂƚŝŽŶĚĞůĂƚƌŝĂĚĞͨ coin supérieur ʹ canine inférieure ʹ canine supérieure »
montre un vide important entre les deux canines (chien grignard).
er
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Implantation normale des incisives :
Figure 6a
incisives implantées « ă ů͛ĠƋƵĞƌƌĞ » et articulé en ciseau inverse
(Cane corso), ou pire, incisives sans contact (Bouledogue anglais) ; le
prognathisme est évident ;
Malposition :
Figure 7a
Figure 7b
proalǀĠŽůŝĞƐƵƉĠƌŝĞƵƌĞŵĞƚƚĂŶƚů͛ĂƌƚŝĐƵůĠĚĞƐ
blocs incisifs en ciseau ou en tenaille ; cette
ĂƉƉĂƌĞŶĐĞĚ͛ŽƌƚŚŽŐŶĂƚŚŝĞŵĂƐƋƵĞƵŶĞǀƌĂŝĞ
prognathie inférieure ; une rétroalvéolie
inférieure aura le même effet ;
Figure 8a
Figure 8b
rétroalvéolie supérieure ou proalvéolie
inférieure marquent, sans contestation, la
prognathie inférieure et semblent même
ů͛ĂĐĐƵƐĞƌ
er
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Figure 9a
Figure 9b
bi-proalvéolie ou bi-rétroalvéolie ne
masquent pas le prognathisme.
III ʹ Les rapports osseux sont ceux d͛ƵŶĐŚŝĞŶƌĠƚƌŽŐŶĂƚŚĞ (rétrognathisme inférieur plutôt que prognathisme
ƐƵƉĠƌŝĞƵƌͿ͘>͛ŝŶƚĞƌĚŝŐŝƚĂƚŝŽŶĚĞůĂƚƌŝĂĚĞͨ coin supérieur ʹ canine inférieure ʹ canine supérieure » montre une
position inversée des canines (chien bégu).
Implantation normale des incisives :
Figure 10a
ůĞƐŝŶĐŝƐŝǀĞƐŝŵƉůĂŶƚĠĞƐăů͛ĠƋƵĞƌƌĞŶĞŵĂƐƋƵĞŶƚƉĂƐůĂ
rétrognathie inférieure
er
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Malposition des incisives :
Figure 11a
Figure 11b
Une proalvéolie supérieure ou une
rétroalvéolie inférieure accusera le
rétrognathisme inférieur
Figure 12a
Figure 12b
Par contre, une rétroalvéolie supérieure ou
une proalvéolie inférieure pourront donner
ů͛ĂƐƉĞĐƚĚ͛ƵŶĂƌƚŝĐƵůĠĞŶĐŝƐĞĂƵĚĞƐďůŽĐƐ
incisifs ; le rétrognathisme sera toutefois
signé pĂƌů͛ŝŶǀĞƌƐŝŽŶĚĞůĂƉŽƐŝƚŝŽŶƌĞůĂƚŝǀĞ
des canines.
Figure 13a
Figure 13b
Une bi-proalvéolie ou une bi-rétroalvéolie, si
elles sont assez difficilement décelables,
masqueront très mal ou pas du tout le
rétrognathisme inférieur.
(Adapté Ě͛ƵŶĂrticle du docteur Pierre Bocher paru sur divers sites internet)
er
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KŶƉŽƵƌƌĂŝƚƐ͛ĂŵƵƐĞƌăĐŽŵƉůŝƋƵĞƌĞŶĐŽƌĞĐĞƐĂƌƚŝĐƵůĠƐĚĞƐďůŽĐƐŝŶĐŝƐŝĨƐ͕ĞƚǀŽŝƌĐĞƋƵĞĚŽŶŶĞƌĂŝƚƵŶĞƉƌŽĂůǀĠŽůŝĞ
ƐƵƉĠƌŝĞƵƌĞĂĐĐŽŵƉĂŐŶĠĞĚ͛ƵŶĞƌĠƚƌŽĂůǀĠŽůŝĞŝŶĨĠƌŝĞƵƌĞĐŚĞnjƵŶŽƌƚŚŽŐŶĂƚŚĞ͕ƉĂƌĞdžĞŵƉůĞ͙DĂŝƐĐĞƐĐĂƐĚĞ
figure existent-ils vraiment ?
Conclusion :
ŽŵŵĞŶƚġƚƌĞĐĞƌƚĂŝŶĚĞů͛ŽƌƚŚŽŐŶĂƚŚŝĞĚĞŶŽƐĐŚŝĞŶƐ ĞŶƚĞŶĂŶƚĐŽŵƉƚĞĚƵĨĂŝƚƋƵ͛ƵŶĂƌƚŝĐƵůĠĞŶĐŝƐĞĂƵĚĞƐďůŽĐƐ
ŝŶĐŝƐŝĨƐŶ͛ĞƐƚƉĂƐĚ͛ƵŶĞĨŝĂďŝůŝƚĠĂďƐŽůƵĞ ?
Par chance, il est pratiquement impossible de modifier la position des canines, que ce soit accidentellement ou
par un traitement orthodontique simple. La bonne denture de nos lévriers et apparentés ne peut être certifiée
ƋƵ͛ĂƉƌğƐƵŶĞdžĂŵĞŶĂƚƚĞŶƚŝĨĚĞƐďůŽĐƐŝŶĐŝƐŝĨƐ͕ĐŽŵƉůĠƚĠƉĂƌƵŶĞdžĂŵĞŶƚŽƵƚĂƵƐƐŝĂƚƚĞŶƚŝĨĚĞů͛ŝŶƚĞƌĚŝŐŝƚĂƚŝŽŶĚĞ
la triade « coin supérieur ʹ canine inférieure ʹ canine supérieure ͩĞƚĚĞů͛ŝŶƚĞƌĚŝŐŝƚation des prémolaires.
(džĐĞůůĞŶƚĂƌƚŝĐƵůĠĚ͛ƵŶŽƌƚŚŽŐŶĂƚŚĞ͕ŵŽŶƚƌĂŶƚƵŶĞƚƌğƐďĞůůĞŝŶƚĞƌĚŝŐŝƚĂƚŝŽŶĚĞƐŵŽůĂŝƌĞƐĞƚƉƌĠŵŽůĂŝƌĞƐ͕Ě͛ƵŶĞ
part, et de la triade « coin supérieur-canineinférieure-ĐĂŶŝŶĞƐƵƉĠƌŝĞƵƌĞĚ͛ĂƵƚƌĞƉĂƌƚ͘hŶƌĞŐĂƌĚĂƚƚĞŶƚŝĨƉĞƌŵĞƚ
en outre de déceler une légère proalvéolie des pinces et mitoyennes supérieures.
Il reste une question pendante : la rédaction des standards de nos races est-ĞůůĞĂƐƐĞnjƉƌĠĐŝƐĞƉŽƵƌƋƵ͛ŝůŶ͛LJĂŝƚ
aucune contestation possible ?
͛ĞƐƚƵŶĞĂƵƚƌĞŚŝƐƚŽŝƌĞ !
(à suivre)
er
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