La procrastination ou l`art de ne rien faire
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La procrastination ou l`art de ne rien faire
Psychoweb La procrastination ou l'art de ne rien faire Soumis par Stephane Desbrosses ... de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait aujourd'hui, de s'auto-aveugler sur les nécessités du quotidien, de s'investir dans de nouvelles activités totalement dans l'espoir d'oublier, un temps soit peu, les étapes obligatoires qui nous feront avancer... Et bien oui, ce trouble porte un nom : la procrastination De l'Art de ne rien faire...Le terme procrastination désigne une tendance pathologique à remettre systématiquement à plus tard le travail qui devrait être fait à l'instant. Ne souriez pas, beaucoup de personnes en souffrent... Une souffrance réelle, accompagnée d'un manque d'adaptation aux impératifs de la vie quotidienne qui les empêche de passer à des étapes ultérieures normales. Un retardataire chronique peut ne jamais se mettre au travail à force de procrastiner, c'est par ailleurs souvent l'un des buts cachés et conséquents à ce trouble. La tendance procrastinatrice apparaît généralement lors des études, dès le lycée ou en étude supérieure, et touche paradoxalement des étudiants très doués, habitués à réussir leurs épreuves et reconnus par leurs professeurs et leur entourage, pour leur talent. Cet entourage y joue d'ailleurs un rôle : insister sur la compétitivité du monde du travail ou des études, attendre beaucoup de nos enfants, peut encourager l'apparition de ce trouble. L'enfant où l'étudiant se sentira angoissé à l'idée de ne pas se révéler digne des attentes. ...Tout en ayant les capacités!Régulièrement, la procrastination s'accompagne d'une certaine dose de perfectionnisme : l'étudiant veut à tout prix réussir ce qu'il entreprend, estime inacceptable un travail qu'il ne juge pas parfait, et en fin de compte, ne produit jamais un travail qui le satisfait... et contourne le problème en évitant de réaliser ce travail. Ce qui ne signifie donc pas qu'il ne fait rien! Il pourra être saisi d'une frénésie d'apprentissage ou d'activité tant que celle-ci n'aura pas de rapport immédiat avec le travail qui doit être fait... Une fois ancrée, la procratination est dure à affaiblir... elle touche bien souvent le travail qui permettrait de la dépasser, à la manière de virus s'attaquant à des antivirus... Petits exploits et grandes confiancesIl semble qu'il faille viser un regain de confiance en soi, par la réussite de petites tâches, en premier lieu, puis de plus grands travaux, mais en adéquation cette fois-ci avec ce qui doit être fait (études, job, etc...) pour permettre au procrastinateur de se rendre compte qu'il peut déjà réussir le travail qui l'angoisse. Complimenter, coacher, soutenir, semble une attitude efficace, mais... il faut également remettre les projets du procrastinateur à la réalité, éviter de le soutenir pour les projets à trop long terme, pour plutôt préférer des projets cours, réalistes, et pouvant être terminés dans un délai suffisamment court. Le procrastinateur a en effet fâcheuse tendance à élaborer de longs et ambitieux projets, vraisemblablement afin de limiter les effets de la contrainte du temps, tout en s'auto-appréciant de réaliser de grandes choses. Ce trouble n'est bien sûr pas toujours pathologique, et tout un chacun présente régulièrement une tendance à la procrastination. Le mieux est de rester vigilant et de se remettre les idées en ordre de temps à autres, en se donnant un ptit coup au derrière pour se mettre enfin au travail à faire, et le finir avant même que le délai soit écoulé : finir d'écrire un article un mois avant le délai officiel, terminer une oeuvre malgrès quelques imperfections... ne soyez pas insatisfait ni trop perfectionniste en chaque instant ! Le mieux est toujours l'ennemi du bien! http://www.psychoweb.fr Propulsé par Joomla! Généré: 11 February, 2017, 18:16