Procrastinateurs, ne remettez pas la lecture de ce texte à plus tard!

Transcription

Procrastinateurs, ne remettez pas la lecture de ce texte à plus tard!
Procrastinateurs, ne remettez pas la lecture de ce texte à
plus tard!
« Oh! Je pourrai faire cela demain… » Qui ne s’est pas déjà dit ces mots? D’une tendance
apparemment inoffensive, il est possible de glisser vers un mode de fonctionnement qui
peut s’avérer très dommageable et envahissant, voire handicapant. Vous vous sentez
concerné, mais vous vous dites que vous pourriez lire cette chronique à un autre moment?
Raison de plus pour le faire dès maintenant!
Une mauvaise habitude à remettre en question
Remettre au lendemain peut sembler anodin. De nombreuses personnes avanceront même
qu’elles travaillent mieux sous pression, à la dernière minute. Mais prendre l’habitude de
remettre inutilement des tâches à plus tard peut engendrer de nombreux troubles tels que
de l’anxiété, de la culpabilité, des pensées envahissantes en dehors des périodes de travail,
des difficultés en gestion du temps ou encore une certaine inefficacité organisationnelle.
Aussi appelée « procrastination » (du latin pro qui veut dire « pour » et de crastinus qui
signifie « ajournement, lendemain »), cette remise systématique à plus tard n’est pas à
prendre à la légère. La première étape pour la contrer consiste à identifier ses raisons d’être
(désintérêt, découragement, mauvaise estimation des délais, etc.) et les prétextes qui la
justifient (« Il me reste du temps », « Je serai plus en forme demain », « Cela ne sert à rien »,
etc.). Vous pourrez ainsi remarquer plus facilement quand vous passez en mode
« procrastination » et analyser plus objectivement ces prétextes au regard des enjeux qui y
sont reliés (« Mon travail sera-t-il de la même qualité si je m’y mets à la dernière minute? »,
« Quelle est l’utilité finale de cette tâche? », etc.).
Adopter des comportements antiprocrastination
Il existe plusieurs habitudes simples qui peuvent facilement être mises en place pour
contrer la procrastination.
Définir ses priorités
Ce n’est pas parce que l’on remet au lendemain que l’on est inactif. Bien au contraire!
Certains adeptes de la procrastination trouveront souvent quelque chose d’autre à faire
plutôt que de se centrer sur leur tâche. Il s’agira dans ce cas de bien identifier les priorités
(ce qui relève de la tâche et ce qui n’est pas en rapport) et de faire la distinction entre
actions urgentes et actions importantes.
Délimiter ses objectifs
Ne visez pas trop haut et restez réaliste en évitant de vous fixer des objectifs flous tels que
« Faire tout mon travail de la journée ». Décortiquez chaque tâche en composantes plus
petites mais clairement définies. On préfèrera, par exemple, faire le ménage de la salle de
bain, de la cuisine ou autre, une pièce à fois, plutôt que de se résoudre à faire le ménage
dans son ensemble.
Dire « non » aux distractions
Une fois la tâche débutée, le moindre prétexte peut venir vous déconcentrer : téléphone,
médias sociaux, petit creux, etc. Mettez-vous dès le départ dans les dispositions optimales
pour atteindre vos objectifs : isolez-vous autant que possible de ces éléments et respectez
scrupuleusement les horaires que vous aurez fixés.
Savoir se récompenser
N’oubliez pas de vous octroyer de temps à autre une récompense lorsque vous atteignez vos
objectifs de travail. Et permettez-vous de le faire dès l’atteinte de sous-objectifs.
En conclusion
Faire face à la procrastination peut parfois être simple et se résumer à la mise en place de
pratiques telles que celles énoncées précédemment. Dans d’autres cas, il se peut que les
efforts ne semblent pas porter fruit et que la personne qui en souffre ait à consulter pour
chercher de l’aide dans sa résolution de problème. Les services d’aide axé Santé vous font
bénéficier d’un support complémentaire et d’une écoute active. N’hésitez pas à en faire la
demande!
Dites-vous que « retard » ne rime pas toujours avec « trop tard »!
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Note : Pour alléger le texte, le masculin désigne également le féminin.