QUALITE TECHNOLOGIQUE DE LA VIANDE DE POULET EN
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QUALITE TECHNOLOGIQUE DE LA VIANDE DE POULET EN
QUALITE TECHNOLOGIQUE DE LA VIANDE DE POULET EN RELATION AVEC LE NIVEAU DE CROISSANCE DES ANIMAUX Jehl Nathalie1, Berri Cécile2, Le Bihan-Duval Elisabeth2, Baéza Elisabeth2, Picgirard Laurent3 1 ITAVI - 28, rue du Rocher, 75008 Paris, 2 INRA-SRA, Nouzilly, 3 ADIV, Clermont-Ferrand Résumé Le marché du poulet évolue vers une diversification qualitative des produits grâce au développement de différents modes de production (standards, labels, certifiés, biologiques) et de présentation (découpes, produits transformés). Cette étude a permis de caractériser la qualité technologique et l’aptitude à la transformation de la viande de croisements commerciaux qui différent en particulier pour les performances de croissance et qui sont utilisés pour les productions de type label, standard ou certifiée. Nous avons observé des différences importantes du métabolisme post-mortem des muscles (chute de pH) entre les différents types d’animaux étudiés, qui se répercutaient sur leurs propriétés de rétention d’eau à l’état frais mais surtout au cours des procédés de transformation en blancs et jambons de poulets. Par rapport aux poulets à croissance rapide de type standard, la viande des poulets à croissance lente présentait des rendements à la transformation inférieurs mais une tenue de tranche supérieure et se démarquait par la qualité sensorielle des produits transformés. La viande des poulets croisés présentait des caractéristiques technologiques et sensorielles généralement intermédiaires à celle provenant des poulets à croissance lente et rapide. Afin de tester plus globalement l’impact des différents modes de production sur la qualité des viandes, ces premiers résultats devront être validés dans les conditions commerciales de production et d’abattage des animaux et de transformation des viandes. Introduction 1. Matériels et méthodes La production de poulet représente 50% de la production avicole nationale. Elle progresse globalement depuis quelques années grâce à une diversification qualitative des produits due au développement de différents modes de production, standards (64%), labels (28%), certifiées (7%), biologiques (1%), et de présentation, dont les morceaux découpés (33 %) et les produits transformés (15%). Cette orientation vers des produits faciles à préparer répond à la demande des consommateurs (Magdelaine et Philippot, 2000) et concerne l’ensemble des modes de production. Dans ce contexte économique, il apparaît aujourd’hui primordial de mieux connaître les facteurs de variation de la qualité technologique des viandes de volaille. Pour cela, nous avons caractérisé la qualité technologique de la viande chez des génotypes commerciaux utilisés pour les productions de type label, certifiée ou standard. Outre une meilleure connaissance des relations entre niveau de croissance des animaux et qualité de leur viande, cette étude vise à fournir des résultats utiles à la filière sur l’adéquation entre les différents modes de production rencontrés en France et les nouvelles utilisations de la volaille sous forme de produits transformés. Cette étude a porté sur des mâles issus de croisements commerciaux à croissance lente (L, type 657), intermédiaire (C, type 957) et rapide (S, type Starbro) produits par Hubbard-ISA et classiquement utilisés pour les productions de type label, certifiée et standard. Ils ont été élevés à la Station de Recherches Avicoles (SRA) en claustration, en respectant l’alimentation et les densités classiques pour ces différentes productions. Soixante-quatre poulets par croisement ont été abattus à la SRA à leur âge classique de commercialisation de 6, 8 et 12 semaines pour les types S, C et L respectivement. Un lot de poulets standards (S) a aussi été abattu à 7 semaines afin d’évaluer les conséquences sur la qualité de la viande d’un alourdissement des animaux. Les carcasses ont été conservées au froid (2°C) pendant 24 h puis disséquées pour mesurer les rendements par rapport au poids vif en filets, cuisses et gras abdominal selon la méthode décrite par Marché (1995). Nous avons mesuré les pH à 15 minutes et 24 heures post-mortem (PM) des muscles Pectoralis superficialis (PS) et Iliotibialis (IT) à l’aide d’un pHmètre portable muni d’une électrode en verre. Les pH à 15 min post mortem ont été réalisés sur un broyat de muscle dans une solution de KCL et de sodiumiodoacétate, les pH à 24 h post mortem ont été mesurés par insertion directe de la sonde dans le muscle. La couleur (L*, a*, b*) des muscles PS et IT a été mesurée à l’aide d’un spectrophotomètre Cinquièmes Journées de la Recherche Avicole, Tours, 26 et 27 mars 2003 portable (Hunterlab, Reston, VA 20190, USA). La perte en eau entre 24 et 72 h PM des filets et des cuisses a été calculée par différence de poids. Pour 16 poulets par lot nous avons déterminé la surface, la longueur et la largeur du muscle PS à partir de son image scannée. L’épaisseur a été déduite en divisant le poids du muscle par la surface mesurée. L’Aire de Section Transversale (AST) moyenne des fibres du muscle PS a été déterminée à partir de deux champs distincts comprenant chacun 70 à 100 fibres selon la méthode décrite par Rémignon et al. (1995). A partir des mesures histologiques et morphométriques, nous avons déterminé un indice du Nombre Total de Fibres (NTF) dans le muscle PS selon la formule suivante : TFN = (nombre de fibre par champs / surface du champs) * (épaisseur moyenne * longueur du muscle). Un filet et une cuisse par poulet ont été congelés 24 h PM puis conservés à -20°C jusqu’à transformation par saumurage-cuisson respecti-vement en blancs et jambons de poulet (2 fabrications/lot réalisée à l’ADIV de Clermont-Ferrand). Le procédé de fabrication limitait l’apport d’adjuvant et était identique pour les quatre types de viande. La saumure utilisée pour les blancs était composée de 17,6% de sel nitrité, 7,67% de dextrose, 2,2% de carraghénane, 0,33% d’ascorbate de sodium. Celle utilisée pour les jambons contenaient 17,6% de sels nitrités, 9,9% de dextrose, and 0,33% d’ascorbate de sodium. La saumure a été ajoutée à raison de 10% du poids de viande. Après un barattage de 10h à 4°C, le mélange a été conditionné sous vide en pain de 5 kg, cuit jusqu’à 66°C à cœur, et après un stockage à 0°C pendant 24h détaillé en tranches de 2 mm d’épaisseur. Les rendements technologiques, la composition chimique et le profil sensoriel de ces produits ont été déterminés selon les recommandations AFNOR. L’effet du type d’animaux sur les caractéristiques musculaires et la qualité des viandes fraîches a été testé par analyse de variance et les moyennes comparées par le test de Newman-Keuls. Une Analyse en Composantes Principales (ACP) a aussi été réalisée sur ces critères. Nous n’avons pas pu réaliser d’analyse statistique sur les rendements technologiques et la composition des produits transformés en raison du faible nombre de répétitions par lot de fabrication (n=2). Les caractéristiques sensorielles des blancs et jambons de poulet ont été comparée à l’aide du test PLSD de Fisher 2. Résultats et discussion 2.1. Caractéristiques pondérales et structurales Les caractéristiques des différents types de poulets sont données dans le Tableau 1 (poulets standards à croissance rapide de 6 semaines : S6, de 7 semaines : S7, à croissance intermédiaire de 8 semaines : C8, à croissance lente de 12 semaines : L12). Au moment de l’abattage, les poulets du lot L12 et C8 présentaient un poids intermédiaire à celui des poulets standards âgés de 6 semaines ou de 7 semaines. Seuls les animaux à croissance lente se caractérisaient par un poids en filet inférieur aux autres production. Les rendements en filet les plus élevés étaient obtenus pour les animaux standards (S6 et S7), alors que des valeurs intermédiaires étaient observées pour les croisés (C8). L’abattage des animaux standards à 7 semaines a conduit à une augmentation significative à la fois du poids vif (+21%) et du rendement en filet (+4%) par rapport à un abattage à 6 semaines. Nous n’avons pas observé de différence significative sur le pourcentage de cuisse entre les différents types d’animaux. Par contre, les animaux à croissance lente présentaient 30 et 37% de gras abdominal de plus que les animaux S6 et S7, respectivement. Une fois encore les poulets du lot C8 étaient intermédiaires pour ce critère. Enfin, les poulets standards âgés de 6 et 7 semaines présentaient le même engraissement abdominal. En dépit de leur poids 30% plus faible, les muscles Pectoralis superficialis des poulets à croissance lente présentaient une surface équivalente à ceux des poulets standards âgés de 7 semaines (Tableau 2). Ils étaient légèrement plus longs que ces derniers mais avaient une épaisseur moyenne très inférieure. Les poulets standards S6 et croisés C8 se caractérisaient par les surfaces et les longueurs les plus faibles, mais se situaient entre les poulets L12 et S7 quant à leur épaisseur. Le type d’animaux n’avait pas d’effet sur la largeur des filets. Le muscle Pectoralis superficialis des poulets à croissance lente et des poulets croisés contenait des fibres dont l’aire de surface transversale (AST) était nettement plus faible que celle des animaux standards, les animaux du lot S7 présentant les fibres les plus grosses. Le calcul de l’indice du Nombre Total de Fibres ne montrait pas de différence notable entre les muscles Pectoralis superficialis des différents types de poulets étudiés. 2.2. Critères de qualité de la viande fraîche Il existait des différences de métabolisme postmortem entre types d’animaux (Tableau 3). Quel que soit le muscle, les poulets L12 se distinguaient par une vitesse et une amplitude de chute de pH plus élevées. Au sein des poulets à croissance rapide, les muscles des animaux âgés de 7 semaines se différenciaient de ceux de 6 semaines par une chute de pH initiale plus rapide et un pH ultime plus faible. Les filets des animaux à croissance lente se distinguaient par une couleur plus sombre, plus rouge et moins jaune que ceux des autres croisements (Tableau 4). La viande de la cuisse de ces poulets était à la fois moins rouges et moins jaunes que celle des autres types génétiques. Les filets des poulets à croissance lente et intermédiaire ont perdu plus d’eau au ressuage que les poulets standards (S6, S7), les poulets standards de 7 semaines présentant l’exsudat le plus faible (Tableau 4). L’exsudat de la cuisse était nettement plus faible que celui du filet. Ce sont les cuisses de poulets standards de 6 semaines qui ont perdu le plus d’eau, ceux de 7 semaines le moins, les poulets L12 et C8 présentant des exsudats intermédiaires. Selon l’ACP, les caractéristiques de couleur et d’exsudat du filet étaient en partie associée aux variations de cinétique de chute de pH post mortem. L’indice de rouge a* s’opposait à la fois au pH15 (0,40) et au pHu (-0,30). La luminance L* était associée positivement au pH15 (+0,38) et l’exsudat négativement au pH15 (-0,23) et au pHu (-0,28). Ces relations n’étaient pas retrouvées dans le muscle IT de la cuisse. Les indices de couleur L* et a* étaient opposés dans les muscles IT (-0,48) et PS (-0,42), signifiant qu’une diminution de l’indice du rouge était associée à une augmentation de la clarté de la viande. L’ACP a par ailleurs révélé qu’au sein d’un même muscle les valeurs de pH15 et de pHu étaient reliées (+0,48 dans le filet, +0,65 dans le muscle IT) et qu’il existait une corrélation très fortement positive entre les mesures de pH15 (+0,71) ou de pHu (+0,51) des muscles IT et PS. 2.3. Rendements technologiques et qualité des produits transformés Les produits issus des animaux à croissance lente présentaient des rendements technologiques largement inférieurs aux produits provenant des poulets à croissance rapide (Tableau 5). Ceci est vraisemblablement à relier à leur vitesse et/ou amplitude de chute de pH supérieures susceptibles d’abaisser leur pouvoir de rétention en eau. Ces différences de comportement à la cuisson se répercutaient sur leur composition (Tableau 5), leur aspect et, dans le cas des filets, leur texture. L’analyse sensorielle a montré que les blancs fabriqués à partir des filets des poulets L12 apparaissaient moins humides, avaient une texture plus sèche et une tenue de tranche supérieure. Les jambons fabriqués à partir des cuisses de ces mêmes animaux se distinguaient seulement sur leur aspect moins humide. Les produits issus de poulets L12 se caractérisaient aussi par une teinte plus soutenue et rosée. Les produits issus de poulets C8 présentaient des caractéristiques technologiques et sensorielles intermédiaires entre celles des produits fabriqués à partir de viandes provenant des poulets à croissance lente et rapide. Par rapport aux animaux S6, les poulets S7 présentaient des rendements technologiques inférieurs. Conclusions Cette étude a montré des différences importantes entre les trois types d’animaux étudiés sur le métabolisme post-mortem des muscles qui se répercutaient sur leurs propriétés de rétention d’eau à l’état frais mais surtout au cours des procédés de transformation en blancs et jambons de poulets. Par rapport aux poulets standards à croissance rapide, la viande des poulets à croissance lente présentait des rendements à la transformation inférieurs mais se démarquait pour la qualité sensorielle par un aspect moins humide, une teinte plus rosée et dans le cas du blanc par une tenue de tranche supérieure des produits transformés. La viande des poulets croisés (C8) présentait des caractéristiques technologiques et sensorielles généralement intermédiaires à celle provenant des poulets à croissance lente et rapide. L’ensemble de ces résultats mériteraient d’être confirmés dans les conditions commerciales de production. Références Bibliographiques Magdelaine P. et Philippot J.B., 2000, Viandes et Produits Carnés, 21(1) : 31-37 Marché G., 1995. Document SYSAAF-INRA, 3780 Nouzilly. Rémignon H., Gardahaut M.F. Marché G. et Ricard F.H., 1995. J. Muscle Res. Cell Motil., 16 95-102. Remerciements Cette étude a été réalisée dans le cadre de l’aide au développement technologique de l’OFIVAL et a bénéficié du soutien du sélectionneur Hubbard-ISA (Chateaubourg, France). Nous remercions Thierry Bordeau et Nicole Millet pour leur assistance technique et le personnel de l’Unité Expérimentale Avicole pour l’élevage des animaux. TABLEAU 1 : Poids vif et rendements en filet, cuisse et gras abdominal (en % du poids vif) S6 S7 C8 L12 P 2495,7 ± 231,7d Poids vif (g) *** 3018,0 ± 200,6a 2649,9 ± 161,9c 2877,5±144 b 16,86 ± 1,38b % de filet *** 17,53 ± 1,64a 15,65 ± 0,91c 14,34±0,87d a a a a 24,34 ± 1,80 % de cuisse NS 24,83 ± 1,17 24,51 ± 0,90 24,78±1,20 % gras abdo. 2,60 ± 0,60c 2,73 ± 0,65c 3,20 ± 0,64b 3,56±0,85a *** Poulets standards à croissance rapide de 6 semaines : S6, de 7 semaines : S7, à croissance intermédiaire de 8 semaines : C8, à croissance lente de 12 semaines : L12. a-d Les moyennes avec des lettres différentes dans la même ligne diffèrent ; NS = non significatif ; ***P<0,001 TABLEAU 2 : Caractéristiques morphologiques et structurales du muscle Pectoralis superficialis Muscle Poids (g) Epaisseur moyenne (mm) Surface (mm2) Largeur (mm) Longueur (mm) Fibre AST (µm2) Index NTF (105) S6 (n = 16) S7 (n = 16) C8 (n = 16) L12 (n = 16) P 175,47b ± 16,54 16,71b ± 0,99 10491b ± 686 81,21 ± 5,34 187,91c ± 10,2 213,28a ± 17,83 18,76a ± 1,96 11414a ± 822 82,88 ± 5,38 199,72b ± 8,38 162,27c ± 16,04 15,22c ± 1,03 10649b ± 599 81,94 ± 6,25 194,39b ± 7,48 149,98d ± 10,47 12,93d ± 0,92 11610a ± 592 83,86 ± 5,61 211,11a ± 8,11 *** *** *** NS *** 2168b ± 359 7,70 ± 1,01 2521a ± 668 8,27 ± 2,14 1834bc ± 374 8,75 ± 1,49 1719c ± 330 8,67 ± 1,55 *** NS Poulets standards à croissance rapide de 6 semaines : S6, de 7 semaines : S7, à croissance intermédiaire de 8 semaines : C8, à croissance lente de 12 semaines : L12. a-d Les moyennes avec des lettres différentes dans la même ligne diffèrent significativement NS = non significatif ; * P < 0,001 NTF : Nombre Total de Fibre TABLEAU 3 : Caractéristiques de la cinétique de chute de pH post-mortem des muscles Pectoralis superficialis (PS) et Iliotibialis (IT) S6 S7 C8 L12 P pH 15 min PS pHu (24h PM) PS pH 15 min IT 6,67 ± 0,13a 6,44 ± 0,12c 6,55 ± 0,14b 6,22±0,17d *** 6,03 ± 0,12 a 5,80 ± 0,11 b b 5,66±0,12 c *** 6,57 ± 0,07 a 6,38 ± 0,08 b 6,31±0,07 c *** a 5,78 ± 0,08 6,59 ± 0,07 a 6,43 ± 0,15 pHu (24h PM) IT *** 6,10 ± 0,13 6,36 ± 0,13 6,15±0,14 Poulets standards à croissance rapide de 6 semaines : S6, de 7 semaines : S7, à croissance intermédiaire de 8 semaines : C8, à croissance lente de 12 semaines : L12. a-d Les moyennes avec des lettres différentes dans la même ligne diffèrent ; NS = non significatif ; *** P<0,001 d b c TABLEAU 4 : Couleur et exsudat des muscles Pectoralis superficialis (PS) et Iliotibialis (IT) S6 S7 C8 L12 PS IT (cuisse) Luminance L* Rouge a* Jaune b* Exsudat (%) Luminance L* Rouge a* Jaune b* Exsudat (%) a 52,6 ± 2,0 -0,4± 0,7b 9,1 ± 1,3ab 1,23 ± 0,70b 49,7 ± 3,9 2,1 ± 1,3a 7,1 ± 2,4b 0,50 ± 0,16a a 52,0 ± 2,0 0,0 ± 0,8b 9,7 ± 1,3a 0,56 ± 0,32c 50,1 ± 3,9 1,7 ± 1,4ab 8,6 ± 2,1a 0,23 ± 0,12c a 52,8 ± 2,1 0,0 ± 0,8b 9,2± 1,6ab 1,46 ± 0,60a 50,7 ± 3,5 1,3 ± 1,2bc 6,9 ± 2,2b 0,33 ± 0,10b b 50,8 ± 2,9 0,4 ± 1,4a 8,5 ± 2,2b 1,64 ± 0,67a 49,3 ± 2,9 1,1 ± 1,0c 4,0 ± 2,9c 0,36 ± 0,18b P ** *** ** *** NS *** *** *** Poulets standards à croissance rapide de 6 semaines : S6, de 7 semaines : S7, à croissance intermédiaire de 8 semaines : C8, à croissance lente de 12 semaines : L12. a-c Les moyennes avec des lettres différentes dans la même ligne diffèrent. **P < 0,01 ; ***P < 0,001 TABLEAU 5 : Variations du rendement technologique (en % de viande fraîche) et de la composition des blancs et jambons de poulets pour les différents types d’animaux S6 S7 C8 L12 Blanc Rendement technologique (%) 106.8 105.7 103.8 100.4 Humidité Produit Dégraissé (%) 75 74.9 74.6 73.9 Protéine (%) 22.1 21.2 22.1 22.6 Jambon Rendement technologique (%) 104.5 101.5 100.8 98.4 Humidité Produit Dégraissé (%) 78.5 77.9 77.4 76.1 Protéine (%) 17.7 17.9 18.3 20 Poulets standards à croissance rapide de 6 semaines : S6, de 7 semaines : S7, à croissance intermédiaire de 8 semaines : C8, à croissance lente de 12 semaines : L12.