Au nom de Dieu

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Au nom de Dieu
Au nom de Dieu
Université Tarbiat Modares
Département de français
Faculté des sciences humaines
Mémoire de Master en traduction
L’étude des problèmes de la traduction scientifique et technique du français en persan
Rédigé par :
Massoumé AZIMI MONFARED
Sous la direction de :
Dr. Parivash SAFA
Professeur consultant :
DR. Hamid Réza SHAΪRI
Février2013
A mes parents
Remerciement :
Je tiens à adresser toute ma gratitude à Madame le Docteur Parivash Safa qui a bien voulu diriger
ce mémoire avec tant de rigueur et d’attention. Je la remercie également pour la grande
disponibilité dont elle a fait tout au long de l’élaboration de cette recherche ; sans elle, ce travail
ne serait jamais arrivé à son terme.
Je présente ma plus profonde reconnaissance à mon professeur consultant, Monsieur le
docteur Shairi , pour ses précieux conseils et sa disponibilité au cours de ce travail .
Je remercie Madame le docteur Dadvar et Monsieur le docteur Rahmatian d’avoir accepté de
lire ce travail et de m’honorer de leur présence.Leurs remarques ne peuvent qu’illuminer mon
chemin dans le perfectionnement de ce travail ainsi que dans la poursuite de mes recherches.
Mes plus grands respects vont à tous mes professeurs qui ont généreusement, mis à ma
disposition leur savoir et leur expériences pendant toutes mes années d’études.
Résumé :
Cette recherche analytique est effectuée dans le cadre d’une analyse des données (choisies des
textes scientifiques et techniques).Elle est basée sur quatre corpus traduits du français en persan,
composés d’un nombre considérable de termes spécialisés dont les équivalents ne sont pas
toujours transparents.
L’analyse s’est focalisée sur deux paramètres : la connaissance langagière et la connaissance du
traducteur dans le domaine traité.
Les difficultés de traduction, trouvées dans cette recherche, montrent qu’afin d’avoir une
traduction claire et transparente, le traducteur doit avoir les connaissances préliminaires
langagières ainsi que les connaissances dans le domaine traité.
Parfois les problèmes proviennent de l’absence des équivalents convenables dans la langue
persane. Ou parfois, les équivalents qui ont été choisis par un lexicographe ne transmettent pas le
concept voulu.
Un travail pratique nous permet de proposer comme solution le recours à des énoncés explicatifs
et clarifiants ou alors l’emploi du terme spécialisé étranger sans en donner un équivalent.
Mots clés : Traduction scientifique et technique / Choix d’équivalent/ Etude contrastive du
français et persan/ La traduction des termes scientifiques et techniques.
Abstract
This research which is taken from chosen samples from scientific and technical texts consists of
translated texts from French to Persian as well as countless technical jargon which translated
equivalents do not seem to be clear.
This analysis highlights two main elements: Translator’s knowledge of the source and target
language as well as scientific and technical knowledge.
The issues found in the analysis depict the significance of the translator’s knowledge not only in
the target and source language but also in the technical and scientific knowledge.
At times, not existing a precise equivalent in Persian lies at the heart of the matter. Sometimes,
the problem is the equivalent in the dictionary which is not exact.
This scrutiny paved the way for this solution that clarification,explanation and using the foreign
word in the text can be effective in clarification of meaning.
Key words: Scientific translation /Technical Translation / Finding Equivalents / French. Persian
contrastive analysis /scientific and technical expressions’ translation
Introduction
Nous vivons au siècle de la technique et de la vitesse. Il semble, en effet, qu’après avoir cheminé
pendant des siècles et même des millénaires, le progrès scientifique, au début du XX siècle, a
pris subitement le pas de course ou, pour user d’une comparaison empruntée au domaine
technique, a changé d’engrenage, de palie.
Parallèlement à ce progrès technique accéléré, on a assisté à une multiplication des échanges,
rendus eux-mêmes possibles par l’application des découvertes scientifiques dans le domaine des
moyens de communication et des techniques de diffusion. En conséquence de l’accélération des
progrès techniques, il est devenu nécessaire pour les entreprises privées comme pour les Etats de
se tenir au courant des découvertes scientifiques et de leurs applications technologiques, s’ils ne
veulent pas se laisser distancer ;d’où l’importance de la traduction scientifique et technique.
Notre pays va atteindre ces nouvelles sciences et technologies venant d’autres pays où on parle
des langues différentes ; autrement dit, ces sciences et technologies y sont importées donc on a
besoin de les traduire.
Bien que les traducteurs des textes littéraires disent souvent que la traduction technique et
scientifique est simple parce qu’elle manque d’équivoque, il faut dire que le procès de traduction
scientifique et technique n’est pas facile et parfois pose problème.
Problématique :
Les traductions scientifiques et techniques faites en Iran ne sont pas toujours transparentes et le
lecteur préfère lire le texte dans sa langue originale. Donc la problématique de cette recherche
peut se reformuler de la façon suivante :
"Pourquoi les traductions scientifiques et techniques du français en persan sont parfois
plus complexes que le même texte en français ?"
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Objectif de recherche :
L’objectif que suit cette recherche analytique s’inscrit dans la perspective plus vaste de résoudre
les problèmes de la traduction des textes scientifiques et techniques (du français en persan).
Questions de recherche :
Afin de faire face à cette problématique nous nous proposons de répondre aux questions
suivantes :
1) Quels sont les domaines de la traduction scientifique et technique ?
2) Quelles théories de la traduction correspondent à la traduction scientifique et technique ?
3) De quelles natures sont les problèmes posés et quelles en sont les solutions ?
Hypothèses de recherche :
1) Les textes scientifiques et techniques se divisent à leur tour en plusieurs sous-catégories
(textes explicatifs, injonctifs,…) dont chacune entraîne des problèmes propres à son
genre.
2) Il semble que dans une traduction scientifique ou technique l’important soit de
transmettre le contenu, même si la forme doit être quelques fois sacrifiée.
3) Il semble que la raison principale de ces problèmes réside dans l’insuffisance de
connaissances langagières tout comme le manque de savoir dans le domaine traité.
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Méthodologie de recherche :
La présente recherche s’inscrit dans un cadre descriptif et analytique.
Présentation des chapitres :
La présente recherche est composée de deux parties :
Dans un premier temps, nous essaierons de déterminer la place de la traduction technique et
scientifique dans l’univers de la traduction en général. Ainsi la première partie de ce travail sera
consacrée aux questions théoriques, les définitions et les cadres théoriques et à la présentation
des différents domaines de la traduction scientifique et technique.
Ensuite, sera abordé le rôle du traducteur et les différentes stratégies qui pourront l’aider à sortir
des difficultés que pose ce type de traduction.
Dans la deuxième partie de ce travail seront abordés les problèmes posés lors de la traduction
scientifique et technique ; on verra qu’ils ne sont pas toujours d’une même nature ; car il existe
deux types de texte scientifique et technique : explicatif et injonctif.
La traduction des textes injonctifs pose plus de problèmes par rapport aux autres types de textes
scientifiques et techniques. En caractérisant ces types de textes, nous allons présenter les raisons
de cette difficulté.
A travers divers exemples, seront classés les problèmes posés lors de la traduction ; l’analyse de
ces problèmes aboutira à la présentation des solutions.
La partie pratique de ce travail est effectuée dans l’objectif de vérifier les difficultés qui peuvent
apparaître lors de la traduction de ce type de texte. Comme la plupart des textes scientifiques et
techniques traduits en persan sont en anglais, malgré tout l’effort que nous avons fait, il a été
impossible de mettre la main sur des textes scientifiques et techniques traduits du français : d’où
la nécessité de recourir à des étudiants de traduction s’apprêtant à se présenter sur le marché du
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travail. Ainsi quatre textes (de chimie, de pragmatique, de formations sportives, de mécanique et
d’informatique). Les textes ainsi traduits on été mis ensuite à la disposition des étudiants de trois
groupes différents à savoir ceux de Master॥ en traduction, ceux de Master॥ en didactique et
ceux de doctorat.
En didactique parmi lesquels un étudiant avait une formation et même quelques années
d’expérience en traduction. Ces lecteurs vérificateurs étaient censés lire les traductions produites
pour en vérifier le degré de compréhensibilité et de préciser tous les facteurs auxquels est dû le
blocage de la compréhension.
L’étude de la reproduction du texte traduit sous la forme de reformulation ou de paraphrase
effectuée par les lecteurs vérificateurs nous permettra de procéder à l’analyse de ce qui, dans une
traduction scientifique ou technique peut causer des difficultés.
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Ι.1.L’importance de la traduction technique :
C’est devenu une vérité de la Palice de dire que nous vivons au siècle de la technique et de la
vitesse. Il est peut-être plus intéressant de constater qu’il ne s’agit pas là d’un phénomène
résultant d’une lente et longue évolution, mais la conséquence manifeste de ce qu’on a appelé le
« processus d’accélération ». Il semble, en effet, qu’après avoir cheminé pendant des siècles et
même des millénaires, le progrès scientifique, au début du XX siècle, a pris subitement le pas de
course ou, pour user d’une comparaison
empruntée au domaine technique, a changé
d’engrenage, de palier.
Parallèlement à ce progrès technique accéléré, on a assisté à une multiplication des échanges,
rendus eux-mêmes possibles par l’application des découvertes scientifiques dans le domaine des
moyens de communication et des techniques de diffusion. En supprimant la barrière des
distances, l’avion, la radio, la télévision ont mis en présence des civilisations différentes, et donc
des techniques différentes. En conséquence de l’accélération des progrès techniques, il est
devenu nécessaire pour les entreprises privées comme pour les Etats de se
tenir au courant des découvertes scientifiques et de leurs applications technologiques , s’ils ne
veulent pas se laisser distancer ; d’où la multiplication des organismes et congrès internationaux
où les hommes de science échangent les résultats de leurs expériences, d’où aussi la prolifération
des publications scientifiques et techniques grâce auxquelles chercheurs, ingénieurs et
techniciens de tous les pays se tiennent informés des récents progrès et évitent de perdre un
temps et des sommes considérables à refaire des travaux déjà faits.
Depuis quelques années, donc, le volume des publications scientifiques et techniques a augmenté
dans des proportions gigantesques en même temps que s’accroissaient les échanges entre pays.
D’autre part, il est devenu indispensable pour les chercheurs et techniciens des secteurs privés et
publics de prendre rapidement connaissance du contenu de ces publications.
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Ι.2.La définition
Ι.3.Qu’est-ce que la traduction technique ?
La traduction est un cas particulier de convergence linguistique : au sens le plus large, elle
désigne toute forme de « médiation intralinguistique », permettant de transmettre de
l’information entre locuteurs de langues différentes. La traduction fait passer un message d’une
langue de départ(LD) ou langue-source dans une langue d’arrivée(LA) ou langue-cible.
La « traduction » désigne à la fois la pratique traduisante, l’activité du traducteur (sens
dynamique) et le résultat de cette activité, le texte-cible lui-même (sens pratique). Le mot prend
aussi parfois le sens métaphorique excessivement élargi d’expression, représentation,
interprétation.
La traduction est un savoir-faire, c’est le fait d’interpréter le sens d’un texte dans une
langue langue source ou langue de départ et de produire un texte ayant un sens et un effet
équivalent sur un lecteur ayant une langue et une culture différentes langue cible ou langue
d’arrivée.
Sur le marché, on peut différencier deux sortes de traduction, la traduction littéraire et la
traduction technique.
Cette première, concerne les romans, poèmes et autres genres du domaine littéraire. Elle
demande des aptitudes en stylistique, une bonne imagination et des connaissances culturelles
étendues. Il s’agit de reproduire l’effet intégral du texte original chez le lecteur en langue
d’arrivée, autant que le sens des mots. La traduction doit être aussi plaisante à lire, et susciter les
mêmes
émotions que l’original, suivant l’adage de Cervantès : « ne rien mettre, ne rien
omettre ». Les grands traducteurs, quelle que soit la langue, ont une formation très exigeante,
études littéraires et universitaires, dans leur langue maternelle, langue vers laquelle ils traduisent,
mais aussi et surtout dans celle de laquelle ils traduisent- et grand nombre de traducteurs
littéraires traduisent de plusieurs langues.
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La traduction technique quant à elle, concerne les documents tels que les manuels, feuillets
d’instructions, notes internes, procès-verbaux, rapports financiers et autres documents destinés à
un public limité et dont la durée de vie est souvent limitée.
Les traductions sont incontournables dans un monde qui compte plus de 3OOO langues.
Le commerce international, les relations diplomatiques, les programmes éducatifs, les voyages
parmi d’autres activités comme les loisirs, de même que les livres ou les films, les modes
d’emploi pour l’électroménager, les logiciels informatiques ou les instructions de montages des
meubles, dépendent du travail des traducteurs- des hommes et des femmes qui, bien souvent dans
l’ombre, essaient de transposer des idées et des informations d’une langue vers une autre.
C’est une tâche difficile et qui nécessite de faire passer une information en franchissant la
barrière de la langue ; une langue vivante, qui évolue tous les jours. Les pièges qu’un traducteur
doit déjouer sont nombreux. La connaissance de deux langues ou plus ne suffit pas pour faire une
bonne traduction. Un travail de qualité exige une connaissance vaste et approfondie d’un
domaine particulier.
Bien qu'elle représente une importante part de marché dans le secteur de la traduction, la
traduction technique reste un mystère pour le grand public. À la différence de la traduction
littéraire, celle-ci concerne la traduction de textes spécialisés appartenant à des domaines
techniques.
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Ι.4.Les domaines de traduction scientifique et technique
Voici les principaux domaines de traduction scientifique et technique parmi les 25 domaines
recensés par la SFT (Société Française des Traducteurs) :
Ι.4.1.Domaine médical
Domaine très complexe et très technique, qui n'admet aucune erreur. Le traducteur a tout intérêt
à faire appel à un expert pour consolider ses connaissances.
Types de documents :

rapports médicaux

textes réglementaires, études de toxicité, documents de pharmacovigilance

notices médicales

essais cliniques

comptes rendus de conférences

publications d'experts

revues de presse
Ι.4.2.Domaine juridique
Pour réussir dans ce domaine, il faut avoir une bonne connaissance du droit français et
international.
Types de documents :

statuts d'entreprises, actes de sociétés, pactes d'actionnaires, PV d'assemblées, rapports de
gestion, accords de confidentialité

actes notariés, actes de procédures, actes d'huissiers
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
diplômes, brevets, pièces administratives

actes de mariage, naissance, décès
Ι.4.3.Domaine informatique
Dans ce domaine on parle de "localisation" et non de traduction. Avec l'outil informatique qui ne
cesse d'évoluer, la demande en localisation est croissante.
Types de documents :

site web

logiciel en lui-même et sa documentation, aide en ligne

communiqué de presse IT
Ι.4.4.Domaine économique et financier
Dans ce domaine, le jargon utilisé est bien spécifique et un traducteur doit en avoir une certaine
expérience car ce sont des documents décisionnaires.
Types de documents :

communiqués financiers

bilans, comptes de résultats, business plans, états de trésorerie

notes d'opérations, émission d'actions

produits financiers, documentation et fiches de produits financiers

comptes rendus de réunions, assemblées générales, rapports de gestion
Ι.4.5.Domaine technique
La terminologie est primordiale dans ce domaine et le traducteur doit être capable de se
renseigner auprès de sources fiables.
Types de documents :

documentation technique, schémas, procédés
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
brevets

fiches produit

rapports d'experts

modes d'emploi de machines, systèmes

manuels de procédure, normes et protocoles

cahiers des charges
Ι.4.6.Domaine des sciences humaines

la philosophie, la linguistique.
Ι.5.Le métier de traducteur
La traduction est une activité humaine universelle, rendue nécessaire à toutes les époques et dans
toutes les parties du globe par les contacts entre communautés parlant des langues différentes,
que ces contacts soient individuels ou collectifs, accidentels ou permanents, qu’ils soient liés à
des courants d’échanges économiques ou apparaissant à l’occasion de voyages ou qu’ils fassent
l’objet de codification institutionnalisées (traités bilingues entre Etats, par exemple). Il n’est
guère de peuplade si reculée qui soit totalement isolée et puisse se passer d’un recours à la
traduction.
Le traducteur transpose un texte d'une langue à une autre. Il doit à la fois respecter la forme et le
fond des textes qui lui sont confiés. Il peut se spécialiser dans la traduction de textes à caractère
scientifique et technique ou, au contraire, ne traduire que des œuvres littéraires. Mais il peut
aussi être traducteur expert judiciaire, ce qui le conduit alors à travailler pour les tribunaux.
Le traducteur travaille en solitaire, chez lui ou dans un bureau, et organise son travail comme il
l'entend : ce métier convient aux esprits indépendants et à ceux qui ne sont pas des
inconditionnels du travail en équipe. Il exige le sens de la précision, une grande rigueur et de
l'endurance.
Qu'il s'agisse de rapports, d'études ou de romans, les documents à traduire sont parfois longs et
complexes. Il faut être patient et persévérant. Enfin, trait d'union entre 2 langues et 2 cultures, le
traducteur doit faire preuve d'une grande ouverture d'esprit et d'une certaine agilité intellectuelle.
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Le traducteur (comme aussi l’interprète) doit disposer d’une solide connaissance de ses langues
de travail, d’une culture générale étendue et, dans le cas des traductions « techniques », d’une
connaissance du domaine auquel appartient le texte à traduire ; d’où l’obligation pour lui de se
documenter constamment.
Ι.6.Le traducteur technique
Qu’est- ce qu’un traducteur technique ? Selon la définition donnée par le Président de la Société
française des traducteurs, le traducteur technique est un spécialiste de la profession dont la tâche
est « d’assimiler un texte scientifique ou technique écrit dans une langue étrangère et de le
réécrire de façon que le spécialiste auquel il est destiné ait l’impression qu’il a été écrit dans son
propre pays.
Pour accomplir cette tâche avec succès, le traducteur technique doit avoir reçu une double
formation, l’une générale, l’autre spécialisée. Comme tout traducteur, le traducteur technique
doit avoir une connaissance approfondie de la langue de départ et de la langue d’arrivéeconnaissance des mots (lexique), de la structure de la phrase (agencement), du pays et des
hommes (ethnographie et méta linguistique). Il est inutile d’insister sur cette première condition
qui vous est bien connue. La seconde condition requise est la connaissance de la terminologie
particulière des sciences et des techniques. Chaque science, chaque technique possède son
vocabulaire ou son jargon qui permet aux spécialistes de mieux saisir la réalité de leur domaine
propre, au fur et à mesure que les sciences se spécialisent, les jargons deviennent plus nombreux
et plus hermétiques.
La technique envahit peu à peu tous les domaines, et les hommes de science universels sont
maintenant choses du passé. De ces deux constatations – existence d’une terminologie
particulière à chaque technique et extension du domaine de la technique- découlent deux
exigences propres à la traduction : la spécialisation et la documentation.
La spécialisation en traduction technique est une question délicate lorsqu’on l’envisage d’un
point de vue pratique, car il faut tenir compte de plusieurs facteurs dont certains sont inconnus. Il
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