COUPE DU MONDE FÉMININE U-20 DE LA FIFA

Développement
Plus de 20 millions de femmes jouent au football dans le monde. Du 17 août au 1er septembre 2002, 216
joueuses ont disputé le Championnat du Monde de Football Féminin U-19 de la FIFA au Canada. Le nombre de
participantes est passé à 252 en 2004 à la suite de l’augmentation du nombre de joueuses par équipe (de 18 à
21).
L’édition Russie 2006 a été rebaptisée Championnat du Monde de Football Féminin U-20 de la FIFA, et 16
équipes étaient en lice pour le titre, réparties entre les confédérations comme suit : 3 équipes pour l’AFC, 2 pour
la CAF, 3 pour la CONCACAF, 2 pour la CONMEBOL, 1 pour l’OFC et 4 pour l’UEFA, en plus de la Russie,
qualifiée d’office.
Jusque-là, la seule confédération à avoir organisé un tournoi féminin dans cette catégorie d’âge était l’UEFA avec
son Championnat d’Europe féminin des moins de 19 ans, disputé pour la première fois en 1997. Pour
promouvoir le football féminin, la FIFA a créé sa propre compétition féminine de jeunes. Comme le souhaitait la
FIFA, l’événement a encouragé les associations membres à développer le football féminin chez les jeunes et aussi
à créer des équipes dans les catégories inférieures, notamment U-13 et U-15. De plus, le championnat U-19 a
aussi incité les confédérations à organiser des éliminatoires continentales.
Généralités
La deuxième édition du Championnat du Monde de Football Féminin U-19 de la FIFA, qui vit le jour au Canada,
s’est déroulée sur le sol asiatique, en Thaïlande, deuxième pays asiatique à accueillir une compétition
internationale féminine (après la Chine en 1991 et 2007).
Pour le Championnat du Monde de Football Féminine U-20 de la FIFA, Russie 2006, le nombre d’équipes avait été
porté à 16, réparties comme suit : AFC (3) : Australie, Chine, Corée du Nord ; CAF (2) : Nigeria, RD Congo ;
CONCACAF (3) : Etats-Unis, Canada, Mexique ; CONMEBOL (2) : Brésil, Argentine ; OFC (1) : Nouvelle-Zélande ;
UEFA (5) : Allemagne, Finlande, France, Suisse et Russie, qualifiée d’office.
Un total de 24 équipes est parvenu à se qualifier pour une compétition finale (2002 à 2006). Voici le nombre de
participations par confédération : AFC (6), CAF (2), CONCACAF (3), CONMEBOL (2), OFC (2) et UEFA (9), des
chiffres qui révèlent de manière significative le travail réalisé auprès des jeunes dans les pays où le football
féminin est très présent, à savoir Australie, Brésil, Canada Allemagne et Etats-Unis.
Pour Russie 2006, six équipes faisaient leurs débuts dans cette compétition : un représentant de l’AFC (RDP
Corée), de la CAF (RD Congo), de la CONMEBOL (Argentine) et de l’OFC (Nouvelle-Zélande) et deux de l’UEFA
(Finlande et Suisse).
Matches
Russie 2006 a comporté 32 matches.
La deuxième demi-finale de Thaïlande 2004, disputée le 24 novembre à Bangkok, était le 50e match de l’histoire
du Championnat du Monde de Football Féminin U-19 de la FIFA.
Les joueuses des Etats-Unis, championnes du monde en 2002, peuvent être fières de leurs 15 victoires
remportées en 18 matches de compétition finale, et de leur différence de buts de +42 (51-9). En 2002, avec leurs
26 buts, elles étaient l’équipe la plus offensive, alignant avec Kelly Wilson (9 buts) et Lindsay Tarpley (6 buts), les
deuxième et troisième meilleures buteuses derrière la Canadienne Christine Sinclair (10 buts).
Les ex-championnes du monde allemandes ont fait passer leur bilan offensif de 28 à 44 buts ; en 16 matches,
elles comptent 9 victoires, 3 nuls et 4 défaites.
Quant aux Nord-Coréennes, sacrées championnes du monde 2006, elles ont fait des débuts tonitruants. Six
matches et autant de victoires, avec 18 buts marqués et un seul un encaissé.
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La finale du Championnat du Monde de Football Féminin U-20 de la FIFA 2006 s’est avérée très prolifique, à
l’inverse des finales de 2002 et 2004. En 2002, les Etats-Unis avaient battu 1-0 le Canada, pays hôte, et, en 2004,
l’Allemagne avait battu la Chine 2-0, inscrivant ses buts en tout début et en toute fin de match. La finale de cette
année, cent pour cent asiatique entre la RDP Corée et la Chine, s’est terminée sur le score de 5-0. Voici les scores
de toutes les finales :
2002 (U-19)
CAN – USA
0-1
2004 (U-19)
GER – CHN
2-0
2006 (U-20)
PRK – CHN
5-0
Buts
Un total de 101 buts ont été marqués au Canada. Le 100e but (but égalisateur dans le match pour la troisième
place) a été inscrit par l’Allemande Isabell Bachor contre le Brésil. C’est la Canadienne Kaylyn Kyle qui a inscrit le
200e but en ouvrant la marque le 17 août 2006 contre le Nigeria.
Lors de la deuxième édition de la compétition en 2004, 92 buts ont été marqués au total. Après Russie 2006, le
nombre de buts inscrits au total est de 299.
En 2002, la moyenne des buts par match s’élevait à 3,9, soit aussi élevée que la moyenne des buts recensés dans
le football féminin au cours de ces vingt dernières années.
Christine Sinclair (CAN) est en tête du classement des buteuses avec ses 10 réalisations lors de la compétition
2002. Avec 9 buts, Kelly Wilson (Etat-Unis) est deuxième. En 2004, la meilleure buteuse était la Canadienne
Brittany Timko. En 2006, Ma Xiaoxu (CHN) et Kim Song Hui (PRK) ont été sacrées meilleures buteuses avec 5 buts
chacune. Derrière Sinclair (10 buts en 2002), Marta (BRA) a, comme Wilson (9 en 2002) et Mittag (3 en 2002 et 6
en 2004), inscrit 9 buts (6 en 2002 et 3 en 2004, aux Jeux Olympiques).
Huit joueuses de sept pays différents ont déjà réalisé un coup du chapeau lors de la Coupe du Monde de Football
Féminine U-20 de la FIFA. En tout premier lieu Christine Sinclair (CAN) qui a inscrit cinq buts sur six dans le match
contre l’Angleterre (score final 6-2). Le tout premier triplé a cependant été réalisé par Marta (BRA) lors d’une
victoire 4-0 sur la France. En 2006, quatre triplés ont été enregistrés : l’Allemande Anna Blaesse (MEX-GER 1-9),
la Nigériane Maureen Eke (FIN-NGA 0-8), l’Argentine Ludmila Manicler (ARG-COD 4-0) et enfin la Nord-Coréenne
Song Hui KIM, qui inscrivait son triplé lors de la finale gagnée 5-0 face à la Chine.
En 2002, pour ce que est des buts, les trois grandes nations avaient les meilleures attaques, les Etats-Unis en tête
avec un total de 26 buts, soit 4,3 par match. En 2004, l’Allemagne avait inscrit 19 buts (3,2 de moyenne),
devançant le Canada avec 13 buts en quatre matches (soit une moyenne d’également 3,2). En 2006, les
championnes du monde nord-coréennes ont inscrit 18 buts en six rencontres (soit une moyenne de 3 buts par
match). L’Allemagne a quant à elle inscrit 16 buts en 4 matches (4 de moyenne) et le Nigeria 12 en 4 matches (3
de moyenne).
Le but le plus rapide de 2002 a été inscrit par l’Américaine Megan Kakadelas après 3 minutes de jeu lors du
match contre Chinese Taipei (score final 6-0). En 2004, ce record a été battu par une autre Américaine, Angie
Woznuk, buteuse à la deuxième minute contre la Russie.
Le match le plus prolifique est jusqu’à présent une victoire 9-1 de l’Allemagne sur le Mexique, le 21 août 2006.
Toujours en 2006, les Nigérianes ont infligé un 8-0 à la Finlande, égalant ainsi le record de la plus large victoire de
l’histoire de la compétition.
La tension a jusqu’à présent toujours été au rendez-vous : lors de la phase à élimination directe de l’édition 2002,
seuls trois matches sur huit se sont achevés dans le temps réglementaire. Trois matches se sont joués sur un but
en or – entre-temps aboli – et deux aux tirs au but. En 2004, deux quarts de finale n’avaient pas désigné de
vainqueur à l’issue du temps réglementaire. En 2006, la demi-finale entre la Chine et les Etats-Unis, ainsi que le
match pour la troisième place (BRA-USA), se sont décidés aux tirs au but. Après leur demi-finale perdue, les
Américaines se sont de nouveau retrouvé battue sans avoir encaissé de but.
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Joueuses, entraîneurs, arbitres et spectateurs
La plus jeune joueuse à avoir participé jusqu’à présent à une compétition finale U-20 est l’Allemande Annika
Niemeier, à peine âgée de 14 ans et 6 mois. En marquant contre la Suisse le 18 août 2006, la Mexicaine Charlyn
Corral est devenue à 14 ans et 11 mois la plus jeune buteuse de l’histoire de la Coupe du Monde Féminine U-20
de la FIFA.
Trois sélectionneurs et trois sélectionneuses avaient déjà connu une phase finale sur le terrain. Ian Bridge (CAN)
avait participé à la Coupe du Monde de la FIFA 1986, au Championnat du Monde Juniors de la FIFA 1979 et au
Tournoi Olympique de Football 1984 ; Silvia Neid (GER) avait participé à deux Coupes du Monde Féminines de la
FIFA en 1991 et 1995, et à un Tournoi Olympique féminin (1996). Bridge et Neid ont respectivement préparé le
Canada et l’Allemagne aux éditions 2002 et 2004 du Championnat du Monde de Football Féminin U-19 de la
FIFA. En 2006, le Canada de Ian Bridge s’est qualifié pour la troisième fois de suite à une phase finale. Celle qui a
succédé à Silvia Neid, Maren Meinert, a elle aussi réalisé une belle carrière de joueuse. Avant d’occuper ce poste
de sélectionneuse, elle a disputé trois Coupes du Monde Féminines de la FIFA (1995, 1999 et 2003) et un Tournoi
Olympique féminin en 2000, remportant le titre mondial en 2003. Leonardo Cuellar (MEX) a quant à lui disputé
la Coupe du Monde de la FIFA 1978, conduisant ensuite ses féminines au Canada en 2002 et en Russie en 2006.
Pour sa part, Elisabetta Bavagnoli (ITA) a disputé la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 1991 en tant que
joueuse, puis le Championnat du Monde de Football Féminin U-19 de la FIFA 2004 en Thaïlande en tant que
sélectionneuse. L’Australien Alistair Edwards a quant à lui disputé le Championnat du Monde Juniors de la FIFA
1987 avant de qualifier son équipe pour Russie 2006. Seule Tracey Leone, née Bates (USA), a remporté le titre
mondial en tant que joueuse (Coupe du Monde Féminine de la FIFA 1991) et sélectionneuse (Championnat du
Monde de Football Féminin de la FIFA U-19 2002).
Avec un total de 295 133 spectateurs (soit une moyenne de 11 351 par match) Canada 2002 a établi un record
d’affluence qu’il ne sera pas aisé de battre. La finale lors de laquelle les Américaines ont décroché la victoire grâce
à un but en or contre le Canada au Commonwealth Stadium d’Edmonton a enregistré l’affluence record de
47 784 spectateurs. Les matches disputés en Thaïlande avaient attiré un total de 288 324 spectateurs, soit
11 089 de moyenne par match.
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