Suite Les Colonies de Vacances Quant au veillées du soir, elles

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Les Colonies de Vacances
Quant au veillées du soir, elles étaient des plus distrayantes.
A la nuit tombée
On rejoignait par petit groupe
Une couverture prise a notre lit du dortoir, une petite clairière de pins qui se
situait derrière la colonie. Là , un énorme feu de bois, fait de branchages de
pins, crépitait à nos yeux ébahis
Assis en rond autour du feu , nous formions un immense cercle
qui ressemblait à un cirque ambulant, ou chaque équipe distrayait l'assistance
Les uns avaient choisis des chants, d'autres des petites saynètes
( genre: Catherine était chrétienne sont père ne l' était pas; ou Perrine était
servante ,la complainte de mandrin )tout ces petites comédies dans des
costumes et objets différant nous transformaient pour notre plus grande
joie C'était vraiment merveilleux d'assister ou de participer parmi ses rires
ses cris ses joies à ces veillées ,elles agitaient nos rêves de gosses
parmi mille étincelles d'or qui projetaient dans la clairière des ombres de
géants…
A la fin de la veillées d'un seul cœur ce chant plein d'allégresse nous
venait aux lèvres
O nuit,! Qu'il est profond ton silence
Quand les étoiles scintillent dans les cieux
J' aime ton manteau radieux
Ton calme est infini ,ta splendeur est immense(bis)
O nuit ! Toi qui fait naître les songes
Calme le malheureux qui souffre en son réduit
Sois compatissante pour lui
Prolonge son sommeil, prends pitié de sa dure peine
dissipe sa douleur, nuit limpide et sereine
Dans la journée, nous occupions notre temps par des jeux:
jeux de billes bigoustes
jeux de dames ,jeux d' échecs pour les plus paisibles
jeux de foot ,jeux de volley-ball pour les audacieux
Le jeu qui me passionnait le plus c' était le jeu du couteau ?..
jeu qui contenait quelques risque de blessure( le couteau).Peu parmi les
garçons me battaient à ce jeu d'adresse…
- J' étais un As ,
Un tas de sable rond ( mouillé; un couteau pointu ; les joueurs assis tout
autour ,le jeu débutait; par des pich'nettes du couteau, il continuait son
parcours par les doigts les coudes le front, puis redescendait en sens inverse
pour effectuer des balancements de gauche a droite tout cela afin que le
couteau tombe droit dans le tas de sable
s'il s'aplatissait sur celui-ci il fallait refaire entièrement la partie...Un vrai travail
de jongleur…sans pleurer car la pointe du couteau vous rentrait dans la chair
Malheur a un mollet 'parfois lorsqu' il tombait …aie..
Le plus triste pour ma part à la " colo" c'était le dimanche
Dans la matinée les parents arrivaient. Ils venaient chercher les enfants pour la
journée
ils leurs apportaient des colis
Des coli: chargés de friandises , de sucreries ,de gâteaux, de beurre
Le beurre était une denrée rare a cette époque heureux ceux qui en
possédait , car la compote était notre quotidien ainsi que le "coco" ajouter
a notre boisson d'eau.
Moi ! Je ne voyais personne, pas de colis rien
de ma sœur,
j'avais parfois une lettre…
je n'aimais pas les dimanches.
Ah! le réfectoire parlons en…
La troupe se mettait en ordre de file indienne, chacun prenait
une place désignée avant de s'assoir et l' on attendait " les chefs ainsi que les
" chers frères" pour procéder à la prière du " bénédicité" …Signe de croix et
soudain c'était le brouhaha dans le réfectoire Joies , rires ,
c'est ici qu'il fallait avoir un p'tit copain pour mettre un peu de
beurre sur la tartine hihi La cuisine ici n'était pas mauvaise le repas fini l'on
remerciait Dieu de ses bienfaits.
je me souviens aussi de l'infirmerie ..Dieu qu'elle était belle la
doctoresse, j'ai du avoir un peu de "convalo " pour m'en souvenir ,a cet âge on
pensait un peu a l'amour platonique
Les jours de pluie a la colo étaient des jours de ciné , de plâtres à
colorés, de dessin , de chants.
L'après-midi souvent le temps étant notre compagnon de jeux
la plage a proximité nous accueillait
Une plage immense à marée basse
,propice à nos jeux de plage jeu du drapeau de l'épervier de balle aux camps
puis la baignade ,les cris et nos rêveries d'enfants dans le bruit des vagues.
Le soir parfois par beau temps, le chef Gaby prenait le groupe
des " grands "voir le coucher du soleil
C' est vrai qu'il était sympa ce " mono" chef Gaby
Tignasse touffu , lèvres épaisses et gourmandes " genre athlétique "il portait
la p'tite culotte comme nous , mais a sa ceinture pendait un magnifique
poignard ciselé comme Tarzan on l'entendait siffloter un air des Antilles
" ma doudou"
Assis mollement dans la dune en écoutant la mer, il nous contait
a mesure que la nuit tombait, des histoires passionnantes, en nous offrant
Chut" faut pas le dire , une cibiche … c'était " bath ce temps là..
Le tour de France Cycliste
Le mois de juillet a la colonie de vacances c'était un grand
évènement pour nous ,a la colonie ,pensez donc!...
- Le tour de France…Il passionnait toute la colonie grands et petits
Dès que la troupe arrivait du bois de " Trélazé" lieu perpétuel de nos jeux,
situé a quelques kilomètres de notre camp "L'Hermitage" la troupe
s'éparpillait comme une envoler de moineaux pour connaître le résultat de
l'étape, car chacun de nous voulait être le meilleur pronostiqueur…
Qui était l'heureux gagnant de l'étape,
De quelle équipe était-t-il?
Qui était le maillot jaune?
Bref sur ordre du mono l'un d'en nous courait comme un lièvre
chercher les résultats au petit café du coin ( loin de 500 mètres) inscrit sur un
panneau de bois…C'est ainsi qu'à chaque étape les nouvelles du tour de France
nous parvenaient avec joie…Souvenons nous de Louison Bobet, ou de Jacques
Anquetil qui fût pour nous des Dieux du vélo…Les équipes en ce temps là
étaient les suivantes
- D'abord par pays:
France, Belges Italiens Hollandais Espagne, Luxembourg, Suisse Grande
Bretagne
Puis les coureurs par régions
Ouest , sud -est, Nord -est Centre, Sud Ouest, Ile -de France
Cette Année 1955 fut un festival pour Louison Bobet et nous étions
fiers d'être Français .C'était le 42 ème tour de France du 7 juillet au 30 juillet
1955 - 22 étapes ,44991 kms 130 partants, 69 seulement a l'arrivée à Paris
34 446 kms de moyenne
Meilleur grimpeur
Charly Gaul
classement par points
Stan Ockers
L’ inénarrable pitre du peloton Roger Hassenforder, qui par une
température caniculaire, délaissa le peloton , posa son vélo sur le bas coté
de la route, pour" piquer une tête" dans la Méditerranée sans blague oui….
Nostalgie du temps jadis ou le coureur réparait son vélo ,leurs pneus
ainsi que sur son cadre de vélo son petit bidon d'eau , Pas d'oreillettes et la
radio étaient interdites en ce temps là! c'était çà le vrai tour de France…
A la colonie de vacances ,les moniteurs avaient pour nous motivés
inventés aussi " leur" tour de France. Celui-ci consistait pour la troupe des
Grands a diverses manifestations
- Course a pied sur 800 mètres, de vitesse sur 100 mètres
Saut en hauteur et divers jeux d'adresse
Final Jeu du drapeau sur la plage à marée basse
L'équipe gagnante avait droit a des gâteaux ,friandises et quelques
cigarettes et oui a 15 ans on avait parfois sous surveillance à la cigarette…
Voilà c'était vraiment chouette la colonie de Vacances à" Hermitage
de St Brévin L'Océan
Cette colonie hélas n'existe plus un immeuble a pris sa place ….