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Correcteur/trice
L'esprit en alerte, l'oeil acéré, le flair aiguisé, le correcteur traque les fautes de toute nature : de la
bête « coquille » (erreur de frappe) au subtil contresens en passant par la classique faute d'accord.
Pour que la lecture reste un plaisir.
Les formations en Auvergne-Rhône-Alpes
2
formations à venir
Les offres d'emploi aujourd'hui en Auvergne-Rhône-Alpes
Préparation et correction en édition et presse
Pour élargir votre recherche :
Les métiers de l'imprimerie, Les métiers des arts et de la culture
Débouchés et emplois
Description métier
Diplômes, certifications
Ressources
Quels emplois en Auvergne-Rhône-Alpes ?
Les données sur l'offre d'emploi concernent le métier de correcteur et celles sur l'emploi, le groupe
plus large des métiers des ouvriers et artisans d'art.
L'emploi
Emplois
5214
Evolution depuis 5 ans
Défavorable
Un métier moyennement présent dans l'emploi régional
Les recrutements
Recrutements
Données non exploitables
Offres d'emploi
<5
Un métier très faiblement présent dans l'offre d'emploi régionale collectée par Pôle emploi
Très favorable
Favorable
Moyen
Plutôt défavorable
Défavorable
Très forte présence
Forte présence
Moyenne présence
Faible présence
Très faible présence
La carte des emplois
Données non communiquées
La carte des recrutements
Données non communiquées
Quels profils et conditions d'emplois en Auvergne-RhôneAlpes ?
Les jeunes (-30 ans)
Bac
39%
Emplois en CDI
74%
Temps complet
91%
Tous âges confondus
Hommes
79%
50 ans ou plus
35%
Emplois en CDI
92%
Temps complet
92%
Quels secteurs employeurs en Auvergne-Rhône-Alpes ?
Le métier est peu spécialisé (il s'exerce dans plusieurs secteurs d'activité).
5214 emplois
Secteurs principaux
65%
Travail du bois, industries du papier et imprimerie
5%
Edition, audiovisuel et diffusion
30%
Autres secteurs
Quels débouchés en France ?
L'efficacité avant tout
L'entrée dans la profession n'exige pas de diplôme spécifique. La qualité et la rapidité d'exécution du
travail font la différence avec « l'amateur », celui dont la formation initiale et l'expérience sont
insuffisantes. Des formations complémentaires, juridiques, techniques, permettent de se spécialiser.
Des évolutions sont possibles vers les métiers de secrétaire de rédaction ou d'édition. Le plus
souvent, le correcteur associe une autre compétence à son profil, et exerce par exemple en tant que
« rédacteur-correcteur » ou « traducteur-réviseur ».
Victime du pragmatisme économique
Par souci de rentabilité, le travail de relecture est fréquemment pris en charge par les rédacteurs ou
les éditeurs. Les logiciels de correction ont également bousculé les habitudes. Le recul est maintenant
suffisant pour mesurer les dégâts : les logiciels sont incapables de traiter les subtilités ; le rédacteur
n'est pas le mieux placé pour corriger sa copie ; la recrudescence des fautes d'orthographe brouille la
lecture sur Internet.
L'avenir en question
Le correcteur va-t-il gagner en légitimité ? Une norme de qualité européenne impose désormais la
relecture systématique des documents traduits tels que les manuels d'utilisateur. Les « contrôleurs
qualité » des textes techniques ont donc à priori de meilleures perspectives d'évolution que les
lecteur-correcteurs des maisons d'édition. Mais ceux-ci se battent pour la reconnaissance du métier. Il
reste difficile de se prononcer sur l'avenir de cette profession aux multiples facettes.
Du Smic à 2000 euros.
Sources "emploi" : INSEE-RP années 2013 et antérieures.
Sources "recrutement" : Pôle Emploi OEE, DEFM, BMO années 2015 et antérieures.
Activités
Objectif zéro faute
C'est le « contrôleur qualité » des textes. À ce titre, il est souvent l'ultime rempart avant la publication
finale du document, qu'il s'agisse d'un ouvrage imprimé ou d'une parution sur Internet. Sa lecture est
minutieuse et très approfondie : il cherche et relève toutes les erreurs, fautes d'orthographe et de
grammaire, fautes typographiques (majuscules, ponctuation...) et syntaxiques (relatives à la
construction des phrases).
Style et clarté
Il vérifie aussi le sens et la cohérence du texte. Un oubli, une date erronée, un Louis XIV pour un Louis
XVI, et le texte devient confus. Une perte de lisibilité qui entraîne une baisse de crédibilité pour
l'auteur et l'éditeur. Ces derniers sont donc les interlocuteurs privilégiés de ce travailleur de l'ombre
qui discute avec eux le style et la clarté d'un article ou d'un ouvrage.
Des interventions variables
Selon les recommandations qu'il reçoit et la nature des textes à traiter, l'intervention du correcteur
sera sensiblement différente. Dans le cadre de la presse ou de la communication d'entreprise, son
travail peut se limiter à la correction orthographique et typographique des documents. En revanche,
le traitement d'un texte littéraire ou juridique exige parfois un travail de fond très poussé (recherches,
vérifications diverses, suggestions de modifications).
Où et comment ?
Des secteurs variés
Le correcteur peut exercer dans des secteurs très divers : édition, presse, communication, publicité,
administration, Internet, télévision... Et sur des textes de natures très différentes : livres, journaux,
revues, rapports, supports numériques ou audiovisuels... Cette variété n'implique pas toujours des
responsabilités et des activités équivalentes, en témoignent les différentes appellations du métier
(réviseur, rewriter...).
En entreprise ou chez soi
On imagine volontiers le correcteur devant sa copie, tranquillement installé chez lui, bardé de ses
dictionnaires. Certes, la profession compte essentiellement des travailleurs « free-lance » exerçant à
domicile pour le compte de différents clients. Mais certains professionnels, notamment dans le
secteur de la presse, de l'édition et de la communication, travaillent toutefois en entreprise, au sein
d'une équipe de rédaction.
Urgence et précarité
Tous les correcteurs ont cependant des délais très courts à respecter, et quand ils ne sont pas
salariés, des conditions d'emploi précaires. Souvent rémunéré à la tâche, au nombre de signes par
heure, le correcteur doit se faire connaître pour espérer percevoir un salaire convenable. Il n'est pas
non plus le solitaire qu'on pourrait croire. Ses partenaires sont multiples : éditeurs, rédacteurs,
auteurs, traducteurs... et les négociations sont parfois âpres.
Compétences
Culture générale
Au-delà de l'aisance rédactionnelle, de la parfaite maîtrise de la langue française et des règles
typographiques, le correcteur doit avoir développé une réelle intelligence de l'écrit. En s'appuyant
notamment sur sa grande culture générale : aucun diplôme n'est exigé pour exercer le métier, mais
sans bagage suffisant, mieux vaut avoir suivi un cursus généraliste.
Goût de la précision
Le correcteur doit aussi accorder une importance quasi obsessionnelle au mot juste, en s'attachant à
traquer l'expression incorrecte, la tournure trop alambiquée. Ce travail d'investigation demande de la
curiosité, de la rigueur, un sens critique développé et requiert de grandes capacités d'attention et de
concentration.
Capacités d'adaptation
Le correcteur connaît les contraintes propres au support (papier, audio, numérique), prend en compte
la demande de l'employeur, le contexte, le produit de l'entreprise, le public ciblé, etc. Il suit la ligne
éditoriale d'une maison d'édition ou de presse, il respecte les intentions et le style des rédacteurs.
Une grande ouverture d'esprit, un côté créatif et, dans l'édition plus qu'ailleurs, beaucoup de
sensibilité et de psychologie sont nécessaires. La pratique des outils informatiques est également un
plus à ne pas négliger.
Diplômes et certifications
Important. Le parcours de formation pour accéder à un métier n’est pas toujours celui qu’on imagine
! Des professionnels qui exercent le même métier, ont parfois suivi des parcours de formation
différents, sans oublier que ceux qui suivent la même formation n’exercent pas forcément le même
métier !
Aucun diplôme spécifique ne prépare au métier de correcteur. Le niveau de culture générale requis
impose néanmoins d'avoir suivi des études supérieures. Un BTS édition ou un DUT informationcommunication option métiers du livre ? Pourquoi pas, mais il est alors recommandé de poursuivre au
moins jusqu'à bac + 3. Une licence de lettres ou une licence pro peuvent répondre à cet objectif.
Après un cursus à bac + 3, plusieurs universités offrent des masters adaptés. Enfin, des stages
qualifiants proposés par des organismes reconnus (comme CFPJ, l'Asfored...) permettent de former les
professionnels de l'écrit, de l'information et de la communication au métier de correcteur
Niveau bac + 3
Licence lettres (des parcours « métiers du livre » sont parfois proposés)
Licence pro Métiers du livre : édition et commerce du livre
Niveau bac + 5
Master Métiers du livre et de l'édition
Niveau I : Master et supérieur
Master arts, lettres, langues mention métiers du livre et de l'édition
Pour accéder à sa fiche sur le site InterCarif, cliquez ici.
Master sciences humaines et sociales mention métiers du livre et de l'édition
Pour accéder à sa fiche sur le site InterCarif, cliquez ici.
Niveau II : Licence ou Maîtrise
Licence pro sciences humaines et sociales mention métiers du livre : édition et commerce
du livre
Pour accéder à sa fiche sur le site InterCarif, cliquez ici.
Niveau III : BTS, DUT
Lecteur-correcteur en communication écrite
Pour accéder à sa fiche sur le site InterCarif, cliquez ici.
Autres ressources
Publications Onisep :
Les métiers du journalisme, de la communication et de la communication - Parcours - 2014 Onisep Sites internet :
www.centrenationaldulivre.fr
Site du Centre national du livre (organisme qui encourage et soutient les professionnels du
livre) propose des informations sur le secteur et sur les formations, notamment celles
proposées par les centres de formation continue
www.correcteurs.org
Site du Syndicat des correcteurs de l'édition : présente le métier et les formations qu'il propose
dans son centre de formation Formacom
www.asfored.org
Le site de l'Asfored, centre de formation du SNE (Syndicat national de l'édition) est riche en
informations sur les formations et métiers du secteur de l'édition
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