Cloverleaf à l`Assistance Publique- Hôpitaux de Marseille : « Un EAI
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Cloverleaf à l`Assistance Publique- Hôpitaux de Marseille : « Un EAI
Cloverleaf à l’Assistance Publique- Hôpitaux de Marseille : « Un EAI dans un environnement à la volumétrie critique » Déployer un EAI dans l’un des plus importants centres hospitaliers de France, 4 hôpitaux et 3 500 lits, impose de relever des défis propres à la taille de l’établissement et la volumétrie des données traitées quotidiennement. Seize mois après le démarrage des premiers flux, Frédéric Laurent, Responsable du domaine Référentiels et Intégration application à la DSIO de l’AP-HM, dresse le bilan du projet. Jean-Baptiste Dubuisson: Mr Laurent, vous êtes le responsable du domaine Référentiels et Intégration application, quelles sont vos principales missions ? Frédéric Laurent : « Notre équipe de 3 personnes est en charge de deux domaines essentiels dans l’urbanisation du SIH : Les référentiels qui regroupent les données de base du SI et que nous avons voulu rendre indépendantes des différents logiciels qui peuvent les traiter et les stocker pour garder une information intacte et sans altération. C’est le cas par exemple pour le fichier structure de l’établissement, le personnel, les comptes budgétaires, marchés, RPPS, … L’intégration applicative qui concerne tous les flux d’échanges entre les applications du SI et pour laquelle notre équipe prend en charge les spécifications, l’implantation et le suivi fonctionnel de production » Lors du choix de la Gestion administrative Pastel du MIPIH, celui-ci vous a proposé de généraliser la solution EAI Cloverleaf pour la gestion de l’ensemble des flux au sein de l’AP-HM. Vous aviez déjà une expérience significative dans ce type de solutions. Quels ont été les points cruciaux que vous avez vérifiés avant de valider ce choix ? Frédéric Laurent : « Le volume des données qui circulent dans un établissement comme l’AP-HM et les contraintes que cela fait peser sur l’infrastructure de nos SI ont bien entendu été le premier point sur lequel nous devions être confortés. Avec environ 40 000 messages identités patient émis par la GAM et une vingtaine de destinataires, ce flux frise déjà un million de messages par jour. Nous avons donc procédé avec le MIPIH à une série de tests de performance qui nous ont assurés que Cloverleaf pourrait tenir le choc. Nous avons aussi travaillé avec E.NOVATION (aujourd’hui XPERIS) pour optimiser l’architecture technique. Nous avons finalement opté, en ce qui concerne l’environnement de développement pour un cluster de serveurs sous Linux RedHat, répartis dans deux salles différentes qui fonctionnent en mode actif/actif. Nous avons été le premier site en France à déployer ce mode actif/actif qui nous garantit à la fois l’utilisation optimale des ressources et un niveau de disponibilité très satisfaisant ». « L’autre point déterminant était la capacité de Cloverleaf à pouvoir supporter l’ensemble des protocoles de communication et des formats de messages en usage à l’APHM. Notre SI à une histoire qui a traversé différentes technologies et il était capital de pouvoir permettre la communication entre toutes les briques existantes. Nous avons notamment déployé sous Cloverleaf des Web services qui permettent une communication simplifiée avec notre mainframe ». « Nous avons été aussi intéressés par les outils graphiques de mapping que proposait Cloverleaf et qui permettent la transformation entre formats de messages ». Comment s’est déroulé le déploiement de l’EAI ? Frédéric Laurent : « Deux projets ont été menés en parallèle, d’un côté le MIPIH déployait les flux liés à la mise en œuvre de la GAM Pastel, avec la reprise de l’ensemble des flux identités et ceux de la facturation . De l’autre côté, nous avons fait rapidement monter en compétence une équipe de développement au sein de l’APHM et nous nous sommes concentrés sur les flux liés aux nouveaux projets comme celui de l’intégration d’une plateforme logistique externalisée ou encore les flux de prescription et de résultats de laboratoire. Nous nous sommes fixés des principes d’urbanisation à la foi simples et efficaces, standardisation et indépendance des flux. Nous incitons fortement nos fournisseurs de solutions à se conformer le plus strictement possible aux normes telles qu’IHE. L’EAI nous permet d’apporter quelques aménagements temporaires, mais l’objectif pour l’éditeur est bien d’implémenter ces normes au plus près. De plus, compte tenu de la multiplicité des échanges entre applications dans notre établissement, nous nous attachons à rendre les interfaces indépendantes les unes des autres pour éviter toute réaction en chaine lors de la modification d’un flux ». Quels sont votre bilan et vos perspectives ? Frédéric Laurent : « Le bilan est largement satisfaisant, nous disposons aujourd’hui d’une plateforme d’interopérabilité, stable et performante. Nous sommes montés en compétence sur la solution et maintenant autonomes. Cloverleaf nous permet de traiter l’ensemble des situations auxquelles nous sommes confrontés. C’est un bon point de départ pour affronter le nouvel enjeu qui nous attend, l’intégration au SI du nouveau dossier patient choisit par l’APHM ». Interview réalisée en juin 2013 – Reproduction interdite -