Aménagement - FNE Vaucluse

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Les Petites affiches de Vaucluse l’écho
du mardi n°3730 du 1
er
novembre 2016
Aménagement
Energie
De l’eau dans le gaz pour Eridan ?
Eridan, le projet de transport de
gaz naturel le long de la vallée
du Rhône semble aujourd’hui
en mauvaise posture.
A
lors que les autorisations de
réalisation du projet de gazoduc Eridan sont obtenues
depuis près de deux ans maintenant, le chantier de cette conduite
de gaz de 1,20 mètre de diamètre
enterrée le long de la vallée du
Rhône n’a toujours pas débuté.
Au contraire, Eridan a suscité une
vingtaine de recours actuellement
en cours d’instruction au tribunal
administratif de Grenoble et les
oppositions se multiplient sur le
terrain.
En début d’année, plusieurs élus
locaux d’EELV (Europe écologie
les verts) ont appelé à la tenue d’un
référendum à l’image de celui s’est
déroulé pour l’aéroport de NotreDame-des-Landes. Dans le même
temps, plusieurs associations de
riverains dans la Drôme et le Vaucluse ou bien encore la commune
de Caderousse et la Fédération
régionale France nature environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur
(FNE Paca) ont intenté des recours
contre la mise en place de ce gazoduc de 220km de long, entre SaintMartin-de-Crau (13) à Saint-Avit
(26). Près de 33 000 riverains dans
59 communes serait concerné par
le tracé actuel, qui en Vaucluse
passe par les communes Lapalud,
Lamotte-du-Rhône, Mondragon,
Mornas, Piolenc, Orange et Caderousse.
■■ L’équivalent de
3 000 camions citerne
Initialement les premiers coups de
pioche de ce programme, confié à
GRTgaz dans le cadre d’une déclaration d’utilité publique, devait
avoir lieu en 2017 pour une mise
en service deux ou trois ans plus
tard. Un projet, estimé entre près de
500M€ et 620M€ pour ses détracteurs, dont l’objectif est d’améliorer
Les Petites Affiches de Vaucluse depuis 1839
le fonctionnement de la zone Sud de
GRTgaz en facilitant l’augmentation des capacités d’interconnexion
avec les terminaux méthaniers de
Fos-sur-Mer et les stockages du
Sud-Est de la France. Cet investissement doit aussi permettre le
transport quotidien de l’équivalent
de 3 000 camions citerne.
Si à ce jour les travaux n’ont pas
démarré, c’est en attente de la
confirmation des besoins, explique
GRTgaz. « Il faudrait une arrivée
massive de gaz du Sud de l’Europe
soit via un gazoduc espagnol, soit
pat l’agrandissement de terminaux », confiait il y a peu, Georges
Seimandi
délégué
territorial
Rhône-Méditerranée de GRTgaz, à
nos confrères du quotidien la Provence.
L.G.
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