Juillet-Août - La revue L`alimentation

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Juillet-Août - La revue L`alimentation
Volume 53 JUILLET~AOÛT 2013
4,95 $
DE PREMIÈRE
CLASSE !
BOÎT E À LUNCH
PIZ Z AS ET PÂT ES
PR ÊT-À-MANGER
Enjeux
CONCURRENCE
LES DÉS
SONT-ILS
DÉJÀ LANCÉS ?
POSTE PUBLICATIONS N° 40069320
ENREGISTREMENT N° 2140.ISSN 1497-6714
ADRESSE DE RETOUR : 7063, RUE SAINT-DENIS, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2S 2S5
+
DÉCOUVREZ
LE PISSENLIT
ENVAHISSEUR
DE GRANDE
VALEUR !
SOMMAIRE
Volume 53 JUILLET~AOÛT 2013
CHRONIQUES
DOSSIERS
5
11
ENJEUX
Concurrence : les dés
sont-ils déjà lancés?
8
9
Boîte à lunch
Pizzas et pâtes
Prêt-à-manger
CARRIÈRE
Boucher : un métier
en demande exponentielle
25
SOUS LA LOUPE
30
5
COURTIERS ET DISTRIBUTEURS
Par quatre chemins
Pissenlit : envahisseur
de grande valeur !
23
DE PREMIÈRE CLASSE !
11
GRAND PRIX CANADIEN
DES PRODUITS NOUVEAUX
Les lauréats
GOURMANDISES
Panier Nature : un trésor lanaudois
29
PORTRAIT
Serge Gauthier :
un dynamo de l’alimentation !
34
35
RUBRIQUES
7
Top 5 : les tendances
à surveiller
3 QUESTIONS À… Sophie Perreault
PETITES SURFACES
Épicerie urbaine :
nouveau concept prometteur
L’ALIMENTATION
Une publication des Éditions du marchand québécois,
fondée en 1961
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DÉPÔT LÉGAL : BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC
LES VINS EN ÉPICERIE
36
38
NOUVEAUTÉS
CALENDRIER
8
23
Diane Beaudin | [email protected]
Karine Moniqui | [email protected]
Michèle Foreman, Josianne Haspeck, Denyse Perreault, Françoise Pitt
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Président du conseil : J. Gaston Raby
ADMINISTRATION
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INFOGRAPHIE ET CONCEPT Le trafiquant d’images
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du papier composé de 10 % de fibres
recyclées post-consommation.
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
3
Billet
par Karine Moniqui, rédactrice en chef
CLIMAT DE
CHANGEMENT
Comme vous aurez tôt fait de le remarquer, la revue L'alimentation s'est véritablement métamorphosée pour ce numéro tout estival : nouveau format, nouveau look, nouvelles chroniques. Afin
de demeurer, encore et toujours, la référence média pour une industrie en continuelle mouvance,
notre publication s'adapte donc aux lecteurs qui souhaitent explorer les grands défis du commerce
de détail et de la distribution alimentaire. À la une, vous retrouverez donc, mois après mois, des
articles de fond qui cerneront les enjeux de l'industrie d'aujourd'hui et qui présenteront des personnalités marquantes, chacune avec une vision particulière de ce qui risque de façonner le magasin du futur.
Avec quelques pouces en moins, nous espérons que ce nouveau format sera plus facile à parcourir
et à trimballer, du bureau à la maison, ou d'un département à l'autre directement dans votre magasin
d'alimentation ou dans votre entreprise manufacturière. Les nouvelles chroniques, que nous avons
voulues plus courtes et plus rapides à lire, foisonneront d'informations sur les carrières, le travail
des marchands, les aliments à découvrir, etc.
Avec l'arrivée de nouveaux joueurs alimentaires au Québec, et cette multi-concurrence qui s'installe
petit à petit, les détaillants ont, plus que jamais, besoin de cette tribune qu'offre la revue L'alimentation pour se renseigner, se mobiliser et échanger sur les défis qu'ils relèvent au quotidien. Nous
espérons que vous trouverez, en nos pages, un espace propice aux échanges, à la discussion, à
l'apprentissage et à l'exploration. Et notez que l'expérience se poursuit également sur le Web à
l'adresse www.l-alimentation.com!
4
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
LES CHIFFRES
DU MOIS
28,64 $
Le prix moyen du panier québécois
par visite en épicerie en 2012.
69 %
Le pourcentage de Québécois affirmant
que le prix est le facteur de décision le plus
important quand ils choisissent un produit.
18,1 %
Le pourcentage de la population de
Montréal appartenant à une communauté
culturelle en 2011.
Données transmises lors de la Conférence
Perspectives 2013 par Christian Bourbonnière,
vice-président principal, division du Québec, METRO inc.
Sources : Nielsen et Statistique Canada.
Enjeux
CONCURRENCE
LES DÉS SONT-ILS DÉJÀ LANCÉS ?
WALMART ALIMENTATION A DÉJÀ PRIS PIED. TARGET EST À NOS PORTES. EN MÊME TEMPS QUE
LE JEU DE DÉS S’AMORCE, LES STRATÉGIES DES JOUEURS TRADITIONNELS PRENNENT FORME.
QUE FAUT-IL FAIRE, ET NE PAS FAIRE? par Françoise Pitt
D
es chiffres et des constats qui donnent le tournis : les escompteurs
continuent de gagner des parts de
marché. D’ici 2017, cette part atteindrait 50 %, la moyenne canadienne
étant actuellement de 39,6 % et la moyenne québécoise de 34,6 %. Au Québec, plus de 50 % des
produits vendus en épicerie l’an dernier étaient
en promotion. Il y a de plus en plus de joueurs
non spécialisés dans l’alimentation (Walmart,
Target, Dollarama, Costco, Canadian Tire, Tigre
Géant, pharmacies et autres). Qui plus est, le
profil économique des consommateurs est en
berne : ils sont prudents, endettés, pessimistes
et recherchent le meilleur prix. Ce sont là des
données consignées par Nielsen et livrées par
Christian Bourbonnière, vice-président principal
chez Metro, division du Québec, à la conférence
Perspectives 2013, tenue en avril dernier.
D’autres sources avancent qu’au moins 75 % des
consommateurs ne seraient préoccupés que par
les prix. « Chose certaine, 10 % des consommateurs québécois se promènent dans les supermarchés pour profiter de toutes les promotions
hebdomadaires, déclare Jean-Claude Dufour,
doyen de la Faculté des sciences de l’agriculture
et de l’alimentation de l’Université Laval. La fidélité à la marque fait souvent défaut. Et ce qui
n’aide pas, les consommateurs se sont habitués
aux aubaines hebdomadaires continuelles. Les
prix des promotions deviennent des prix réguliers. Cela risque de faire mal. »
ADVERSAIRES REDOUTABLES, OU PAS?
Tous les experts interrogés sont d’accord : avec
la venue de nouveaux joueurs, les épiciers devront
redoubler d’efforts pour améliorer le marchandisage, faire preuve de créativité pour donner aux
consommateurs le goût d’aller dans leurs magasins, mettre l’accent sur la qualité, le choix et le
service. Et ne surtout pas tomber dans le piège
des bas prix.
Jean-Claude Dufour ne croit pas que Target deviendra un concurrent redoutable : « Ce sont des
magasins très diversifiés, principalement de
marchandise générale, qui ne sont pas spécialisés dans l’alimentation. Et c’est Sobeys qui les
approvisionnera en produits surgelés, laitiers et
d’épicerie. Par contre, Walmart pourrait porter
ombrage aux joueurs traditionnels avec son
concept Alimentation. Il a l’expertise pour bien
faire. Aux États-Unis, l’alimentation représente 50 %
de ses ventes totales. »
Walmart totalise 379 succursales au Canada,
dont 209 Supercentres. Le géant compte
64 magasins au Québec, incluant 15 Supercentres désormais désignés sous l’appellation Walmart Alimentation. Target entend ouvrir
124 magasins au Canada en 2013. Au Québec, il
en ouvrira 25 en deux vagues, dont quelquesuns dès cet automne à la Place Alexis-Nihon, au
Centre Laval et à la Place Longueuil notamment.
Les joueurs traditionnels se sont-ils préparés à
cette nouvelle menace? Ils n’ont de cesse, semble-t-il, que de satisfaire leur clientèle en déployant des tactiques pour tenter de la fidéliser.
Metro mise sur son programme metro&moi et
sur sa politique d’achat local. Loblaw investit 100
millions de dollars au Québec pour rénover ses
supermarchés et relance son enseigne Provigo
en offrant des franchises à ses épiciers. IGA rénove ses magasins, lance son offensive « On
bouffe les prix » et a racheté l’épicerie de la Place
Alexis-Nihon pour en faire un concept urbain
inédit. Notons qu’Adonis (Metro) et Target s’apprêtent eux aussi à s’installer Place Alexis-Nihon.
À LA FOIS ALLIÉS ET CONCURRENTS
Les stratégies énumérées plus haut sont les seules
que les trois groupements consentent à dévoiler.
Tout comme eux, les grands escompteurs — Walmart, Target, Costco et autres — sont membres
du Conseil canadien du commerce de détail
(CCCD). « Ils sont donc des alliés, car ils sont
confrontés aux mêmes défis, aux mêmes enjeux,
fait valoir Nathalie Saint-Pierre, vice-présidente
pour le Québec du CCCD. Eux aussi doivent non
seulement s’adapter à la concurrence accrue,
mais donner satisfaction à la clientèle dans sa
recherche continuelle de produits en rabais. »
Selon elle, la venue d’escompteurs importants
dans le marché de l’alimentation stimule tout le
monde, obligeant tout un chacun à mettre en
place stratégies et changements opérationnels
pour mieux performer.
Florent Gravel, président-directeur général de
l’Association des détaillants en alimentation du
Québec (ADA), recommande à ses membres de
« valser » avec le consommateur, en s’adaptant
aux tendances émergentes. « Devenu très pointilleux, le consommateur s’attend à ce qu’on lui
donne ce à quoi il s’attend dans nos magasins,
c’est-à-dire un service personnalisé, un boucher
au rayon des viandes, la variété et la fraîcheur
des produits, du personnel souriant. Bref, il faut
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
5
Enjeux
maintenir le cap sur un service à la clientèle hors
pair et le prêt aux affaires. »
l’Université d’Ottawa. Et séduire le client, de nos
jours sollicité de toutes parts, n’est guère facile. »
Quand un escompteur vient jouer dans les platebandes d’un joueur traditionnel, si la première
année s’avère difficile, le détaillant récupère généralement ses ventes dès la deuxième année.
La famille Sévigny, propriétaire du IGA Extra situé
à Laval peut en témoigner. Un Walmart s’y est
installé il y a six ans et a ajouté le concept Alimentation il y a deux ans. « Les premiers temps,
les consommateurs vont voir ce qu’il en est et ils
comparent, commente Pierre Sévigny, un pro
de l’alimentation qui a fait sa carrière chez IGA.
Puis, ils nous reviennent. Si nous avons récupéré
la grande majorité de la clientèle, c’est que nous
avons su nous ajuster rapidement et redoubler
de vigilance quant à la structure des prix. Les
clients finissent par reconnaître la valeur ajoutée
et la qualité du service qu’on leur offre. »
D’autres joueurs s’amèneront sans doute dans
un futur pas très éloigné. La chaîne américaine
Whole Foods a ouvert huit épiceries au Canada,
en Ontario et en Colombie-Britannique précisément. Spécialisée en aliments naturels et biologiques, elle plairait certainement aux Québécois.
De passage à Montréal en mai dernier, son président, John Mackey, n’a pas caché que Montréal
était sur le radar de Whole Foods. Luc Dupont
croit qu’elle s’implantera éventuellement chez nous.
Aussi doit-on s’y préparer en tablant sur les nouvelles tendances et sur le maintien d’un positionnement clair et propre à chacune des enseignes.
JOUER DANS LES LIGUES MAJEURES
Jacques Nantel, professeur titulaire en marketing
à HEC Montréal, aime bien rappeler une boutade
de Pierre Lessard, alors président du conseil de
Metro, lorsque Costco fit son entrée à Montréal.
Répondant à une remarque que des escompteurs
comme Walmart et Costco pouvaient aller chercher 10 ou 15 % du marché, il avait eu cette réplique : « Nous allons nous contenter des 85 ou
90 % qui restent! » Répartie empreinte d’un brin
de cynisme certes, mais qui montre bien que les
joueurs traditionnels n’entendent pas se laisser
damer le pion par les escompteurs de ce monde
qui s’amènent sur leur terrain. « C’est certain que
l’arrivée de Walmart Alimentation et de Target grugera des parts de marché, indique Jacques Nantel.
Aussi les enseignes traditionnelles doivent-elles
conserver leur spécificité, jouer à fond la carte
de la diversité, de l’originalité. Et offrir des prix
concurrentiels, pas les prix les plus bas, ce qui
est impossible, surtout en ville. »
Luc Dupont n’en démord pas : le consommateur
de demain fera très probablement son épicerie
en consultant son téléphone intelligent. D’où
l’importance d’être présent sur les plateformes
mobiles. « Les grands détaillants auraient avantage à s’intéresser à la géo-localisation, qui s’inscrit
dans une évolution logique du Web et qui sera
le nerf de la guerre dans le futur, affirme-t-il. On
tente actuellement de trouver la bonne recette
pour localiser le consommateur et lui envoyer,
au moyen de la téléphonie intelligente, des messages ou des coupons-rabais. Ce n’est plus de
la science-fiction. »
LE DÉFI : ACCROCHER ET
RETENIR LE CONSOMMATEUR
Comment réussir à faire comprendre aux consommateurs que l’offre des joueurs traditionnels
est supérieure à celle des escompteurs? Pour
Jean-Claude Dufour, la stratégie est simple, mais
incontournable : « Les consommateurs aiment
les belles expériences, la théâtralité. Il ne faut pas
craindre d’investir dans un beau magasin pour
qu’il soit attirant et innovant. Ne surtout pas imiter
les stratégies des Walmart et Target, mais demeurer une entité que les consommateurs connaissent
et reconnaissent. Miser sur les nouvelles tendances (produits importés, naturels, du terroir).
Viser le bon mix de produits, qui répond parfaitement à sa zone de chalandise. Avoir un juste
prix, qui donne le vrai bon rapport qualité-prix,
ce qui n’est hélas pas toujours le cas. »
Faites vos jeux! Une autre partie de dés commence.
LA CONCURRENCE DANS L’ŒIL DU DRAGON
« Laissez passer la tempête. Faites bien ce que vous faites,
c’est-à-dire mettre l’accent sur la qualité du service, la variété
des produits et les aubaines hebdomadaires. N’essayez surtout
pas de battre Walmart et Target sur les prix, vous allez vous
casser la gueule. » Gaétan Frigon sait de quoi il parle. Dragon
à ses heures, il a été vice-président marketing chez MétroRichelieu, a mis sur pied le concept La Maisonnée chez Steinberg
avant de devenir, entre autres, PDG de la SAQ et président de
Publipage. Deux principes de base ont guidé ses stratégies
tout au long de sa carrière : primo, le commerce de détail est
un éternel recommencement; secundo, quand on croit avoir
gagné la bataille, on est en train de la perdre.
Les détaillants doivent donc miser sur leurs forces.
« Dans l’alimentation, jouer dans les ligues majeures, c’est comme jouer du piano, dit-il. On ne
peut pas se permettre de sauter des notes. Elles
doivent toutes être là, entre autres le service hors
pair, la différentiation, la performance, un choix
de produits qui se démarquent. » Jacques Nantel
croit également que pour rester concurrentiel et
réellement performer, un plan de déploiement
pancanadien s’avère presque essentiel : « Metro,
dernier détaillant québécois, est déjà présent en
Ontario. Ce n’est qu’une question de temps avant
qu’il ne pénètre l’Ouest canadien. » Tout juste
avant de mettre sous presse, Sobeys annonçait,
quant à lui, l’acquisition des 213 succursales de
la bannière Safeway, majoritairement situées
dans l’ouest du pays.
« Quand je suis arrivé dans le milieu dans les années soixante,
Gaétan Frigon, expert
Steinberg et Dominion avaient littéralement massacré des milliers
en commerce de détail
de petits épiciers, se rappelle-t-il. Tout le monde disait que
c’en était fini des indépendants. Or, une décennie plus tard,
ceux-ci, qui s’étaient regroupés, entreprirent de faire mentir les prophètes de malheur. Les
grandes chaînes ont toutes rendu l’âme. Dans les années quatre-vingt, ce sont Super Carnaval
et Club Price qui donnèrent du fil à retordre aux indépendants. À nouveau, la panique gagna
les indépendants, qui avaient oublié leurs forces pour tenter de battre les grands magasins
à escompte sur leur terrain, c’est-à-dire, les bas prix de tous les jours. Erreur. »
LE CLIENT, TOUJOURS ROI ET MAÎTRE
Au dire de cet expert en commerce de détail, la venue de Walmart Alimentation et de Target ne
sera pas plus catastrophique que ce qu’ont vécu les indépendants quand Steinberg et Dominion
ont cru gagner la bataille, pour à la fin rendre les armes : « Quand un de ces géants s’installe
près d’un indépendant, si les premiers mois sont difficiles, au bout d’un moment le volume
revient, enchaîne-t-il. Ce n’est pas de la magie, mais la mise en œuvre de prémisses fondamentales : rester dans son créneau, bonifier l’offre et prioriser un service hors de l’ordinaire. »
« Le client décide d’entrer dans votre magasin,
d’y acheter ce dont il a besoin et d’en sortir quand
il le veut. Aussi, les grandes enseignes sont-elles
condamnées à manœuvrer dans une éternelle
logique de séduction, affirme Luc Dupont, professeur au département de communication de
6
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Pour Gaétan Frigon, la force du supermarché de l’avenir réside dans un choix et une variété
de produits absolument imbattables, comme le fait Loblaw dans ses magasins du Maple
Leaf Garden de Toronto et des Shops Angus à Montréal. « Tout le contraire de Walmart et
Target, qui visent des ventes maximales avec le minimum de produits, indique-t-il. Comme
jadis Costco et Super Carnaval, Walmart et Target ne gagneront que sur les prix, point à la
ligne. Je ne connais pas un seul détaillant qui a dû fermer ses portes à cause de Costco. Et
qui a finalement avalé Super Carnaval? Metro. »
Les vins en épicerie
TOP 5
LES TENDANCES À SURVEILLER
EN SUCCURSALES SPÉCIALISÉES COMME EN ÉPICERIE, CERTAINES TENDANCES SEMBLENT
INFLUENCER, HORS DE TOUT DOUTE, L'OFFRE… ET LA DEMANDE DANS LE SECTEUR DU VIN.
TOP 5 DES COURANTS OBSERVÉS…
T
out récemment, l'agence Wine Intelligence identifiait les tendances qui
risquent de colorer l'évolution du marché mondial des vins ces prochaines
années.
ACHETER SUR LE WEB
Pourquoi pas? Les ventes en ligne devraient progresser un peu partout dans le monde. À titre
d'exemple, en Chine, parmi les cinq détaillants
les plus fréquentés par les consommateurs de
vins, deux ne font que du commerce en ligne.
de plus en plus strictes entre autres. La qualité
de ces vins devra cependant s'améliorer afin de
répondre aux exigences des consommateurs.
comme tel : des marques centrées sur le cépage,
des marques concept, des marques ciblant des
segments de niche précisément.
LES TIC ET LE VIN
ÇA MOUSSE!
Les technologies de l'information et des communications percent tous les secteurs d'activité,
celui du vin y compris. La tendance numérique
change la façon de faire le marketing du vin,
dans l'ombre des médias traditionnels. Le
contenu généré par les utilisateurs est de plus
en plus volumineux. Un véritable Wikipédia
consacré exclusivement au vin.
Le Prosecco et les effervescents provenant du
Nouveau Monde continueront à progresser. Les
consommateurs recherchent des vins effervescents faciles à boire, plus souvent.
0 % D'ALCOOL, MAIS 100 % DE GOÛT!
Les consommateurs recherchent davantage de
vins allégés en alcool. Leur croissance risque
donc de se poursuivre encore, en raison des lois
ANTICONFORMISME
Une nouvelle approche pourrait voir le jour dans
la création de marques et dans le branding
CHIFFRES À L’APPUI
Au Québec, dans le réseau de l’alimentation,
les vins blancs, rosés et mousseaux ont connu
la plus grande variation des ventes en litres
en 2012 (+4,44 %, +6,03 %, +3,39 %).
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
7
Carrière
BOUCHER
UN MÉTIER EN DEMANDE EXPONENTIELLE
ASPIRANTS-BOUCHERS, BOUCHERS ET BOUCHÈRES NE RISQUENT PAS DE MANQUER DE TRAVAIL
CES PROCHAINES ANNÉES. LE MÉTIER DE BOUCHER EST CLASSÉ DANS LE TOP 10
DES MÉTIERS EN PÉNURIE. par Françoise Pitt
C
ontrairement au dicton populaire,
dans ce métier, il y a beaucoup
d’appelés et beaucoup d’élus. Par
bonheur, car la relève s’avère cruciale : 44 % des bouchers ont aujourd’hui plus de 45 ans. Et la
boucherie est souvent considérée comme le
rayon-vedette d’un supermarché.
LES FORMATIONS DISPONIBLES
• Le DEP (diplôme d’études professionnelles),
offert dans dix-sept commissions scolaires :
900 heures de formation. Exigences de départ : avoir 16 ans et plus et avoir terminé son
secondaire 3.
• Le PAMT (Programme d’apprentissage en milieu de travail), conçu par le Comité sectoriel
de main-d’œuvre du commerce de l’alimentation (CSMOCA) : d’une durée de 12 à 18 mois,
selon l’expérience de l’apprenti, pour un certificat de qualifications professionnelles. Exigences de départ : avoir 16 ans et plus et être
déjà à l’emploi de l’entreprise où l’apprentissage
aura lieu et où un boucher d’expérience servira de compagnon.
• Reconnaissance possible pour les travailleurs
expérimentés. Le CSMOCA développe actuellement un programme sur mesure pour reconnaître les compétences des bouchers,
poissonniers, boulangers et pâtissiers qui ont
appris leur métier sur le tas. Sous condition
de réussite d’un examen théorique et pratique, les travailleurs recevront un certificat de
qualifications professionnelles ou une attestation de compétence.
• Formation en ligne gratuite pour les gens débutant dans le métier. Un commis désireux
d’aller plus loin dans le métier peut également
suivre une formation en ligne gratuite de quatre heures disponible sur le site du CSMOCA.
UNE FORMATION À LA CARTE
Le Centre de formation de l’alimentation et du
commerce du Québec (CFACQ) offre, quant à
lui, un service à la carte de formation pratique en
entreprise. « Par petits groupes, les élèves bénéficient d’une formation sur table, explique Léo Lavoie, coordonnateur au CFACQ. En appui à nos
méthodes pédagogiques, nous nous servons des
formations en ligne du CSMOCA. » Le CFACQ
répond aux demandes spécifiques du client.
Ainsi, une grande chaîne peut avoir besoin d’une
formation générale d’aide-boucher par exemple,
mais selon ses normes, son cahier de charge et
la spécificité de l’enseigne.
MULTIPLES DÉBOUCHÉS
Au Québec, l’avenir est promoteur pour les aspirants bouchers. Les derniers chiffres disponibles font état de 804 supermarchés, 995 autres
épiceries et 523 boucheries potentiellement à la
recherche de bouchers. Les perspectives d’avancement dans le détail sont excellentes : assistantgérant, gérant, gestionnaire de catégorie dans les
sièges sociaux. Outre les marchés d’alimentation
et les boucheries spécialisées, les débouchés
s’étendent à l’hôtellerie-restauration, au secteur
industriel de la transformation et au tourisme.
8
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Corollaire de la pénurie, les salaires sont les plus
élevés des métiers spécialisés du commerce de
l’alimentation. Pour les apprentis, le salaire minimum augmente rapidement si la compétence et
la volonté d’aller plus loin sont au rendez-vous.
Les chiffres fournis par le CFACQ situent le haut
de l’échelle actuelle des grandes chaînes autour
de 18 $ l’heure, soit un salaire de 36 000 $ à
37 000 $. Les boucheries spécialisées demandent des compétences particulières et peuvent
offrir des rémunérations en conséquence.
DÉFIS ET CONTRAINTES
Le métier de boucher a beaucoup évolué ces
dernières années. Les coupes ont changé, le
prêt-à-manger et le prêt-à-cuire ont explosé, les
règles d’hygiène et de salubrité se sont bonifiées.
Aussi, les bouchers doivent-ils se mettre à jour.
« Le boucher est devenu un conseiller auprès de
la clientèle, constate Nathalie Leneveu, coordonnatrice de formation au CSMOCA. Il se doit donc
d’être curieux, de connaître les nouveaux types
d’apprêts, de tester des recettes pour conseiller
au mieux ses clients. »
Quant aux contraintes, elles ne sont plus ce
qu’elles étaient. Les pièces de viande à transformer
sont moins lourdes. Le travail debout n’est pas
statique, car il y a des allers-retours fréquents.
Chose certaine, le sang (beaucoup moins qu’avant)
et le travail au froid (polar et gants fournis), entre
0 ºC et 10 ºC, n’arrêtent personne.
Bref, un métier en demande, fait sur mesure pour
des gens passionnés, qui ont à cœur de satisfaire une clientèle de plus en plus gourmande et
raffinée.
Sous la loupe
BIEN DE CHEZ NOUS
ALIMENTS DU QUÉBEC :
DU NOUVEAU SUR
LES TABLETTES
PISSENLIT
ENVAHISSEUR
DE GRANDE VALEUR !
SES FEUILLES DENTELÉES ET SES FLEURS JAUNES INFESTENT NOS PELOUSES.
POURTANT, LE PISSENLIT OFFRE UNE VALEUR NUTRITIVE SURPRENANTE.
UNE MAUVAISE HERBE À METTRE DANS L’ASSIETTE! par Josianne Haspeck
P
lante vivace de la famille de la chicorée
et de la laitue, le pissenlit serait originaire de l’Europe, mais on le trouve
depuis longtemps un peu partout dans
le monde. Il pousse à l’état sauvage
sous les climats tempérés et on le cultive sur une
base commerciale en Europe et en Amérique.
Au Québec, la Ferme Trudeau cultive une dizaine
d’acres de pissenlits, verts et rouges. Il s’agit d’une
variété semblable à celle qui envahit nos pelouses,
mais ses feuilles sont plus larges, son goût légèrement plus doux et elle ne forme pas de fleur.
Aussi appelé dent-de-lion, florion d’or et laitue
des chiens, le « pisse-en-lit » doit son nom à son
action diurétique. On attribue à la feuille et à la
racine de pissenlit des actions pour améliorer les
fonctions hépatique, biliaire et urinaire, soigner
les troubles digestifs mineurs, traiter la perte d’appétit et aider à prévenir les calculs rénaux. Ses propriétés médicinales sont si reconnues qu’à preuve,
plus de 50 médicaments en vente dans les commerces canadiens contiennent du pissenlit.
Apprécié depuis quasi la nuit des temps pour
ses vertus médicinales, ce légume à feuilles vitaminé est aujourd’hui prisé pour ses valeurs nutritives. En plus d’être plus riches en fer que les
épinards, les feuilles crues renferment également le double de vitamine A. Elles sont une
bonne source de vitamine C, avec une teneur
aussi élevée qu’un citron. Elles contiennent du
potassium, du calcium, de la riboflavine, de la
thiamine et du magnésium, pour ne nommer
que celles-là.
ACHAT ET CONSERVATION
Il faut choisir les feuilles de pissenlit bien fraîches
et avec leurs racines pour les préserver plus longtemps. On les conserve dans un sac de plastique
perforé au frigo pendant un maximum de cinq
jours. Idéalement, on attend d’être prêt à les consommer avant de les laver. Bien que meilleures
fraîches, les feuilles de pissenlit se congèlent
après avoir été blanchies deux minutes, ce qui
permet de diminuer leur amertume. Puisque la
décongélation les amollit, il faut éviter de les décongeler complètement avant de les apprêter.
CRUES OU CUITES?
Cru, le pissenlit se marie très bien à d’autres laitues
avec une simple vinaigrette composée par exemple d’huile de noisette ou d’olive et de vinaigre
de vin ou de framboises. Son goût peut également se combiner à des saveurs plus délicates
comme la poire. Arrosées d’une vinaigrette chaude, les feuilles présentent une texture fibreuse
amollie et une moins grande amertume. En France,
la salade de pissenlits est accompagnée de lardons, vinaigre et croûtons à l’ail. Cuites, les feuilles
de pissenlit s’apprêtent comme l’épinard. On peut
en faire des soupes, des quiches ou les braiser
pour accompagner le porc.
Les boutons floraux et les fleurs se cuisinent
également. En découlent marinades, vin, tisane,
gelée et miel. Une fois séchées et rôties, les racines peuvent être utilisées en décoction, en
substitution au café, comme les racines de la
chicorée.
Faites une incursion dans le garde-manger
d’Aliments du Québec où plusieurs nouveaux produits gagnent à être découverts!
DES PAINS DE STYLE ARTISAN
Juste à temps pour la fête des Pères, voilà
que les pains Paysan blé entier à
100 % et blanc Boulange des
Campagnards ont fait leur
entrée en épicerie. Ces
nouveaux pains saupoudrés de farine et
aux tranches épaisses sont parfaits
pour les rôties, le
pain doré et autres
plats servis au petit-déjeuner ou au brunch.
Selon une récente étude menée par Léger
Recherche Stratégie Conseil, la moitié des
Québécois considèrent le brunch comme
le repas idéal pour se réunir en famille ou
entre amis. De fabuleuses recettes sont disponibles au boulangedescampagnards.ca.
Créés selon la tradition des boulangeries
de campagne d’autrefois, les pains Paysan
Boulange des Campagnards sont cuits localement et arborent fièrement la certification Aliments préparés au Québec.
LA FINE EAU D’ÉRABLE
Une autre belle nouveauté a fait son apparition récemment sur les tablettes des épiceries : l’eau d’érable Oviva, 100 % pure et
naturelle, stérilisée et embouteillée dans les
règles de l’art.
Cette eau ne contient aucun agent de
conservation ni ingrédient ajouté. Comme
elle a été stérilisée grâce à un procédé mis
au point par la Fédération des producteurs acéricoles du
Québec, elle se conserve 18 mois à température ambiante
avant ouverture et
jusqu’à 14 jours au réfrigérateur après ouverture. Elle possède également
la certification NAPSI, qui garantit une eau d’érable sans antibiotique, pesticide, herbicide ou OGM.
Autre fait à souligner, l’eau d’érable possède plusieurs propriétés intéressantes
pour les athlètes. Les sucres qu’elle contient sont des glucides simples qui aident
à maintenir un bon niveau d’énergie durant
l’activité.
Une présentation de :
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
9
DOSSIER
DE PREMIÈRE
CLASSE !
Boîte à lunch
Pizzas et pâtes
Prêt-à-manger
DOSSIER
Boîte à lunch
L’AFFAIRE EST DANS LE SAC !
LA RENTRÉE AMÈNE AVEC ELLE SON LOT DE CONTRAINTES DÈS LES DERNIERS JOURS DU MOIS D’AOÛT.
APERÇU DES NOUVEAUTÉS QUI SIMPLIFIENT ET AGRÉMENTENT LA VIE
DE BIEN DES CONSOMMATEURS. par Denyse Perreault
L
es temps ont suffisamment changé pour que les couleurs de
nombreuses palettes culinaires imprègnent désormais les aliments introduits jour après jour dans la boîte à lunch. Mais il est
tout aussi vrai qu’il faut parfois fournir un coup de pouce à l’imagination, surtout à celle des gens pressés, pour mieux leur permettre de garnir la fameuse boîte de manière à la fois attrayante et adéquate
sur le plan nutritif. Et ce… rapidement si possible.
POUR LES ENFANTS
Plaire aux jeunes papilles n’est pas toujours de tout repos pour les parents,
surtout pour apprêter des denrées à la fois intéressantes sur les plans gustatif et nutritif, qui requièrent peu de temps de préparation. Dans son bouquin
intitulé Boîte à lunch pour enfants, Marie-Claude Morin fournit des idées
pour combler les innombrables lunchs consommés chaque année. Publié
aux Éditions Modus Vivendi, l’ouvrage comporte, outre les trucs, une centaine de recettes se répartissant entre salades, sandwichs, repas chauds
à insérer dans le thermos, collations et, bien sûr, petites douceurs.
FAIRE TREMPETTE!
Petits et grands apprécient la diversité. Surtout si elle présente un petit caractère de facilité d’accès. C’est à Rimouski que Félix Nitiwé a mis sur pied
l’entreprise Les trempettes à Barrette, il y a quatre ans. Le succès l’a obligé
à se rapprocher de Montréal pour mieux desservir sa clientèle. Camerounais
d’origine, M. Nitiwé fabrique onze trempettes à usages multiples, incluant
l’accompagnement des crudités glissées dans la boîte à lunch.
Son objectif : fabriquer les produits les plus sains possible, sans inclure
allergènes, gluten, lactose et autres sulfites dans la liste d’ingrédients. Les
herbes et épices sont au rendez-vous, histoire de varier les saveurs. La recette
de l’Originale a permis d’engendrer la Passe-Partout, faible en sodium et
en sucre (qui est en réalité du miel). Les saveurs Fines herbes, Épinards,
Ail, Curcuma, Érable, Cari ou Piquante côtoient celle au Poivre rose et gingembre, sans oublier la toute nouvelle Tomates séchées et bacon.
Pour la concevoir, Félix Nitiwé a carrément dérogé à son credo santé. « À
la demande des marchands, elle a été expressément conçue pour les
hommes, explique-t-il. Il y avait une place à combler grâce à ce produit. » À
marchandiser au rayon des fruits et légumes ou à celui de la charcuterie,
au choix.
PLATEAU DE CHARCUTERIES
L’entreprise Produits alimentaires Viau, fondée en 1977, a été la première
à donner de l’élan au pepperoni salé et séché, et ce, dans l’ensemble du
Canada. Devenue le plus important producteur de pepperoni au pays,
l’entreprise Viau est accréditée HACCP et reconnue par la USDA. L’assortiment de viandes comprend aussi plusieurs autres charcuteries italiennes.
Avec la marque SILA, elle approvisionne l’industrie de la transformation
alimentaire, de même que les hôteliers et restaurateurs. La marque portant
le nom de Viau propose du pepperoni cuit, apprêté à l’aide de porc, de
bœuf et d’assaisonnements à l’italienne qui lui procurent toute sa
spécificité. Ce pepperoni est disponible en plusieurs grosseurs et formats.
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DU BEURRE ET
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L’ALIMENTATION juillet-août
2013
13
Boîte à lunch
Avec la marque Fantino & Mondelo, elle cuisine
plus spécifiquement pour les consommateurs.
Fantino & Mondelo a récemment accueilli une
tartinade au sein de sa famille de produits. On
appose ce duo classique réunissant mortadelle
et ricotta sur un bout de pain, un craquelin ou
un canapé. Elle convient pour confectionner un
sandwich. Parmi les autres produits disponibles,
plusieurs sauront figurer en bonne et due forme
dans le répertoire destiné à la boîte à lunch des
très nombreux amateurs de saveurs italiennes.
Fondée en 1949, la maison Fantino & Mondelo
a fait ses premiers pas avec du jambon capicollo
et des saucisses fraîches. La gamme s’est enrichie
au fil des années, entre autres lorsque l’entreprise
a joint les rangs des Produits alimentaires Viau.
SOUFFLÉS!
base de supergrains associe plusieurs grains entiers soufflés dans des craquelins aux saveurs
naturelles. Sans gras trans ni cholestérol, ils sont
faibles en gras et ne contiennent aucune couleur
ou saveur artificielles. Le maïs et le blé à grains
entiers sont mariés à plusieurs céréales hautement nutritives : amarante, épeautre, millet, orge,
quinoa, sarrasin, sorgho, teff, triticale…
Comme l’alimentation « super », c’est-à-dire plus
saine, gagne en popularité, Dare propose les
BretonMD Popped!MC. Ce craquelin croustillant à
Kelly McInenly, directrice principale du marketing
de la boulangerie chez Dare, explique que les
La pancetta entière et en dés, le jambon prosciutto, le capicollo naturel, le pepperoni, le salami entier et en dés, de même que la mortadelle
et le salametti figurent au nombre des aliments
produits par l’entreprise. La plupart peuvent convenir pour la boîte à lunch.
14
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
BretonMD Popped!MC sont fabriqués selon un
procédé de soufflage qui applique chaleur et
pression aux grains entiers. Cela permet de rehausser les saveurs naturelles et de rendre ces
craquelins légers, aérés et croustillants. Chaque
portion de 20 g, ce qui équivaut à 17 ou 18 craquelins, est faite à partir de 10 g de grains entiers
et contient 90 calories. Les saveurs Barbecue,
Cheddar et Sel de mer sont disponibles en emballages de 100 g. Le format de 25 g fournit une
collation sur le pouce.
Boîte à lunch
Dare a aussi pensé aux enfants en concevant les
pattes d’ours Pause du matin, qui se sont récemment enrichies de deux saveurs : Céréales
et yogourt aux bleuets ainsi que Céréales et yogourt à la vanille. Elles ne contiennent pas de
colorants, de saveurs artificielles ou d’arachides.
Cette approche sans arachides et sans noix répond aux lignes directrices nutritionnelles de
nombreux établissements scolaires.
PAINS POLYVALENTS
Les pains pitas Morning Rounds fabriqués par
Ozery’s Pita Break ont de prime abord été conçus
pour endimancher les petits-déjeuners. Ils sont
également disponibles en plus petite version
pour la boîte à lunch, dans laquelle ils pourront
notamment être garnis de fromage à la crème,
de confitures ou de beurres de noix. Les saveurs
offertes sont Canneberge-orange, Müesli,
Pomme-cannelle et Multi grains.
par barre de 33 g. Elles fournissent aussi 20 % de
l’apport quotidien recommandé en fibres.
« Ces gâteries peuvent être dégustées à la maison, en randonnée, en pique-nique, ou glissées
dans la boîte à lunch, confie Marc Voisine. Nous
avons aussi pensé à des collations amusantes
pour les enfants… et pour tous les membres de
la famille qui apprécient les petits plaisirs gustatifs. Les populaires céréales Golden Grahams et
Croque Cannelle sont désormais disponibles
sous forme de barres, dans l’allée des collations.
La collation aux fruits et légumes appelée Motts
Fruitsations fait également partie des produits
faciles à consommer hors de la maison. »
EN TOUTE FRAÎCHEUR
La gamme de yogourts Tubes de Yoplait demeure très populaire auprès des jeunes générations. « Nous suggérons d’ailleurs aux parents de
congeler les Tubes la veille avant de les glisser dans
la boîte à lunch, mentionne Catherine Jackson,
directrice des communications d’entreprise chez
General Mills Canada. Lorsque l’heure du dîner
Lisa D’Ambrosio, spécialiste en marketing pour
Ozery’s Pita Break, souligne qu’à l’instar de l’ensemble de la production de cette entreprise, les
Morning Rounds ne contiennent pas d’ingrédients artificiels. Grains entiers et fruits sont au
rendez-vous. Rappelons enfin que la présentation
de ces pains, autrefois baptisés Pitas pour déjeuner, a été modifiée à la fin de 2012. Nouveau
look, certes, mais la même délicieuse recette.
MUFFINS SANTÉ
L’importance de l’apport en fibres dans une alimentation saine n’est plus à démontrer. C’est
pourquoi Nutrifrance met l’accent sur sa marque
de muffins Olivier Bouvai, dont les marchands
terminent la cuisson en magasin. Chantal Vaillancourt, présidente de Nutrirfrance, invite les
épiciers à faire davantage valoir le fait que ces
produits contiennent désormais 40 % plus de
fibres. Elle ajoute que, parmi la sélection d’une
quarantaine de saveurs, plusieurs sont également enrichies avec de la vitamine D et des
acides oméga-3.
« Il est certainement important de mettre ces
informations de l’avant puisque ce sont des caractéristiques appréciées par de nombreux consommateurs », dit-elle, avant de mentionner
l’introduction récente de Canneberge, bleuet,
yogourt et vitamine D ainsi que de Framboise, yogourt et vitamine D.
DE L’OR EN BARRES!
Juillet 2013 marque l’arrivée de nouveautés pour
les marques Val Nature et fibre 1, qui figurent au
portfolio de General Mills Canada. Avec les
barres Val Nature Protéines, bien garnies en
noix, les amateurs ont accès à 11 g de protéines.
Marc Voisine, gérant régional des ventes horsdomicile, General Mills Canada, précise qu’aux
États-Unis, ces produits se classent aux 5e et 6e
rangs de ceux qui connaissent la rotation la plus
rapide. Les deux saveurs de barres tendres fibre 1
contiennent respectivement 6 et 7 g de protéines
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
15
Boîte à lunch
consommateurs, mentionne que les emballages
du yogourt portable Zip se caractérisent par des
bandes dessinées comiques ayant le chic pour
solliciter les regards. Notamment ceux des adolescents.
arrive, le Tube est à la bonne température et il a,
en plus, contribué à sauvegarder la fraîcheur des
autres aliments. » L’astuce est même indiquée en
toutes lettres sur l’emballage des Tubes, qui arrivent en général en boîtes de huit unités de 60 g
combinant deux saveurs. Les duos Fraises/Cerises
et Framboises/Raisins sont également disponibles en format de 24 Tubes.
Nomad est un yogourt à boire présenté dans
une bouteille ergonomique munie d’un bouchon
pratique. Le nom Nano coiffe à la fois le yogourt
à boire et le fromage frais présentés dans une
mini bouteille dotée d’un bouchon anti-dégâts.
Elle a été conçue sur mesure pour les enfants. Là
aussi, les dessins rigolos mettent les fruits comme
le bleuet et la fraise en vedette. Le nom iögo
s’applique à sept lignes de produits qui ne
contiennent pas de gélatine, de colorants ou
d’arômes artificiels. Avec un total d’une quarantaine de saveurs à découvrir.
ENTRE LA COLLATION ET LE DESSERT
En janvier 2013, le yogourt Silhouette « régulier »
de Danone s’est réinventé en prenant un virage
épuré et en offrant entre autres une gamme sans
gélatine, avec des arômes et colorants naturels.
Parmi les saveurs ajoutées : Tarte aux pommes,
Banane caramel et Citron.
Catherine Fortier, directrice marketing chez Danone, mentionne aussi qu’au même moment,
Danone a annoncé la refonte complète de Silhouette, qui compte un nouveau produit-phare :
le Silhouette grec sans sucre ajouté, avec plus
de protéines et 50 calories par portion de 100 g,
offert en cinq saveurs. Commençons par mentionner Pomme rafraîchissante, Tourbillon de
vanille et Douceur de fraise, avant de présenter
Explosion de petits fruits, qui réunit les bleuets
et les mûres. Pour confectionner Délice tropical,
Danone a misé sur l’orange, l’ananas et l’eau de
UN DEMI-VERRE DE LAIT EN FICELLE
coco. Un assortiment qui mise tant sur la tradition
que sur l’exotisme…
À EMPORTER
Zip, Nano ou Nomad? Peu importe l’âge, les
amateurs de yogourt et de fromages frais ont le
choix entre ces trois gammes de la marque iögo,
lancée avec succès par Aliments Ultima. Diane
Jubinville, directrice relations publiques et
Les goûters de fromage effilochable Cheestrings
Ficello de Black Diamond, signés Parmalat,
poursuivent la conquête des palais des petits (et
des plus grands) avec les saveurs Zébrés, Cheddarifique et Mozzarella. Corey Snider, chef de
marque, Division des fromages, Parmalat, mentionne que ce sont les seuls de la catégorie à
contenir de l’ADH, un acide gras oméga-3 qui
contribue au développement physique normal
www.l-alimentation.com
Pour prendre le pouls de l’industrie, je parcours
la revue L’alimentation dès que je la reçois à
mon magasin. J’y déniche une foule d’informations
sur les nouveautés des manufacturiers et
les grands défis qui se dessinent dans le secteur
de l’alimentation au détail. J’y découvre
des visages connus, mais aussi de nouveaux
fournisseurs qui ont d’excellents produits
à offrir. Afin de proposer la meilleure offre
de produits à ma clientèle, je souhaite être
bien informé. La revue L’alimentation est
le bon média pour ça !
JONATHAN CHAMPAGNE,
propriétaire, IGA Champagne à Verdun
UNE VITRINE POUR LES NOUVEAUX PRODUITS
16
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Boîte à lunch
du cerveau, des yeux et du système nerveux
chez les jeunes enfants.
« Les Ficello sont parfaits à l’heure de la collation
ou lors du retour à la maison, résume-t-il. Ils se
veulent une bonne source de calcium et sont
riches en protéines. En fait, chaque ficelle a la
valeur nutritive d’un demi-verre de lait. »
CHOCO HAUT DE GAMME
Fabriqués en Espagne et importés au Québec
par Euro-Excellence, les chocolats Valor sont arrivés en supermarché en février 2013. Première
marque de chocolat haut de gamme en importance dans son pays d’origine, Valor travaille depuis
1881 en respectant la tradition familiale. Les maîtres
chocolatiers veillent sur toutes les étapes menant à la naissance des chocolats. Ce processus
permet de contrôler l’intégralité de la production,
depuis la sélection rigoureuse des fèves de cacao
sur leur lieu d’origine (Équateur, Panama et Ghana)
et tout au long de la fabrication, jusqu’au conditionnement du produit fini.
La dizaine de variétés est disponible en formats
de 100 g ou 150 g. Ces produits sont distribués
dans plus de 700 points de vente au Canada.
Nicolas Libbrecht, vice-président, ventes et marketing chez Euro-Excellence, précise qu’il s’agit là
« d’une option de premier choix pour les amoureux de chocolat à la recherche de nouveaux
produits fins ». Toutes les saveurs (chocolat au
lait excepté) présentent une teneur en cacao de
70 %. L’orange et la mousse à l’orange, la menthe, le caramel, les fruits des bois et les amandes
Marcona sont au rendez-vous des saveurs.
Les temps ont bien changé depuis que Valeriano
López Lloret a fondé Valor en 1881 à Villajoyosa
en Espagne et que la distribution des produits
s’effectuait à dos de mule! La production totale
est passée de dix tonnes par an dans les années
1960 à plus de 10 000 tonnes à l’heure actuelle.
Valor est devenu un leader sur le marché du
chocolat haut de gamme en Espagne et l’entreprise figure désormais parmi les principaux acteurs chocolatiers dans le monde.
Une petite touche sucrée dans la boîte!
À GO, ON PRESSE!
C’est en Picardie, au pays de la pomme
française, qu’est née Materne, entreprise
spécialisée dans la transformation
des fruits. L’une de ses plus récentes
trouvailles est la collation contenant
100 % de fruits appelée GoGo SqueeZ.
Disponible en six saveurs, GoGo SqueeZ
nous arrive en gourde compressible
dont on peut refermer le bouchon.
Qui dit portions vendues à l’unité dit aussi
augmentation du nombre de contenants.
D’où le partenariat initié entre Materne et
TerraCycle, une entreprise internationale
de transcyclage qui s’occupe d’emballages
difficiles à recycler afin de les transformer
en produits de qualité sans danger
pour l’environnement et accessibles
à prix abordable.
Pour participer, les consommateurs
s’inscrivent gratuitement dans un site
Internet, afin de télécharger une étiquette
d’expédition UPS prépayée qui leur permet
d’expédier les gourdes par la poste.
Pierre-Marc Laforest, vice-président des
ventes canadiennes de MOM-Materne
Mont-Blanc précise que les dirigeants
sont ravis de cette collaboration avec
TerraCycle. « Elle nous permet de fournir
à nos consommateurs la possibilité de
disposer des gourdes GoGo SqueeZ
d’une manière respectueuse de
l’environnement. Ce faisant,
nous contribuons à la réduction de
la quantité de déchets et montrons
aux jeunes qu’il est possible de recycler
et de contribuer à nos collectivités
de façon créative. »
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
17
DOSSIER
Pizzas et pâtes
UN MENU À L’ITALIENNE !
FRAÎCHES OU SURGELÉES, AUTHENTIQUES OU SANS GLUTEN, LES PÂTES ET PIZZAS SE METTENT
AU DIAPASON DES TENDANCES SANS SACRIFIER LE GOÛT.
ON FAIT LE TOUR DE LA… PIZZA! par Josianne Haspeck
Q
u’elles soient d’origine italienne ou
non, rares sont les familles québécoises qui n’ont pas intégré les
pâtes et pizzas à leur menu hebdomadaire. Solution rapide pour une
journée de semaine chargée, les pâtes peuvent
faire partie d’un repas sain si on leur ajoute des
légumes, des légumineuses et un peu de sauce
tomate; les pizzas peuvent transformer un souper
banal en véritable fête.
Pour équilibrer ce mets source de plaisir, on
l’accompagne d’une salade et de crudités.
D’aucuns vous le diront, on ne mange pas de la
pizza si l’on s’attarde à la teneur en gras et en sel
de notre alimentation. Le fromage étant l’un des
ingrédients essentiels à toutes pizzas qui se respectent, il serait difficile de faire autrement, conviennent les fabricants.
Chez Dr Oetker, on a lancé une nouvelle ligne de
pizzas Ristorante Mare qui met en vedette, on
l’aura deviné, les fruits de mer. Deux garnitures
sont proposées : la Pizza Scampi renferme des
crevettes, des poivrons, des tomates et du pesto
tandis que la Pizza Salmone Spinaci contient du
saumon, des épinards et des oignons rouges. Les
garnitures occupent plus de la moitié du poids
du produit.
18
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Le directeur du marketing, Peter Macdonald, fait
remarquer qu’au restaurant, le plat que l’on retrouve le moins dans la section des surgelés est
la pizza aux fruits de mer. « Fondé sur la prévalence
des pizzas aux fruits de mer dans les restaurants,
ça prouve que ce lancement est tendance. La
première chose que vous remarquerez, c’est
l’emballage au fond bleu pour représenter la
mer, au verre de vin blanc et à la présentation
visuelle des ingrédients. Le prix supérieur reflète
la nature de prestige de ce produit », précise-til. Le fabricant a procédé à divers tests auprès
de ses consommateurs. M. Macdonald rapporte que ces derniers ont dit vouloir acheter
cette nouvelle ligne en plus de leurs achats habituels. « Cela veut dire une croissance pour la
Pizzas et pâtes
catégorie, ce que tout détaillant recherche », fait-il
remarquer.
Après Mikes et Stromboli, Pizzédélic a mis sur
le marché ses pizzas en épicerie et fait la promesse d’offrir la même qualité d’ingrédients
qu’en restaurant. Le directeur des opérations de
Pizz and Love, Arnaud Pesant, mentionne que
quatre pizzas sont actuellement offertes sur le
marché : la Tyrolienne, une sauce au mascarpone et vin blanc avec jambon fumé à l’érable
et champignons marinés; l’Enfer, une garniture
végétarienne composée d’un mélange de tomates séchées, d’olives noires, d’oignons, de
champignons, d’ail et parmesan; l’Américaine, la
classique pepperoni et mozzarella; et la pizza renouvelée Chèvre qui met en vedette le fromage
de chèvre. Cet été, celle-ci sera conditionnée dans
un nouvel emballage avec une image revampée.
De nouvelles variétés seront également lancées
sur le marché.
Du côté d’Aliments MSU, une entreprise fondée
en octobre 2011 après six ans de recherche, on
propose diverses pizzas dont les Cornetto en
format de 140 g. Plusieurs saveurs sont commercialisées, dont la Margherita, la Poivrons &
saucisse, la Végétarienne et trois autres pour le
déjeuner. Fabriquées en Italie, les pizzas fraîches
Bianca Gourmet proposent une croûte dont la pâte
a été pétrie à la main et levée pendant 24 heures
pour une légèreté distinctive. Chacune des huit
pizzas porte le nom d’une région italienne. Deux
autres gammes ont également été commercialisées. Sous la marque Bianca Gourmet, six variétés
sont biologiques et cinq sont dites toutes naturelles.
PASTA : VALEUR AJOUTÉE
Outre la pizza, les pâtes font également la renommée de la Botte italienne. Le directeur de produits des Aliments MSU, Ivan Murcia, mentionne
donc les pâtes fraîches Tortellonis Quatre fromages, les Tortellonis champignons porcini, les
Tortellonis ricotta épinards et les Tortellonis Tomate basilic qui côtoient une trentaine de pâtes
courtes d’Italie. À cela s’ajoutent les sauces en
sacs recyclables de 90 g et de 200 g. Vendues
à la température de la pièce, elles peuvent également se retrouver en section réfrigérée près
des pâtes.
Les Aliments Primo ont lancé en juillet dernier
deux assortiments de pâtes GrainWise : l’un sans
gluten et l’autre riche en fibres. Une portion de
85 g de pâtes riches en fibres contient 8 g de
fibres, soit 32 % de la valeur quotidienne recommandée. Le chef des opérations, John Porco,
LE PLAISIR DÉCUPLÉ
Le choix des ingrédients fait des pizzas
un met synonyme de plaisirs pour
gourmets. Leur garniture faisant souvent
appel à la saveur umami (parmesan,
tomates, champignons) fait décupler
le goût en bouche. À défaut de pouvoir
améliorer l’aspect santé de ce produit
chéri, les fabricants de pizzas surgelées
ont plutôt opté pour une généreuse
garniture. Les garnitures des nouvelles
pizzas de Dr Oetker, la Scampi et
la Salmone Spinaci, occupent plus de
la moitié du poids du produit. Quant aux
pizzas Pizzédélic, elles proposent
des garnitures occupant les deux tiers
du poids de la pizza.
indique que le fabricant canadien a investi dans
ses équipements, ce qui a permis d’accroître la
qualité du produit et l’efficacité de la production.
Le lancement récent d’une gamme de pâtes sans
gluten Bioitalia s’inscrit dans la tendance marquée pour ce type de produits. Un emballage
transparent met en évidence cette pâte multigrains biologique produite en Italie. Quatre grains
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
19
Pizzas et pâtes
sont utilisés : maïs, riz, sarrasin et quinoa. Une
portion de 56 g de ces pâtes renferme deux grammes de fibres et quatre grammes de protéines.
L’assortiment comprend pour l’instant les pennes,
les fusillis et les spaghettis, mais est appelé à
croître selon Edward Doyle, directeur développement des affaires chez Clark Drouin Lefebvre,
importateur des produits Bioitalia au Canada. « La
texture est intéressante. Elle est moins glutineuse
qu’une pâte de riz. L’avantage avec nos produits,
c’est qu’on peut faire de la mise en marché croisée,
soit avec les tomates ou avec les légumineuses.
Nos ventes sont en constante augmentation. Dans
le top 5 des vendeurs, nous avons toutes les catégories : l’huile, une tomate et les légumineuses »,
souligne-t-il.
Bioitalia a également commercialisé il y a un an
des pâtes dites haut de gamme vendues en
boîte de 375 g. On retrouve les fettucines en nids
et la lasagne faits à la main. Les consommateurs
apprécient le fait qu’il ne reste plus de pâtes après
avoir confectionné leur lasagne, signale-t-il.
La Villa du ravioli porte bien son nom avec ses
150 variétés de pâtes farcies. Le vice-président
des ventes et propriétaire, Michael Masone, déplore le manque d’espace sur les tablettes des
surgelés pour que les consommateurs puissent
avec du ricotta. Nos produits sont frais, crus et
congelés. Le consommateur n’a qu’à ajouter la
sauce de son choix. Nous proposons une sauce
rosée composée de tomates et de crème surgelée », mentionne-t-il. La sauce est conditionnée
dans un contenant en plastique recyclable de
400 ml qui peut servir à la décongélation directement au micro-ondes.
constater en supermarché le vaste assortiment
en dehors des traditionnels raviolis à la viande
et au fromage comme le ravioli brie et pommes.
En septembre, le fabricant a lancé un ravioli au
homard et un ravioli aux quatre fromages (ricotta, romano, parmesan et mozzarella) avec basilic frais. « Le ravioli au homard propose une farce
composée à 70 % de chair de homard véritable
Les amateurs de pâtes fraîches pourront doubler
leur plaisir au cours d’une même semaine avec
les formats de 900 g de raviolis et tortellinis Olivieri qui seront lancés à la fin du mois. Le fabricant lance ce lot à prix réduit pour les clients qui
consomment des pâtes plus d’une fois par semaine et qui cherchent à économiser. Selon la
gestionnaire adjointe comptes majeurs au Québec pour les Aliments frais Maple Leaf, Natalie
Murphy, les consommateurs pourront réaliser
en moyenne une économie de 16 % par rapport
au prix des formats familiaux allant de 540 g à
625 g. Les Raviolis aux épinards et au fromage,
les Tortellinis aux trois fromages et les Tortellinis
arc-en-ciel aux trois fromages seront disponibles. « L’introduction de ce nouveau format va générer une croissance dans la catégorie des pâtes
fraîches, assure-t-elle. Nous avons découvert pendant notre recherche qu’un important segment
de notre commerce était constitué de consommateurs amoureux des pâtes. Ceux-ci comptent
pour seulement 18 % de la population, mais la
moitié d’entre eux consomme des pâtes fraîches. »
Les recettes de quelques variétés de la gamme
des sauces ont été revues et améliorées. Ces
versions renouvelées apparaîtront sur le marché
au cours des prochaines semaines, si ce n’est
déjà fait, sous une nouvelle image plus raffinée
qui s’agence bien à l’emballage des pâtes.
Pour créer un événement autour de la rentrée
des classes, le fabricant commercialisera des
pâtes en forme de poisson au goût de macaroni
au fromage. Conçus pour les enfants, ces raviolis
seront mis en marché pour une courte période
en emballage de deux portions de 250 g. Ils sont
sans agents de conservation et sans couleurs ni
saveurs artificielles.
Chez Imvescor, on lance trois nouvelles sauces
aux cinq déjà existantes de la variété Mikes. Populaire pour sa sauce rosée originale — la plus
vendue en termes de dollars parmi les sauces
en pot de verre —, le fabricant vient tout juste de
mettre en marché les sauces Rosée à la viande,
Chair de saucisse italienne et Bolognaise épicée,
toutes trois sans gluten et sans saveurs artificielles. Le directeur au développement des ventes au détail, Nicolas Bergeron, souligne que
l’entreprise veut mieux faire connaître ses produits. « Nos sauces sont vendues plus cher que
celles de nos concurrents, mais cela s’explique
par la qualité des ingrédients. Elles contiennent
de la viande et des produits de haute qualité, et
non pas que de la tomate », indique-t-il. Buon
appetito!
20
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
DOSSIER
Prêt-à-manger
À VOS MARQUES !
LE RAYON DU PRÊT-À-MANGER A VÉRITABLEMENT EXPLOSÉ SES DERNIÈRES ANNÉES. TOUR DE PISTE
DES NOUVEAUTÉS AU ROYAUME DE LA SOUPE, DES PLATS CUISINÉS ET DES SOLUTIONS-REPAS
DE PLUS EN PLUS SAINES… ET SAVOUREUSES. par Denyse Perreault
S
oupe aux légumes, Soupe aux tomates, Crème de champignons, Poulet
et nouilles. Aux yeux des Québécois,
ces saveurs de marque Aylmer sont
des classiques. Et pour cause. Cette
marque célèbre cette année ses 110 ans bien
sonnés. Leanne Sedor, directrice du marketing
chez Baxters Canada, mentionne que l’entreprise
a, dans ce contexte anniversaire, fait appel à la
collaboration de Charline Labonté, olympienne
et double médaillée d’or au hockey sur glace.
« Aylmer pourra apporter l’or en magasin, confirme madame Sedor, puisque les détaillants
courront la chance de gagner une rencontre de
deux heures avec l’athlète. Le concours destiné
aux consommateurs permettra de remporter
une somme de 5 000 $, qui sera remise à une
équipe de jeunes sportifs. Il se déroulera l’automne prochain. »
Rappelons aussi que, pour une période limitée,
les emballages des conserves de soupe Aylmer
arboreront leur look des années 1970, histoire de
faire remonter de bons souvenirs à la mémoire.
« Qui, au Québec, n’est pas un jour rentré à la
maison avec, en tête, l’idée de s’offrir une bonne
soupe chaude? Aylmer fait indéniablement partie des traditions culinaires québécoises! »
LA CUISINE DES CHEFS!
L’inspiration à l’européenne est à la mode au
rayon du prêt-à-manger. Le haut de gamme aussi.
La marque Fleury Michon bénéficie depuis un
quart de siècle des lumières du célèbre chef
français Joël Robuchon. Au Québec, Danny
Saint-Pierre, chef propriétaire du restaurant Auguste à Sherbrooke, agit aussi à titre consultant
gastronomique depuis 2010, afin d’élaborer des
mets destinés à notre marché spécifique.
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
21
Prêt-à-manger
Au menu, dit-il, des plats cuisinés aux viandes
tendres et moelleuses et aux sauces tout aussi
savoureuses; bref, une cuisine goûteuse, simple
et authentique, créative et contemporaine.
L’apport des nutritionnistes aide à respecter les
principes de saine alimentation et les recommandations canadiennes en matière nutritionnelle.
L’entreprise cuisine sans recours aux colorants,
saveurs artificielles et agents de conservation.
Huiles hydrogénées, glutamate monosodique,
rehausseurs de goût et substituts de sel sont exclus de la liste des ingrédients.
Fleury Michon a mis des années à perfectionner
son processus de pasteurisation, qui consiste en
un traitement thermique dans l’emballage, suivi
d’un refroidissement rapide. Chaque ingrédient
est préparé avant la cuisson finale dans l’emballage. Certains sont précuits; d’autres, conditionnés crus, sont cuits durant la pasteurisation,
comparable à une cuisson traditionnelle à l’étouffée, à la différence près qu’à la place du couvercle, un opercule étanche assure la sécurité
alimentaire. La durée de vie au réfrigérateur va
jusqu’à 30 jours.
La gamme bistro réunit six recettes : Ragoût de
bœuf à la bière, Poulet à la dijonnaise, Parmentier
de bœuf effiloché, Boulettes de bœuf aux fines
herbes, Poulet chasseur et Lasagne à la viande
sauce béchamel. On en compte cinq pour la
gamme Asia, soit le Poulet thaï au lait de coco,
le Porc aigre-doux à la mangue, le Cari de poulet,
le Bœuf teriyaki, sans oublier le Poulet du Général
Tao.
Fleury Michon a, en 2006, acquis Delta Dailyfood,
spécialiste des plats surgelés destinés au catering aérien, dont les installations sont situées en
Montérégie. Christian Blais, directeur général de
Fleury Michon au Québec, précise que « les
affinités culturelles communes en matière de
gastronomie et l’importance du bien-manger ont
incité Fleury Michon à choisir le Québec comme
marché test pour lancer ses produits en Amérique
du Nord ».
TENDANCE SOUS-VIDE
Après avoir consacré temps et efforts au développement de produits surgelés hauts de gamme
destinés au secteur HRI, Industrie Gastronomique Cascajares a conçu des aliments cuits
sous-vide pour le détail. La marque a été introduite chez Metro. Janick Martin, directrice générale de cette jeune maison québécoise, filiale
d’une entreprise d’origine espagnole, explique
qu’on a voulu offrir aux consommateurs la possibilité de créer rapidement des repas de qualité
sans devoir consacrer trop de temps à leur préparation.
« Nos coupes de viandes du Québec peuvent se
retrouver dans l’assiette en cinq à dix minutes et
22
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
PRÊT À… CUISINER
Envie de pâtes? Avec sauce à la viande
régulière ou piquante? Robert Leduc,
directeur général de Produits alimentaires El-Ma-Mia, présente quelques
nouveautés 2013 pour assaisonner les
sauces à spaghetti de marque El-Ma-Mia.
Ces deux versions contiennent moins
de sel et de sucre. « Dans chaque pot,
on retrouve, outre les épices, une recette
de sauce facile à préparer, mentionne-t-il
aussi. Il suffit de verser le contenu du
sachet dans la sauce et le tour est joué. »
Également au rayon des nouveautés,
on remarque un assaisonnement
méditerranéen pour poissons et fruits
de mer. De quoi rehausser la saveur
de nombreux mets!
Le tout est certifié Aliments préparés
au Québec. El-Ma-Mia a aussi reçu
son accréditation de l’Initiative Mondiale
de la Sécurité Alimentaire (connue
en anglais sous le nom de GFSI-BRC ou
Global Food Safety Initiative). La mission
de cette fondation à but non lucratif
créée en 2000 consiste à travailler à
l’amélioration continue des systèmes de
management de la sécurité alimentaire.
la liste d’ingrédients en compte au maximum
quatre, indique-t-elle. Nos viandes sont peu assaisonnées. Celles du Fondant de porc, du Fondant de bœuf et de l’Osso buco sont cuites dans
leur emballage, selon la technique très répandue
en Europe de la cuisson sous-vide. Elle permet
de conserver les jus de cuisson tout en assurant
une salubrité complète. Les deux confits sont
cuits dans de la graisse de canard que l’on peut
utiliser comme base de sauce ou de soupe. »
EN DIRECT DE GRÈCE…
Le Groupe alimentaire Miron déniche ses trouvailles en Grèce. Il introduit cette fois des mets
cuisinés surgelés de marque Olympic, convenant aux amateurs de plats végétariens, cascher
ou halal. « Le Pastitsio ressemble à une lasagne,
explique Fabien Haddad, consultant en alimentation produits ethniques pour Miron. Le macaroni cuit est accompagné de soja haché et nappé
d’une sauce béchamel au lieu de fromage. Même
chose avec la moussaka, qui rassemble des légumes et un émincé de soja. »
La gamme comprend une Soupe de lentilles, un
duo Carottes et artichaut et un autre de Tomates
et piments; on les sert comme accompagnement ou plat principal. À venir bientôt : un mets
à base de haricots géants. Pour conclure le repas sur une note sucrée, on mise sur la marque
Emfi et ses yogourts grecs glacés. Les saveurs :
Sirop de grenade et morceaux de biscuits, Sirop
de fraises et morceaux de fraises, Sirop au miel
et noix de pécan caramélisées et Sirop de bleuets
et morceaux d’amandes.
…ET DU MEXIQUE!
Voici maintenant une touche mexicaine. Danielle
Dubois, nutritionniste chez Minçavi, mentionne
d’abord le fait que le Pâté mexicain de marque
bravodeli, introduit en 2012, est devenu l’un des
meilleurs vendeurs de Minçavi. Porc, veau et haricots rogues font partie de la liste des ingrédients, qui se caractérise aussi par une faible
teneur en sodium. On a prévu une seule abaisse
pour réduire la quantité de matières grasses. La
notoriété de Minçavi n’est plus à faire et nombreuses sont les personnes renseignées sur l’offre
de repas préparés frais vendus en supermarché
en format individuel.
« Le nom bravodeli est 100 % bilingue et facile à
interpréter en français et en anglais, ajoute la nutritionniste. On l’associe à une nourriture agréable
à ingérer. Le bravo s’adresse au fabricant comme
à la personne qui effectue des choix nutritionnels intelligents. Notre profil de clientèle type est
une femme dans la jeune quarantaine, de scolarité élevée, qui vit en couple, avec ou sans enfant
et qui se charge des achats à l’épicerie. Bénéficiant d’un revenu familial élevé, elle est aussi
soucieuse de son poids que désireuse de fournir
une bonne alimentation à sa famille. J’aimerais
aussi rappeler que le réseau Facebook de Minçavi
se veut très actif, avec 18 000 fans, ce qui nous
permet d’approcher notre consommateur directement. Nous publions également une infolettre
mensuelle qui touche 40 000 personnes et contribue à faire la promotion de nos mets prêts à
manger. »
SALADES PASSE-PARTOUT
Même la laitue peut avoir un petit goût venu
d’ailleurs! Lancé en février dernier dans le réseau
Sobeys (IGA, Bonichoix et Tradition), le Kit César
de Saladexpress est offert en format 284 grammes. Il contient 200 grammes de laitue romaine
et 84 g de garnitures : croûtons, parmesan et vinaigrette. Guillaume Brais-Leclerc, coordonnateur
marketing Web et opérationnel chez Saladexpress,
indique que l’entreprise fabrique aussi un Mélange Italien (romaine et radicchio) et un Mélange
Américain qui assemble des laitues romaine et
iceberg, des carottes, du chou rouge et des
radis. La Salade Jardinière contient plutôt de la
laitue iceberg, des carottes et du chou rouge.
Reste à mentionner la Romaine Classique.
« Nos produits sont certifiés Aliments préparés
au Québec, via Aliments du Québec, fait-il valoir.
Ils sont préparés dans une usine accréditée
FSSC 22000, qui se veut le summum en matière
de salubrité et de sécurité alimentaire. C’est ce
qui nous permet de fournir des produits de
qualité. »
Gourmandises
PA NIER NAT URE
UN TRÉSOR LANAUDOIS
PANIER NATURE, C’EST L’ABOUTISSEMENT DU RÊVE D’ANNIE ET GUY, QUI SOUHAITAIENT
METTRE SUR PIED UNE FERME ÉDUCATIVE TOUT EN Y PRATIQUANT ET EN FAISANT
DÉCOUVRIR LA PERMACULTURE. par Michèle Foreman (texte et photo)
A
nnie Robin et Guy Béland, les propriétaires de Panier Nature, possèdent tous deux une formation
universitaire en sciences humaines.
Après avoir travaillé pendant plusieurs années en intervention communautaire, ils
appliquent et enseignent désormais les principes
de la permaculture.
« La permaculture, c’est la conception consciente
de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à stimuler
l’activité biologique des sols pour les entretenir
et obtenir une production abondante de nourriture et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux », définit-on.
Quant à la philosophie qui s’y rattache, elle
consiste à travailler de concert avec la nature
dans le but de contrer les méthodes agricoles
modernes qui bouleversent l’équilibre écologique et provoquent la dégradation et l’érosion
des sols cultivables. Une éthique de base fournit
des principes favorisant une intégration harmonieuse des activités humaines au sein des écosystèmes.
C’est donc dans le but de favoriser une bonne
santé, de promouvoir le respect de l’environnement autant que la conservation du patrimoine,
qu’Annie et Guy se sont installés à Saint-Lin-desLaurentides. Ils ont développé plusieurs activités
autour de ces principes qui visent aussi le maintien de la biodiversité. Ainsi, travaillent-ils les jardins en prenant soin de la terre, des gens et des
ressources.
C’est dans ce vaste domaine naturel que la culture,
la transformation, un petit élevage d’animaux de
la ferme et l’enseignement se pratiquent sous
forme de visites guidées ou d’ateliers interactifs
pour petits et grands.
Ils y abordent de grands thèmes : les plantes et
les fleurs médicinales pour soigner, les fruits et
les légumes pour se nourrir, les fibres végétales
à tisser (vannerie) et l’argile à façonner (poterie).
En compagnie d’Annie, qui est aussi herboriste,
on emprunte les sentiers en forêt et à travers les
jardins thématiques, en croisant quelques chèvres en élevage.
Annie Robin, heureuse dans son royaume…
l’esprit, du corps et de l’âme. « Une meilleure
connaissance des possibilités et des limites de
soi-même, de l’autre et de ce qui les entoure
permet à chacun de faire des choix éclairés et
ainsi mieux respecter son environnement et les
êtres qui y vivent », soutient Annie.
« Par le biais de diverses activités écologiques sur
les sujets de la biodiversité, des écosystèmes,
de la permaculture, du jardinage, on amène les
jeunes à mieux cerner les liens, les enjeux et les
conséquences de leurs gestes et de leurs choix
au quotidien », ajoute-t-elle.
POUR PETITS ET GRANDS
Mais cette agréable visite des jardins n’est pas
que réservée aux enfants. Et Guy peut en causer
longtemps. Ses connaissances de la terre, appuyées par une formation en culture maraîchère
écologique, permettent de bien saisir les enjeux
relatifs à la biodiversité, aux écosystèmes, à la
flore, à la faune, aux insectes. Ces thèmes sont
élaborés et abordés lors d’activités, comme les
ateliers, rallyes, Land Art (bricolage nature), jeux
coopératifs, mais aussi en toute simplicité par
l’observation de la nature.
plantes, comestibles et médicinales, à s’orienter
en forêt en se servant de « l’arbre boussole ». On
découvre l’univers des plantes qui soignent : thé
des bois, maïanthème du Canada, mitchella,
plantain, violette…
Les grands alliés, qu’il s’agisse d’insectes ou
d’animaux, constituent un univers en soi. Le rôle
des pollinisateurs et d’autres insectes utiles, des
papillons, des oiseaux et des petits animaux, est
mis en valeur.
Quelques éléments de la vie quotidienne amérindienne et de survie sont aussi abordés. On
trouve dans ce secteur des jardins un abri, un
séchoir et d’autres accessoires; leur utilisation
est décrite ou démontrée.
NUTRITION ET ÉDUCATION
Ici, on prend la nutrition au sérieux. Par la conception et l’aménagement d’un jardin communautaire en permaculture, on comprend que les
aliments sains sont issus d’un sol riche, où la
biodiversité règne, en plus des plantes indigènes
comestibles disponibles qui peuvent représenter
un atout à la bonne alimentation.
LA MISSION
Le couple souhaitait travailler auprès des jeunes,
pour ainsi favoriser le plein développement de
Au cours de l’exploration en forêt mixte, on apprend à distinguer les espèces d’arbres et de
Le jeune participant utilise ses cinq sens pour
comprendre les grands principes de la nutrition,
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
23
Gourmandises
des groupes alimentaires ainsi que des besoins
du corps humain. Il peut se familiariser sur la
provenance des aliments du quotidien, réfléchir
sur les modes d’alimentation d’ici (Amérique du
Nord) et d’ailleurs dans le monde avec les étapes
de la production agricole et la mise en marché.
Ainsi outillé, il peut éventuellement faire des
choix éclairés à titre de consommateur.
ATELIERS ET BOUTIQUE
Des ateliers conçus pour les adultes sont également offerts toute l’année. En herboristerie, on
découvre les vertus, la transformation et la conservation des fleurs et des feuilles, des racines et
des écorces de plantes indigènes naturalisées au
Québec. Les thèmes d’autres cours pratiques comprennent les semis, la permaculture, la vannerie,
24
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
ACTUALITÉS
la poterie, la fabrication d’onguents, de baumes,
de savons, la germination et la cuisine santé.
À l’intérieur de la boutique sont également proposés les fruits et les légumes frais certifiés biologiques en saison, les produits d’herboristerie,
des breuvages chauds et froids, dont un excellent kombucha, des produits en vrac, des plats
préparés, des produits locaux… Bref, on peut faire
bonne provision d’aliments savoureux et repartir
beaucoup plus riche de ses connaissances, mais
aussi emporter avec soi le souvenir de gens
heureux de leur choix de vie.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires
au sujet des producteurs cités dans cet article,
nous vous invitons à communiquer avec l’auteure
à l’adresse [email protected].
LA ONZIÈME CLASSIQUE DE
GOLF DE MOISSON MONTRÉAL
PERMET D’AMASSER 294 172 $
Plus de 300 personnes issues du milieu des
affaires, de la culture et du sport ont généreusement répondu, le 3 juin dernier, à l’invitation de Moisson Montréal dans le cadre
de sa 11e Classique de golf. L’événementbénéfice, tenu au Golf Saint-Raphaël sous
la présidence d’honneur de Pierre Dandoy,
vice-président principal, exploitation, Provigo et Loblaws Québec, a permis de générer des revenus de 294 172 $. Grâce au profit
réalisé, Moisson Montréal sera en mesure
d’offrir une aide alimentaire à environ 1200
Montréalais pour la prochaine année.
Dossier spécial
CAFÉ
PAR
QUATRE
COURTIERS et
DISTRIBUTEURS
ENTRE LE POINT A ET LE POINT B,
DU MANUFACTURIER AU DÉTAILLANT,
PLUSIEURS PRODUITS TRANSITENT PAR
LES MAINS DE COURTIERS ET DISTRIBUTEURS
ALIMENTAIRES. APERÇU DE TOUT LE TRAVAIL
QUE CES EXPERTS DE L’ALIMENTATION
ACCOMPLISSENT!
Stéphane Bouchard, vice-président ventes et marketing chez Distribution
Regitan, rappelle d’emblée que le marché alimentaire est en évolution
constante et qu’il vit même une certaine tourmente. « Voilà pourquoi il importe de mentionner qu’il existe, au Québec, des entreprises familiales qui
accomplissent un beau travail, tant du côté des grandes et des petites surfaces, que des marchands franchisés ou indépendants. »
Distribution Regitan, qui a vu le jour en 1920, comporte aujourd’hui trois
divisions. Allied Foods distribue des produits importés d’Europe, dont plusieurs ont une petite touche cascher, principalement destinée au marché
montréalais. Cette division a introduit la marque Tropicana au Québec. Troïka
Foods dessert plutôt le réseau des dépanneurs, comme Couche-Tard et
Ultramar, en proposant des produits surgelés. La division Distribution Regitan fournit des produits d’appoint pour les grandes bannières, du tabac
à la confiserie, de l’épicerie sèche aux surgelés.
CHEMINS
« Nous proposons plus de 8 000 produits à nos 2 000 clients québécois,
à qui nous offrons un service complet et personnalisé, poursuit Stéphane
Bouchard. Dans une même commande (assortie d’une seule facture), nous
livrons des produits secs, réfrigérés et surgelés, grâce à nos camions équipés
de trois compartiments. »
par
Denyse
Perreault
Début mai 2013, Distribution Regitan a acquis Laniel Canada produits alimentaires. Il accède au créneau du vending et des automates, au détail et
dans le secteur HRI.
L’ÉQUATION PARFAITE
Acosta Ventes & Marketing a vu le jour aux États-Unis, en 1927. La maison
porte le nom de son fondateur, Lou Acosta et agit aujourd’hui à l’échelle
QUI EST ACOSTA ?
//// Une entreprise à service complet, offrant des
solutions intégrées en ventes, marketing et
mise en marché au détail.
//// Représente 66 % des marques #1 et #2
que vous retrouvez en magasins et
que vous utilisez quotidiennement.
//// Acosta compte 35 000 associés dans 65 bureaux
situés à travers les É.-U. et le Canada.
NOUS OFFRONS UN SERVICE COMPLET INCLUANT :
//// Ventes aux sièges sociaux //// Marketing //// Services au détail
MARC SAUVAGEAU
Vice-président et directeur général
[email protected]
3655, av. des Grandes Tourelles, bur. 110, Boisbriand (Québec)
Tél. : 450 971-2859 / 450 435-1000 //// Téléc. : 450 435-1763
www.acosta.ca
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
25
Dossier spécial
COURTIERS et
DISTRIBUTEURS
nord-américaine. « Cette entreprise entièrement privée emploie 35 000 personnes réparties dans 65 bureaux;
dont 25 000 occupent des postes de
représentation », mentionne Marc Sauvageau, vice-président directeur général pour la région du Québec.
Acosta compte 85 employés au
Québec et représente entre autres
des entreprises n’ayant pas de force
de vente, auprès des sièges sociaux
et des commerces, des petites surfaces aux plus grandes. Ses valeurs
tournent autour de l’équilibre, des innovations, de l’intégrité, des résultats,
du travail d’équipe, de la confiance et, surtout,
des gens. Acosta définit ses priorités grâce à
l’équation suivante : Gens + Objectif + Passion =
Possibilités infinies.
« Nous travaillons pour nous positionner comme
partenaire principal de nos clients, veillons à améliorer les compétences de notre personnel et tâchons de nous distinguer grâce à nos solutions
stratégiques, afin de favoriser l’augmentation des
ventes dans toutes nos sphères d’activités et de
services », résume Marc Sauvageau.
L’entreprise consacrait autrefois le gros de ses
efforts aux produits vendus dans les « allées du
centre » des épiceries, qui représentaient 70 %
du total des ventes. Acosta s’oriente désormais
vers les aliments frais positionnés en périphérie
des magasins, puisqu’ils comptent désormais
26
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
pour la moitié des ventes. « Ce faisant,
nous ajoutons une nouvelle corde à
notre arc », commente Marc Sauvageau, tout en spécifiant qu’Acosta
travaille à l’intégration de Mosaic, cet
ex « compétiteur redoutable » dont
l’entreprise a fait l’acquisition il y a
un an. La force de Mosaic repose
sur l’organisation d’évènements d’envergure. En alliant les expertises complémentaires des deux boîtes, Acosta
sera très bientôt en mesure de fournir des services… aux possibilités
infinies!
des crédits, l’influence ou la prise de commandes,
la vente d’offres spéciales, le marchandisage et
l’organisation des démonstrations. »
CDL a recours à des moyens technologiques
puissants tels qu’ordinateurs portatifs et
imprimantes dotées d’une grande capacité de photos numériques. « Un courtier multi-catégories comme CDL
détient également une compétence générale opérationnelle
pour différents départements
d’un magasin d’alimentation, ce
qui constitue un atout indéniable, notamment dans le cas des promotions
croisées inter-départements », conclut le
président de l’entreprise.
L’ART DE L’ADAPTATION
Entreprise de courtage alimentaire, Clark Drouin
Lefebvre (CDL) est à l’œuvre depuis 1932. De nos
jours, un courtier doté d’une telle expérience est
en mesure de fournir des services professionnels complets et intégrés de développement des
affaires et de représentation. Pierre Taillebois,
président, rappelle que cela est vrai autant au
niveau des sièges sociaux que des détaillants,
corporatifs ou franchisés.
La maison National Importers, fondée en 1947, a
bâti sa réputation sur une approche de commercialisation (Go-to-Market) adaptée à chaque
marque et à chaque manufacturier qu’elle représente de par le monde. Elle approvisionne notamment les épiciers, en fournissant des services
tels que courtage, marchandisage, entreposage,
livraison DSD et logistique. « La croissance d’entreprises comme Walmart, l’arrivée de Target et
l’acquisition de Safeway par Sobeys constituent
autant d’opportunités pour nous », explique
Claude Gauthier, vice-président des ventes chez
National Importers Canada.
« Un courtier en produits de consommation comestibles ou non a pour tâche de représenter
les manufacturiers et/ou les transformateurs qui
ne peuvent ou ne veulent pas se représenter
eux-mêmes, explique M. Taillebois. Chez CDL,
notre valeur ajoutée de services aux détaillants
inclut la présentation des nouveaux produits, la
vérification des données pertinentes, la gestion
Cette effervescence, combinée au fait que l’industrie de l’alimentation est en constante évolution,
a encouragé National Importers, bien implantée
chez nous, à multiplier les efforts pour dénicher
des denrées qui conviendront aussi bien aux
Québécois de souche, qui apprécient les mets
à saveur exotique et faciles à préparer, qu’à l’ensemble des immigrants.
FIER REPRÉSENTANT
Dossier spécial
COURTIERS et
DISTRIBUTEURS
« Chez National Importers, nous estimons en
effet que, d’ici dix ans, 70 % de la croissance
dans les achats sera le fait des minorités visibles,
précise Claude Gauthier. Au Québec, avec une
proportion de 12,6 % d’immigrants, le profil démographique diffère de celui de l’ensemble du
pays où l’on en trouve 20,6 %. À Montréal, les
trois principales sources d’immigration proviennent d’Haïti, de France et d’Italie. Les Noirs, les
Arabes et les Latinos Américains composent les
cohortes les plus importantes, alors qu’ailleurs,
les ressortissants chinois et sud-asiatiques sont
plus nombreux. Spécifions enfin que, selon les
données récoltées entre 2007 et 2011, 63 % des
immigrants arrivés au Québec étaient francophones, en provenance du Maroc, d’Algérie, de
France, de Chine et d’Haïti. »
vente expérimentées dans l’ensemble du Canada,
afin d’approvisionner sièges sociaux et supermarchés, pharmacies, pétrolières et dépanneurs.
Elle se spécialise dans la représentation, la vente
et le marchandisage de produits de marques régionales, nationales et privées, et ce, dans toutes
les catégories.
Jean Yves Milot, directeur général de la division
épicerie, rappelle que la maison dispose de bureaux à Toronto, dans les provinces Atlantiques,
à Vancouver et à Calgary. Grâce à ses deux entrepôts de Toronto et à un troisième, situé à Laval,
la compagnie est également active dans le domaine de l’entreposage et de la distribution, afin
de mieux desservir sa clientèle.
MULTI RÉSEAUX
Euro-Excellence, entreprise créée en 1985, est
l’un des principaux importateurs et distributeurs
canadiens de produits gourmets. D’abord spécialisée dans l’importation de chocolat et de
AMBASSADEUR DE MARQUES
Durant la guerre, les Canadiens acheminaient
des colis alimentaires vers l’Europe. En 1948, Imported Delicacies, qui allait donner naissance à la
Corporation des Aliments I-D, a inversé le mouvement, en important des spécialités d’outreAtlantique. I-D, important distributeur de produits alimentaires de spécialité, dessert aujourd’hui 10 000 clients avec plus de 65 marques.
Elle compte sur l’appui de 23 directeurs de
comptes majeurs et d’une centaine de représentants.
Gilles St-Aubin, vice-président marketing, fait remarquer qu’une grande majorité d’entre eux travaillent au sein de l’organisation depuis plusieurs
années et sont au fait de la culture spécifique
de leurs clients. « Grâce à notre connaissance du
marché alimentaire, nous avons établi des relations solides avec la plupart de nos fournisseurs.
Nous faisons par exemple affaire avec Maille depuis plus de 50 ans. »
À l’instar de cette marque bien connue, la majorité des produits proviennent du continent européen : Delverde, GoGo SqueeZ, Bahlsen,
Colavita, Wasa, Tipiak, Monari, Jules Destrooper, Vicenzi, St-Michel, etc. Mentionnons les
marques américaines Cape Cod et New York
Style et les produits québécois Moût de Pom et
Parador. Les marques maisons comprennent
entre autres Caf Lib et M’Lord. « L’évolution de
l’industrie et la démographie changent vite, ce
qui nous a incités, il y a quatre ans, à intégrer
des produits asiatiques à notre portfolio, ajoute
M. St-Aubin. Je pense à Blue Dragon, Maggi,
San-J, Farkay, Frutips, Annie Chun’s et Wafu. »
Depuis ses quatre entrepôts de Laval, Toronto,
Calgary et Vancouver, la Corporation des aliments I-D dessert directement les commerces
et les centres de distribution des grands détaillants.
DANS TOUTE LA CHAÎNE
Depuis 1960, l’entreprise familiale Van de Water
Raymond propose les services d’équipes de
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
27
Pub maison no 2
www.l-alimentation.com
La revue L’alimentation est notre outil
de référence pour connaître les tendances
du marché. Chaque édition nous permet
de découvrir les personnalités de l’heure
en alimentation. La revue est consultée par
notre équipe des opérations et elle est
une source d’inspiration qui nous permet
de demeurer avant-gardistes dans notre
approche client et notre offre de service.
Grâce aux nouveautés qui y sont présentées,
nous offrons à nos clients des produits en
tablettes avant même qu’ils ne se retrouvent
chez nos concurrents. Nous demeurons
ainsi à la hauteur des attentes de nos fidèles
clients.
MARIO PAQUETTE,
propriétaire, Pasquier à Saint-Jean-sur-Richelieu
Dossier spécial
COURTIERS et
DISTRIBUTEURS
CAFÉ
confiserie haut de gamme, elle a, au fil du
temps, considérablement diversifié son offre.
Elle collabore avec une cinquantaine de fournisseurs du monde entier; son portefeuille de
marques, reconnues dans leur marché d’origine, comprend entre autres Valrhona, Anis Flavigny, Lindt, Ghirardelli, Jelly Belly, Valor, Haribo,
Clovis, Pâtes Grand-Mère, Petit Navire et Hénaff.
Euro-Excellence allie savoir-faire logistique, connaissance approfondie du marché canadien et fortes synergies entre ses équipes
Marketing, Ventes, Assurance Qualité et Service à la clientèle. Elle dispose de bureaux à
Vancouver, Toronto et Montréal et s’appuie sur une
force de vente qui visite régulièrement ses 6 500 points
de vente, incluant supermarchés, épiceries fines indépendantes, commerces de proximité et pharmacies. Grâce à l’équipe de
chargés de compte nationaux, le client bénéficie d’un point d’entrée unique
multi réseaux sur le marché canadien et d’un accès direct aux principales
bannières nationales.
L’entreprise bâtit ses marques en investissant dans la promotion et le développement à long terme. Le département Marketing garde un contact
permanent avec les équipes export de chaque marque. Euro-Excellence
dispose de présentoirs permanents dédiés aux marques représentées,
offre des services de marchandisage et d’optimisation de linéaires, propose des campagnes nationales d’échantillonnage, de relations publiques
et de promotions interactives et participe à de nombreux salons B2B et
B2C.
La maison mise sur la force de son réseau de distribution pour fidéliser
ses partenaires manufacturiers. Aux détaillants, elle propose services flexibles et livraison aux entrepôts ou directement à chaque point de vente
(DSD). Chaque agent commercial prend les commandes avec sa tablette
électronique; il accède aux historiques d’achats et aux inventaires en temps
réel. Les commandes sont expédiées en 24 heures ou moins. Le département Assurance Qualité à l’interne travaille avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments, pour s’assurer de la conformité des produits importés
à la réglementation canadienne.
Devenu une division de LS Distribution North America en juillet 2011, EuroExcellence bénéficie du support opérationnel et financier du groupe Lagardère Services.
LOGISTIQUE IMPECCABLE
Excel Marketing, entreprise présidée par Michel Allaire, s’active depuis 30 ans
au sein des services alimentaires. En avril 2013, de concert avec Louis Morin,
elle a acquis la maison de courtage Nutri Impact, désormais présidée par
Louis Morin, qui bénéficie quant à lui d’une trentaine d’années d’expérience dans le domaine de l’alimentation au détail.
Nutri Impact, qui concentre ses activités au Québec, représente une quinzaine d’entreprises, dont les Salaison Lévesque, Charcuterie Parisienne et
Ô Mets Chinois de ce monde, dans les réseaux de détail et des services
alimentaires. « Nous déployons nos efforts dans plusieurs rayons de denrées périssables, résume Louis Morin. Desservir les départements des
viandes, charcuteries, fromages, boulangerie, prêt-à-manger et poissonnerie requiert le déploiement d’une importante logistique. »
POUR ÊTRE LES PREMIERS INFORMÉS
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L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Outre la représentation, le support sur la route, la vente téléphonique et le
télémarketing, Nutri Impact gère les services de dégustation ainsi que les
« crédits ». Le fournisseur étant responsable des invendus qui dépassent
la date de péremption, Nutri Impact s’occupe des retours. Voilà qui boucle
la boucle!
Portrait
SERGE GAU T HIER
UN DYNAMO DE L’ALIMENTATION !
PARCOURS ATYPIQUE, EN MARGE DE LA NORMALITÉ, POUR CE FOODIE QUI DIRIGE LE LOBLAWS ANGUS
À MONTRÉAL DEPUIS UN AN. ET QUI A RÉUSSI À EN FAIRE LE VAISSEAU AMIRAL
DE L’ENSEIGNE AU QUÉBEC. par Françoise Pitt ~ Photo : Diane Beaudin
S
on rêve : faire de ce magasin celui
dont tout le monde parle. Il a réussi,
misant sur l’incroyable énergie qu’il
dégage et qui rejaillit sur son équipe
de 210 employés, dont 17 gestionnaires.
« Il faut se surpasser tous les jours, sans cesse
innover, clame-t-il avec force. » Et pour gagner,
faire en sorte que le Loblaws Angus se démarque, il transforme le magasin en théâtre tous les
week-ends : 10 démonstrations, avec chefs au
micro qui préparent et suggèrent des menus
pour le souper. Il gâte ses clients en leur proposant une offre époustouflante, notamment un
choix de 26 sortes de tomates, de 29 sortes de
champignons, de 400 variétés de fromages, d’une
sélection de coupes de viande et de gâteaux
qu’il décrit comme une véritable galerie d’art.
UN PARCOURS INUSITÉ
Tout jeune, il rêve d’être gestionnaire de haut niveau. L’alimentation le fascine déjà. À 20 ans, il
est propriétaire de deux commerces en Outaouais, une poissonnerie et un dépanneur. « En
même temps, alors que j’étais étudiant en administration, j’ai acheté la maison de mes parents.
Pour payer tout ça, je travaillais aux deux commerces. » Il n’en reste pas là, se portant ensuite
acquéreur d’une fromagerie à Hull. Puis, à 25 ans,
il ouvre un restaurant au concept avant-gardiste,
aux Galeries de Hull, où le client pouvait choisir
un poisson frais à la poissonnerie pour son repas
au restaurant. Mais une divergence de vue avec
le propriétaire l’empêche de poursuivre son rêve.
Il vend ses commerces et s’accorde une pause
d’un an.
Un chercheur de tête l’aborde alors pour un
poste de gérant des viandes dans un Maxi & Cie
que l’on ouvre à Hull. Pourquoi a-t-on pensé à
lui, qui n’a aucune expérience dans la gestion
des viandes? À cause de sa passion du frais et
de son énergie débordante, lui répond-on. « On
m’a donné une formation accélérée et j’ai appris
sur le tas », explique-t-il. Il y reste un an et demi,
demande un changement de poste dans le nonalimentaire, afin de bien connaître ce secteur,
puis passe au siège social de Provigo pour participer à l’implantation de la gamme de vêtements
Joe style frais dans les Loblaws et Maxi & Cie. Ce
qu’il fera jusqu’en 2008, où, exprimant son désir
de mettre de nouveau à profit ses connaissances
du frais, il devient successivement directeur du
Maxi & Cie de Saint-Hubert et du Loblaws de
Saint-Bruno. Puis, en 2012, c’est le grand saut :
directeur du Loblaws Angus, « le joyau des Loblaws au Québec », affirme-t-il.
LA PASSION DE L’ENTREPRISE
Cet épicurien voue une véritable passion à son
entreprise. « C’est stimulant de penser que l’on
peut influencer des milliers de consommateurs
en leur faisant découvrir nos merveilleux produits et nos idées de repas, fait-il valoir. Bon
nombre des produits qu’ils achètent ici sont exclusifs et ils en parleront forcément autour d’eux.
Nous misons là-dessus. Mais rien n’est gagné
d’avance, chaque jour est une nouvelle aventure.
La satisfaction des clients est notre raison d’être.
Ils sont la pierre angulaire de la réussite. » Pour
être continuellement à leur écoute, le groupe
Loblaw a mis sur pied un sondage-client, par téléphone et en ligne, où l’on donne suite à ceux
qui expriment des commentaires pertinents. Et
Serge Gauthier consacre 80 % de son temps sur
le plancher.
Il a la chance de faire fructifier ses talents dans
un décor unique : l’architecture des Shops Angus,
patrimoine historique important s’il en est, et que
l’enseigne Loblaws a magnifiquement intégrée.
Son poste de directeur, il le considère comme
stratégique, avec un plan de match bien défini.
« L’investissement et la motivation des membres
de tout le personnel sont directement liés au
succès de l’entreprise, estime-t-il. Je me dois
donc de leur communiquer ma passion et mon
énergie pour consolider la reconnaissance et le
respect mutuels. »
Devant la venue imminente de nouveaux joueurs,
Serge Gauthier demeure résolument optimiste.
« Il faut tout mettre en œuvre pour conserver ses
clients, en fidéliser d’autres et mettre à profit ce
que l’on sait bien faire, résume-t-il. Je suis
confiant, car le groupe Loblaw prépare la table
pour l’avenir, avec un investissement annoncé de
100 millions dans nos magasins. » Ce qui se traduit par une foule de nouveaux défis à relever
pour ce dynamo de l’alimentation!
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
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PR O D U I TS A L I M E N TA I RES
LE
L ES LA U R É ATS
2012
Boulangerie
BOULANGERIE
WESTON LIMITÉE
Country HarvestMC
pains de céréales entières
Condiments
et sauces
7000 ISLANDS
F O O D C O R P.
PuloMC Cuisine
Philippine
Boissons
KRAFT
CANADA INC.
NABOB Bold
Confiserie
LES ALIMENTS
DARE LIMITÉE
RealFruitMD Gummies
CANADIEN
des produits nouveaux
Produits laitiers
LIBERTÉ
Yogourt Grec Froúto Liberté
PR O D U I TS N O N A L I M E N TA I RES
Soins pour bébé
BABY GOURMET
FOODS INC.
SquooshMC
Soins de santé
GLAXOSMITHKLINE
SOINS DE SANTÉ
AUX CONSOMMATEURS INC.
TUMSMD
freshersMC
antiacide
Papier, plastique et aluminium
S.C. JOHNSON AND SON LIMITED
Marque ZiplocMD Portion parfaite
30
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Marchandises
générales
S.C. JOHNSON
AND SON
LIMITED
OFF! Clip-onMC
Entretien
domestique
PROCTER &
GAMBLE INC.
TideMD PodsMC
Soins personnels
PROCTER &
GAMBLE INC.
Tampax Radiant
Tampons
Dessert
S U N R I S E S OYA F O O D S
SunriseMD Super SqueeziesMC
Dessert Tubes
Fruits et légumes
GARDEN
PROTEIN
INTERNATIONAL
gardein
Produits pour
animaux
domestiques
LA SOCIÉTÉ
LES ALIMENTS
DLM DU CANADA
Milk-Bone
Healthy Favorites
Charcuterie, œufs,
viande et fruits de mer
VITALA FOODS
Vita DMC Sunshine Eggs
Aliments et
repas préparés
réfrigérés ou surgelés
HAPPY PLANET
FOODS INC.
Happy PlanetMD
Soupe Fraîche
Aliments et repas
préparés à longue
durée de conservation
MEILLEURES
M A R Q U E S LT É E
Bouillons de poulet
St-HubertMD (900 ml)
Collation
OLD DUTCH
F O O D S LT D .
Northern Choice
Tortillas aux pois
chiches
MARQUES MAISON
Boulangerie
METRO
RICHELIEU INC.
Fresh 2 Go
Toscana Focaccia
Sauces et
condiments
SOBEYS INC.
Sensations par
Compliments
Huile d’olive
extra vierge 3 L
Produits laitiers,
œufs, viande et fruits de mer
LES MARQUES LOBLAW LIMITÉE
PC Burgers de bœuf Angus
“Simplement Bon”
Boissons
CANADA
S A F E WAY
LIMITED
Café Edwards
Confiserie, collation et dessert
METRO RICHELIEU INC.
Caramels au sel de mer Irresistibles
recouverts de chocolat noir
www.l-alimentation.com
Je consulte la revue L'alimentation
depuis mes débuts dans le domaine
de l'alimentation, il y a plus de vingt ans.
C'est l'incontournable pour se tenir à jour
sur l’actualité de l'alimentation au Québec.
On y trouve les toutes dernières tendances
du marché dans l’ensemble des catégories,
notamment avec les publicités montrant
les nouveaux produits des fournisseurs.
C'est notre référence mois après mois.
Une excellente source de renseignements
pour suivre les plus récentes annonces
de l'industrie, en plus des entrevues
et des reportages.
ISABELLE MORIN,
directrice, mise en marché, épicerie, Metro
Aliments et repas préparés
C A N A DA S A F E WAY L I M I T E D
Thon Safeway, 170 g
PRIX SPÉCIAUX
Produit
tout-canadien
BOULANGERIE
WESTON LIMITÉE
Country HarvestMC
pains de céréales entières
Innovation
et originalité
PROCTER &
GAMBLE INC.
TideMD PodsMC
Produit le plus
populaire auprès
du consommateur
U LT I M A
FOODS INC.
iögoMC Nano –
Yogourt à boire
Non alimentaire
CANADA
S A F E WAY L I M I T E D
Debi Lilly Savoy Candle
Prix VISEZ SANTÉ
VITALA FOODS
Vita DMC Sunshine Eggs
Emballage
innovateur
PROCTER &
GAMBLE INC.
TideMD PodsMC
TOUT UN MONDE À DÉCOUVRIR
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
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YVES POTVIN DÉCROCHE UN 10E GRAND PRIX!
2012
LE
CANADIEN
des produits nouveaux
DES LAURÉATS QUI ATTIRENT LE REGARD!
Le Conseil canadien du commerce de détail
attribuait, le 5 juin dernier, ses traditionnels
trophées du Grand Prix canadien des produits
nouveaux aux meilleurs produits alimentaires,
non alimentaires et de marques maison.
Une vingtième édition couronnée de succès.
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L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Yves Potvin n’en finit plus de décrocher les honneurs. Jadis chez Yves
Veggie Cuisine, puis avec sa nouvelle entreprise, Garden Protein International, fondée en 2008. Il vient de remporter le Grand Prix canadien
des produits nouveaux dans la catégorie Fruits et légumes, le dixième de
sa fructueuse carrière d’entrepreneur innovant, dont trois d’affilée pour
Gardein. Les produits primés sont les mini burgers-végé et les lanières
végé. « Des produits santé, végétaliens, offrant des textures et des saveurs
améliorées, faits à base de protéines végétales », précise-t-il.
Les mini burgers-végé viennent en quatre portions avec pains inclus, dans
un emballage de 286 grammes. Ils sont parfaits pour la collation des enfants
et des adolescents. On peut y ajouter une tranche de fromage, de la moutarde
de Dijon, des oignons grillés et les préparer au four à micro-ondes ou sur
la cuisinière. Les lanières végé se présentent en format de 300 grammes
et en huit portions, avec sauce Teriyaki d’accompagnement. On peut les
faire cuire pour ensuite les incorporer dans des sauces, des wraps ou à
des pâtes alimentaires.
Ces deux nouveautés s’ajoutent à la longue liste des produits qualifiés de
« nouvelle génération » du prêt-à-manger, élaborés par Garden Protein International. Des repas composés uniquement d’une variété de protéines
végétales (grains, légumineuses et légumes) : soya, blé, quinoa, fibres de
betteraves, carottes, tomates, etc. « Des produits sans viande, goûteux et
variés, superbement présentés et offrant un excellent rapport qualité-prix.
C’est la nourriture de demain », conclut Yves Potvin. Un dixième Grand
Prix, que demander de plus?
L ES B O N S B O U I L LO N S D E P O U L E T ST- H U B E RT
prendre sa place dans le créneau du bouillon prêt-à-servir, un produit tendance très demandé. « Les avantages de ces bouillons sont multiples et
très appréciés des consommateurs, explique Lyne Chayer. Ils sont avant tout
très pratiques. On peut les utiliser tels quels, pour une soupe ou pour concocter une recette. Aussi, les mentions sans gluten et apport de β-glucanes
ajoutent des qualités nutritionnelles, donc un plus à ces produits. Une
portion de 250 ml de bouillon de poulet St-Hubert fournit 100 mg de
« Toutes nos équipes de travail sont particulièrement fières que les nou- β-glucanes Wellmune WPG. »
veaux bouillons St-Hubert aient reçu une telle consécration, déclare Lyne
La division Meilleures Marques et le Groupe St-Hubert entendent tout
Chayer, vice-présidente, marketing, R&D et communications pour le
Groupe St-Hubert. Nos bouillons ont bon goût, et le fait qu’ils soient mettre en œuvre pour diffuser cette appréciation de l’industrie auprès des
sans gluten est une nouveauté pour ce type de produit. La saveur assai- consommateurs, soit par le biais du logo du Grand Prix apposé sur l’emballage, soit d’une affichette en magasin. « C’est important pour nous,
sonnée est, de plus, exclusive à St-Hubert. »
conclut Lyne Chayer. Nous mettons en marché une trentaine de produits
Le Groupe St-Hubert, bien présent dans la catégorie avec ses soupes et chaque année. Une telle reconnaissance nous encourage à poursuivre
ses bouillons en poudre, a développé ces nouveaux bouillons pour dans la voie de l’excellence. »
Meilleures Marques, division détail du Groupe St-Hubert, a raflé le Grand
Prix canadien des produits nouveaux dans la catégorie Aliments et repas préparés à longue durée de conservation pour ses Bouillons de poulet St-Hubert.
Se déclinant en trois saveurs, traditionnelle, réduite en sodium et assaisonnée,
ils sont offerts en contenant Tetra-Pak et en format de 900 ml. Les bouillons, tous trois sans gluten, contiennent des β-glucanes Wellmune WPG,
qui ont la propriété d’activer les cellules immunitaires clés (neutrophiles).
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
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3 questions à…
ACTUALITÉS
SOPHIE PERREAULT
DANS LA FOULÉE DU LANCEMENT DE LA POLITIQUE DE SOUVERAINETÉ
ALIMENTAIRE, LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE
LA DISTRIBUTION DE FRUITS ET LÉGUMES (AQDFL), SOPHIE PERREAULT*, ESPÈRE
VOIR NOS ASSIETTES COLORÉES PLUS QUE JAMAIS. par Josianne Haspeck
E
n mai dernier, l’industrie des produits
frais, dirigée par l’AQDFL, a lancé un
nouveau site pour accroître l’utilisation
des fruits et légumes du Québec dans
les menus des hôtels, des restaurants
et des institutions. D’où est venue l’idée de concevoir le site www.fraicheurquebec.com?
Ce moteur de recherche découle de deux études en commercialisation de produits québécois réalisées par la firme Marcon, en 2011. Elles
portaient sur les besoins et les défis de l’approvisionnement des aliments frais québécois dans
le milieu des HRI. On recommandait, entre autres,
de créer une banque de données centralisée où
les chefs et les acheteurs du service alimentaire
pourraient trouver de l’information sur les produits, les producteurs et la disponibilité des fruits
et légumes du Québec.
grandes cultures. Les productions majeures comme celles plus artisanales s’y retrouvent.
Chaque association offre la liste de ses producteurs. De notre côté, nous sommes allés chercher
les producteurs de serre et de champs de toutes
les associations. Au-delà de ça, il se distingue
des autres sites par le fait qu’il indique le volume,
le type de formats et les certifications.
Il s’adapte aux téléphones intelligents et tablettes
électroniques et il recherche par géolocalisation.
Si je recherche un producteur de salsifis, le moteur va me sortir ceux qui se trouvent le plus
près du lieu où je me trouve.
Qu’est-ce que le site permet?
Il permet d’accroître l’offre des distributeurs et
d’encourager les producteurs d’ici. Dans la lignée
de la Politique de souveraineté alimentaire, ce
sera un bel outil pour les acheteurs de cafétéria
des institutions du gouvernement du Québec.
Un acheteur peut faire de belles découvertes.
Par exemple, ça faisait 10 ans que le cuisinier se
procurait du rutabaga d’un producteur et il réalise qu’il fait aussi de la carotte. Ça peut devenir
un moyen pour un chef de dire à son distributeur : « Je ne savais pas que dans la région, on
avait des têtes de violon. Est-ce que ce serait
possible de l’ajouter à ta liste de produits offerts? »
Ça vise les acheteurs et décideurs des HRI, mais
le site pourrait également s’avérer utile aux gérants des sections fruits et légumes d’épicerie.
C’était aussi une demande des chefs. Le site permet de faire de la recherche croisée, précise le
plus possible, pour éviter des pertes de temps.
On sait qu’ils sont occupés. L’apport de produits
québécois, pour un hôtel, un restaurant ou une
institution, diffère, mais tous démontraient une
volonté d’acheter québécois.
Qu’est-ce qu’on retrouve exactement sur le site
www.fraicheurquebec.com?
Le site suggère une multitude d’informations
telles que les variétés de chacun des produits,
leur saisonnalité et leur disponibilité en temps
réel, leurs méthodes d’utilisation et les coordonnées des agriculteurs. Notre site propose actuellement une soixantaine de produits. Ça passe
des fleurs à l’ail biologique, des betteraves aux
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L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Utiliser des produits québécois, ça demande
une connaissance des produits et de la façon de
les cuisiner ainsi que de l’espace pour les entreposer. Ce site veut améliorer le maillage entre
les acheteurs et les producteurs. Si un acheteur
promet un volume raisonnable au producteur,
celui-ci pourrait acheter l’équipement nécessaire
pour hacher le légume dont il a besoin. Ça donne
une occasion pour ces gens de se parler et de
faire affaire ensemble.
Des améliorations seront apportées au site, mais
on veut que ça reste un outil de travail. De nouveaux producteurs s’ajouteront aux 90 inscrits au
moment du lancement.
* Sophie Perreault est également présidente
du comité HRI de la table filière maraîchère.
LANCEMENT DE LA DEUXIÈME
ÉDITION DU CONCOURS
LES ALIMENTS DU QUÉBEC
DANS MON PANIER!
Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries
et de l'Alimentation, François Gendron, et le
président-directeur général de l’Association
des détaillants en alimentation du Québec,
Florent Gravel, ont lancé le 18 juin dernier la
deuxième édition du concours Les Aliments
du Québec dans mon panier! Comportant
deux volets, le premier destiné aux consommateurs et le second aux détaillants et
aux fournisseurs, le concours a pour objet
de favoriser l’achat des produits locaux
certifiés par Aliments du Québec. Du 18 juin
au 16 septembre 2013, les consommateurs
sont invités à prendre part à une véritable
chasse au trésor mettant en vedette de nombreux produits certifiés par Aliments du
Québec. Pour participer, les consommateurs
devront identifier trois aliments certifiés par
Aliments du Québec, pour ensuite se rendre
au www.concoursalimentsduquebec.com
et courir la chance de gagner chaque semaine jusqu’à 500 dollars d’Aliments du
Québec. À la fin du concours, un grand gagnant remportera une croisière aux Îlesde-la-Madeleine, d’une valeur approximative
de 5 000 dollars. Du 25 juillet au 18 septembre, les détaillants en alimentation et
leurs fournisseurs sont quant à eux invités
à déployer en magasin une initiative conjointe
de mise en marché d’un produit certifié
par l’organisme Aliments du Québec.
OUVERTURE DE L'USINE DE
SURTRANSFORMATION
D'EXCELDOR À SAINT-BRUNODE-MONTARVILLE
Exceldor se lance dans le développement
de produits cuits grâce à l'ouverture de sa
nouvelle usine de surtransformation de volaille située à Saint-Bruno-de-Montarville,
en Montérégie. La construction de l'usine,
qui possède une capacité de production
de 12 millions de kg de volailles par année,
a débuté en mars 2012 pour se terminer en
février dernier. L'usine, d'une superficie totale de 125 000 pi2, a débuté ses opérations
le 8 mars 2013, à la suite de l'approbation finale de l'Agence canadienne d'inspection
des aliments. En plus de contribuer à une
plus grande sécurité alimentaire pour les
consommateurs, Exceldor a fait des choix
pour sa nouvelle usine visant à réduire l'empreinte environnementale. L'usine de surtransformation abrite aussi des laboratoires
de microbiologie et de recherche à la fine
pointe de la technologie pour la création
de nouveaux produits cuits et dispose d'une
cuisine expérimentale avant-gardiste.
Petites surfaces
ÉPICERIE URBAINE
NOUVEAU CONCEPT PROMETTEUR
LES BOOMERS VIEILLISSENT ET LES JEUNES NE SONT PAS TOUS FRIANDS DE GRANDES SURFACES.
LES DÉTAILLANTS DOIVENT DONC USER DE NOUVELLES STRATÉGIES POUR ATTIRER UNE CLIENTÈLE
DANS LEUR COMMERCE. DÉBUT DE L’ÈRE DU CONCEPT URBAIN. par Josianne Haspeck
L
e concept de l’épicerie urbaine marque
une tendance de plus en plus forte dans
les grandes villes : les métropoles bien
sûr, mais également les municipalités
comme Laval et Longueuil. On y trouve
des mets préparés, des mets pour emporter,
cuisinés dans une optique de saine alimentation.
Selon la professeure au service de l’enseignement du marketing aux Hautes études commerciales (HEC) à Montréal, JoAnne Labrecque, le
concept urbain répond aux besoins d’une clientèle
mobile, qui gagne sa vie dans des bureaux. « On
se rapproche d’une clientèle en transit, qui a un
style de vie qui ne lui permet pas de cuisiner »,
mentionne-t-elle.
Le choix de l’emplacement apparaît donc primordial. On le retrouve près des lieux de travail
et moins en banlieue. « Il est crucial de s’installer
dans une aire de déplacements achalandée, d’une
clientèle qui est captive. Comme nous sommes
dans l’achat impulsif et non de commande, le
choix de localisation doit être approprié à l’offre
de produits », souligne Mme Labrecque.
Au Conseil québécois du commerce de détail
(CQCD), on confirme que la nouvelle ère des
commerces de proximité prend forme notamment dans d’autres secteurs du commerce du
détail, comme la chaîne Canadian Tire et ses petits
magasins établis en milieux urbanisés ou les succursales « studio » de la Banque de Montréal.
Pour l’épicerie, ces petites surfaces permettent
de répondre à un style de vie qui s’accentue
avec la mobilité et le manque de temps. On vise
des consommateurs qui font leurs courses sur
l’heure du dîner par exemple.
Parmi les facteurs qui contribuent à stimuler l’essor de ce type de magasin, on note le vieillissement de la population et le manque de temps.
Le président-directeur général du CQCD, Léopold
Turgeon, mentionne que le phénomène va gagner
du terrain parce que le détaillant veut se rapprocher du consommateur pour répondre à ses
attentes en fonction de son milieu de vie. « Les
besoins d’un client dans l’ouest de Montréal diffèrent de ceux de Sherbrooke. On sent ça dans
le commerce de détail en général, signale-t-il.
L’émergence du commerce en ligne favorise les
commerces urbains même si ce n’est pas important encore. La proximité devient l’avantage
des commerçants qui ont pignon sur rue. »
Vice-président aux affaires publiques de l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), Pierre Alexandre Blouin croit que le
concept urbain comme l’épicerie montréalaise
Fou d’ici, qui propose une sélection de produits
québécois et des plats de prêt-à-manger, s’ajoute
à l’offre existante. « On peut voir des opportunités ou des problématiques à la multiplication du
nombre de points de vente. Ce sont les mêmes
questions qui vont revenir par rapport à ces
commerces-là. On veut répondre plus adéquatement à une clientèle de proximité. Les détaillants
propriétaires, en général, sont des spécialistes
de l’offre, de la réponse aux attentes de proximité, selon la différenciation de quartier. Je
pense que ces petits commerces ont plus de
chance de bien fonctionner », mentionne-t-il.
Pour Mme Labrecque, l’offre doit clairement
être adaptée à cette population « nomade », formée de travailleurs, de touristes et de passants.
Celle-ci devrait être axée sur des aliments frais
et prêts-à-manger plus haut de gamme, croit la
professeure. « Dans la vente de produits frais, il
faut qu’il y ait une rotation. Il faut que les gens
aient le goût d’arrêter. »
DIFFÉRENTS DES DÉPANNEURS
Ces commerces de proximité n’ont rien à voir
avec le dépanneur toutefois. « Le dépanneur n’est
pas associé à une alimentation très sophistiquée,
mais plus de restauration rapide, fait-elle remarquer. C’est moins équilibré. On l’associe à la bière,
au vin et à la cigarette. Il ne peut pas prendre le
virage aussi drastique d’offrir des produits de
qualité et sains. Souvent, on y adjoint les produits
d’indulgence. Il n’y a pas l’équipement et l’espace
nécessaires pour offrir du prêt-à-manger plus
élaboré que le sandwich. » Quant à lui, M. Blouin
admet que ce n’est pas une option de transformer un dépanneur en commerce spécialisé. « Le
concept urbain n’est pas une avenue qui va profiter au dépannage, au contraire, parce qu’il touche à leur marché », ajoute-t-il.
« Comme le supermarché est attaqué de toutes
parts pour maintenir sa place en alimentation, il
essaie d’élargir et diversifier son offre pour répondre à des besoins qui, traditionnellement,
étaient répondus par la restauration. On essaie
d’élargir la fourchette de besoins auxquels on peut
répondre en ayant des surfaces plus urbaines.
L’idée de restauration est jointe à ce concept-là »,
soutient la spécialiste en marketing. « Certaines
entreprises ont peut-être perdu de vue les besoins de la clientèle de s’approvisionner plus
facilement, plus proche, en construisant des magasins toujours plus grands. Je pense que c’est
seulement un rééquilibrage des choses. Le retour au boutiquier semble intéressant. Je pense
que les chaînes ont vu ça et essaie d’y répondre
à leur propre façon, avec de nouveaux concepts »,
ajoute le vice-président aux affaires publiques
de l’ADA.
L’augmentation constante du coût des loyers
force les entreprises à trouver de nouvelles façons pour réduire ces coûts, estime pour sa part
Léopold Turgeon. Selon lui, en ayant une offre
de produits réduite et un plus petit loyer, le
risque financier chute puisque la pression sur le
commerçant est moins importante, bien que
cela soit difficile à quantifier. Mme Labrecque,
elle, croit plutôt le contraire parce que le pied
carré de surface se vend plus cher en ville.
En optant pour de plus petites surfaces, cela
permet d’adapter l’entreprise à de nouvelles tendances de consommation, mais surtout à une
clientèle locale qui manque de temps. On observe d’ailleurs cette tendance à Paris, notamment, où le commerce de petite surface se
maintient malgré la vigueur des plus grandes.
Ferez-vous un saut à l’épicerie urbaine?
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
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L’ALIMENTATION juillet-août 2013
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la sécurité de plusieurs sites; recevoir des notifications
d’activité même lorsque le système n’est pas armé;
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en temps réel; accroître le niveau de sécurité
de vos magasins grâce à la transmission sans fil
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à la moutarde ou cuisinés au vin blanc et aux aromates.
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tels quels ou s’incorporent facilement à vos entrées, vos salades
et vos repas.
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LE
2012
CANADIEN
des produits nouveaux
L ES LA U R É ATS
TARTINADES
DE MORTADELLE ET RICOTTA
Produits Alimentaires Viau inc. innovent
encore avec le lancement de tartinades de
mortadelle et ricotta, la plus récente addition
à la gamme de charcuteries italiennes
raffinées Fantino & Mondello. Offertes dans
un contenant refermable de 150 g, elles sont
faites d’ingrédients de première qualité.
Disponibles en quatre saveurs distinctives :
original, tomates séchées, olives vertes
et piments forts. Les tartinades de mortadelle
et ricotta se veulent une alternative aux pâtés
et terrines.
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www.fantinomondello.ca, 450 665-6100
GARDEIN GAGNE POUR
U N E 3e A N N É E C O N S É C U T I V E !
Les mini burgers-végé et les lanières végé teriyaki ont été
élus gagnants du Grand Prix canadien des produits
nouveaux, une reconnaissance que Gardein obtenait
pour une troisième année consécutive! Gardein est déjà
populaire auprès des végétariens, mais note aussi
une croissance auprès des gens soucieux de leur santé
qui réalisent les bienfaits de réduire leur consommation
de viande. Ces produits s’adressent ainsi à un public
beaucoup plus large.
RENSEIGNEMENTS : 604 278-7300, www.gardein.com
ST- H U B E RT B O U I L LO N N E D ’ E N T H O U S I A S M E
DEVANT TANT D’HONNEUR !
Gagnant du Grand Prix canadien des produits nouveaux, le Bouillon de
poulet St-Hubert ainsi que les 2 autres produits de la gamme, le Bouillon de
poulet assaisonné et le Bouillon de poulet moins de sel, ont été développés
avec le souci d’offrir un produit de qualité. Sans gluten, ils ne contiennent
ni colorant ou saveur artificielle et se présentent en tablette dans un emballage
distinctif de 900 ml.
RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT MEILLEURES MARQUES
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
37
CALENDRIER
Les 31 août, 1er, 2, 7
et 8 septembre 2013
Le 8 août 2013
CLASSIQUE DE GOLF
DU QUÉBEC DE NACDA
Club de golf Hillsdale à Mirabel
450 967-3858
www.nacda.ca
FÊTE DES VENDANGES
MAGOG-ORFORD
Pointe Merry à Magog
1 888 847-2050
www.fetedesvendanges.com
Le 21 août 2013
Le 22 octobre 2013
GALA DES MÉRITAS INNOVATION
DÉPANNEURS
Château Champlain à Montréal
450 967-3858
www.nacda.ca
Du 15 au 17 novembre 2013
CONGRÈS ANNUEL DE L’ADA
TOURNOI DE GOLF
DE MOISSON RIVE-SUD
Du 14 au 16 septembre 2013
Club de golf La Madeleine
à Sainte-Madeleine
450 641-1895, poste 23
www.moissonrivesud.org
ExpoCité de Québec
450 449-4911
www.boucherville.colabor.com
EXPOSITION COLABOR
Le 22 août 2013
ANUGA
CLASSIQUE DE GOLF DES
COPAINS DE L’ALIMENTATION
Parc des expositions
de Cologne en Allemagne
www.anuga.com
Du 22 au 24 octobre 2013
Le 28 août 2013
Du 8 au 12 mars 2014
EUROPAIN
Du 5 au 9 octobre 2013
Club de golf de Lachute
514 250-2655
Château Frontenac à Québec
514 982-0104
www.adaq.qc.ca
CLASSIQUE DE GOLF
DE L’AIASQ
SOMMET CANADIEN
DE L’INDUSTRIE
DES DÉPANNEURS
Club de golf de Saint-Hyacinthe
450 657-8251
www.surgele.ca
Château Champlain à Montréal
450 967-3858
www.nacda.ca
Parc des expositions de
Paris-Nord Villepinte en France
www.europain.com
Du 31 mars au 3 avril 2014
Gran Via de Fira à Barcelone
en Espagne
www.alimentation-bcn.com
Du 2 au 4 avril 2014
SIAL CANADA
Palais des congrès de Montréal
www.sialcanada.com
Mon équipe et moi lisons la revue L’alimentation
pour avoir une vue d’ensemble sur les nouvelles
tendances au sein de notre marché. Nous y découvrons
aussi des dossiers d’actualité sur les différents enjeux
qui touchent notre industrie ainsi que des entrevues
avec des joueurs importants de notre milieu.
GLENN ACTON,
vice-président, Prix et Promotions, Maxi et Maxi & Cie
UNE ANALYSE DES ENJEUX DE L’INDUSTRIE
L’ALIMENTATION juillet-août 2013
Acosta Canada..............................25
Aliments Arla inc. (Les) ................39
Aliments du Québec ....................15
Aliments Maple Leaf (Les)...........19
Aliments Ultima inc. .....................10
Banque du Canada.........................7
Baxters Canada..............................21
Cuisines
Gaspésiennes ltée (Les) ............17
Desjardins Assurances
générales .....................................4
Euro-Excellence inc.....................26
Garden Protein
International inc. .......................32
Groupe Financier Banque TD ......40
Imvescor Restaurant
Group inc. ..................................18
Meilleures Marques ltée .............33
Mondelez Canada inc. .........2 et 12
National Importers Canada ........27
Produits Alimentaires
Viau (Les) ..........................14 et 20
Réseau Promarket inc. ........8 et 29
Sobeys Québec inc. ......................3
Van Houtte inc. .............................24
ALIMENTARIA
www.l-alimentation.com
38
INDEX DES ANNONCEURS
POUR TOUT
SAVOIR SUR
L’INDUSTRIE :
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