Juillet-Août - La revue L`alimentation
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Juillet-Août - La revue L`alimentation
Volume 53 JUILLET~AOÛT 2013 4,95 $ DE PREMIÈRE CLASSE ! BOÎT E À LUNCH PIZ Z AS ET PÂT ES PR ÊT-À-MANGER Enjeux CONCURRENCE LES DÉS SONT-ILS DÉJÀ LANCÉS ? POSTE PUBLICATIONS N° 40069320 ENREGISTREMENT N° 2140.ISSN 1497-6714 ADRESSE DE RETOUR : 7063, RUE SAINT-DENIS, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2S 2S5 + DÉCOUVREZ LE PISSENLIT ENVAHISSEUR DE GRANDE VALEUR ! SOMMAIRE Volume 53 JUILLET~AOÛT 2013 CHRONIQUES DOSSIERS 5 11 ENJEUX Concurrence : les dés sont-ils déjà lancés? 8 9 Boîte à lunch Pizzas et pâtes Prêt-à-manger CARRIÈRE Boucher : un métier en demande exponentielle 25 SOUS LA LOUPE 30 5 COURTIERS ET DISTRIBUTEURS Par quatre chemins Pissenlit : envahisseur de grande valeur ! 23 DE PREMIÈRE CLASSE ! 11 GRAND PRIX CANADIEN DES PRODUITS NOUVEAUX Les lauréats GOURMANDISES Panier Nature : un trésor lanaudois 29 PORTRAIT Serge Gauthier : un dynamo de l’alimentation ! 34 35 RUBRIQUES 7 Top 5 : les tendances à surveiller 3 QUESTIONS À… Sophie Perreault PETITES SURFACES Épicerie urbaine : nouveau concept prometteur L’ALIMENTATION Une publication des Éditions du marchand québécois, fondée en 1961 7063, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2S 2S5 Téléphone : 514 271-6922 | Toronto : 416 283-3170 Télécopieur : 514 271-1308 www.l-alimentation.com POSTE PUBLICATIONS n° 40069320 ENREGISTREMENT n° 2140.ISSN 1497-6714 DÉPÔT LÉGAL : BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC LES VINS EN ÉPICERIE 36 38 NOUVEAUTÉS CALENDRIER 8 23 Diane Beaudin | [email protected] Karine Moniqui | [email protected] Michèle Foreman, Josianne Haspeck, Denyse Perreault, Françoise Pitt Éric Faubert | [email protected] Jeannine Letellier | [email protected] Président du conseil : J. Gaston Raby ADMINISTRATION Adjointe administrative : Nicole Pelletier | [email protected] Rosa Contrino | [email protected] TIRAGE ET ABONNEMENT 1 an : 45 $ + taxes INFOGRAPHIE ET CONCEPT Le trafiquant d’images PRÉ-PRESSE ET IMPRESSION Transcontinental ÉDITRICE RÉDACTRICE EN CHEF COLLABORATEURS PUBLICITÉ Les articles publiés dans L’alimentation relèvent de la responsabilité exclusive de leurs auteurs. Toute reproduction de textes ou extraits n’est permise que sur autorisation et doit porter la mention « Reproduit de la revue L’alimentation ». 10% Notre magazine est imprimé sur du papier composé de 10 % de fibres recyclées post-consommation. L’ALIMENTATION juillet-août 2013 3 Billet par Karine Moniqui, rédactrice en chef CLIMAT DE CHANGEMENT Comme vous aurez tôt fait de le remarquer, la revue L'alimentation s'est véritablement métamorphosée pour ce numéro tout estival : nouveau format, nouveau look, nouvelles chroniques. Afin de demeurer, encore et toujours, la référence média pour une industrie en continuelle mouvance, notre publication s'adapte donc aux lecteurs qui souhaitent explorer les grands défis du commerce de détail et de la distribution alimentaire. À la une, vous retrouverez donc, mois après mois, des articles de fond qui cerneront les enjeux de l'industrie d'aujourd'hui et qui présenteront des personnalités marquantes, chacune avec une vision particulière de ce qui risque de façonner le magasin du futur. Avec quelques pouces en moins, nous espérons que ce nouveau format sera plus facile à parcourir et à trimballer, du bureau à la maison, ou d'un département à l'autre directement dans votre magasin d'alimentation ou dans votre entreprise manufacturière. Les nouvelles chroniques, que nous avons voulues plus courtes et plus rapides à lire, foisonneront d'informations sur les carrières, le travail des marchands, les aliments à découvrir, etc. Avec l'arrivée de nouveaux joueurs alimentaires au Québec, et cette multi-concurrence qui s'installe petit à petit, les détaillants ont, plus que jamais, besoin de cette tribune qu'offre la revue L'alimentation pour se renseigner, se mobiliser et échanger sur les défis qu'ils relèvent au quotidien. Nous espérons que vous trouverez, en nos pages, un espace propice aux échanges, à la discussion, à l'apprentissage et à l'exploration. Et notez que l'expérience se poursuit également sur le Web à l'adresse www.l-alimentation.com! 4 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 LES CHIFFRES DU MOIS 28,64 $ Le prix moyen du panier québécois par visite en épicerie en 2012. 69 % Le pourcentage de Québécois affirmant que le prix est le facteur de décision le plus important quand ils choisissent un produit. 18,1 % Le pourcentage de la population de Montréal appartenant à une communauté culturelle en 2011. Données transmises lors de la Conférence Perspectives 2013 par Christian Bourbonnière, vice-président principal, division du Québec, METRO inc. Sources : Nielsen et Statistique Canada. Enjeux CONCURRENCE LES DÉS SONT-ILS DÉJÀ LANCÉS ? WALMART ALIMENTATION A DÉJÀ PRIS PIED. TARGET EST À NOS PORTES. EN MÊME TEMPS QUE LE JEU DE DÉS S’AMORCE, LES STRATÉGIES DES JOUEURS TRADITIONNELS PRENNENT FORME. QUE FAUT-IL FAIRE, ET NE PAS FAIRE? par Françoise Pitt D es chiffres et des constats qui donnent le tournis : les escompteurs continuent de gagner des parts de marché. D’ici 2017, cette part atteindrait 50 %, la moyenne canadienne étant actuellement de 39,6 % et la moyenne québécoise de 34,6 %. Au Québec, plus de 50 % des produits vendus en épicerie l’an dernier étaient en promotion. Il y a de plus en plus de joueurs non spécialisés dans l’alimentation (Walmart, Target, Dollarama, Costco, Canadian Tire, Tigre Géant, pharmacies et autres). Qui plus est, le profil économique des consommateurs est en berne : ils sont prudents, endettés, pessimistes et recherchent le meilleur prix. Ce sont là des données consignées par Nielsen et livrées par Christian Bourbonnière, vice-président principal chez Metro, division du Québec, à la conférence Perspectives 2013, tenue en avril dernier. D’autres sources avancent qu’au moins 75 % des consommateurs ne seraient préoccupés que par les prix. « Chose certaine, 10 % des consommateurs québécois se promènent dans les supermarchés pour profiter de toutes les promotions hebdomadaires, déclare Jean-Claude Dufour, doyen de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. La fidélité à la marque fait souvent défaut. Et ce qui n’aide pas, les consommateurs se sont habitués aux aubaines hebdomadaires continuelles. Les prix des promotions deviennent des prix réguliers. Cela risque de faire mal. » ADVERSAIRES REDOUTABLES, OU PAS? Tous les experts interrogés sont d’accord : avec la venue de nouveaux joueurs, les épiciers devront redoubler d’efforts pour améliorer le marchandisage, faire preuve de créativité pour donner aux consommateurs le goût d’aller dans leurs magasins, mettre l’accent sur la qualité, le choix et le service. Et ne surtout pas tomber dans le piège des bas prix. Jean-Claude Dufour ne croit pas que Target deviendra un concurrent redoutable : « Ce sont des magasins très diversifiés, principalement de marchandise générale, qui ne sont pas spécialisés dans l’alimentation. Et c’est Sobeys qui les approvisionnera en produits surgelés, laitiers et d’épicerie. Par contre, Walmart pourrait porter ombrage aux joueurs traditionnels avec son concept Alimentation. Il a l’expertise pour bien faire. Aux États-Unis, l’alimentation représente 50 % de ses ventes totales. » Walmart totalise 379 succursales au Canada, dont 209 Supercentres. Le géant compte 64 magasins au Québec, incluant 15 Supercentres désormais désignés sous l’appellation Walmart Alimentation. Target entend ouvrir 124 magasins au Canada en 2013. Au Québec, il en ouvrira 25 en deux vagues, dont quelquesuns dès cet automne à la Place Alexis-Nihon, au Centre Laval et à la Place Longueuil notamment. Les joueurs traditionnels se sont-ils préparés à cette nouvelle menace? Ils n’ont de cesse, semble-t-il, que de satisfaire leur clientèle en déployant des tactiques pour tenter de la fidéliser. Metro mise sur son programme metro&moi et sur sa politique d’achat local. Loblaw investit 100 millions de dollars au Québec pour rénover ses supermarchés et relance son enseigne Provigo en offrant des franchises à ses épiciers. IGA rénove ses magasins, lance son offensive « On bouffe les prix » et a racheté l’épicerie de la Place Alexis-Nihon pour en faire un concept urbain inédit. Notons qu’Adonis (Metro) et Target s’apprêtent eux aussi à s’installer Place Alexis-Nihon. À LA FOIS ALLIÉS ET CONCURRENTS Les stratégies énumérées plus haut sont les seules que les trois groupements consentent à dévoiler. Tout comme eux, les grands escompteurs — Walmart, Target, Costco et autres — sont membres du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD). « Ils sont donc des alliés, car ils sont confrontés aux mêmes défis, aux mêmes enjeux, fait valoir Nathalie Saint-Pierre, vice-présidente pour le Québec du CCCD. Eux aussi doivent non seulement s’adapter à la concurrence accrue, mais donner satisfaction à la clientèle dans sa recherche continuelle de produits en rabais. » Selon elle, la venue d’escompteurs importants dans le marché de l’alimentation stimule tout le monde, obligeant tout un chacun à mettre en place stratégies et changements opérationnels pour mieux performer. Florent Gravel, président-directeur général de l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), recommande à ses membres de « valser » avec le consommateur, en s’adaptant aux tendances émergentes. « Devenu très pointilleux, le consommateur s’attend à ce qu’on lui donne ce à quoi il s’attend dans nos magasins, c’est-à-dire un service personnalisé, un boucher au rayon des viandes, la variété et la fraîcheur des produits, du personnel souriant. Bref, il faut L’ALIMENTATION juillet-août 2013 5 Enjeux maintenir le cap sur un service à la clientèle hors pair et le prêt aux affaires. » l’Université d’Ottawa. Et séduire le client, de nos jours sollicité de toutes parts, n’est guère facile. » Quand un escompteur vient jouer dans les platebandes d’un joueur traditionnel, si la première année s’avère difficile, le détaillant récupère généralement ses ventes dès la deuxième année. La famille Sévigny, propriétaire du IGA Extra situé à Laval peut en témoigner. Un Walmart s’y est installé il y a six ans et a ajouté le concept Alimentation il y a deux ans. « Les premiers temps, les consommateurs vont voir ce qu’il en est et ils comparent, commente Pierre Sévigny, un pro de l’alimentation qui a fait sa carrière chez IGA. Puis, ils nous reviennent. Si nous avons récupéré la grande majorité de la clientèle, c’est que nous avons su nous ajuster rapidement et redoubler de vigilance quant à la structure des prix. Les clients finissent par reconnaître la valeur ajoutée et la qualité du service qu’on leur offre. » D’autres joueurs s’amèneront sans doute dans un futur pas très éloigné. La chaîne américaine Whole Foods a ouvert huit épiceries au Canada, en Ontario et en Colombie-Britannique précisément. Spécialisée en aliments naturels et biologiques, elle plairait certainement aux Québécois. De passage à Montréal en mai dernier, son président, John Mackey, n’a pas caché que Montréal était sur le radar de Whole Foods. Luc Dupont croit qu’elle s’implantera éventuellement chez nous. Aussi doit-on s’y préparer en tablant sur les nouvelles tendances et sur le maintien d’un positionnement clair et propre à chacune des enseignes. JOUER DANS LES LIGUES MAJEURES Jacques Nantel, professeur titulaire en marketing à HEC Montréal, aime bien rappeler une boutade de Pierre Lessard, alors président du conseil de Metro, lorsque Costco fit son entrée à Montréal. Répondant à une remarque que des escompteurs comme Walmart et Costco pouvaient aller chercher 10 ou 15 % du marché, il avait eu cette réplique : « Nous allons nous contenter des 85 ou 90 % qui restent! » Répartie empreinte d’un brin de cynisme certes, mais qui montre bien que les joueurs traditionnels n’entendent pas se laisser damer le pion par les escompteurs de ce monde qui s’amènent sur leur terrain. « C’est certain que l’arrivée de Walmart Alimentation et de Target grugera des parts de marché, indique Jacques Nantel. Aussi les enseignes traditionnelles doivent-elles conserver leur spécificité, jouer à fond la carte de la diversité, de l’originalité. Et offrir des prix concurrentiels, pas les prix les plus bas, ce qui est impossible, surtout en ville. » Luc Dupont n’en démord pas : le consommateur de demain fera très probablement son épicerie en consultant son téléphone intelligent. D’où l’importance d’être présent sur les plateformes mobiles. « Les grands détaillants auraient avantage à s’intéresser à la géo-localisation, qui s’inscrit dans une évolution logique du Web et qui sera le nerf de la guerre dans le futur, affirme-t-il. On tente actuellement de trouver la bonne recette pour localiser le consommateur et lui envoyer, au moyen de la téléphonie intelligente, des messages ou des coupons-rabais. Ce n’est plus de la science-fiction. » LE DÉFI : ACCROCHER ET RETENIR LE CONSOMMATEUR Comment réussir à faire comprendre aux consommateurs que l’offre des joueurs traditionnels est supérieure à celle des escompteurs? Pour Jean-Claude Dufour, la stratégie est simple, mais incontournable : « Les consommateurs aiment les belles expériences, la théâtralité. Il ne faut pas craindre d’investir dans un beau magasin pour qu’il soit attirant et innovant. Ne surtout pas imiter les stratégies des Walmart et Target, mais demeurer une entité que les consommateurs connaissent et reconnaissent. Miser sur les nouvelles tendances (produits importés, naturels, du terroir). Viser le bon mix de produits, qui répond parfaitement à sa zone de chalandise. Avoir un juste prix, qui donne le vrai bon rapport qualité-prix, ce qui n’est hélas pas toujours le cas. » Faites vos jeux! Une autre partie de dés commence. LA CONCURRENCE DANS L’ŒIL DU DRAGON « Laissez passer la tempête. Faites bien ce que vous faites, c’est-à-dire mettre l’accent sur la qualité du service, la variété des produits et les aubaines hebdomadaires. N’essayez surtout pas de battre Walmart et Target sur les prix, vous allez vous casser la gueule. » Gaétan Frigon sait de quoi il parle. Dragon à ses heures, il a été vice-président marketing chez MétroRichelieu, a mis sur pied le concept La Maisonnée chez Steinberg avant de devenir, entre autres, PDG de la SAQ et président de Publipage. Deux principes de base ont guidé ses stratégies tout au long de sa carrière : primo, le commerce de détail est un éternel recommencement; secundo, quand on croit avoir gagné la bataille, on est en train de la perdre. Les détaillants doivent donc miser sur leurs forces. « Dans l’alimentation, jouer dans les ligues majeures, c’est comme jouer du piano, dit-il. On ne peut pas se permettre de sauter des notes. Elles doivent toutes être là, entre autres le service hors pair, la différentiation, la performance, un choix de produits qui se démarquent. » Jacques Nantel croit également que pour rester concurrentiel et réellement performer, un plan de déploiement pancanadien s’avère presque essentiel : « Metro, dernier détaillant québécois, est déjà présent en Ontario. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne pénètre l’Ouest canadien. » Tout juste avant de mettre sous presse, Sobeys annonçait, quant à lui, l’acquisition des 213 succursales de la bannière Safeway, majoritairement situées dans l’ouest du pays. « Quand je suis arrivé dans le milieu dans les années soixante, Gaétan Frigon, expert Steinberg et Dominion avaient littéralement massacré des milliers en commerce de détail de petits épiciers, se rappelle-t-il. Tout le monde disait que c’en était fini des indépendants. Or, une décennie plus tard, ceux-ci, qui s’étaient regroupés, entreprirent de faire mentir les prophètes de malheur. Les grandes chaînes ont toutes rendu l’âme. Dans les années quatre-vingt, ce sont Super Carnaval et Club Price qui donnèrent du fil à retordre aux indépendants. À nouveau, la panique gagna les indépendants, qui avaient oublié leurs forces pour tenter de battre les grands magasins à escompte sur leur terrain, c’est-à-dire, les bas prix de tous les jours. Erreur. » LE CLIENT, TOUJOURS ROI ET MAÎTRE Au dire de cet expert en commerce de détail, la venue de Walmart Alimentation et de Target ne sera pas plus catastrophique que ce qu’ont vécu les indépendants quand Steinberg et Dominion ont cru gagner la bataille, pour à la fin rendre les armes : « Quand un de ces géants s’installe près d’un indépendant, si les premiers mois sont difficiles, au bout d’un moment le volume revient, enchaîne-t-il. Ce n’est pas de la magie, mais la mise en œuvre de prémisses fondamentales : rester dans son créneau, bonifier l’offre et prioriser un service hors de l’ordinaire. » « Le client décide d’entrer dans votre magasin, d’y acheter ce dont il a besoin et d’en sortir quand il le veut. Aussi, les grandes enseignes sont-elles condamnées à manœuvrer dans une éternelle logique de séduction, affirme Luc Dupont, professeur au département de communication de 6 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Pour Gaétan Frigon, la force du supermarché de l’avenir réside dans un choix et une variété de produits absolument imbattables, comme le fait Loblaw dans ses magasins du Maple Leaf Garden de Toronto et des Shops Angus à Montréal. « Tout le contraire de Walmart et Target, qui visent des ventes maximales avec le minimum de produits, indique-t-il. Comme jadis Costco et Super Carnaval, Walmart et Target ne gagneront que sur les prix, point à la ligne. Je ne connais pas un seul détaillant qui a dû fermer ses portes à cause de Costco. Et qui a finalement avalé Super Carnaval? Metro. » Les vins en épicerie TOP 5 LES TENDANCES À SURVEILLER EN SUCCURSALES SPÉCIALISÉES COMME EN ÉPICERIE, CERTAINES TENDANCES SEMBLENT INFLUENCER, HORS DE TOUT DOUTE, L'OFFRE… ET LA DEMANDE DANS LE SECTEUR DU VIN. TOP 5 DES COURANTS OBSERVÉS… T out récemment, l'agence Wine Intelligence identifiait les tendances qui risquent de colorer l'évolution du marché mondial des vins ces prochaines années. ACHETER SUR LE WEB Pourquoi pas? Les ventes en ligne devraient progresser un peu partout dans le monde. À titre d'exemple, en Chine, parmi les cinq détaillants les plus fréquentés par les consommateurs de vins, deux ne font que du commerce en ligne. de plus en plus strictes entre autres. La qualité de ces vins devra cependant s'améliorer afin de répondre aux exigences des consommateurs. comme tel : des marques centrées sur le cépage, des marques concept, des marques ciblant des segments de niche précisément. LES TIC ET LE VIN ÇA MOUSSE! Les technologies de l'information et des communications percent tous les secteurs d'activité, celui du vin y compris. La tendance numérique change la façon de faire le marketing du vin, dans l'ombre des médias traditionnels. Le contenu généré par les utilisateurs est de plus en plus volumineux. Un véritable Wikipédia consacré exclusivement au vin. Le Prosecco et les effervescents provenant du Nouveau Monde continueront à progresser. Les consommateurs recherchent des vins effervescents faciles à boire, plus souvent. 0 % D'ALCOOL, MAIS 100 % DE GOÛT! Les consommateurs recherchent davantage de vins allégés en alcool. Leur croissance risque donc de se poursuivre encore, en raison des lois ANTICONFORMISME Une nouvelle approche pourrait voir le jour dans la création de marques et dans le branding CHIFFRES À L’APPUI Au Québec, dans le réseau de l’alimentation, les vins blancs, rosés et mousseaux ont connu la plus grande variation des ventes en litres en 2012 (+4,44 %, +6,03 %, +3,39 %). L’ALIMENTATION juillet-août 2013 7 Carrière BOUCHER UN MÉTIER EN DEMANDE EXPONENTIELLE ASPIRANTS-BOUCHERS, BOUCHERS ET BOUCHÈRES NE RISQUENT PAS DE MANQUER DE TRAVAIL CES PROCHAINES ANNÉES. LE MÉTIER DE BOUCHER EST CLASSÉ DANS LE TOP 10 DES MÉTIERS EN PÉNURIE. par Françoise Pitt C ontrairement au dicton populaire, dans ce métier, il y a beaucoup d’appelés et beaucoup d’élus. Par bonheur, car la relève s’avère cruciale : 44 % des bouchers ont aujourd’hui plus de 45 ans. Et la boucherie est souvent considérée comme le rayon-vedette d’un supermarché. LES FORMATIONS DISPONIBLES • Le DEP (diplôme d’études professionnelles), offert dans dix-sept commissions scolaires : 900 heures de formation. Exigences de départ : avoir 16 ans et plus et avoir terminé son secondaire 3. • Le PAMT (Programme d’apprentissage en milieu de travail), conçu par le Comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de l’alimentation (CSMOCA) : d’une durée de 12 à 18 mois, selon l’expérience de l’apprenti, pour un certificat de qualifications professionnelles. Exigences de départ : avoir 16 ans et plus et être déjà à l’emploi de l’entreprise où l’apprentissage aura lieu et où un boucher d’expérience servira de compagnon. • Reconnaissance possible pour les travailleurs expérimentés. Le CSMOCA développe actuellement un programme sur mesure pour reconnaître les compétences des bouchers, poissonniers, boulangers et pâtissiers qui ont appris leur métier sur le tas. Sous condition de réussite d’un examen théorique et pratique, les travailleurs recevront un certificat de qualifications professionnelles ou une attestation de compétence. • Formation en ligne gratuite pour les gens débutant dans le métier. Un commis désireux d’aller plus loin dans le métier peut également suivre une formation en ligne gratuite de quatre heures disponible sur le site du CSMOCA. UNE FORMATION À LA CARTE Le Centre de formation de l’alimentation et du commerce du Québec (CFACQ) offre, quant à lui, un service à la carte de formation pratique en entreprise. « Par petits groupes, les élèves bénéficient d’une formation sur table, explique Léo Lavoie, coordonnateur au CFACQ. En appui à nos méthodes pédagogiques, nous nous servons des formations en ligne du CSMOCA. » Le CFACQ répond aux demandes spécifiques du client. Ainsi, une grande chaîne peut avoir besoin d’une formation générale d’aide-boucher par exemple, mais selon ses normes, son cahier de charge et la spécificité de l’enseigne. MULTIPLES DÉBOUCHÉS Au Québec, l’avenir est promoteur pour les aspirants bouchers. Les derniers chiffres disponibles font état de 804 supermarchés, 995 autres épiceries et 523 boucheries potentiellement à la recherche de bouchers. Les perspectives d’avancement dans le détail sont excellentes : assistantgérant, gérant, gestionnaire de catégorie dans les sièges sociaux. Outre les marchés d’alimentation et les boucheries spécialisées, les débouchés s’étendent à l’hôtellerie-restauration, au secteur industriel de la transformation et au tourisme. 8 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Corollaire de la pénurie, les salaires sont les plus élevés des métiers spécialisés du commerce de l’alimentation. Pour les apprentis, le salaire minimum augmente rapidement si la compétence et la volonté d’aller plus loin sont au rendez-vous. Les chiffres fournis par le CFACQ situent le haut de l’échelle actuelle des grandes chaînes autour de 18 $ l’heure, soit un salaire de 36 000 $ à 37 000 $. Les boucheries spécialisées demandent des compétences particulières et peuvent offrir des rémunérations en conséquence. DÉFIS ET CONTRAINTES Le métier de boucher a beaucoup évolué ces dernières années. Les coupes ont changé, le prêt-à-manger et le prêt-à-cuire ont explosé, les règles d’hygiène et de salubrité se sont bonifiées. Aussi, les bouchers doivent-ils se mettre à jour. « Le boucher est devenu un conseiller auprès de la clientèle, constate Nathalie Leneveu, coordonnatrice de formation au CSMOCA. Il se doit donc d’être curieux, de connaître les nouveaux types d’apprêts, de tester des recettes pour conseiller au mieux ses clients. » Quant aux contraintes, elles ne sont plus ce qu’elles étaient. Les pièces de viande à transformer sont moins lourdes. Le travail debout n’est pas statique, car il y a des allers-retours fréquents. Chose certaine, le sang (beaucoup moins qu’avant) et le travail au froid (polar et gants fournis), entre 0 ºC et 10 ºC, n’arrêtent personne. Bref, un métier en demande, fait sur mesure pour des gens passionnés, qui ont à cœur de satisfaire une clientèle de plus en plus gourmande et raffinée. Sous la loupe BIEN DE CHEZ NOUS ALIMENTS DU QUÉBEC : DU NOUVEAU SUR LES TABLETTES PISSENLIT ENVAHISSEUR DE GRANDE VALEUR ! SES FEUILLES DENTELÉES ET SES FLEURS JAUNES INFESTENT NOS PELOUSES. POURTANT, LE PISSENLIT OFFRE UNE VALEUR NUTRITIVE SURPRENANTE. UNE MAUVAISE HERBE À METTRE DANS L’ASSIETTE! par Josianne Haspeck P lante vivace de la famille de la chicorée et de la laitue, le pissenlit serait originaire de l’Europe, mais on le trouve depuis longtemps un peu partout dans le monde. Il pousse à l’état sauvage sous les climats tempérés et on le cultive sur une base commerciale en Europe et en Amérique. Au Québec, la Ferme Trudeau cultive une dizaine d’acres de pissenlits, verts et rouges. Il s’agit d’une variété semblable à celle qui envahit nos pelouses, mais ses feuilles sont plus larges, son goût légèrement plus doux et elle ne forme pas de fleur. Aussi appelé dent-de-lion, florion d’or et laitue des chiens, le « pisse-en-lit » doit son nom à son action diurétique. On attribue à la feuille et à la racine de pissenlit des actions pour améliorer les fonctions hépatique, biliaire et urinaire, soigner les troubles digestifs mineurs, traiter la perte d’appétit et aider à prévenir les calculs rénaux. Ses propriétés médicinales sont si reconnues qu’à preuve, plus de 50 médicaments en vente dans les commerces canadiens contiennent du pissenlit. Apprécié depuis quasi la nuit des temps pour ses vertus médicinales, ce légume à feuilles vitaminé est aujourd’hui prisé pour ses valeurs nutritives. En plus d’être plus riches en fer que les épinards, les feuilles crues renferment également le double de vitamine A. Elles sont une bonne source de vitamine C, avec une teneur aussi élevée qu’un citron. Elles contiennent du potassium, du calcium, de la riboflavine, de la thiamine et du magnésium, pour ne nommer que celles-là. ACHAT ET CONSERVATION Il faut choisir les feuilles de pissenlit bien fraîches et avec leurs racines pour les préserver plus longtemps. On les conserve dans un sac de plastique perforé au frigo pendant un maximum de cinq jours. Idéalement, on attend d’être prêt à les consommer avant de les laver. Bien que meilleures fraîches, les feuilles de pissenlit se congèlent après avoir été blanchies deux minutes, ce qui permet de diminuer leur amertume. Puisque la décongélation les amollit, il faut éviter de les décongeler complètement avant de les apprêter. CRUES OU CUITES? Cru, le pissenlit se marie très bien à d’autres laitues avec une simple vinaigrette composée par exemple d’huile de noisette ou d’olive et de vinaigre de vin ou de framboises. Son goût peut également se combiner à des saveurs plus délicates comme la poire. Arrosées d’une vinaigrette chaude, les feuilles présentent une texture fibreuse amollie et une moins grande amertume. En France, la salade de pissenlits est accompagnée de lardons, vinaigre et croûtons à l’ail. Cuites, les feuilles de pissenlit s’apprêtent comme l’épinard. On peut en faire des soupes, des quiches ou les braiser pour accompagner le porc. Les boutons floraux et les fleurs se cuisinent également. En découlent marinades, vin, tisane, gelée et miel. Une fois séchées et rôties, les racines peuvent être utilisées en décoction, en substitution au café, comme les racines de la chicorée. Faites une incursion dans le garde-manger d’Aliments du Québec où plusieurs nouveaux produits gagnent à être découverts! DES PAINS DE STYLE ARTISAN Juste à temps pour la fête des Pères, voilà que les pains Paysan blé entier à 100 % et blanc Boulange des Campagnards ont fait leur entrée en épicerie. Ces nouveaux pains saupoudrés de farine et aux tranches épaisses sont parfaits pour les rôties, le pain doré et autres plats servis au petit-déjeuner ou au brunch. Selon une récente étude menée par Léger Recherche Stratégie Conseil, la moitié des Québécois considèrent le brunch comme le repas idéal pour se réunir en famille ou entre amis. De fabuleuses recettes sont disponibles au boulangedescampagnards.ca. Créés selon la tradition des boulangeries de campagne d’autrefois, les pains Paysan Boulange des Campagnards sont cuits localement et arborent fièrement la certification Aliments préparés au Québec. LA FINE EAU D’ÉRABLE Une autre belle nouveauté a fait son apparition récemment sur les tablettes des épiceries : l’eau d’érable Oviva, 100 % pure et naturelle, stérilisée et embouteillée dans les règles de l’art. Cette eau ne contient aucun agent de conservation ni ingrédient ajouté. Comme elle a été stérilisée grâce à un procédé mis au point par la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, elle se conserve 18 mois à température ambiante avant ouverture et jusqu’à 14 jours au réfrigérateur après ouverture. Elle possède également la certification NAPSI, qui garantit une eau d’érable sans antibiotique, pesticide, herbicide ou OGM. Autre fait à souligner, l’eau d’érable possède plusieurs propriétés intéressantes pour les athlètes. Les sucres qu’elle contient sont des glucides simples qui aident à maintenir un bon niveau d’énergie durant l’activité. Une présentation de : L’ALIMENTATION juillet-août 2013 9 DOSSIER DE PREMIÈRE CLASSE ! Boîte à lunch Pizzas et pâtes Prêt-à-manger DOSSIER Boîte à lunch L’AFFAIRE EST DANS LE SAC ! LA RENTRÉE AMÈNE AVEC ELLE SON LOT DE CONTRAINTES DÈS LES DERNIERS JOURS DU MOIS D’AOÛT. APERÇU DES NOUVEAUTÉS QUI SIMPLIFIENT ET AGRÉMENTENT LA VIE DE BIEN DES CONSOMMATEURS. par Denyse Perreault L es temps ont suffisamment changé pour que les couleurs de nombreuses palettes culinaires imprègnent désormais les aliments introduits jour après jour dans la boîte à lunch. Mais il est tout aussi vrai qu’il faut parfois fournir un coup de pouce à l’imagination, surtout à celle des gens pressés, pour mieux leur permettre de garnir la fameuse boîte de manière à la fois attrayante et adéquate sur le plan nutritif. Et ce… rapidement si possible. POUR LES ENFANTS Plaire aux jeunes papilles n’est pas toujours de tout repos pour les parents, surtout pour apprêter des denrées à la fois intéressantes sur les plans gustatif et nutritif, qui requièrent peu de temps de préparation. Dans son bouquin intitulé Boîte à lunch pour enfants, Marie-Claude Morin fournit des idées pour combler les innombrables lunchs consommés chaque année. Publié aux Éditions Modus Vivendi, l’ouvrage comporte, outre les trucs, une centaine de recettes se répartissant entre salades, sandwichs, repas chauds à insérer dans le thermos, collations et, bien sûr, petites douceurs. FAIRE TREMPETTE! Petits et grands apprécient la diversité. Surtout si elle présente un petit caractère de facilité d’accès. C’est à Rimouski que Félix Nitiwé a mis sur pied l’entreprise Les trempettes à Barrette, il y a quatre ans. Le succès l’a obligé à se rapprocher de Montréal pour mieux desservir sa clientèle. Camerounais d’origine, M. Nitiwé fabrique onze trempettes à usages multiples, incluant l’accompagnement des crudités glissées dans la boîte à lunch. Son objectif : fabriquer les produits les plus sains possible, sans inclure allergènes, gluten, lactose et autres sulfites dans la liste d’ingrédients. Les herbes et épices sont au rendez-vous, histoire de varier les saveurs. La recette de l’Originale a permis d’engendrer la Passe-Partout, faible en sodium et en sucre (qui est en réalité du miel). Les saveurs Fines herbes, Épinards, Ail, Curcuma, Érable, Cari ou Piquante côtoient celle au Poivre rose et gingembre, sans oublier la toute nouvelle Tomates séchées et bacon. Pour la concevoir, Félix Nitiwé a carrément dérogé à son credo santé. « À la demande des marchands, elle a été expressément conçue pour les hommes, explique-t-il. Il y avait une place à combler grâce à ce produit. » À marchandiser au rayon des fruits et légumes ou à celui de la charcuterie, au choix. PLATEAU DE CHARCUTERIES L’entreprise Produits alimentaires Viau, fondée en 1977, a été la première à donner de l’élan au pepperoni salé et séché, et ce, dans l’ensemble du Canada. Devenue le plus important producteur de pepperoni au pays, l’entreprise Viau est accréditée HACCP et reconnue par la USDA. L’assortiment de viandes comprend aussi plusieurs autres charcuteries italiennes. Avec la marque SILA, elle approvisionne l’industrie de la transformation alimentaire, de même que les hôteliers et restaurateurs. La marque portant le nom de Viau propose du pepperoni cuit, apprêté à l’aide de porc, de bœuf et d’assaisonnements à l’italienne qui lui procurent toute sa spécificité. Ce pepperoni est disponible en plusieurs grosseurs et formats. ON A BESOIN DU BEURRE ET DE L’ARGENT DU BEURRE IL Y A PLUS DE 400 000 PERSONNES QUI ONT FAIM EN CE MOMENT AU QUÉBEC. AIDEZ-NOUS À REMPLIR LEURS FRIGOS. BANQUESALIMENTAIRES.ORG MAQP13-003 Ann_Partage_vert_24H.indd 2 13-05-03 16:41 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 13 Boîte à lunch Avec la marque Fantino & Mondelo, elle cuisine plus spécifiquement pour les consommateurs. Fantino & Mondelo a récemment accueilli une tartinade au sein de sa famille de produits. On appose ce duo classique réunissant mortadelle et ricotta sur un bout de pain, un craquelin ou un canapé. Elle convient pour confectionner un sandwich. Parmi les autres produits disponibles, plusieurs sauront figurer en bonne et due forme dans le répertoire destiné à la boîte à lunch des très nombreux amateurs de saveurs italiennes. Fondée en 1949, la maison Fantino & Mondelo a fait ses premiers pas avec du jambon capicollo et des saucisses fraîches. La gamme s’est enrichie au fil des années, entre autres lorsque l’entreprise a joint les rangs des Produits alimentaires Viau. SOUFFLÉS! base de supergrains associe plusieurs grains entiers soufflés dans des craquelins aux saveurs naturelles. Sans gras trans ni cholestérol, ils sont faibles en gras et ne contiennent aucune couleur ou saveur artificielles. Le maïs et le blé à grains entiers sont mariés à plusieurs céréales hautement nutritives : amarante, épeautre, millet, orge, quinoa, sarrasin, sorgho, teff, triticale… Comme l’alimentation « super », c’est-à-dire plus saine, gagne en popularité, Dare propose les BretonMD Popped!MC. Ce craquelin croustillant à Kelly McInenly, directrice principale du marketing de la boulangerie chez Dare, explique que les La pancetta entière et en dés, le jambon prosciutto, le capicollo naturel, le pepperoni, le salami entier et en dés, de même que la mortadelle et le salametti figurent au nombre des aliments produits par l’entreprise. La plupart peuvent convenir pour la boîte à lunch. 14 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 BretonMD Popped!MC sont fabriqués selon un procédé de soufflage qui applique chaleur et pression aux grains entiers. Cela permet de rehausser les saveurs naturelles et de rendre ces craquelins légers, aérés et croustillants. Chaque portion de 20 g, ce qui équivaut à 17 ou 18 craquelins, est faite à partir de 10 g de grains entiers et contient 90 calories. Les saveurs Barbecue, Cheddar et Sel de mer sont disponibles en emballages de 100 g. Le format de 25 g fournit une collation sur le pouce. Boîte à lunch Dare a aussi pensé aux enfants en concevant les pattes d’ours Pause du matin, qui se sont récemment enrichies de deux saveurs : Céréales et yogourt aux bleuets ainsi que Céréales et yogourt à la vanille. Elles ne contiennent pas de colorants, de saveurs artificielles ou d’arachides. Cette approche sans arachides et sans noix répond aux lignes directrices nutritionnelles de nombreux établissements scolaires. PAINS POLYVALENTS Les pains pitas Morning Rounds fabriqués par Ozery’s Pita Break ont de prime abord été conçus pour endimancher les petits-déjeuners. Ils sont également disponibles en plus petite version pour la boîte à lunch, dans laquelle ils pourront notamment être garnis de fromage à la crème, de confitures ou de beurres de noix. Les saveurs offertes sont Canneberge-orange, Müesli, Pomme-cannelle et Multi grains. par barre de 33 g. Elles fournissent aussi 20 % de l’apport quotidien recommandé en fibres. « Ces gâteries peuvent être dégustées à la maison, en randonnée, en pique-nique, ou glissées dans la boîte à lunch, confie Marc Voisine. Nous avons aussi pensé à des collations amusantes pour les enfants… et pour tous les membres de la famille qui apprécient les petits plaisirs gustatifs. Les populaires céréales Golden Grahams et Croque Cannelle sont désormais disponibles sous forme de barres, dans l’allée des collations. La collation aux fruits et légumes appelée Motts Fruitsations fait également partie des produits faciles à consommer hors de la maison. » EN TOUTE FRAÎCHEUR La gamme de yogourts Tubes de Yoplait demeure très populaire auprès des jeunes générations. « Nous suggérons d’ailleurs aux parents de congeler les Tubes la veille avant de les glisser dans la boîte à lunch, mentionne Catherine Jackson, directrice des communications d’entreprise chez General Mills Canada. Lorsque l’heure du dîner Lisa D’Ambrosio, spécialiste en marketing pour Ozery’s Pita Break, souligne qu’à l’instar de l’ensemble de la production de cette entreprise, les Morning Rounds ne contiennent pas d’ingrédients artificiels. Grains entiers et fruits sont au rendez-vous. Rappelons enfin que la présentation de ces pains, autrefois baptisés Pitas pour déjeuner, a été modifiée à la fin de 2012. Nouveau look, certes, mais la même délicieuse recette. MUFFINS SANTÉ L’importance de l’apport en fibres dans une alimentation saine n’est plus à démontrer. C’est pourquoi Nutrifrance met l’accent sur sa marque de muffins Olivier Bouvai, dont les marchands terminent la cuisson en magasin. Chantal Vaillancourt, présidente de Nutrirfrance, invite les épiciers à faire davantage valoir le fait que ces produits contiennent désormais 40 % plus de fibres. Elle ajoute que, parmi la sélection d’une quarantaine de saveurs, plusieurs sont également enrichies avec de la vitamine D et des acides oméga-3. « Il est certainement important de mettre ces informations de l’avant puisque ce sont des caractéristiques appréciées par de nombreux consommateurs », dit-elle, avant de mentionner l’introduction récente de Canneberge, bleuet, yogourt et vitamine D ainsi que de Framboise, yogourt et vitamine D. DE L’OR EN BARRES! Juillet 2013 marque l’arrivée de nouveautés pour les marques Val Nature et fibre 1, qui figurent au portfolio de General Mills Canada. Avec les barres Val Nature Protéines, bien garnies en noix, les amateurs ont accès à 11 g de protéines. Marc Voisine, gérant régional des ventes horsdomicile, General Mills Canada, précise qu’aux États-Unis, ces produits se classent aux 5e et 6e rangs de ceux qui connaissent la rotation la plus rapide. Les deux saveurs de barres tendres fibre 1 contiennent respectivement 6 et 7 g de protéines L’ALIMENTATION juillet-août 2013 15 Boîte à lunch consommateurs, mentionne que les emballages du yogourt portable Zip se caractérisent par des bandes dessinées comiques ayant le chic pour solliciter les regards. Notamment ceux des adolescents. arrive, le Tube est à la bonne température et il a, en plus, contribué à sauvegarder la fraîcheur des autres aliments. » L’astuce est même indiquée en toutes lettres sur l’emballage des Tubes, qui arrivent en général en boîtes de huit unités de 60 g combinant deux saveurs. Les duos Fraises/Cerises et Framboises/Raisins sont également disponibles en format de 24 Tubes. Nomad est un yogourt à boire présenté dans une bouteille ergonomique munie d’un bouchon pratique. Le nom Nano coiffe à la fois le yogourt à boire et le fromage frais présentés dans une mini bouteille dotée d’un bouchon anti-dégâts. Elle a été conçue sur mesure pour les enfants. Là aussi, les dessins rigolos mettent les fruits comme le bleuet et la fraise en vedette. Le nom iögo s’applique à sept lignes de produits qui ne contiennent pas de gélatine, de colorants ou d’arômes artificiels. Avec un total d’une quarantaine de saveurs à découvrir. ENTRE LA COLLATION ET LE DESSERT En janvier 2013, le yogourt Silhouette « régulier » de Danone s’est réinventé en prenant un virage épuré et en offrant entre autres une gamme sans gélatine, avec des arômes et colorants naturels. Parmi les saveurs ajoutées : Tarte aux pommes, Banane caramel et Citron. Catherine Fortier, directrice marketing chez Danone, mentionne aussi qu’au même moment, Danone a annoncé la refonte complète de Silhouette, qui compte un nouveau produit-phare : le Silhouette grec sans sucre ajouté, avec plus de protéines et 50 calories par portion de 100 g, offert en cinq saveurs. Commençons par mentionner Pomme rafraîchissante, Tourbillon de vanille et Douceur de fraise, avant de présenter Explosion de petits fruits, qui réunit les bleuets et les mûres. Pour confectionner Délice tropical, Danone a misé sur l’orange, l’ananas et l’eau de UN DEMI-VERRE DE LAIT EN FICELLE coco. Un assortiment qui mise tant sur la tradition que sur l’exotisme… À EMPORTER Zip, Nano ou Nomad? Peu importe l’âge, les amateurs de yogourt et de fromages frais ont le choix entre ces trois gammes de la marque iögo, lancée avec succès par Aliments Ultima. Diane Jubinville, directrice relations publiques et Les goûters de fromage effilochable Cheestrings Ficello de Black Diamond, signés Parmalat, poursuivent la conquête des palais des petits (et des plus grands) avec les saveurs Zébrés, Cheddarifique et Mozzarella. Corey Snider, chef de marque, Division des fromages, Parmalat, mentionne que ce sont les seuls de la catégorie à contenir de l’ADH, un acide gras oméga-3 qui contribue au développement physique normal www.l-alimentation.com Pour prendre le pouls de l’industrie, je parcours la revue L’alimentation dès que je la reçois à mon magasin. J’y déniche une foule d’informations sur les nouveautés des manufacturiers et les grands défis qui se dessinent dans le secteur de l’alimentation au détail. J’y découvre des visages connus, mais aussi de nouveaux fournisseurs qui ont d’excellents produits à offrir. Afin de proposer la meilleure offre de produits à ma clientèle, je souhaite être bien informé. La revue L’alimentation est le bon média pour ça ! JONATHAN CHAMPAGNE, propriétaire, IGA Champagne à Verdun UNE VITRINE POUR LES NOUVEAUX PRODUITS 16 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Boîte à lunch du cerveau, des yeux et du système nerveux chez les jeunes enfants. « Les Ficello sont parfaits à l’heure de la collation ou lors du retour à la maison, résume-t-il. Ils se veulent une bonne source de calcium et sont riches en protéines. En fait, chaque ficelle a la valeur nutritive d’un demi-verre de lait. » CHOCO HAUT DE GAMME Fabriqués en Espagne et importés au Québec par Euro-Excellence, les chocolats Valor sont arrivés en supermarché en février 2013. Première marque de chocolat haut de gamme en importance dans son pays d’origine, Valor travaille depuis 1881 en respectant la tradition familiale. Les maîtres chocolatiers veillent sur toutes les étapes menant à la naissance des chocolats. Ce processus permet de contrôler l’intégralité de la production, depuis la sélection rigoureuse des fèves de cacao sur leur lieu d’origine (Équateur, Panama et Ghana) et tout au long de la fabrication, jusqu’au conditionnement du produit fini. La dizaine de variétés est disponible en formats de 100 g ou 150 g. Ces produits sont distribués dans plus de 700 points de vente au Canada. Nicolas Libbrecht, vice-président, ventes et marketing chez Euro-Excellence, précise qu’il s’agit là « d’une option de premier choix pour les amoureux de chocolat à la recherche de nouveaux produits fins ». Toutes les saveurs (chocolat au lait excepté) présentent une teneur en cacao de 70 %. L’orange et la mousse à l’orange, la menthe, le caramel, les fruits des bois et les amandes Marcona sont au rendez-vous des saveurs. Les temps ont bien changé depuis que Valeriano López Lloret a fondé Valor en 1881 à Villajoyosa en Espagne et que la distribution des produits s’effectuait à dos de mule! La production totale est passée de dix tonnes par an dans les années 1960 à plus de 10 000 tonnes à l’heure actuelle. Valor est devenu un leader sur le marché du chocolat haut de gamme en Espagne et l’entreprise figure désormais parmi les principaux acteurs chocolatiers dans le monde. Une petite touche sucrée dans la boîte! À GO, ON PRESSE! C’est en Picardie, au pays de la pomme française, qu’est née Materne, entreprise spécialisée dans la transformation des fruits. L’une de ses plus récentes trouvailles est la collation contenant 100 % de fruits appelée GoGo SqueeZ. Disponible en six saveurs, GoGo SqueeZ nous arrive en gourde compressible dont on peut refermer le bouchon. Qui dit portions vendues à l’unité dit aussi augmentation du nombre de contenants. D’où le partenariat initié entre Materne et TerraCycle, une entreprise internationale de transcyclage qui s’occupe d’emballages difficiles à recycler afin de les transformer en produits de qualité sans danger pour l’environnement et accessibles à prix abordable. Pour participer, les consommateurs s’inscrivent gratuitement dans un site Internet, afin de télécharger une étiquette d’expédition UPS prépayée qui leur permet d’expédier les gourdes par la poste. Pierre-Marc Laforest, vice-président des ventes canadiennes de MOM-Materne Mont-Blanc précise que les dirigeants sont ravis de cette collaboration avec TerraCycle. « Elle nous permet de fournir à nos consommateurs la possibilité de disposer des gourdes GoGo SqueeZ d’une manière respectueuse de l’environnement. Ce faisant, nous contribuons à la réduction de la quantité de déchets et montrons aux jeunes qu’il est possible de recycler et de contribuer à nos collectivités de façon créative. » L’ALIMENTATION juillet-août 2013 17 DOSSIER Pizzas et pâtes UN MENU À L’ITALIENNE ! FRAÎCHES OU SURGELÉES, AUTHENTIQUES OU SANS GLUTEN, LES PÂTES ET PIZZAS SE METTENT AU DIAPASON DES TENDANCES SANS SACRIFIER LE GOÛT. ON FAIT LE TOUR DE LA… PIZZA! par Josianne Haspeck Q u’elles soient d’origine italienne ou non, rares sont les familles québécoises qui n’ont pas intégré les pâtes et pizzas à leur menu hebdomadaire. Solution rapide pour une journée de semaine chargée, les pâtes peuvent faire partie d’un repas sain si on leur ajoute des légumes, des légumineuses et un peu de sauce tomate; les pizzas peuvent transformer un souper banal en véritable fête. Pour équilibrer ce mets source de plaisir, on l’accompagne d’une salade et de crudités. D’aucuns vous le diront, on ne mange pas de la pizza si l’on s’attarde à la teneur en gras et en sel de notre alimentation. Le fromage étant l’un des ingrédients essentiels à toutes pizzas qui se respectent, il serait difficile de faire autrement, conviennent les fabricants. Chez Dr Oetker, on a lancé une nouvelle ligne de pizzas Ristorante Mare qui met en vedette, on l’aura deviné, les fruits de mer. Deux garnitures sont proposées : la Pizza Scampi renferme des crevettes, des poivrons, des tomates et du pesto tandis que la Pizza Salmone Spinaci contient du saumon, des épinards et des oignons rouges. Les garnitures occupent plus de la moitié du poids du produit. 18 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Le directeur du marketing, Peter Macdonald, fait remarquer qu’au restaurant, le plat que l’on retrouve le moins dans la section des surgelés est la pizza aux fruits de mer. « Fondé sur la prévalence des pizzas aux fruits de mer dans les restaurants, ça prouve que ce lancement est tendance. La première chose que vous remarquerez, c’est l’emballage au fond bleu pour représenter la mer, au verre de vin blanc et à la présentation visuelle des ingrédients. Le prix supérieur reflète la nature de prestige de ce produit », précise-til. Le fabricant a procédé à divers tests auprès de ses consommateurs. M. Macdonald rapporte que ces derniers ont dit vouloir acheter cette nouvelle ligne en plus de leurs achats habituels. « Cela veut dire une croissance pour la Pizzas et pâtes catégorie, ce que tout détaillant recherche », fait-il remarquer. Après Mikes et Stromboli, Pizzédélic a mis sur le marché ses pizzas en épicerie et fait la promesse d’offrir la même qualité d’ingrédients qu’en restaurant. Le directeur des opérations de Pizz and Love, Arnaud Pesant, mentionne que quatre pizzas sont actuellement offertes sur le marché : la Tyrolienne, une sauce au mascarpone et vin blanc avec jambon fumé à l’érable et champignons marinés; l’Enfer, une garniture végétarienne composée d’un mélange de tomates séchées, d’olives noires, d’oignons, de champignons, d’ail et parmesan; l’Américaine, la classique pepperoni et mozzarella; et la pizza renouvelée Chèvre qui met en vedette le fromage de chèvre. Cet été, celle-ci sera conditionnée dans un nouvel emballage avec une image revampée. De nouvelles variétés seront également lancées sur le marché. Du côté d’Aliments MSU, une entreprise fondée en octobre 2011 après six ans de recherche, on propose diverses pizzas dont les Cornetto en format de 140 g. Plusieurs saveurs sont commercialisées, dont la Margherita, la Poivrons & saucisse, la Végétarienne et trois autres pour le déjeuner. Fabriquées en Italie, les pizzas fraîches Bianca Gourmet proposent une croûte dont la pâte a été pétrie à la main et levée pendant 24 heures pour une légèreté distinctive. Chacune des huit pizzas porte le nom d’une région italienne. Deux autres gammes ont également été commercialisées. Sous la marque Bianca Gourmet, six variétés sont biologiques et cinq sont dites toutes naturelles. PASTA : VALEUR AJOUTÉE Outre la pizza, les pâtes font également la renommée de la Botte italienne. Le directeur de produits des Aliments MSU, Ivan Murcia, mentionne donc les pâtes fraîches Tortellonis Quatre fromages, les Tortellonis champignons porcini, les Tortellonis ricotta épinards et les Tortellonis Tomate basilic qui côtoient une trentaine de pâtes courtes d’Italie. À cela s’ajoutent les sauces en sacs recyclables de 90 g et de 200 g. Vendues à la température de la pièce, elles peuvent également se retrouver en section réfrigérée près des pâtes. Les Aliments Primo ont lancé en juillet dernier deux assortiments de pâtes GrainWise : l’un sans gluten et l’autre riche en fibres. Une portion de 85 g de pâtes riches en fibres contient 8 g de fibres, soit 32 % de la valeur quotidienne recommandée. Le chef des opérations, John Porco, LE PLAISIR DÉCUPLÉ Le choix des ingrédients fait des pizzas un met synonyme de plaisirs pour gourmets. Leur garniture faisant souvent appel à la saveur umami (parmesan, tomates, champignons) fait décupler le goût en bouche. À défaut de pouvoir améliorer l’aspect santé de ce produit chéri, les fabricants de pizzas surgelées ont plutôt opté pour une généreuse garniture. Les garnitures des nouvelles pizzas de Dr Oetker, la Scampi et la Salmone Spinaci, occupent plus de la moitié du poids du produit. Quant aux pizzas Pizzédélic, elles proposent des garnitures occupant les deux tiers du poids de la pizza. indique que le fabricant canadien a investi dans ses équipements, ce qui a permis d’accroître la qualité du produit et l’efficacité de la production. Le lancement récent d’une gamme de pâtes sans gluten Bioitalia s’inscrit dans la tendance marquée pour ce type de produits. Un emballage transparent met en évidence cette pâte multigrains biologique produite en Italie. Quatre grains L’ALIMENTATION juillet-août 2013 19 Pizzas et pâtes sont utilisés : maïs, riz, sarrasin et quinoa. Une portion de 56 g de ces pâtes renferme deux grammes de fibres et quatre grammes de protéines. L’assortiment comprend pour l’instant les pennes, les fusillis et les spaghettis, mais est appelé à croître selon Edward Doyle, directeur développement des affaires chez Clark Drouin Lefebvre, importateur des produits Bioitalia au Canada. « La texture est intéressante. Elle est moins glutineuse qu’une pâte de riz. L’avantage avec nos produits, c’est qu’on peut faire de la mise en marché croisée, soit avec les tomates ou avec les légumineuses. Nos ventes sont en constante augmentation. Dans le top 5 des vendeurs, nous avons toutes les catégories : l’huile, une tomate et les légumineuses », souligne-t-il. Bioitalia a également commercialisé il y a un an des pâtes dites haut de gamme vendues en boîte de 375 g. On retrouve les fettucines en nids et la lasagne faits à la main. Les consommateurs apprécient le fait qu’il ne reste plus de pâtes après avoir confectionné leur lasagne, signale-t-il. La Villa du ravioli porte bien son nom avec ses 150 variétés de pâtes farcies. Le vice-président des ventes et propriétaire, Michael Masone, déplore le manque d’espace sur les tablettes des surgelés pour que les consommateurs puissent avec du ricotta. Nos produits sont frais, crus et congelés. Le consommateur n’a qu’à ajouter la sauce de son choix. Nous proposons une sauce rosée composée de tomates et de crème surgelée », mentionne-t-il. La sauce est conditionnée dans un contenant en plastique recyclable de 400 ml qui peut servir à la décongélation directement au micro-ondes. constater en supermarché le vaste assortiment en dehors des traditionnels raviolis à la viande et au fromage comme le ravioli brie et pommes. En septembre, le fabricant a lancé un ravioli au homard et un ravioli aux quatre fromages (ricotta, romano, parmesan et mozzarella) avec basilic frais. « Le ravioli au homard propose une farce composée à 70 % de chair de homard véritable Les amateurs de pâtes fraîches pourront doubler leur plaisir au cours d’une même semaine avec les formats de 900 g de raviolis et tortellinis Olivieri qui seront lancés à la fin du mois. Le fabricant lance ce lot à prix réduit pour les clients qui consomment des pâtes plus d’une fois par semaine et qui cherchent à économiser. Selon la gestionnaire adjointe comptes majeurs au Québec pour les Aliments frais Maple Leaf, Natalie Murphy, les consommateurs pourront réaliser en moyenne une économie de 16 % par rapport au prix des formats familiaux allant de 540 g à 625 g. Les Raviolis aux épinards et au fromage, les Tortellinis aux trois fromages et les Tortellinis arc-en-ciel aux trois fromages seront disponibles. « L’introduction de ce nouveau format va générer une croissance dans la catégorie des pâtes fraîches, assure-t-elle. Nous avons découvert pendant notre recherche qu’un important segment de notre commerce était constitué de consommateurs amoureux des pâtes. Ceux-ci comptent pour seulement 18 % de la population, mais la moitié d’entre eux consomme des pâtes fraîches. » Les recettes de quelques variétés de la gamme des sauces ont été revues et améliorées. Ces versions renouvelées apparaîtront sur le marché au cours des prochaines semaines, si ce n’est déjà fait, sous une nouvelle image plus raffinée qui s’agence bien à l’emballage des pâtes. Pour créer un événement autour de la rentrée des classes, le fabricant commercialisera des pâtes en forme de poisson au goût de macaroni au fromage. Conçus pour les enfants, ces raviolis seront mis en marché pour une courte période en emballage de deux portions de 250 g. Ils sont sans agents de conservation et sans couleurs ni saveurs artificielles. Chez Imvescor, on lance trois nouvelles sauces aux cinq déjà existantes de la variété Mikes. Populaire pour sa sauce rosée originale — la plus vendue en termes de dollars parmi les sauces en pot de verre —, le fabricant vient tout juste de mettre en marché les sauces Rosée à la viande, Chair de saucisse italienne et Bolognaise épicée, toutes trois sans gluten et sans saveurs artificielles. Le directeur au développement des ventes au détail, Nicolas Bergeron, souligne que l’entreprise veut mieux faire connaître ses produits. « Nos sauces sont vendues plus cher que celles de nos concurrents, mais cela s’explique par la qualité des ingrédients. Elles contiennent de la viande et des produits de haute qualité, et non pas que de la tomate », indique-t-il. Buon appetito! 20 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 DOSSIER Prêt-à-manger À VOS MARQUES ! LE RAYON DU PRÊT-À-MANGER A VÉRITABLEMENT EXPLOSÉ SES DERNIÈRES ANNÉES. TOUR DE PISTE DES NOUVEAUTÉS AU ROYAUME DE LA SOUPE, DES PLATS CUISINÉS ET DES SOLUTIONS-REPAS DE PLUS EN PLUS SAINES… ET SAVOUREUSES. par Denyse Perreault S oupe aux légumes, Soupe aux tomates, Crème de champignons, Poulet et nouilles. Aux yeux des Québécois, ces saveurs de marque Aylmer sont des classiques. Et pour cause. Cette marque célèbre cette année ses 110 ans bien sonnés. Leanne Sedor, directrice du marketing chez Baxters Canada, mentionne que l’entreprise a, dans ce contexte anniversaire, fait appel à la collaboration de Charline Labonté, olympienne et double médaillée d’or au hockey sur glace. « Aylmer pourra apporter l’or en magasin, confirme madame Sedor, puisque les détaillants courront la chance de gagner une rencontre de deux heures avec l’athlète. Le concours destiné aux consommateurs permettra de remporter une somme de 5 000 $, qui sera remise à une équipe de jeunes sportifs. Il se déroulera l’automne prochain. » Rappelons aussi que, pour une période limitée, les emballages des conserves de soupe Aylmer arboreront leur look des années 1970, histoire de faire remonter de bons souvenirs à la mémoire. « Qui, au Québec, n’est pas un jour rentré à la maison avec, en tête, l’idée de s’offrir une bonne soupe chaude? Aylmer fait indéniablement partie des traditions culinaires québécoises! » LA CUISINE DES CHEFS! L’inspiration à l’européenne est à la mode au rayon du prêt-à-manger. Le haut de gamme aussi. La marque Fleury Michon bénéficie depuis un quart de siècle des lumières du célèbre chef français Joël Robuchon. Au Québec, Danny Saint-Pierre, chef propriétaire du restaurant Auguste à Sherbrooke, agit aussi à titre consultant gastronomique depuis 2010, afin d’élaborer des mets destinés à notre marché spécifique. L’ALIMENTATION juillet-août 2013 21 Prêt-à-manger Au menu, dit-il, des plats cuisinés aux viandes tendres et moelleuses et aux sauces tout aussi savoureuses; bref, une cuisine goûteuse, simple et authentique, créative et contemporaine. L’apport des nutritionnistes aide à respecter les principes de saine alimentation et les recommandations canadiennes en matière nutritionnelle. L’entreprise cuisine sans recours aux colorants, saveurs artificielles et agents de conservation. Huiles hydrogénées, glutamate monosodique, rehausseurs de goût et substituts de sel sont exclus de la liste des ingrédients. Fleury Michon a mis des années à perfectionner son processus de pasteurisation, qui consiste en un traitement thermique dans l’emballage, suivi d’un refroidissement rapide. Chaque ingrédient est préparé avant la cuisson finale dans l’emballage. Certains sont précuits; d’autres, conditionnés crus, sont cuits durant la pasteurisation, comparable à une cuisson traditionnelle à l’étouffée, à la différence près qu’à la place du couvercle, un opercule étanche assure la sécurité alimentaire. La durée de vie au réfrigérateur va jusqu’à 30 jours. La gamme bistro réunit six recettes : Ragoût de bœuf à la bière, Poulet à la dijonnaise, Parmentier de bœuf effiloché, Boulettes de bœuf aux fines herbes, Poulet chasseur et Lasagne à la viande sauce béchamel. On en compte cinq pour la gamme Asia, soit le Poulet thaï au lait de coco, le Porc aigre-doux à la mangue, le Cari de poulet, le Bœuf teriyaki, sans oublier le Poulet du Général Tao. Fleury Michon a, en 2006, acquis Delta Dailyfood, spécialiste des plats surgelés destinés au catering aérien, dont les installations sont situées en Montérégie. Christian Blais, directeur général de Fleury Michon au Québec, précise que « les affinités culturelles communes en matière de gastronomie et l’importance du bien-manger ont incité Fleury Michon à choisir le Québec comme marché test pour lancer ses produits en Amérique du Nord ». TENDANCE SOUS-VIDE Après avoir consacré temps et efforts au développement de produits surgelés hauts de gamme destinés au secteur HRI, Industrie Gastronomique Cascajares a conçu des aliments cuits sous-vide pour le détail. La marque a été introduite chez Metro. Janick Martin, directrice générale de cette jeune maison québécoise, filiale d’une entreprise d’origine espagnole, explique qu’on a voulu offrir aux consommateurs la possibilité de créer rapidement des repas de qualité sans devoir consacrer trop de temps à leur préparation. « Nos coupes de viandes du Québec peuvent se retrouver dans l’assiette en cinq à dix minutes et 22 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 PRÊT À… CUISINER Envie de pâtes? Avec sauce à la viande régulière ou piquante? Robert Leduc, directeur général de Produits alimentaires El-Ma-Mia, présente quelques nouveautés 2013 pour assaisonner les sauces à spaghetti de marque El-Ma-Mia. Ces deux versions contiennent moins de sel et de sucre. « Dans chaque pot, on retrouve, outre les épices, une recette de sauce facile à préparer, mentionne-t-il aussi. Il suffit de verser le contenu du sachet dans la sauce et le tour est joué. » Également au rayon des nouveautés, on remarque un assaisonnement méditerranéen pour poissons et fruits de mer. De quoi rehausser la saveur de nombreux mets! Le tout est certifié Aliments préparés au Québec. El-Ma-Mia a aussi reçu son accréditation de l’Initiative Mondiale de la Sécurité Alimentaire (connue en anglais sous le nom de GFSI-BRC ou Global Food Safety Initiative). La mission de cette fondation à but non lucratif créée en 2000 consiste à travailler à l’amélioration continue des systèmes de management de la sécurité alimentaire. la liste d’ingrédients en compte au maximum quatre, indique-t-elle. Nos viandes sont peu assaisonnées. Celles du Fondant de porc, du Fondant de bœuf et de l’Osso buco sont cuites dans leur emballage, selon la technique très répandue en Europe de la cuisson sous-vide. Elle permet de conserver les jus de cuisson tout en assurant une salubrité complète. Les deux confits sont cuits dans de la graisse de canard que l’on peut utiliser comme base de sauce ou de soupe. » EN DIRECT DE GRÈCE… Le Groupe alimentaire Miron déniche ses trouvailles en Grèce. Il introduit cette fois des mets cuisinés surgelés de marque Olympic, convenant aux amateurs de plats végétariens, cascher ou halal. « Le Pastitsio ressemble à une lasagne, explique Fabien Haddad, consultant en alimentation produits ethniques pour Miron. Le macaroni cuit est accompagné de soja haché et nappé d’une sauce béchamel au lieu de fromage. Même chose avec la moussaka, qui rassemble des légumes et un émincé de soja. » La gamme comprend une Soupe de lentilles, un duo Carottes et artichaut et un autre de Tomates et piments; on les sert comme accompagnement ou plat principal. À venir bientôt : un mets à base de haricots géants. Pour conclure le repas sur une note sucrée, on mise sur la marque Emfi et ses yogourts grecs glacés. Les saveurs : Sirop de grenade et morceaux de biscuits, Sirop de fraises et morceaux de fraises, Sirop au miel et noix de pécan caramélisées et Sirop de bleuets et morceaux d’amandes. …ET DU MEXIQUE! Voici maintenant une touche mexicaine. Danielle Dubois, nutritionniste chez Minçavi, mentionne d’abord le fait que le Pâté mexicain de marque bravodeli, introduit en 2012, est devenu l’un des meilleurs vendeurs de Minçavi. Porc, veau et haricots rogues font partie de la liste des ingrédients, qui se caractérise aussi par une faible teneur en sodium. On a prévu une seule abaisse pour réduire la quantité de matières grasses. La notoriété de Minçavi n’est plus à faire et nombreuses sont les personnes renseignées sur l’offre de repas préparés frais vendus en supermarché en format individuel. « Le nom bravodeli est 100 % bilingue et facile à interpréter en français et en anglais, ajoute la nutritionniste. On l’associe à une nourriture agréable à ingérer. Le bravo s’adresse au fabricant comme à la personne qui effectue des choix nutritionnels intelligents. Notre profil de clientèle type est une femme dans la jeune quarantaine, de scolarité élevée, qui vit en couple, avec ou sans enfant et qui se charge des achats à l’épicerie. Bénéficiant d’un revenu familial élevé, elle est aussi soucieuse de son poids que désireuse de fournir une bonne alimentation à sa famille. J’aimerais aussi rappeler que le réseau Facebook de Minçavi se veut très actif, avec 18 000 fans, ce qui nous permet d’approcher notre consommateur directement. Nous publions également une infolettre mensuelle qui touche 40 000 personnes et contribue à faire la promotion de nos mets prêts à manger. » SALADES PASSE-PARTOUT Même la laitue peut avoir un petit goût venu d’ailleurs! Lancé en février dernier dans le réseau Sobeys (IGA, Bonichoix et Tradition), le Kit César de Saladexpress est offert en format 284 grammes. Il contient 200 grammes de laitue romaine et 84 g de garnitures : croûtons, parmesan et vinaigrette. Guillaume Brais-Leclerc, coordonnateur marketing Web et opérationnel chez Saladexpress, indique que l’entreprise fabrique aussi un Mélange Italien (romaine et radicchio) et un Mélange Américain qui assemble des laitues romaine et iceberg, des carottes, du chou rouge et des radis. La Salade Jardinière contient plutôt de la laitue iceberg, des carottes et du chou rouge. Reste à mentionner la Romaine Classique. « Nos produits sont certifiés Aliments préparés au Québec, via Aliments du Québec, fait-il valoir. Ils sont préparés dans une usine accréditée FSSC 22000, qui se veut le summum en matière de salubrité et de sécurité alimentaire. C’est ce qui nous permet de fournir des produits de qualité. » Gourmandises PA NIER NAT URE UN TRÉSOR LANAUDOIS PANIER NATURE, C’EST L’ABOUTISSEMENT DU RÊVE D’ANNIE ET GUY, QUI SOUHAITAIENT METTRE SUR PIED UNE FERME ÉDUCATIVE TOUT EN Y PRATIQUANT ET EN FAISANT DÉCOUVRIR LA PERMACULTURE. par Michèle Foreman (texte et photo) A nnie Robin et Guy Béland, les propriétaires de Panier Nature, possèdent tous deux une formation universitaire en sciences humaines. Après avoir travaillé pendant plusieurs années en intervention communautaire, ils appliquent et enseignent désormais les principes de la permaculture. « La permaculture, c’est la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à stimuler l’activité biologique des sols pour les entretenir et obtenir une production abondante de nourriture et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux », définit-on. Quant à la philosophie qui s’y rattache, elle consiste à travailler de concert avec la nature dans le but de contrer les méthodes agricoles modernes qui bouleversent l’équilibre écologique et provoquent la dégradation et l’érosion des sols cultivables. Une éthique de base fournit des principes favorisant une intégration harmonieuse des activités humaines au sein des écosystèmes. C’est donc dans le but de favoriser une bonne santé, de promouvoir le respect de l’environnement autant que la conservation du patrimoine, qu’Annie et Guy se sont installés à Saint-Lin-desLaurentides. Ils ont développé plusieurs activités autour de ces principes qui visent aussi le maintien de la biodiversité. Ainsi, travaillent-ils les jardins en prenant soin de la terre, des gens et des ressources. C’est dans ce vaste domaine naturel que la culture, la transformation, un petit élevage d’animaux de la ferme et l’enseignement se pratiquent sous forme de visites guidées ou d’ateliers interactifs pour petits et grands. Ils y abordent de grands thèmes : les plantes et les fleurs médicinales pour soigner, les fruits et les légumes pour se nourrir, les fibres végétales à tisser (vannerie) et l’argile à façonner (poterie). En compagnie d’Annie, qui est aussi herboriste, on emprunte les sentiers en forêt et à travers les jardins thématiques, en croisant quelques chèvres en élevage. Annie Robin, heureuse dans son royaume… l’esprit, du corps et de l’âme. « Une meilleure connaissance des possibilités et des limites de soi-même, de l’autre et de ce qui les entoure permet à chacun de faire des choix éclairés et ainsi mieux respecter son environnement et les êtres qui y vivent », soutient Annie. « Par le biais de diverses activités écologiques sur les sujets de la biodiversité, des écosystèmes, de la permaculture, du jardinage, on amène les jeunes à mieux cerner les liens, les enjeux et les conséquences de leurs gestes et de leurs choix au quotidien », ajoute-t-elle. POUR PETITS ET GRANDS Mais cette agréable visite des jardins n’est pas que réservée aux enfants. Et Guy peut en causer longtemps. Ses connaissances de la terre, appuyées par une formation en culture maraîchère écologique, permettent de bien saisir les enjeux relatifs à la biodiversité, aux écosystèmes, à la flore, à la faune, aux insectes. Ces thèmes sont élaborés et abordés lors d’activités, comme les ateliers, rallyes, Land Art (bricolage nature), jeux coopératifs, mais aussi en toute simplicité par l’observation de la nature. plantes, comestibles et médicinales, à s’orienter en forêt en se servant de « l’arbre boussole ». On découvre l’univers des plantes qui soignent : thé des bois, maïanthème du Canada, mitchella, plantain, violette… Les grands alliés, qu’il s’agisse d’insectes ou d’animaux, constituent un univers en soi. Le rôle des pollinisateurs et d’autres insectes utiles, des papillons, des oiseaux et des petits animaux, est mis en valeur. Quelques éléments de la vie quotidienne amérindienne et de survie sont aussi abordés. On trouve dans ce secteur des jardins un abri, un séchoir et d’autres accessoires; leur utilisation est décrite ou démontrée. NUTRITION ET ÉDUCATION Ici, on prend la nutrition au sérieux. Par la conception et l’aménagement d’un jardin communautaire en permaculture, on comprend que les aliments sains sont issus d’un sol riche, où la biodiversité règne, en plus des plantes indigènes comestibles disponibles qui peuvent représenter un atout à la bonne alimentation. LA MISSION Le couple souhaitait travailler auprès des jeunes, pour ainsi favoriser le plein développement de Au cours de l’exploration en forêt mixte, on apprend à distinguer les espèces d’arbres et de Le jeune participant utilise ses cinq sens pour comprendre les grands principes de la nutrition, L’ALIMENTATION juillet-août 2013 23 Gourmandises des groupes alimentaires ainsi que des besoins du corps humain. Il peut se familiariser sur la provenance des aliments du quotidien, réfléchir sur les modes d’alimentation d’ici (Amérique du Nord) et d’ailleurs dans le monde avec les étapes de la production agricole et la mise en marché. Ainsi outillé, il peut éventuellement faire des choix éclairés à titre de consommateur. ATELIERS ET BOUTIQUE Des ateliers conçus pour les adultes sont également offerts toute l’année. En herboristerie, on découvre les vertus, la transformation et la conservation des fleurs et des feuilles, des racines et des écorces de plantes indigènes naturalisées au Québec. Les thèmes d’autres cours pratiques comprennent les semis, la permaculture, la vannerie, 24 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 ACTUALITÉS la poterie, la fabrication d’onguents, de baumes, de savons, la germination et la cuisine santé. À l’intérieur de la boutique sont également proposés les fruits et les légumes frais certifiés biologiques en saison, les produits d’herboristerie, des breuvages chauds et froids, dont un excellent kombucha, des produits en vrac, des plats préparés, des produits locaux… Bref, on peut faire bonne provision d’aliments savoureux et repartir beaucoup plus riche de ses connaissances, mais aussi emporter avec soi le souvenir de gens heureux de leur choix de vie. Pour obtenir des renseignements supplémentaires au sujet des producteurs cités dans cet article, nous vous invitons à communiquer avec l’auteure à l’adresse [email protected]. LA ONZIÈME CLASSIQUE DE GOLF DE MOISSON MONTRÉAL PERMET D’AMASSER 294 172 $ Plus de 300 personnes issues du milieu des affaires, de la culture et du sport ont généreusement répondu, le 3 juin dernier, à l’invitation de Moisson Montréal dans le cadre de sa 11e Classique de golf. L’événementbénéfice, tenu au Golf Saint-Raphaël sous la présidence d’honneur de Pierre Dandoy, vice-président principal, exploitation, Provigo et Loblaws Québec, a permis de générer des revenus de 294 172 $. Grâce au profit réalisé, Moisson Montréal sera en mesure d’offrir une aide alimentaire à environ 1200 Montréalais pour la prochaine année. Dossier spécial CAFÉ PAR QUATRE COURTIERS et DISTRIBUTEURS ENTRE LE POINT A ET LE POINT B, DU MANUFACTURIER AU DÉTAILLANT, PLUSIEURS PRODUITS TRANSITENT PAR LES MAINS DE COURTIERS ET DISTRIBUTEURS ALIMENTAIRES. APERÇU DE TOUT LE TRAVAIL QUE CES EXPERTS DE L’ALIMENTATION ACCOMPLISSENT! Stéphane Bouchard, vice-président ventes et marketing chez Distribution Regitan, rappelle d’emblée que le marché alimentaire est en évolution constante et qu’il vit même une certaine tourmente. « Voilà pourquoi il importe de mentionner qu’il existe, au Québec, des entreprises familiales qui accomplissent un beau travail, tant du côté des grandes et des petites surfaces, que des marchands franchisés ou indépendants. » Distribution Regitan, qui a vu le jour en 1920, comporte aujourd’hui trois divisions. Allied Foods distribue des produits importés d’Europe, dont plusieurs ont une petite touche cascher, principalement destinée au marché montréalais. Cette division a introduit la marque Tropicana au Québec. Troïka Foods dessert plutôt le réseau des dépanneurs, comme Couche-Tard et Ultramar, en proposant des produits surgelés. La division Distribution Regitan fournit des produits d’appoint pour les grandes bannières, du tabac à la confiserie, de l’épicerie sèche aux surgelés. CHEMINS « Nous proposons plus de 8 000 produits à nos 2 000 clients québécois, à qui nous offrons un service complet et personnalisé, poursuit Stéphane Bouchard. Dans une même commande (assortie d’une seule facture), nous livrons des produits secs, réfrigérés et surgelés, grâce à nos camions équipés de trois compartiments. » par Denyse Perreault Début mai 2013, Distribution Regitan a acquis Laniel Canada produits alimentaires. Il accède au créneau du vending et des automates, au détail et dans le secteur HRI. L’ÉQUATION PARFAITE Acosta Ventes & Marketing a vu le jour aux États-Unis, en 1927. La maison porte le nom de son fondateur, Lou Acosta et agit aujourd’hui à l’échelle QUI EST ACOSTA ? //// Une entreprise à service complet, offrant des solutions intégrées en ventes, marketing et mise en marché au détail. //// Représente 66 % des marques #1 et #2 que vous retrouvez en magasins et que vous utilisez quotidiennement. //// Acosta compte 35 000 associés dans 65 bureaux situés à travers les É.-U. et le Canada. NOUS OFFRONS UN SERVICE COMPLET INCLUANT : //// Ventes aux sièges sociaux //// Marketing //// Services au détail MARC SAUVAGEAU Vice-président et directeur général [email protected] 3655, av. des Grandes Tourelles, bur. 110, Boisbriand (Québec) Tél. : 450 971-2859 / 450 435-1000 //// Téléc. : 450 435-1763 www.acosta.ca L’ALIMENTATION juillet-août 2013 25 Dossier spécial COURTIERS et DISTRIBUTEURS nord-américaine. « Cette entreprise entièrement privée emploie 35 000 personnes réparties dans 65 bureaux; dont 25 000 occupent des postes de représentation », mentionne Marc Sauvageau, vice-président directeur général pour la région du Québec. Acosta compte 85 employés au Québec et représente entre autres des entreprises n’ayant pas de force de vente, auprès des sièges sociaux et des commerces, des petites surfaces aux plus grandes. Ses valeurs tournent autour de l’équilibre, des innovations, de l’intégrité, des résultats, du travail d’équipe, de la confiance et, surtout, des gens. Acosta définit ses priorités grâce à l’équation suivante : Gens + Objectif + Passion = Possibilités infinies. « Nous travaillons pour nous positionner comme partenaire principal de nos clients, veillons à améliorer les compétences de notre personnel et tâchons de nous distinguer grâce à nos solutions stratégiques, afin de favoriser l’augmentation des ventes dans toutes nos sphères d’activités et de services », résume Marc Sauvageau. L’entreprise consacrait autrefois le gros de ses efforts aux produits vendus dans les « allées du centre » des épiceries, qui représentaient 70 % du total des ventes. Acosta s’oriente désormais vers les aliments frais positionnés en périphérie des magasins, puisqu’ils comptent désormais 26 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 pour la moitié des ventes. « Ce faisant, nous ajoutons une nouvelle corde à notre arc », commente Marc Sauvageau, tout en spécifiant qu’Acosta travaille à l’intégration de Mosaic, cet ex « compétiteur redoutable » dont l’entreprise a fait l’acquisition il y a un an. La force de Mosaic repose sur l’organisation d’évènements d’envergure. En alliant les expertises complémentaires des deux boîtes, Acosta sera très bientôt en mesure de fournir des services… aux possibilités infinies! des crédits, l’influence ou la prise de commandes, la vente d’offres spéciales, le marchandisage et l’organisation des démonstrations. » CDL a recours à des moyens technologiques puissants tels qu’ordinateurs portatifs et imprimantes dotées d’une grande capacité de photos numériques. « Un courtier multi-catégories comme CDL détient également une compétence générale opérationnelle pour différents départements d’un magasin d’alimentation, ce qui constitue un atout indéniable, notamment dans le cas des promotions croisées inter-départements », conclut le président de l’entreprise. L’ART DE L’ADAPTATION Entreprise de courtage alimentaire, Clark Drouin Lefebvre (CDL) est à l’œuvre depuis 1932. De nos jours, un courtier doté d’une telle expérience est en mesure de fournir des services professionnels complets et intégrés de développement des affaires et de représentation. Pierre Taillebois, président, rappelle que cela est vrai autant au niveau des sièges sociaux que des détaillants, corporatifs ou franchisés. La maison National Importers, fondée en 1947, a bâti sa réputation sur une approche de commercialisation (Go-to-Market) adaptée à chaque marque et à chaque manufacturier qu’elle représente de par le monde. Elle approvisionne notamment les épiciers, en fournissant des services tels que courtage, marchandisage, entreposage, livraison DSD et logistique. « La croissance d’entreprises comme Walmart, l’arrivée de Target et l’acquisition de Safeway par Sobeys constituent autant d’opportunités pour nous », explique Claude Gauthier, vice-président des ventes chez National Importers Canada. « Un courtier en produits de consommation comestibles ou non a pour tâche de représenter les manufacturiers et/ou les transformateurs qui ne peuvent ou ne veulent pas se représenter eux-mêmes, explique M. Taillebois. Chez CDL, notre valeur ajoutée de services aux détaillants inclut la présentation des nouveaux produits, la vérification des données pertinentes, la gestion Cette effervescence, combinée au fait que l’industrie de l’alimentation est en constante évolution, a encouragé National Importers, bien implantée chez nous, à multiplier les efforts pour dénicher des denrées qui conviendront aussi bien aux Québécois de souche, qui apprécient les mets à saveur exotique et faciles à préparer, qu’à l’ensemble des immigrants. FIER REPRÉSENTANT Dossier spécial COURTIERS et DISTRIBUTEURS « Chez National Importers, nous estimons en effet que, d’ici dix ans, 70 % de la croissance dans les achats sera le fait des minorités visibles, précise Claude Gauthier. Au Québec, avec une proportion de 12,6 % d’immigrants, le profil démographique diffère de celui de l’ensemble du pays où l’on en trouve 20,6 %. À Montréal, les trois principales sources d’immigration proviennent d’Haïti, de France et d’Italie. Les Noirs, les Arabes et les Latinos Américains composent les cohortes les plus importantes, alors qu’ailleurs, les ressortissants chinois et sud-asiatiques sont plus nombreux. Spécifions enfin que, selon les données récoltées entre 2007 et 2011, 63 % des immigrants arrivés au Québec étaient francophones, en provenance du Maroc, d’Algérie, de France, de Chine et d’Haïti. » vente expérimentées dans l’ensemble du Canada, afin d’approvisionner sièges sociaux et supermarchés, pharmacies, pétrolières et dépanneurs. Elle se spécialise dans la représentation, la vente et le marchandisage de produits de marques régionales, nationales et privées, et ce, dans toutes les catégories. Jean Yves Milot, directeur général de la division épicerie, rappelle que la maison dispose de bureaux à Toronto, dans les provinces Atlantiques, à Vancouver et à Calgary. Grâce à ses deux entrepôts de Toronto et à un troisième, situé à Laval, la compagnie est également active dans le domaine de l’entreposage et de la distribution, afin de mieux desservir sa clientèle. MULTI RÉSEAUX Euro-Excellence, entreprise créée en 1985, est l’un des principaux importateurs et distributeurs canadiens de produits gourmets. D’abord spécialisée dans l’importation de chocolat et de AMBASSADEUR DE MARQUES Durant la guerre, les Canadiens acheminaient des colis alimentaires vers l’Europe. En 1948, Imported Delicacies, qui allait donner naissance à la Corporation des Aliments I-D, a inversé le mouvement, en important des spécialités d’outreAtlantique. I-D, important distributeur de produits alimentaires de spécialité, dessert aujourd’hui 10 000 clients avec plus de 65 marques. Elle compte sur l’appui de 23 directeurs de comptes majeurs et d’une centaine de représentants. Gilles St-Aubin, vice-président marketing, fait remarquer qu’une grande majorité d’entre eux travaillent au sein de l’organisation depuis plusieurs années et sont au fait de la culture spécifique de leurs clients. « Grâce à notre connaissance du marché alimentaire, nous avons établi des relations solides avec la plupart de nos fournisseurs. Nous faisons par exemple affaire avec Maille depuis plus de 50 ans. » À l’instar de cette marque bien connue, la majorité des produits proviennent du continent européen : Delverde, GoGo SqueeZ, Bahlsen, Colavita, Wasa, Tipiak, Monari, Jules Destrooper, Vicenzi, St-Michel, etc. Mentionnons les marques américaines Cape Cod et New York Style et les produits québécois Moût de Pom et Parador. Les marques maisons comprennent entre autres Caf Lib et M’Lord. « L’évolution de l’industrie et la démographie changent vite, ce qui nous a incités, il y a quatre ans, à intégrer des produits asiatiques à notre portfolio, ajoute M. St-Aubin. Je pense à Blue Dragon, Maggi, San-J, Farkay, Frutips, Annie Chun’s et Wafu. » Depuis ses quatre entrepôts de Laval, Toronto, Calgary et Vancouver, la Corporation des aliments I-D dessert directement les commerces et les centres de distribution des grands détaillants. DANS TOUTE LA CHAÎNE Depuis 1960, l’entreprise familiale Van de Water Raymond propose les services d’équipes de L’ALIMENTATION juillet-août 2013 27 Pub maison no 2 www.l-alimentation.com La revue L’alimentation est notre outil de référence pour connaître les tendances du marché. Chaque édition nous permet de découvrir les personnalités de l’heure en alimentation. La revue est consultée par notre équipe des opérations et elle est une source d’inspiration qui nous permet de demeurer avant-gardistes dans notre approche client et notre offre de service. Grâce aux nouveautés qui y sont présentées, nous offrons à nos clients des produits en tablettes avant même qu’ils ne se retrouvent chez nos concurrents. Nous demeurons ainsi à la hauteur des attentes de nos fidèles clients. MARIO PAQUETTE, propriétaire, Pasquier à Saint-Jean-sur-Richelieu Dossier spécial COURTIERS et DISTRIBUTEURS CAFÉ confiserie haut de gamme, elle a, au fil du temps, considérablement diversifié son offre. Elle collabore avec une cinquantaine de fournisseurs du monde entier; son portefeuille de marques, reconnues dans leur marché d’origine, comprend entre autres Valrhona, Anis Flavigny, Lindt, Ghirardelli, Jelly Belly, Valor, Haribo, Clovis, Pâtes Grand-Mère, Petit Navire et Hénaff. Euro-Excellence allie savoir-faire logistique, connaissance approfondie du marché canadien et fortes synergies entre ses équipes Marketing, Ventes, Assurance Qualité et Service à la clientèle. Elle dispose de bureaux à Vancouver, Toronto et Montréal et s’appuie sur une force de vente qui visite régulièrement ses 6 500 points de vente, incluant supermarchés, épiceries fines indépendantes, commerces de proximité et pharmacies. Grâce à l’équipe de chargés de compte nationaux, le client bénéficie d’un point d’entrée unique multi réseaux sur le marché canadien et d’un accès direct aux principales bannières nationales. L’entreprise bâtit ses marques en investissant dans la promotion et le développement à long terme. Le département Marketing garde un contact permanent avec les équipes export de chaque marque. Euro-Excellence dispose de présentoirs permanents dédiés aux marques représentées, offre des services de marchandisage et d’optimisation de linéaires, propose des campagnes nationales d’échantillonnage, de relations publiques et de promotions interactives et participe à de nombreux salons B2B et B2C. La maison mise sur la force de son réseau de distribution pour fidéliser ses partenaires manufacturiers. Aux détaillants, elle propose services flexibles et livraison aux entrepôts ou directement à chaque point de vente (DSD). Chaque agent commercial prend les commandes avec sa tablette électronique; il accède aux historiques d’achats et aux inventaires en temps réel. Les commandes sont expédiées en 24 heures ou moins. Le département Assurance Qualité à l’interne travaille avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments, pour s’assurer de la conformité des produits importés à la réglementation canadienne. Devenu une division de LS Distribution North America en juillet 2011, EuroExcellence bénéficie du support opérationnel et financier du groupe Lagardère Services. LOGISTIQUE IMPECCABLE Excel Marketing, entreprise présidée par Michel Allaire, s’active depuis 30 ans au sein des services alimentaires. En avril 2013, de concert avec Louis Morin, elle a acquis la maison de courtage Nutri Impact, désormais présidée par Louis Morin, qui bénéficie quant à lui d’une trentaine d’années d’expérience dans le domaine de l’alimentation au détail. Nutri Impact, qui concentre ses activités au Québec, représente une quinzaine d’entreprises, dont les Salaison Lévesque, Charcuterie Parisienne et Ô Mets Chinois de ce monde, dans les réseaux de détail et des services alimentaires. « Nous déployons nos efforts dans plusieurs rayons de denrées périssables, résume Louis Morin. Desservir les départements des viandes, charcuteries, fromages, boulangerie, prêt-à-manger et poissonnerie requiert le déploiement d’une importante logistique. » POUR ÊTRE LES PREMIERS INFORMÉS 28 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Outre la représentation, le support sur la route, la vente téléphonique et le télémarketing, Nutri Impact gère les services de dégustation ainsi que les « crédits ». Le fournisseur étant responsable des invendus qui dépassent la date de péremption, Nutri Impact s’occupe des retours. Voilà qui boucle la boucle! Portrait SERGE GAU T HIER UN DYNAMO DE L’ALIMENTATION ! PARCOURS ATYPIQUE, EN MARGE DE LA NORMALITÉ, POUR CE FOODIE QUI DIRIGE LE LOBLAWS ANGUS À MONTRÉAL DEPUIS UN AN. ET QUI A RÉUSSI À EN FAIRE LE VAISSEAU AMIRAL DE L’ENSEIGNE AU QUÉBEC. par Françoise Pitt ~ Photo : Diane Beaudin S on rêve : faire de ce magasin celui dont tout le monde parle. Il a réussi, misant sur l’incroyable énergie qu’il dégage et qui rejaillit sur son équipe de 210 employés, dont 17 gestionnaires. « Il faut se surpasser tous les jours, sans cesse innover, clame-t-il avec force. » Et pour gagner, faire en sorte que le Loblaws Angus se démarque, il transforme le magasin en théâtre tous les week-ends : 10 démonstrations, avec chefs au micro qui préparent et suggèrent des menus pour le souper. Il gâte ses clients en leur proposant une offre époustouflante, notamment un choix de 26 sortes de tomates, de 29 sortes de champignons, de 400 variétés de fromages, d’une sélection de coupes de viande et de gâteaux qu’il décrit comme une véritable galerie d’art. UN PARCOURS INUSITÉ Tout jeune, il rêve d’être gestionnaire de haut niveau. L’alimentation le fascine déjà. À 20 ans, il est propriétaire de deux commerces en Outaouais, une poissonnerie et un dépanneur. « En même temps, alors que j’étais étudiant en administration, j’ai acheté la maison de mes parents. Pour payer tout ça, je travaillais aux deux commerces. » Il n’en reste pas là, se portant ensuite acquéreur d’une fromagerie à Hull. Puis, à 25 ans, il ouvre un restaurant au concept avant-gardiste, aux Galeries de Hull, où le client pouvait choisir un poisson frais à la poissonnerie pour son repas au restaurant. Mais une divergence de vue avec le propriétaire l’empêche de poursuivre son rêve. Il vend ses commerces et s’accorde une pause d’un an. Un chercheur de tête l’aborde alors pour un poste de gérant des viandes dans un Maxi & Cie que l’on ouvre à Hull. Pourquoi a-t-on pensé à lui, qui n’a aucune expérience dans la gestion des viandes? À cause de sa passion du frais et de son énergie débordante, lui répond-on. « On m’a donné une formation accélérée et j’ai appris sur le tas », explique-t-il. Il y reste un an et demi, demande un changement de poste dans le nonalimentaire, afin de bien connaître ce secteur, puis passe au siège social de Provigo pour participer à l’implantation de la gamme de vêtements Joe style frais dans les Loblaws et Maxi & Cie. Ce qu’il fera jusqu’en 2008, où, exprimant son désir de mettre de nouveau à profit ses connaissances du frais, il devient successivement directeur du Maxi & Cie de Saint-Hubert et du Loblaws de Saint-Bruno. Puis, en 2012, c’est le grand saut : directeur du Loblaws Angus, « le joyau des Loblaws au Québec », affirme-t-il. LA PASSION DE L’ENTREPRISE Cet épicurien voue une véritable passion à son entreprise. « C’est stimulant de penser que l’on peut influencer des milliers de consommateurs en leur faisant découvrir nos merveilleux produits et nos idées de repas, fait-il valoir. Bon nombre des produits qu’ils achètent ici sont exclusifs et ils en parleront forcément autour d’eux. Nous misons là-dessus. Mais rien n’est gagné d’avance, chaque jour est une nouvelle aventure. La satisfaction des clients est notre raison d’être. Ils sont la pierre angulaire de la réussite. » Pour être continuellement à leur écoute, le groupe Loblaw a mis sur pied un sondage-client, par téléphone et en ligne, où l’on donne suite à ceux qui expriment des commentaires pertinents. Et Serge Gauthier consacre 80 % de son temps sur le plancher. Il a la chance de faire fructifier ses talents dans un décor unique : l’architecture des Shops Angus, patrimoine historique important s’il en est, et que l’enseigne Loblaws a magnifiquement intégrée. Son poste de directeur, il le considère comme stratégique, avec un plan de match bien défini. « L’investissement et la motivation des membres de tout le personnel sont directement liés au succès de l’entreprise, estime-t-il. Je me dois donc de leur communiquer ma passion et mon énergie pour consolider la reconnaissance et le respect mutuels. » Devant la venue imminente de nouveaux joueurs, Serge Gauthier demeure résolument optimiste. « Il faut tout mettre en œuvre pour conserver ses clients, en fidéliser d’autres et mettre à profit ce que l’on sait bien faire, résume-t-il. Je suis confiant, car le groupe Loblaw prépare la table pour l’avenir, avec un investissement annoncé de 100 millions dans nos magasins. » Ce qui se traduit par une foule de nouveaux défis à relever pour ce dynamo de l’alimentation! L’ALIMENTATION juillet-août 2013 29 PR O D U I TS A L I M E N TA I RES LE L ES LA U R É ATS 2012 Boulangerie BOULANGERIE WESTON LIMITÉE Country HarvestMC pains de céréales entières Condiments et sauces 7000 ISLANDS F O O D C O R P. PuloMC Cuisine Philippine Boissons KRAFT CANADA INC. NABOB Bold Confiserie LES ALIMENTS DARE LIMITÉE RealFruitMD Gummies CANADIEN des produits nouveaux Produits laitiers LIBERTÉ Yogourt Grec Froúto Liberté PR O D U I TS N O N A L I M E N TA I RES Soins pour bébé BABY GOURMET FOODS INC. SquooshMC Soins de santé GLAXOSMITHKLINE SOINS DE SANTÉ AUX CONSOMMATEURS INC. TUMSMD freshersMC antiacide Papier, plastique et aluminium S.C. JOHNSON AND SON LIMITED Marque ZiplocMD Portion parfaite 30 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Marchandises générales S.C. JOHNSON AND SON LIMITED OFF! Clip-onMC Entretien domestique PROCTER & GAMBLE INC. TideMD PodsMC Soins personnels PROCTER & GAMBLE INC. Tampax Radiant Tampons Dessert S U N R I S E S OYA F O O D S SunriseMD Super SqueeziesMC Dessert Tubes Fruits et légumes GARDEN PROTEIN INTERNATIONAL gardein Produits pour animaux domestiques LA SOCIÉTÉ LES ALIMENTS DLM DU CANADA Milk-Bone Healthy Favorites Charcuterie, œufs, viande et fruits de mer VITALA FOODS Vita DMC Sunshine Eggs Aliments et repas préparés réfrigérés ou surgelés HAPPY PLANET FOODS INC. Happy PlanetMD Soupe Fraîche Aliments et repas préparés à longue durée de conservation MEILLEURES M A R Q U E S LT É E Bouillons de poulet St-HubertMD (900 ml) Collation OLD DUTCH F O O D S LT D . Northern Choice Tortillas aux pois chiches MARQUES MAISON Boulangerie METRO RICHELIEU INC. Fresh 2 Go Toscana Focaccia Sauces et condiments SOBEYS INC. Sensations par Compliments Huile d’olive extra vierge 3 L Produits laitiers, œufs, viande et fruits de mer LES MARQUES LOBLAW LIMITÉE PC Burgers de bœuf Angus “Simplement Bon” Boissons CANADA S A F E WAY LIMITED Café Edwards Confiserie, collation et dessert METRO RICHELIEU INC. Caramels au sel de mer Irresistibles recouverts de chocolat noir www.l-alimentation.com Je consulte la revue L'alimentation depuis mes débuts dans le domaine de l'alimentation, il y a plus de vingt ans. C'est l'incontournable pour se tenir à jour sur l’actualité de l'alimentation au Québec. On y trouve les toutes dernières tendances du marché dans l’ensemble des catégories, notamment avec les publicités montrant les nouveaux produits des fournisseurs. C'est notre référence mois après mois. Une excellente source de renseignements pour suivre les plus récentes annonces de l'industrie, en plus des entrevues et des reportages. ISABELLE MORIN, directrice, mise en marché, épicerie, Metro Aliments et repas préparés C A N A DA S A F E WAY L I M I T E D Thon Safeway, 170 g PRIX SPÉCIAUX Produit tout-canadien BOULANGERIE WESTON LIMITÉE Country HarvestMC pains de céréales entières Innovation et originalité PROCTER & GAMBLE INC. TideMD PodsMC Produit le plus populaire auprès du consommateur U LT I M A FOODS INC. iögoMC Nano – Yogourt à boire Non alimentaire CANADA S A F E WAY L I M I T E D Debi Lilly Savoy Candle Prix VISEZ SANTÉ VITALA FOODS Vita DMC Sunshine Eggs Emballage innovateur PROCTER & GAMBLE INC. TideMD PodsMC TOUT UN MONDE À DÉCOUVRIR L’ALIMENTATION juillet-août 2013 31 YVES POTVIN DÉCROCHE UN 10E GRAND PRIX! 2012 LE CANADIEN des produits nouveaux DES LAURÉATS QUI ATTIRENT LE REGARD! Le Conseil canadien du commerce de détail attribuait, le 5 juin dernier, ses traditionnels trophées du Grand Prix canadien des produits nouveaux aux meilleurs produits alimentaires, non alimentaires et de marques maison. Une vingtième édition couronnée de succès. 32 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Yves Potvin n’en finit plus de décrocher les honneurs. Jadis chez Yves Veggie Cuisine, puis avec sa nouvelle entreprise, Garden Protein International, fondée en 2008. Il vient de remporter le Grand Prix canadien des produits nouveaux dans la catégorie Fruits et légumes, le dixième de sa fructueuse carrière d’entrepreneur innovant, dont trois d’affilée pour Gardein. Les produits primés sont les mini burgers-végé et les lanières végé. « Des produits santé, végétaliens, offrant des textures et des saveurs améliorées, faits à base de protéines végétales », précise-t-il. Les mini burgers-végé viennent en quatre portions avec pains inclus, dans un emballage de 286 grammes. Ils sont parfaits pour la collation des enfants et des adolescents. On peut y ajouter une tranche de fromage, de la moutarde de Dijon, des oignons grillés et les préparer au four à micro-ondes ou sur la cuisinière. Les lanières végé se présentent en format de 300 grammes et en huit portions, avec sauce Teriyaki d’accompagnement. On peut les faire cuire pour ensuite les incorporer dans des sauces, des wraps ou à des pâtes alimentaires. Ces deux nouveautés s’ajoutent à la longue liste des produits qualifiés de « nouvelle génération » du prêt-à-manger, élaborés par Garden Protein International. Des repas composés uniquement d’une variété de protéines végétales (grains, légumineuses et légumes) : soya, blé, quinoa, fibres de betteraves, carottes, tomates, etc. « Des produits sans viande, goûteux et variés, superbement présentés et offrant un excellent rapport qualité-prix. C’est la nourriture de demain », conclut Yves Potvin. Un dixième Grand Prix, que demander de plus? L ES B O N S B O U I L LO N S D E P O U L E T ST- H U B E RT prendre sa place dans le créneau du bouillon prêt-à-servir, un produit tendance très demandé. « Les avantages de ces bouillons sont multiples et très appréciés des consommateurs, explique Lyne Chayer. Ils sont avant tout très pratiques. On peut les utiliser tels quels, pour une soupe ou pour concocter une recette. Aussi, les mentions sans gluten et apport de β-glucanes ajoutent des qualités nutritionnelles, donc un plus à ces produits. Une portion de 250 ml de bouillon de poulet St-Hubert fournit 100 mg de « Toutes nos équipes de travail sont particulièrement fières que les nou- β-glucanes Wellmune WPG. » veaux bouillons St-Hubert aient reçu une telle consécration, déclare Lyne La division Meilleures Marques et le Groupe St-Hubert entendent tout Chayer, vice-présidente, marketing, R&D et communications pour le Groupe St-Hubert. Nos bouillons ont bon goût, et le fait qu’ils soient mettre en œuvre pour diffuser cette appréciation de l’industrie auprès des sans gluten est une nouveauté pour ce type de produit. La saveur assai- consommateurs, soit par le biais du logo du Grand Prix apposé sur l’emballage, soit d’une affichette en magasin. « C’est important pour nous, sonnée est, de plus, exclusive à St-Hubert. » conclut Lyne Chayer. Nous mettons en marché une trentaine de produits Le Groupe St-Hubert, bien présent dans la catégorie avec ses soupes et chaque année. Une telle reconnaissance nous encourage à poursuivre ses bouillons en poudre, a développé ces nouveaux bouillons pour dans la voie de l’excellence. » Meilleures Marques, division détail du Groupe St-Hubert, a raflé le Grand Prix canadien des produits nouveaux dans la catégorie Aliments et repas préparés à longue durée de conservation pour ses Bouillons de poulet St-Hubert. Se déclinant en trois saveurs, traditionnelle, réduite en sodium et assaisonnée, ils sont offerts en contenant Tetra-Pak et en format de 900 ml. Les bouillons, tous trois sans gluten, contiennent des β-glucanes Wellmune WPG, qui ont la propriété d’activer les cellules immunitaires clés (neutrophiles). L’ALIMENTATION juillet-août 2013 33 3 questions à… ACTUALITÉS SOPHIE PERREAULT DANS LA FOULÉE DU LANCEMENT DE LA POLITIQUE DE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE, LA DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE LA DISTRIBUTION DE FRUITS ET LÉGUMES (AQDFL), SOPHIE PERREAULT*, ESPÈRE VOIR NOS ASSIETTES COLORÉES PLUS QUE JAMAIS. par Josianne Haspeck E n mai dernier, l’industrie des produits frais, dirigée par l’AQDFL, a lancé un nouveau site pour accroître l’utilisation des fruits et légumes du Québec dans les menus des hôtels, des restaurants et des institutions. D’où est venue l’idée de concevoir le site www.fraicheurquebec.com? Ce moteur de recherche découle de deux études en commercialisation de produits québécois réalisées par la firme Marcon, en 2011. Elles portaient sur les besoins et les défis de l’approvisionnement des aliments frais québécois dans le milieu des HRI. On recommandait, entre autres, de créer une banque de données centralisée où les chefs et les acheteurs du service alimentaire pourraient trouver de l’information sur les produits, les producteurs et la disponibilité des fruits et légumes du Québec. grandes cultures. Les productions majeures comme celles plus artisanales s’y retrouvent. Chaque association offre la liste de ses producteurs. De notre côté, nous sommes allés chercher les producteurs de serre et de champs de toutes les associations. Au-delà de ça, il se distingue des autres sites par le fait qu’il indique le volume, le type de formats et les certifications. Il s’adapte aux téléphones intelligents et tablettes électroniques et il recherche par géolocalisation. Si je recherche un producteur de salsifis, le moteur va me sortir ceux qui se trouvent le plus près du lieu où je me trouve. Qu’est-ce que le site permet? Il permet d’accroître l’offre des distributeurs et d’encourager les producteurs d’ici. Dans la lignée de la Politique de souveraineté alimentaire, ce sera un bel outil pour les acheteurs de cafétéria des institutions du gouvernement du Québec. Un acheteur peut faire de belles découvertes. Par exemple, ça faisait 10 ans que le cuisinier se procurait du rutabaga d’un producteur et il réalise qu’il fait aussi de la carotte. Ça peut devenir un moyen pour un chef de dire à son distributeur : « Je ne savais pas que dans la région, on avait des têtes de violon. Est-ce que ce serait possible de l’ajouter à ta liste de produits offerts? » Ça vise les acheteurs et décideurs des HRI, mais le site pourrait également s’avérer utile aux gérants des sections fruits et légumes d’épicerie. C’était aussi une demande des chefs. Le site permet de faire de la recherche croisée, précise le plus possible, pour éviter des pertes de temps. On sait qu’ils sont occupés. L’apport de produits québécois, pour un hôtel, un restaurant ou une institution, diffère, mais tous démontraient une volonté d’acheter québécois. Qu’est-ce qu’on retrouve exactement sur le site www.fraicheurquebec.com? Le site suggère une multitude d’informations telles que les variétés de chacun des produits, leur saisonnalité et leur disponibilité en temps réel, leurs méthodes d’utilisation et les coordonnées des agriculteurs. Notre site propose actuellement une soixantaine de produits. Ça passe des fleurs à l’ail biologique, des betteraves aux 34 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Utiliser des produits québécois, ça demande une connaissance des produits et de la façon de les cuisiner ainsi que de l’espace pour les entreposer. Ce site veut améliorer le maillage entre les acheteurs et les producteurs. Si un acheteur promet un volume raisonnable au producteur, celui-ci pourrait acheter l’équipement nécessaire pour hacher le légume dont il a besoin. Ça donne une occasion pour ces gens de se parler et de faire affaire ensemble. Des améliorations seront apportées au site, mais on veut que ça reste un outil de travail. De nouveaux producteurs s’ajouteront aux 90 inscrits au moment du lancement. * Sophie Perreault est également présidente du comité HRI de la table filière maraîchère. LANCEMENT DE LA DEUXIÈME ÉDITION DU CONCOURS LES ALIMENTS DU QUÉBEC DANS MON PANIER! Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, François Gendron, et le président-directeur général de l’Association des détaillants en alimentation du Québec, Florent Gravel, ont lancé le 18 juin dernier la deuxième édition du concours Les Aliments du Québec dans mon panier! Comportant deux volets, le premier destiné aux consommateurs et le second aux détaillants et aux fournisseurs, le concours a pour objet de favoriser l’achat des produits locaux certifiés par Aliments du Québec. Du 18 juin au 16 septembre 2013, les consommateurs sont invités à prendre part à une véritable chasse au trésor mettant en vedette de nombreux produits certifiés par Aliments du Québec. Pour participer, les consommateurs devront identifier trois aliments certifiés par Aliments du Québec, pour ensuite se rendre au www.concoursalimentsduquebec.com et courir la chance de gagner chaque semaine jusqu’à 500 dollars d’Aliments du Québec. À la fin du concours, un grand gagnant remportera une croisière aux Îlesde-la-Madeleine, d’une valeur approximative de 5 000 dollars. Du 25 juillet au 18 septembre, les détaillants en alimentation et leurs fournisseurs sont quant à eux invités à déployer en magasin une initiative conjointe de mise en marché d’un produit certifié par l’organisme Aliments du Québec. OUVERTURE DE L'USINE DE SURTRANSFORMATION D'EXCELDOR À SAINT-BRUNODE-MONTARVILLE Exceldor se lance dans le développement de produits cuits grâce à l'ouverture de sa nouvelle usine de surtransformation de volaille située à Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie. La construction de l'usine, qui possède une capacité de production de 12 millions de kg de volailles par année, a débuté en mars 2012 pour se terminer en février dernier. L'usine, d'une superficie totale de 125 000 pi2, a débuté ses opérations le 8 mars 2013, à la suite de l'approbation finale de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. En plus de contribuer à une plus grande sécurité alimentaire pour les consommateurs, Exceldor a fait des choix pour sa nouvelle usine visant à réduire l'empreinte environnementale. L'usine de surtransformation abrite aussi des laboratoires de microbiologie et de recherche à la fine pointe de la technologie pour la création de nouveaux produits cuits et dispose d'une cuisine expérimentale avant-gardiste. Petites surfaces ÉPICERIE URBAINE NOUVEAU CONCEPT PROMETTEUR LES BOOMERS VIEILLISSENT ET LES JEUNES NE SONT PAS TOUS FRIANDS DE GRANDES SURFACES. LES DÉTAILLANTS DOIVENT DONC USER DE NOUVELLES STRATÉGIES POUR ATTIRER UNE CLIENTÈLE DANS LEUR COMMERCE. DÉBUT DE L’ÈRE DU CONCEPT URBAIN. par Josianne Haspeck L e concept de l’épicerie urbaine marque une tendance de plus en plus forte dans les grandes villes : les métropoles bien sûr, mais également les municipalités comme Laval et Longueuil. On y trouve des mets préparés, des mets pour emporter, cuisinés dans une optique de saine alimentation. Selon la professeure au service de l’enseignement du marketing aux Hautes études commerciales (HEC) à Montréal, JoAnne Labrecque, le concept urbain répond aux besoins d’une clientèle mobile, qui gagne sa vie dans des bureaux. « On se rapproche d’une clientèle en transit, qui a un style de vie qui ne lui permet pas de cuisiner », mentionne-t-elle. Le choix de l’emplacement apparaît donc primordial. On le retrouve près des lieux de travail et moins en banlieue. « Il est crucial de s’installer dans une aire de déplacements achalandée, d’une clientèle qui est captive. Comme nous sommes dans l’achat impulsif et non de commande, le choix de localisation doit être approprié à l’offre de produits », souligne Mme Labrecque. Au Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), on confirme que la nouvelle ère des commerces de proximité prend forme notamment dans d’autres secteurs du commerce du détail, comme la chaîne Canadian Tire et ses petits magasins établis en milieux urbanisés ou les succursales « studio » de la Banque de Montréal. Pour l’épicerie, ces petites surfaces permettent de répondre à un style de vie qui s’accentue avec la mobilité et le manque de temps. On vise des consommateurs qui font leurs courses sur l’heure du dîner par exemple. Parmi les facteurs qui contribuent à stimuler l’essor de ce type de magasin, on note le vieillissement de la population et le manque de temps. Le président-directeur général du CQCD, Léopold Turgeon, mentionne que le phénomène va gagner du terrain parce que le détaillant veut se rapprocher du consommateur pour répondre à ses attentes en fonction de son milieu de vie. « Les besoins d’un client dans l’ouest de Montréal diffèrent de ceux de Sherbrooke. On sent ça dans le commerce de détail en général, signale-t-il. L’émergence du commerce en ligne favorise les commerces urbains même si ce n’est pas important encore. La proximité devient l’avantage des commerçants qui ont pignon sur rue. » Vice-président aux affaires publiques de l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), Pierre Alexandre Blouin croit que le concept urbain comme l’épicerie montréalaise Fou d’ici, qui propose une sélection de produits québécois et des plats de prêt-à-manger, s’ajoute à l’offre existante. « On peut voir des opportunités ou des problématiques à la multiplication du nombre de points de vente. Ce sont les mêmes questions qui vont revenir par rapport à ces commerces-là. On veut répondre plus adéquatement à une clientèle de proximité. Les détaillants propriétaires, en général, sont des spécialistes de l’offre, de la réponse aux attentes de proximité, selon la différenciation de quartier. Je pense que ces petits commerces ont plus de chance de bien fonctionner », mentionne-t-il. Pour Mme Labrecque, l’offre doit clairement être adaptée à cette population « nomade », formée de travailleurs, de touristes et de passants. Celle-ci devrait être axée sur des aliments frais et prêts-à-manger plus haut de gamme, croit la professeure. « Dans la vente de produits frais, il faut qu’il y ait une rotation. Il faut que les gens aient le goût d’arrêter. » DIFFÉRENTS DES DÉPANNEURS Ces commerces de proximité n’ont rien à voir avec le dépanneur toutefois. « Le dépanneur n’est pas associé à une alimentation très sophistiquée, mais plus de restauration rapide, fait-elle remarquer. C’est moins équilibré. On l’associe à la bière, au vin et à la cigarette. Il ne peut pas prendre le virage aussi drastique d’offrir des produits de qualité et sains. Souvent, on y adjoint les produits d’indulgence. Il n’y a pas l’équipement et l’espace nécessaires pour offrir du prêt-à-manger plus élaboré que le sandwich. » Quant à lui, M. Blouin admet que ce n’est pas une option de transformer un dépanneur en commerce spécialisé. « Le concept urbain n’est pas une avenue qui va profiter au dépannage, au contraire, parce qu’il touche à leur marché », ajoute-t-il. « Comme le supermarché est attaqué de toutes parts pour maintenir sa place en alimentation, il essaie d’élargir et diversifier son offre pour répondre à des besoins qui, traditionnellement, étaient répondus par la restauration. On essaie d’élargir la fourchette de besoins auxquels on peut répondre en ayant des surfaces plus urbaines. L’idée de restauration est jointe à ce concept-là », soutient la spécialiste en marketing. « Certaines entreprises ont peut-être perdu de vue les besoins de la clientèle de s’approvisionner plus facilement, plus proche, en construisant des magasins toujours plus grands. Je pense que c’est seulement un rééquilibrage des choses. Le retour au boutiquier semble intéressant. Je pense que les chaînes ont vu ça et essaie d’y répondre à leur propre façon, avec de nouveaux concepts », ajoute le vice-président aux affaires publiques de l’ADA. L’augmentation constante du coût des loyers force les entreprises à trouver de nouvelles façons pour réduire ces coûts, estime pour sa part Léopold Turgeon. Selon lui, en ayant une offre de produits réduite et un plus petit loyer, le risque financier chute puisque la pression sur le commerçant est moins importante, bien que cela soit difficile à quantifier. Mme Labrecque, elle, croit plutôt le contraire parce que le pied carré de surface se vend plus cher en ville. En optant pour de plus petites surfaces, cela permet d’adapter l’entreprise à de nouvelles tendances de consommation, mais surtout à une clientèle locale qui manque de temps. On observe d’ailleurs cette tendance à Paris, notamment, où le commerce de petite surface se maintient malgré la vigueur des plus grandes. Ferez-vous un saut à l’épicerie urbaine? L’ALIMENTATION juillet-août 2013 35 NOUVEAUTÉS UN NOUVEAU PRODUIT À FAIRE CONNAÎTRE ? COÛT : 600 $ | TÉLÉPHONE : 514 271-6922 DES THÉS ET TISANES QUI CORRESPONDENT À TOUS LES GOÛTS ! On ajoute de nouveaux thés uniques à la gamme de thés Stash : Velours Rouge et Forêt-Noire, inspirés par les desserts délicieux, Chai au Rooibos sans caféine, Dragon Épicé et Petit Déjeuner à Paris, soit un nouveau thé noir parfumé à la lavande et à l’huile de bergamote. De plus, nous offrons deux nouvelles tisanes biologiques : Chocolat Orange et Vraies Baies, un mélange piquant de baies. RENSEIGNEMENTS : WWW.STASHTEABUSINESS.COM, 1 800 547-1514 NOUVEAUX FORMATS PRATIQUES POUR INCUISIN ! Les risottos et purées de pommes de terre surgelés InCuisin sont maintenant disponibles en format de 300 g à 350 g. Idéal en plat d’accompagnement pour 2 personnes, ce plus petit format offre aussi un plus petit prix! Toujours aussi succulents, pratiques et rapides (chauffer et servir!), ces produits faits d’ingrédients sains et sans agents de conservation offrent aux consommateurs une expérience gourmet et abordable à la maison. Offrez les 6 saveurs dès aujourd’hui! NOUVELLE SAVEUR CORSÉE BBQ Voici les nouvelles sauces BBQ La Grille Club House avec une riche saveur corsée BBQ qui renferment les mêmes super épices et assaisonnements que vous connaissez et adorez, de la part des créateurs de l’original Épices pour bifteck de Montréal. Assortiment disponible : Sauce BBQ Épices pour bifteck de Montréal, Sauce BBQ Poulet de Montréal, Sauce BBQ fumé au whiskey, Sauce BBQ Fumoir classique avec miel. RENSEIGNEMENTS : ACOSTA, 450 435-1000, www.infoodsinc.com RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT McCORMICK ENFIN UN CHOCOLAT SANS GLUTEN AU SEL DE MÉDITERRANÉE ! Valor, maître chocolatier depuis 1881, ajoute la saveur Sel de Méditerranée à sa gamme de tablettes de chocolat noir Premium 70 % cacao. Sa saveur intense, rehaussée d’une touche de sel de Méditerranée, fait de cette tablette une valeur sûre pour les vrais amateurs de chocolat noir. Toute la gamme de chocolats Valor, disponible en sept saveurs, est 100 % naturelle et sans gluten. LA SAUCE ITALIENNE D’ICI SE REFAIT UNE BEAUTÉ Mikes revisite sa gamme de sauces pour pâtes en arborant un nouveau design qui témoigne de son authenticité. La gamme compte à présent 8 délicieuses variétés, dont 3 nouvelles qui viennent compléter la famille : la sauce Rosée à la viande, la sauce Bolognaise épicée, ainsi que la sauce avec Chair à saucisse italienne. Ces sauces pour pâtes sont offertes en pots de 465 ou 900 ml, selon les variétés. RENSEIGNEMENTS : 1 866 346-4537, www.imvescor.ca 36 L’ALIMENTATION juillet-août 2013 RENSEIGNEMENTS : GAÉTAN MERCILLE, DIRECTEUR DES VENTES, EURO-EXCELLENCE, 450 632-9440, POSTE 301 AYLMER VISE L’OR Partenaire de la médaillée d’or aux Jeux olympiques, Charline Labonté, Aylmer peut aussi apporter l’or à votre magasin, pour la célébration de son 110e anniversaire. Les détaillants auront la chance de gagner une rencontre de deux heures avec la médaillée. Les clients auront quant à eux l’opportunité de gagner 5 000 $ avec www.aylmersoup.ca. Pour une période limitée, Aylmer recule aussi dans le temps, dans les années 1970. Faites le plein de ces emballages éditions spéciales. RENSEIGNEMENTS : VAN DE WATER RAYMOND, 450 688-5538, www.vandewaterraymond.com NOUVEAUTÉS UN NOUVEAU PRODUIT À FAIRE CONNAÎTRE ? COÛT : 600 $ | TÉLÉPHONE : 514 271-6922 LE FUTUR EST ARRIVÉ ! 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RENSEIGNEMENTS : GAÉTAN MERCILLE, DIRECTEUR DES VENTES, EURO-EXCELLENCE, 450 632-9440, POSTE 301 LE 2012 CANADIEN des produits nouveaux L ES LA U R É ATS TARTINADES DE MORTADELLE ET RICOTTA Produits Alimentaires Viau inc. innovent encore avec le lancement de tartinades de mortadelle et ricotta, la plus récente addition à la gamme de charcuteries italiennes raffinées Fantino & Mondello. Offertes dans un contenant refermable de 150 g, elles sont faites d’ingrédients de première qualité. Disponibles en quatre saveurs distinctives : original, tomates séchées, olives vertes et piments forts. Les tartinades de mortadelle et ricotta se veulent une alternative aux pâtés et terrines. RENSEIGNEMENTS : www.fantinomondello.ca, 450 665-6100 GARDEIN GAGNE POUR U N E 3e A N N É E C O N S É C U T I V E ! Les mini burgers-végé et les lanières végé teriyaki ont été élus gagnants du Grand Prix canadien des produits nouveaux, une reconnaissance que Gardein obtenait pour une troisième année consécutive! Gardein est déjà populaire auprès des végétariens, mais note aussi une croissance auprès des gens soucieux de leur santé qui réalisent les bienfaits de réduire leur consommation de viande. Ces produits s’adressent ainsi à un public beaucoup plus large. RENSEIGNEMENTS : 604 278-7300, www.gardein.com ST- H U B E RT B O U I L LO N N E D ’ E N T H O U S I A S M E DEVANT TANT D’HONNEUR ! Gagnant du Grand Prix canadien des produits nouveaux, le Bouillon de poulet St-Hubert ainsi que les 2 autres produits de la gamme, le Bouillon de poulet assaisonné et le Bouillon de poulet moins de sel, ont été développés avec le souci d’offrir un produit de qualité. Sans gluten, ils ne contiennent ni colorant ou saveur artificielle et se présentent en tablette dans un emballage distinctif de 900 ml. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT MEILLEURES MARQUES L’ALIMENTATION juillet-août 2013 37 CALENDRIER Les 31 août, 1er, 2, 7 et 8 septembre 2013 Le 8 août 2013 CLASSIQUE DE GOLF DU QUÉBEC DE NACDA Club de golf Hillsdale à Mirabel 450 967-3858 www.nacda.ca FÊTE DES VENDANGES MAGOG-ORFORD Pointe Merry à Magog 1 888 847-2050 www.fetedesvendanges.com Le 21 août 2013 Le 22 octobre 2013 GALA DES MÉRITAS INNOVATION DÉPANNEURS Château Champlain à Montréal 450 967-3858 www.nacda.ca Du 15 au 17 novembre 2013 CONGRÈS ANNUEL DE L’ADA TOURNOI DE GOLF DE MOISSON RIVE-SUD Du 14 au 16 septembre 2013 Club de golf La Madeleine à Sainte-Madeleine 450 641-1895, poste 23 www.moissonrivesud.org ExpoCité de Québec 450 449-4911 www.boucherville.colabor.com EXPOSITION COLABOR Le 22 août 2013 ANUGA CLASSIQUE DE GOLF DES COPAINS DE L’ALIMENTATION Parc des expositions de Cologne en Allemagne www.anuga.com Du 22 au 24 octobre 2013 Le 28 août 2013 Du 8 au 12 mars 2014 EUROPAIN Du 5 au 9 octobre 2013 Club de golf de Lachute 514 250-2655 Château Frontenac à Québec 514 982-0104 www.adaq.qc.ca CLASSIQUE DE GOLF DE L’AIASQ SOMMET CANADIEN DE L’INDUSTRIE DES DÉPANNEURS Club de golf de Saint-Hyacinthe 450 657-8251 www.surgele.ca Château Champlain à Montréal 450 967-3858 www.nacda.ca Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte en France www.europain.com Du 31 mars au 3 avril 2014 Gran Via de Fira à Barcelone en Espagne www.alimentation-bcn.com Du 2 au 4 avril 2014 SIAL CANADA Palais des congrès de Montréal www.sialcanada.com Mon équipe et moi lisons la revue L’alimentation pour avoir une vue d’ensemble sur les nouvelles tendances au sein de notre marché. Nous y découvrons aussi des dossiers d’actualité sur les différents enjeux qui touchent notre industrie ainsi que des entrevues avec des joueurs importants de notre milieu. GLENN ACTON, vice-président, Prix et Promotions, Maxi et Maxi & Cie UNE ANALYSE DES ENJEUX DE L’INDUSTRIE L’ALIMENTATION juillet-août 2013 Acosta Canada..............................25 Aliments Arla inc. (Les) ................39 Aliments du Québec ....................15 Aliments Maple Leaf (Les)...........19 Aliments Ultima inc. .....................10 Banque du Canada.........................7 Baxters Canada..............................21 Cuisines Gaspésiennes ltée (Les) ............17 Desjardins Assurances générales .....................................4 Euro-Excellence inc.....................26 Garden Protein International inc. .......................32 Groupe Financier Banque TD ......40 Imvescor Restaurant Group inc. ..................................18 Meilleures Marques ltée .............33 Mondelez Canada inc. .........2 et 12 National Importers Canada ........27 Produits Alimentaires Viau (Les) ..........................14 et 20 Réseau Promarket inc. ........8 et 29 Sobeys Québec inc. ......................3 Van Houtte inc. .............................24 ALIMENTARIA www.l-alimentation.com 38 INDEX DES ANNONCEURS POUR TOUT SAVOIR SUR L’INDUSTRIE : VISITEZ LE SITE www.l-alimentation.com