Présentation AFRC 200110 VF
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Présentation AFRC 200110 VF
Atelier Droit Social & RH Emploi et maintien dans l’emploi des personnes handicapées : bilan de la loi du 11 février 2005 Animateur(s) : - Christian Gualla (Jurilex) - Jérôme Menesguen (Avenue RH) Mercredi 20 janvier 2009 © AFRC – Tous droits réservés Sommaire © AFRC – Tous droits réservés Sommaire 14H30 – 16H00 : Introduction Chiffres Enjeux Cadre légal Bonnes pratiques 16H15 – 17H00 Témoignage : Thierry Salomez (DRH Intra Call Center) 17H00 – 17H30 Débat avec la Salle © AFRC – Tous droits réservés Introduction © AFRC – Tous droits réservés Définition de la notion de handicap Sommaire HANDICAP « Constitue un handicap toute limitation de l’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé envahissant »*. (*) : loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits, des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées Remarques : il existe d’autres définitions autour du handicap (Nations Unies, OMS, Parlement européen, Conférence Européenne des Ministres des Transports et celle relative au cadre bâti, au transport et à l’environnement préparée à l’occasion du colloque qui s’est tenu fin 2000 à l’UNESCO) © AFRC – Tous droits réservés Le handicap : un sujet qui nous concerne tous … Sommaire Maladies (génétiques, dégénératives, évolutives, etc.) Malformations congénitales, Accidents de vie Lésions Déficiences « Perte de substance ou altération d’une structure ou d’une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. » source OMS Incapacités La situation de handicap résulte de l’interaction entre l’individu et son environnement. Ainsi, une personne déficiente va se trouver en situation de handicap dès lors qu’elle rencontre des situations la mettant en incapacité ou en limitation d’agir. © AFRC – Tous droits réservés Situation de handicap Vie sociale Vie professionnelle Réduction du potentiel physique, psychosensoriel ou intellectuel constituant une invalidité ou un déficit physiologique qui génère une réduction de la capacité de l’individu à accomplir une activité dans les limites considérées comme normales. Les différents types de déficiences Sommaire La déficience intellectuelle La déficience intellectuelle atteint l’intelligence à des degrés divers et s’accompagne de difficultés de conceptualisation et d’abstraction et, dans certains cas, de troubles du comportement. La déficience psychique La déficience psychique ou le handicap psychique s’exprime de manière très différente d’une personne à l’autre mais se manifeste dans la plupart des cas notamment par des troubles de l’humeur, de la pensée, de la perception, de la communication, du comportement, de la relation, de la vie émotionnelle et affective… La déficience visuelle La déficience visuelle peut toucher : - l’acuité visuelle et aller jusqu’à la cécité - le champ visuel (rétrécissement unilatéral ou bilatéral, amputation, etc.) - la reconnaissance visuelle (agnosie par exemple) - les annexes de l’oeil (larmoiement, photophobies, etc.) Elle peut également se manifester par une absence de cristallin (aphakie). La déficience auditive La déficience auditive (voir pictogramme ci-contre) se manifeste par des troubles de la perception acoustique mais aussi par des répercussions sur le langage et sur la qualité de l’expression orale. © AFRC – Tous droits réservés Les différents types de déficiences Sommaire La déficience motrice La déficience motrice peut toucher : - la tête (tenue de la tête, mouvements anormaux) - le tronc (au niveau moteur, au niveau de la statique et du tonus, etc.) - les membres (au niveau mécanique, moteur ou par amputation, etc.) La déficience liée à des maladies invalidantes - les maladies de la fonction cardio-vasculaire - les maladies de la fonction respiratoire : - les maladies de l’appareil digestif : - les maladies d’origine endocrinienne, métabolique et enzymatique - les maladies hématopoïétiques et maladies du système immunitaire Le poly-handicap Le poly-handicap se manifeste par la conjugaison de plusieurs déficiences. Polyhandicap Autisme © AFRC – Tous droits réservés L’autisme Le syndrome d’autisme infantile (voir pictogramme ci-contre) est un trouble global et précoce du développement, apparaissant avant l’âge de 3 ans, caractérisé par un fonctionnement déviant et/ou retardé dans chacun des trois domaines suivants : interactions sociales, communication verbale et non verbale, comportement. Le Le handicap handicap :: quelques quelques chiffres chiffres … Sommaire (DARES) En 2007, 1,8 million de personnes, âgées de 15 à 64 ans et vivant à domicile, déclarent avoir une reconnaissance administrative du handicap leur permettant de bénéficier de l'obligation d'emploi de travailleur handicapé. Si on ajoute à cette population les personnes ayant un problème de santé depuis au moins six mois et rencontrant des difficultés importantes dans leurs activités quotidiennes ou vis-à-vis du travail ou ayant eu un accident du travail dans l'année, on aboutit à une population plus large de 9,6 millions de personnes. 1 personne sur 2 se retrouvera en situation de handicap lors de sa vie professionnelle La France compte près de 643 000 travailleurs handicapés actifs se répartissant de la manière suivante: - 500 000 sont employés en milieu ordinaire : 150 000 dans le secteur public et 350 000 dans le secteur privé, - 120 000 sont employés en milieu protégé, dont 100 000 en EA et ESA, - 23 000 sont des travailleurs indépendants. Près de 250 000 travailleurs handicapés en âge de travailler son inactifs Une proportion importante (23 %) des travailleurs handicapées occupent un emploi temps partiel (contre 16 % de la population active). Le niveau de formation des travailleurs handicapés est significativement inférieur à la moyenne nationale : un tiers n'a aucun diplôme (contre 15 % pour l'ensemble de la population active) et 12 % seulement ont un diplôme de l'enseignement supérieur (contre 26 % de la population active dans son ensemble) ; 85 % des travailleurs handicapés inscrits à l'ANPE avaient un niveau de formation inférieur ou égal au CAP/BEP. 80 % des handicaps sont non visibles. Moins de 3 % des personnes handicapées sont en fauteuil roulant © AFRC – Tous droits réservés Le Le handicap handicap :: quelques quelques chiffres chiffres … Sommaire TABLEAU DE SYNTHESE DES OBLIGATIONS D’EMPLOI (DARES 2007) Les établissements assujettis et l'obligation d'emploi en 2006-2007 2006 2007 Nombre d'établissements ...................................................... 122 800 126 200 Effectifs salariés ................................................................ 9 021 000 9 368 000 devaient employer.............................................................. 482 000 498 800 Nombre de travailleurs handicapés employés ............................. 233 200 262 700 Part de l'obligation attendue dans les effectifs assujettis (en %) ..... 5,3 5,3 Nombre de travailleurs handicapés que les établissements Champ : France entière. En ETP sur l’année 2007, les bénéficiaires de l’OETH représentaient 2,4 % de l’effectif des établissement concernés par cette obligation et n’ayant pas signé d’accord spécifique à l’emploi de personnes handicapées. Un panel représentatif représentant 8 558 salariés CRC externalisés nous donne un % de 3,81% de taux d’emploi des travailleurs handicapés au 1er janvier 2008. En comparaison celui-ci était de 4,4% au sein de la fonction publique. © AFRC – Tous droits réservés Le Le handicap handicap :: quelques quelques chiffres chiffres … Sommaire Modalités de réponse à la loi des établissements assujettis à l'OETH (DARES 2007) En % Établissements sans accord spécifique .................. Travailleurs handicapés seulement ......................... Travailleurs handicapés + sous-traitance avec le secteur protégé ...................................... Travailleurs handicapés + sous-traitance avec le secteur protégé + contribution financière à l'Agefiph .. Travailleurs handicapés + contribution financière à l'Agefiph ...................................................... Total Emploi direct de travailleurs handicapés ........ Contribution financière à l'Agefiph seulement ........... Contribution financière à l'Agefiph + sous-traitance avec le secteur protégé ...................................... Aucun emploi direct de travailleur handicapé ......... Établissements avec accord spécifique*................. Total ............................................................. 2006 2007 93,6 26,2 92,9 25,6 7,9 7,2 6,9 8,8 12,2 53,2 35,2 14,5 56,1 28,5 5,2 40,4 6,3 8,3 36,8 6,9 100,0 100,0 En 2007, 56 % des établissements ont employé directement en leur sein des travailleurs handicapés. 28% des entreprises de plus de 500 salariés ont conclu un accord. © AFRC – Tous droits réservés Les enjeux © AFRC – Tous droits réservés Les enjeux Sommaire Enjeux juridiques : respect de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pou r l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, respect de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations. La HALDE a reçu plus de 10 000 réclamations en 2009, dont 19% concernent le handicap et la santé. C’est le 2ème motif de discrimination invoqué devant la HALDE après l’origine (28% des réclamations). Dernière délibération : 2008-215 du 29 septembre 2008 : Délibération relative aux conditions de l’évaluation de l’aptitude physique pour la participation au concours externe déconcentré d’adjoint administratif de la Police nationale Le tribunal administratif de Lyon a condamné l’Etat à verser à une femme diabétique insulinodépendante, victime de discrimination liée à son handicap, 12 000 € d’indemnités. (délibéré du 16/12/09) Enjeux RH et sociétaux : climat social apaisé (adhésion autour de valeurs citoyennes et fierté d’appartenance à une entreprise qui accorde et donne du sens aux termes « solidarité » et « entreprise citoyenne »). 75 % des salariés interrogées (sondage Louis Harris - 2008) déclarent avoir une meilleure image de leur entreprise dès lors où elle s’inscrit dans une politique volontariste d’intégration et de maintien dans l’emploi de personnes handicapées la quasi-totalité (93%) des entreprises ayant recruté des personnes handicapées se déclarent satisfaites (sondage Louis Harris - 2008). émergence d’une dynamique concrète de management par les valeurs diversification de la politique de recrutement dans des bassins d’emplois parfois tendus meilleure savoir faire en matière de prise en compte de l’inaptitude dynamique de changement initiée par une quête d’innovation et d’adaptation pour intégrer les différences mobilisation des syndicats autour d’un sujet consensuel peut aider à améliorer le dialogue social et permettre la signature d’accords sur d’autres sujets lutte contre les discriminations et meilleure gestion de la diversité © AFRC – Tous droits réservés Les enjeux Sommaire Enjeux économiques : montant de la contribution AGEFIPH gains de productivité (amélioration de l’organisation et des conditions de travail, baisse de l’absentéisme, etc) meilleure prise en compte des risques professionnels d’où une baisse des coûts inhérents à l’inaptitude liés au reclassement où au licenciement de la personne mais également aux AT avantage concurrentiel initié par une meilleure image de l’entreprise au sein de ses PP : collaborateurs, clients, fournisseurs, actionnaires et institutionnels conquête de nouveaux marchés notamment vers la population handicapée l’adhésion aux valeurs de l’entreprise peut permettre une plus grande fidélisation des collaborateurs (baisse du turnover) et ainsi agir sur les coûts de recrutement. © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés • Processus de reconnaissance de TH : Définition : « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant » MDPH Demande de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) Loi du 11 février 2005 : Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapés (CDAPH) • L’AGEFIPH reconnaît 5 familles de handicap : -Moteur (hémiplégie, paraplégie, …) - Visuel - Auditif - Psychique et déficiences intellectuelles Commission composée d’une équipe pluridisciplinaire (assistantes sociales, ergothérapeutes, techniciens de l’emploi, syndicats, …) Durée de traitement du dossier : 1 à 6 mois selon les départements - Maladies invalidantes (diabète, hémophilie, sida, cancer, …) AGEFIPH Aides pour le financement de matériel © AFRC – Tous droits réservés Accès à des stages de préformation ou de rééducation professionnelle Orientation vers une entreprise adaptée Orientation vers un Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) Assistance dans la recherche d’emploi Etc. Loi du 11 février 2005 Sommaire Rappel des obligations en matière d’emploi des personnes handicapées issues de la loi du 11 février 2005 : Employeurs concernés : Tous les employeurs occupant au moins 20 salariés sont concernés par l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés [C. trav., art. L. 5212-1]. Cette obligation s’applique également à chacun des établissements – occupant au moins 20 salariés – d’une entreprise à établissements multiples [C. trav.,art. L. 5212-3]. L’effectif de 20 salariés s’apprécie au 31 décembre de l’année considérée. Il se calcule selon les règles générales fixées par le Code du travail et est arrondi à l’entier inférieur [C. trav., art. L. 1111-2 et L. 1111-3]. Les entreprises ou établissements nouveaux d’au moins 20 salariés et ceux qui atteignent ce seuil du fait d’un accroissement de leur effectif en cours d’exercice civile ont alors trois ans pour se mettre en conformité avec leurs obligations [C. trav., art. L. 5212-4 et D. 5212-3]. Pourcentage d’emploi de travailleurs handicapés exigé : Pour satisfaire à leur obligation, les employeurs concernés doivent occuper des personnes handicapées dans une proportion fixée à 6% de l’effectif salarié de l’entreprise ou de l’établissement [C. trav., art. L. 5212-2]. L’effectif global de référence est calculé selon les règles générales. Tous les emplois doivent y être intégrés. Il ne faut donc pas exclure de ce décompte les emplois exigeant des conditions d’aptitude particulières (liste limitative art. D 5212-25 du code du travail). © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Options pour réaliser l’obligation Embaucher directement 6% de TH Démarche totale ou partielle Accueillir des stagiaires Démarche partielle* (*) cette mesure seule ne permet pas d’éviter la pénalité de 1500 fois le TX horaire SMIC © AFRC – Tous droits réservés Sous traiter certains travaux Contribuer à un fonds spécial en faveur des handicapés Négocier un programme en faveur des handicapés Démarche partielle Démarche totale ou partielle* Démarche totale (*) cette mesure seule ne permet pas d’éviter la pénalité de 1500 fois le TX horaire SMIC Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Embaucher directement 6% de travailleurs handicapés L’employeur peut engager des travailleurs handicapés à durée déterminée ou non, à temps plein ou à temps partiel, sous contrat d’apprentissage, de professionnalisation ou sous contrat aidé. Les salariés handicapés à prendre en considération sont énumérés par le Code du travail [C. trav., art. L. 5212-13]. Il s’agit, par exemple : - des travailleurs reconnus handicapés par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) – ex- Cotorep –, - des titulaires de l’allocation aux adultes handicapés - les titulaires d'une rente d'accident du travail et ayant une incapacité permanente d'au moins 10% - les titulaires d'une pension d'invalidité de sécurité sociale (catégorie 1 et 2) - pensionnés de guerre ou assimilés, - ou titulaires d'une carte d’invalidité (80%). Depuis l'exercice 2009 (loi du 1er décembre 2008 (*)), chaque personne est prise en compte à due proportion de son temps de présence dans l'entreprise au cours de l'année civile, quelle que soit la nature ou la durée de son contrat de travail, dans la limite d'une unité, dans les conditions suivantes (C. trav., art. L. 5212-14 modifié) : - les salariés dont la durée de travail est supérieure ou égale à la moitié de la durée légale ou conventionnelle sont décomptés dans la limite d'une unité, comme s'ils avaient été employés à temps complet (1 X nbre de jours de présence effective dans l'année / 364); - les salariés dont la durée de travail est inférieure à la moitié de la durée légale ou conventionnelle sont décomptés sans que leur prise en compte puisse dépasser une demi unité (½ X nbre de jours de présence effective dans l'année / 364) . (circulaire n° 2009-41 du 21 octobre 2009) (*) Auparavant, chaque personne comptait pour une unité si elle avait été présente six mois au moins au cours des 12 derniers mois, quelle que soit la nature du contrat de travail ou sa durée. Seuls les salariés temporaires et ceux mis à disposition étaient pris en compte à due proportion de leur temps de présence dans l'entreprise au cours des 12 mois précédents. © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Accueillir des stagiaires Selon l'article L. 5212-7 du Code du travail, l'employeur peut s'acquitter partiellement de l'obligation d'emploi en accueillant en stage, dans des conditions qui seront fixées par décret, des personnes handicapées. Les stagiaires sont pris en compte dans la limite de 2 % de l'effectif total de l'entreprise. La durée minimale des stages est de 40 heures. Sont visés : - les stages de formation professionnelle rémunérés par l'Etat ou la région, - les stages de l'AGEFIPH dans le cadre du service « appui projet », - les stages concourant à l'insertion professionnelle prescrit par le pôle emploi, - les stages de formation initiale en alternance à visée professionnelle, - les stages en entreprise effectués par des étudiants. Le stage est décompté au titre de l'année où le stage se termine. © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Sous traiter certains travaux Une autre voie permet aux employeurs de s’acquitter partiellement de leur obligation, la sous-traitance de certains travaux au secteur protégé : entreprises adaptées (EA), établissements ou services d’aide par le travail (ESAT), centres de distribution de travail à domicile. Les entreprises peuvent ainsi s’exonérer de leur obligation d’emploi, dans la limite de 50 %, en concluant des contrats de fourniture, de sous-traitance ou de prestations de services avec ces établissements. Ces contrats permettent de déterminer une équivalence en nombre de bénéficiaires de l’obligation d’emploi. = quotient obtenu en divisant le prix HT des fournitures,travaux ou prestations – déduction faite des coûts des matières premières, produits, matériaux, consommations et frais de vente – par 2 000 fois le Smic horaire en vigueur au 1er’ juillet de l’année d’assujettissement (soit 8,86 € pour 2010). Ce montant est ramené à 1 600 fois le Smic horaire pour la passation de contrats de prestations de services donnant lieu à la mise à disposition de travailleurs handicapés par des établissements ou services d’aide par le travail [C. trav., art. L. 5212-6 et art. R. 5212-5 à R. 5212-9]. Pour plus de renseignement : www.reseau.gesat.com Charte éthique à destination des entreprises ayant recours à la sous traitance auprès du secteur protégé. © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Négocier un programme en faveur des handicapés Les employeurs peuvent se libérer en totalité de leur obligation d’emploi en appliquant un accord de branche, un accord d’entreprise ou d’établissement, ou un accord de groupe agréé par l’administration et prévoyant la mise en œuvre d’un programme annuel ou pluriannuel en faveur des handicapés [C. trav., art. L. 5212-8 – circulaire n°2009-16 du 27 mai 2009]. Cet accord doit tout d'abord procéder à un état des lieux, ensuite, comporter un plan d’embauche en milieu ordinaire et au moins deux des actions suivantes : - plan d’insertion et de formation, - plan d’adaptation aux mutations technologiques - plan de maintien dans l’entreprise en cas de licenciement [C. trav., art. R. 5212-12 à R. 5212-18]. D'autres actions (telles que des aides en moyens et en compétences apportées aux entreprises adaptées ou aux établissements et services d'aides par le travail) sont possibles et valorisables. Attention : il devra d'agir d'un ACCORD COLLECTIF et non pas un simple plan d'action : accord de branche, accord de groupe, d'entreprise ou d'établissement. L'accord doit en outre prévoir des modalités de suivi de sa mise en œuvre (soit suivi en interne, soit par une structure extérieure, à définir avec les partenaires sociaux.) En outre, l'accord doit prévoir : -Un bilan annuel qualitatif et quantitatif, -Un bilan final qualitatif et quantitatif Ils seront présentés aux partenaires sociaux et à la DDTEFP Enfin, le budget de l'accord (ou la « pesée financière de l'accord ») : le budget doit représenter un montant au moins égal à celui que l'employeur aurait dû verser à l'AGEFIPH. Pour établir le budget prévisionnel, il sera fait application du montant de la contribution en année N-1 sans prendre en compte le montant des dépenses déductibles. Le budget définitif pour l'année N est ajusté lors de la déclaration DOETH faite à N+1. © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Contribuer à un fonds spécial Les employeurs peuvent satisfaire totalement leur obligation d’emploi en versant une contribution volontaire au Fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés. Le montant de cette contribution dépend de l’effectif de l’entreprise, des emplois exigeant des conditions d’aptitude particulières et des efforts particuliers accomplis par l’employeur [C. trav., art. L. 5212-9]. Il est égal au nombre de bénéficiaires manquants, déduction faite, le cas échéant, de la somme des coefficients de minoration applicables au titre des efforts consentis par l’employeur qui maintient dans l’emploi ou recrute directement des travailleurs handicapés. Ce montant est ensuite multiplié par le coefficient de minoration au titre des emplois exigeant des conditions d’aptitude particulières [liste établie par décret : C. trav., art. D. 5212-25]. Le chiffre ainsi obtenu est enfin multiplié par un montant qui varie, en fonction de l’effectif de l’entreprise – et non de l’établissement –, entre 400 et 600 fois le Smic horaire applicable au moment où l’employeur verse sa contribution, soit 8,86€ depuis le 1er janvier 2010 [C. trav., art. D. 5212-19 à D. 5212-26]. La contribution annuelle ne peut pas être inférieure au produit de 50 fois le Smic horaire par le nombre de bénéficiaires manquants pondérés au titre des efforts consentis par l’employeur. L’employeur peut déduire du montant de cette contribution, dans la limite de 10 %, toutes les dépenses supportées directement par l’entreprise pour favoriser l’accueil, l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés au sein de l’entreprise ou leur accès à la vie professionnelle, dépenses qui ne lui incombent pas en application d’une disposition législative ou réglementaire (travaux dans les locaux, par exemple) [C. trav., art. L. 5212-11 et art. D. 521228 et s.]. © AFRC – Tous droits réservés Loi du 11 février 2005 Sommaire Handicapés Les établissements qui, pendant plus de trois ans, se contentent de verser cette contribution sans accomplir aucun autre effort, se voient automatiquement appliquer un taux égal à 400 fois le Smic horaire, quel que soit l’effectif de l’entreprise à laquelle ils appartiennent [C. trav., art. L. 5212-10 et D. 5212-27]. Cette disposition devait s'appliquer à partir de la contribution à verser le 15 février 2010 au titre de l’année 2009 [Note de service DGEFP n° 2006-22, 5 juill. 2006]. Néanmoins, il est prévu un report de la date d'application de la sanction – à confirmer © AFRC – Tous droits réservés Handicap : synthèse du calcul de la contribution Sommaire Pour calculer le montant de la contribution à verser, il faut : - calculer le nombre de bénéficiaires de l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés à atteindre : 6 % de l'effectif, - valoriser le nombre de bénéficiaires occupés, - à partir du nombre de bénéficiaires manquants (différence des données ci-dessus) application de minorations éventuelles (voir ci-après), - application sur le résultat ci-dessus du taux horaire du SMIC multiplié par un coefficient (400 à 600) suivant l'effectif, - enfin application de dépenses déductibles le cas échéant. © AFRC – Tous droits réservés Handicap : synthèse du calcul de la contribution Sommaire valorisation des Bénéficiaires de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (Article L5212-14) • Salariés : = tout travailleur handicapé est pris en compte à due proportion de son temps de présence dans l'entreprise au cours de l'année civile, quelle que soit la nature ou la durée de son contrat de travail, dans la limite d'une unité et dans les conditions suivantes : Si la durée de travail > ou = à 50% de la durée légale ou conventionnelle = 1 UB Si la durée de travail < à 50% de la durée légale ou conventionnelle = 0.5 UB Décompte en fonction du temps de présence = 1 ou 0,5 x nb jours de présence/365 • Pour les stagiaires : Il s'agira notamment de stages : - rémunérés organisés par l’Etat ou la Région pour les demandeurs d’emploi non indemnisés ou les personnes handicapées. - organisés par l’Agefiph - prescrits par Pôle emploi dans le cadre de l’obtention d’un diplôme professionnel ou technologique Condition : au moins 40 h , l’année de fin de stage, limité à 2 % de l’effectif d’assujettissement • Prise en compte de la sous-traitance : Valorisation dans la limite 50 % de l’obligation Valeur d’un contrat de sous-traitance ou de mise à disposition = (montant du contrat - coût des matières premières) / 2 000 fois (ou 1 600) le SMIC horaire = valorisation ETP. © AFRC – Tous droits réservés Handicap : synthèse du calcul de la contribution Sommaire Minorations liées aux efforts pour le recrutement de bénéficiaires de l'obligation d'emploi Minorations de 0,5 si : - embauche d'un travailleur handicapé de moins de 26 ans, - embauche à titre permanent d'un travailleur handicapé de plus de 51 ans, Minoration de 1 si : - embauche d'un demandeur d'emploi de longue durée (1ère année), - 1ère embauche d'un travailleur handicapé (1ère année), - reconnaissance de lourdeur de handicap, - embauche à titre permanent à la sortie d'un EA ou ESAT. Minoration pour les entreprises ayant une part d'emplois exigeant des conditions d'aptitudes particulières (ECAP) : Minoration du taux pour les employeurs ayant moins de 80 % d'ECAP : Calcul du coefficient de minoration : Calcul du taux d'ECAP : (nombre d'ECAP/effectif d'assujettissement) X 100 Puis appliquer la formule : 1 – (1,3 X taux d'ECAP) Pour les entreprises ayant une part d'ECAP supérieure à 80 % : Minoration directe de la contribution (400,500 ou 600 fois le SMIC horaire) qui passe à 40 fois le SMIC horaire. Modulation enfin de la contribution suivant l'effectif : voir tableau ci-après. © AFRC – Tous droits réservés Handicap : synthèse du calcul de la contribution Sommaire Taille Entreprise Contribution « non majorée » Contribution majorée ** 0 < 20 0€ 0€ 20 à 199 400 x Smic horaire = 3 544€ 1 500 x Smic horaire = 13 290 € 200 à 749 500 x Smic horaire = 4 430 € 1 500 x Smic horaire = 13 290 € + 750 600 x Smic horaire = 5316 € 1 500 x Smic horaire = 13 290 € Contribution par bénéficiaire manquant suivant l'effectif * Smic horaire : 8.86 € ** concerne l'entreprise qui pendant plus de 3 ans n’aurait fait aucun effort en matière de recrutement, de maintien dans l’emploi, de sous-traitance auprès du milieu protégé © AFRC – Tous droits réservés Handicap : certaines dépenses sont déductibles Sommaire Il s'agit notamment : •Réalisation de travaux facilitant l’accessibilité •Etudes et aménagements des postes de travail (avec médecin du travail et CHSCT) •Mise en place de transport adapté ou d’aide au logement •Conception de matériels ou d’aides techniques •Sensibilisation de votre personnel (embauche/maintien) •Aide à l’équipement et à l’apport de compétences et de matériel aux organismes de formation pour accroître l’accueil de TH •Des actions de formation professionnelle au-delà de l’obligation légale •Des partenariats avec le secteur associatif… Ces déductions ne peuvent dépasser 10% de la contribution à l’Agefiph. Sont exclues : les dépenses engagées et retenues par la DDTEFP dans le cadre de la reconnaissance de la lourdeur du handicap © AFRC – Tous droits réservés Handicap : montant de la contribution après déductions Sommaire La contribution = [(N- M) x C x D] – E Avec : N = nombre de bénéficiaires manquants = effectif assujettissement (ETP) X 6% – salariés handicapés présents – équivalent contrat de sous-traitance – accueil de stagiaire (durée du stage/durée annuelle de travail limite 2% de l’effectif d’assujettissement) M = minorations liées aux efforts de l'employeur pour le recrutement de bénéficiaire de l'obligation d'emploi C = coefficient de minoration ECAP, le cas échéant. D = coefficient lié à l’effectif (400 à 600 x le SMIC horaire) E = dépenses autorisées, dans la limite de 10 % Précision : la contribution ne pourra être inférieure à un plancher soit (N – M) x 50 x Smic Horaire © AFRC – Tous droits réservés Aides financières © AFRC – Tous droits réservés Handicap : quelques aides aux entreprises Sommaire SOURCE ESSENTIELLE D'INFORMATION : WWW.AGEFIPH.FR Pour recruter un collaborateur handicapé : •prime pour tout contrat durable ( CDD de 6 mois min) et subventions pour les contrats d’apprentissage et de professionnalisation •prime initiative emploi cumulable avec la prime à l’insertion et l’allègement Fillon •aide au recrutement des PH sortant d’ESAT (9 000 €) ou d’EA (4 500 €) cumulable •avec la prime à l’insertion (destinée à anticiper l’aide à l’emploi) •prestations ergonomiques et financements pour aménager les postes de travail, •recourir à un tuteur (23 €/h plafond de 200 h/an), •aides à la mobilité en vue de compenser le handicap lors de déplacement •(hébergement, déménagement, transport, permis, acquisition et aménagement de véhicule) •forfait formation ( 2 000 € (70 h) ou 4 000 € (140 h) ) cumulables © AFRC – Tous droits réservés Handicap : quelques aides aux entreprises Sommaire Pour reclasser ou maintenir un salarié handicapé : •subvention forfaitaire pour couvrir les premières dépenses (6 000 €) •aides pour financer un aménagement de poste, un tuteur (23 €/h plafond de 200 h/an) •aides à la formation ( financement à l’employeur de 100 % des coûts pédagogiques au réel, sans exigence de cofinancement ; participation à la rémunération et aux coûts annexes sur la base d’un forfait de 11 € par heure de formation (en centre et/ou en entreprise) réalisée sur le temps de travail). •aides à la mobilité en vue de compenser le handicap lors de déplacement (hébergement, déménagement, transport, permis, acquisition et aménagement de véhicule) •aides techniques et humaines (auxiliaire professionnel…) •expertises de situations professionnelles pour des handicaps spécifiques •aide à l’aménagement du temps de travail (5 x 9 000 € si réduction d’au – 20% et maintien du salaire antérieur, + 55 ans en CDI + 80% ETP depuis 5 ans au -) cumulable © AFRC – Tous droits réservés Accord d’entreprise © AFRC – Tous droits réservés Présentation d’un accord d’entreprise Sommaire Banque de France © AFRC – Tous droits réservés Comment appréhender le handicap ? © AFRC – Tous droits réservés Approche du handicap Sommaire Compenser le handicap en tout ou partie par le recours à diverses aides techniques alternatives et/ou palliatives, des solutions organisationnelles, l’adaptation de l’existant ou un accompagnement par des professionnelle de la santé ou de vie. Casser les stéréotypes et faire évoluer le regard sur le handicap en sensibilisant largement la communauté de travail sur l’ensemble de ces questions Intégrer le handicap dans la stratégie de l’entreprise sous l’angle compétences Accroître l’accessibilité sous toutes ces formes (physique, emplois, savoir –faire et connaissances, information et communication, relationnel) en supprimant ou réduisant les obstacles qui empêchent ou nuisent à la réalisation des actes de la vie personnelle, professionnelle et sociale des salariés. Ex : accessibilité à l’emploi, c’est l’ensemble des moyens (mesures incitatives, aides aux entreprises, etc.) et des aménagements tant architecturaux et matériels (accès aux locaux, accès aux signaux de sécurité, adaptation du poste de travail, accès aux activités de l’entreprise, etc.), qu’organisationnels (horaires individualisés, aménagements des rythmes de travail, etc.) destinés à rendre la personne handicapée à même d’accéder à un emploi, de l’exercer et d’y évoluer à égalité avec les autres salariés, ainsi que d’accéder à la formation professionnelle initiale et continue (adaptation des contenus et des outils pédagogiques des formations ) © AFRC – Tous droits réservés L’accessibilité Sommaire La compensation du handicap passe par des réponses individualisées et adaptées permettant de supprimer les obstacles ou au moins de les réduire, afin de rendre les situations « accessibles » aux personnes handicapées. Accessibilité physique : l’accès au lieu de formation ou de travail ou l’accès aux locaux, l’accès aux tâches du poste de travail notamment les charges physiques du type manutentions, ports de charges, mouvements de préhension, dysfonctionnements divers. Accessibilité à la connaissance, au savoir et savoir-faire : la compréhension des messages écrits, oraux qui peuvent entraver l’accès aux savoir faire professionnels, l’accès au développement des compétences par le biais de la formation. Accessibilité à la communication et à l’environnement relationnel : l’accès à l’information et aux échanges collectifs (participation aux réunions, inclusion dans le processus de gestion des relations individuelles et collectives, etc.) notamment dans le cadre du collectif de travail ou de formation. Toutes ces notions peuvent être interdépendantes. © AFRC – Tous droits réservés La compensation du handicap Sommaire La compensation du handicap emprunte diverses modalités qui varient selon les types de handicap et les types de situations rencontrées : Les aides techniques : produit, instrument, équipement ou système technique utilisé par une personne handicapée, fabriqué spécialement ou existant sur le marché, destiné à prévenir, compenser, soulager ou neutraliser la déficience, l’incapacité ou le handicap (ex : matériel braille, clavier spécial, télé-agrandisseur,...) Les adaptations de l’existant : Ce peut être des environnement de travail adaptées, l’automatisation des processus,… Les solutions organisationnelles : Elles consistent à mettre en place une nouvelle organisation du travail avec par exemple la réduction ou la suppression de tâches contraignantes. Les aides humaines : Assistance humaine permettant la compensation des situations de handicap des personnes handicapées. Leurs interventions peuvent présenter simultanément une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - à caractère récurrent, en raison notamment de la lourdeur du handicap (auxiliaire professionnel), - spécifiques à un handicap (instructeur de locomotion, aide à la vie journalière (AVJ), interprète en Langue des signes), - destinées à permettre à terme l’autonomie des personnes en construisant avec elles les stratégies pertinentes (instructeur de locomotion), - utilisées à titre occasionnel et en tant que de besoin sans être nécessairement spécialisées (référents, tuteurs). © AFRC – Tous droits réservés Le handicap : Diagnostic Sommaire 1 1. Étiologie de la déficience et évaluation de son amplitude Connaître l’origine de la déficience : acquise ou congénitale puis évaluer l’amplitude de la déficience en identifiant la ou les fonctions altérées, leur degré d’altération et connaître leur évolution potentielle. 2 2. Analyse de l’accessibilité à la formation Cette étape consiste à analyser les problèmes d’accessibilité à la formation et à visualiser les techniques de compensation possibles 2 3. Analyse de l’accessibilité à la situation de travail Cette étape consiste à analyser les problèmes d’accessibilité à l’exécution des tâches et à visualiser les techniques de compensation possibles © AFRC – Tous droits réservés Grille d’analyse du handicap auditif Sommaire Origines : - congénitales, - maladies, - traitements médicamenteux, - chocs acoustiques, etc. Incapacités induites : - entendre, - parler et maîtriser le langage, - nouer des relations avec l’environnement. Classification : surdité totale (cophose) ou partielle - légère : perte auditive de 20 à 40 décibels (DBs), - moyenne : perte auditive de 41 à 60 décibels, - sévère : perte auditive de 61 à 90 décibels, - profonde : perte auditive dépassant 90 décibels. Rééducation, compensation : - l’orthophonie - l’appareillage - l’apprentissage de la lecture sur les lèvres (lecture labiale) peut compléter l’accès à l’information - les aides à la communication permettent également de pallier le déficit de communication et de compréhension des messages oraux ou écrits (Interfaces de communication, interprètes en Langue des Signes Française (LSF), codeurs langage parlé complété (LPC),…). Conversation téléphonique en visio-interprétation LSF Tadeo.fdr © AFRC – Tous droits réservés Grille d’analyse du handicap auditif Sommaire Situation de formation : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité au savoir et à l’information : Accès à la langue ou maîtrise linguistique L’accessibilité à la communication : - Echanges, consignes - Audition de messages oraux L’accessibilité à la relation à autrui : - Environnement relationnel TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES >Sensibilisation pour une implication pédagogique des formateurs et des stagiaires. >Interventions d’aides humaines : interfaces et interprètes, preneurs de notes, soutiens pédagogiques, tuteurs. >Supports écrits. >Vidéo projecteurs. >Nouvelles technologies. > Implication des formateurs et des élèves par l’information et la sensibilisation. > Intervenants externes : interfaces de communication, interprètes en LSF. Situation de travail : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la communication verbale : Audition de messages sonores (appels – échanges) L’accessibilité aux savoir faire et à la communication : Compréhension de messages verbaux ou écrits (consignes – échanges) L’accessibilité à la relation à autrui : - Environnement relationnel L’accessibilité physique : -Sécurité -Surcharge sonore © AFRC – Tous droits réservés TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Modification des signaux sonores en signaux lumineux distinctifs. > Modification des consignes orales en consignes écrites. > Aides techniques : prothèses auditives – boucles magnétiques – Matériel HF – Nouvelles technologies de la communication NTC. > Apprentissage des « champs lexicaux » propres à l’entreprise pour faciliter la lecture labiale. > Aides humaines à la communication. > Désignation d’un tuteur ou référent sensibilisé dans l’entreprise. > Sensibilisation de l’environnement à la surdité. > Médiation par acteur interne ou externe à l’entreprise. > Identification des sources sonores à risque et transformation en sources lumineuses ou vibratoires. > Protection de l’ouïe - Isolation phonique. Grille d’analyse du handicap visuel Sommaire Origines : - congénitales, - maladies, - suite à un accident (personnel ou professionnel) . Classification : La déficience visuelle fait l’objet d’une définition officielle de caractère réglementaire. - l’amblyopie : l’acuité visuelle est comprise entre 1/20ème et 4/10ème pour le meilleur oeil, - la cécité : l’acuité visuelle est inférieure à 1/20ème pour le meilleur oeil. Les troubles visuels se classent en 2 catégories : - les défauts des yeux : amétropies (myopie, hypermétropie,presbytie, astigmatisme), diplopie, strabisme, hétérophories, nystagmus… - les maladies des yeux : rétinites, glaucomes. Ils entraînent des incapacités différentes : perte de la vision de loin, perte de la vision de près, altération du champ visuel (vision périphérique, centrale, des couleurs). Chiens guides d’aveugles (F.F.A.C) © AFRC – Tous droits réservés Incapacités induites : - voir, - lire et écrire, - se déplacer. Rééducation, compensation : L’optimisation des capacités résiduelles constitue le passage obligé de l’insertion ou de la réinsertion. Pour aider les déficients visuels, tout un ensemble de techniques est mis à leur disposition : - la valorisation des capacités visuelles en « basse vision », - les aides à la vie journalière (AVJ) ou l’autonomie dans les gestes courants de la vie quotidienne (conseils et solutions pratiques qui donnent des repères), - l’aménagement de l’environnement (éclairage, agencement du mobilier…), - les systèmes d’optique (loupe), - les aides à la mobilité (cannes blanches, chiens guides…). Grille d’analyse du handicap visuel Sommaire Situation de formation : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité au savoir et à l’information : - Lecture, écriture L’accessibilité physique : TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES Aides techniques spécifiques : > Interfaces (télé agrandisseur, plage braille, synthèse vocale). - Accès au lieu de formation > Apprentissage des techniques de déplacements par « instructeur de locomotion ». - Accès aux locaux et aux salles de formation > Adaptation de l’environnement. > Mise en place de repères sonores ou tactiles, podo-tactiles. - Protection de la vue > Adaptation de l’éclairage et des contrastes de lumière. Situation de travail : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la communication visuelle : - Lecture, écriture L’accessibilité physique : TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Aides techniques informatiques associées ou non : braille, agrandissement, vocal. > Autres aides techniques non spécifiques (grand écran, scanner…). > Sensibilisation de l’environnement. - Locomotion > Apprentissage de l’espace environnemental par instructeur de locomotion. > Mise en place de repères tactiles ou sonores ou vibratoires. > Sensibilisation de l’environnement. - Sécurité > Détection des sources visuelles à risque : transformation en sources sonores… - Protection de la vue > Adaptation de l’éclairage et des contrastes de lumière. © AFRC – Tous droits réservés Grille d’analyse du handicap intellectuel Sommaire Situation de formation : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité au savoir : - A la connaissance de l’environnement socioprofessionnel - Aux savoir-faire professionnels L’accessibilité à la relation avec autrui : - Environnement relationnel de travail TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Adaptation de la formation - pédagogie adaptée, - supports simplifiés, - repères et codage de l’information. > Allongement du cursus. > Désignation de tuteurs. > Sensibilisation de l’environnement par opérateur spécialisé (pédagogue, éducateur spécialisé.) Situation de travail : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la communication verbale : - Compréhension des messages et des consignes utilisant des supports complexes entraînant des charges mentales élevées L’accessibilité à la relation à autrui : TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Apprentissages des consignes par tuteur interne ou intervenant externe. > Aménagement de l’environnement (signalétique adaptée). > Sensibilisation de l’environnement au handicap. - Environnement relationnel L’accessibilité physique : - Gestes professionnels - Articulation entre les tâches, complexité et rythmes de travail entraînant des charges mentales élevées - Sécurité - Déplacements © AFRC – Tous droits réservés > Encadrement au poste de travail. > Réorganisation des tâches du poste par suppression des tâches complexes, automatisation. > Codage des sources à risque. > Repérage et apprentissage des lieux et des locaux. Grille d’analyse du handicap psychique Sommaire Situation de formation : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la relation à autrui : - Environnement relationnel de travail L’accessibilité physique : - Dysfonctionnement de l’état de veille entraînant une difficile gestion de la charge mentale imposée par l’organisation, mais aussi par d’éventuels évènements insolites : - Poids sur les émotions, conscience… TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Sensibilisation de l’environnement. > Appel à des intervenants externes (psychologues spécialisés, chargés d’insertion spécialisés, services hospitaliers). > Réorganisation de la formation - allègement du contenu, - allègement des horaires, - désignation d’un référent… > Repérage des dysfonctionnements éventuels pour anticipation des crises. Situation de travail : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la relation à autrui : - Environnement relationnel L’accessibilité physique : -Environnement professionnel avec charge mentale élevée au poste de travail ; cadences, dysfonctionnements… - Evènements insolites, dysfonctionnements © AFRC – Tous droits réservés TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Sensibilisation des opérateurs internes et des collègues aux troubles de la personne, permettant la dédramatisation ou l’appel d’intervenants externes, en cas d’urgence. > Interventions ponctuelles externes (psychologues spécialisés, psychiatres…). > Réorganisation du travail. > Adaptation de l’outil de travail, simplification des consignes. > Identification des sources de dysfonctionnements et amplification de la sécurité pour anticipation des crises. > Sensibilisation des opérateurs internes. Grille d’analyse du handicap maladies invalidantes Sommaire Situation de formation : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité physique : TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES - Fatigabilité, surcharge physique > Adaptation de la formation : allègement d’horaires, phases de repos. - Soins médicaux > Intervenants externes / Aides humaines : - auxiliaires de vie, - auxiliaires professionnels, - services hospitaliers. Situation de travail : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES L’accessibilité physique : - Gestes professionnels - Charge physique et charge mentale > Aménagement des postes de travail : réorganisation et allégements des tâches (automatisation,…). > Auxiliaires professionnels. - Soins médicaux > Intervenants externes / aides humaines : - auxiliaires de vie, - auxiliaires professionnels, - services hospitaliers. © AFRC – Tous droits réservés Grille d’analyse du handicap moteur Sommaire Situation de formation : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la communication : - Troubles de la parole L’accessibilité physique : - Accès au lieu de formation - Accès aux locaux et aux salles de formation - Soins médicaux TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Auxiliaire professionnel. > Nouvelles technologies. > Aides à la mobilité. > Adaptation de l’environnement. > Adaptation de la formation. > Auxiliaire professionnel. > Auxiliaire de vie. > Intervenant externe. Situation de travail : PROBLEMES D’ACCESSIBILITE LIES A LA SITUATION DE HANDICAP L’accessibilité à la communication : - Troubles de la parole L’accessibilité physique : TECHNIQUES DE COMPENSATION POSSIBLES > Nouvelles technologies (synthèse vocale – supports écrits). > Auxiliaire professionnel. -Accessibilité aux lieux de travail > Aides à la mobilité : véhicules adaptés, transport spécialisé. -Déplacements à l’intérieur des locaux de travail > Adaptation de l’environnement professionnel. - Gestes professionnels - Charges physiques : manutentions, ports de charges, flexions, extensions -Charges mentales : horaires, rythmes de travail > Adaptation de l’outil de travail, de l’organisation du travail par des solutions techniques ou organisationnelles. > Aménagement des horaires. - Evènements insolites et dysfonctionnements > Amplification de la sécurité. © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques Sommaire Films Film daily motion : Handicall 100% de CDI Centre d’appels © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques Sommaire Combattre le handicap consiste avant tout à : - Faire évoluer les mentalités et combattre les préjugés - Faire preuve d’efforts en terme de créativité et d’innovation - Faciliter les conditions d’intégration et d’accessibilité (formation, situation de travail, collectif relationnel, etc.) - Motiver la personne handicapée et la valoriser au regard de ses compétences Moyens : Adapter les processus ressources humaines de recrutement, d’intégration, de formation, de gestion de carrières, de maintien dans l’emploi des collaborateurs handicapés Recruter différemment ex : programme Handivisio qui vise à simplifier la mise en relation entre les travailleurs handicapés et les recruteurs grâce à l’installation de 80 bornes de vidéo-recrutement interactives partout en France Signature d’accord avec le monde universitaire afin d’aider à l’insertion d’étudiants en situation de handicap notamment par la mise en œuvre de dispositifs spécifiques : périodes d’intérim et de formation en amont de l’alternance, convention avec l’Agefiph (ARPEJEH : association fondée en 2008 dont l’objectif est d’aider les élèves et étudiants handicapés à accéder au monde professionnel) Sensibiliser les managers et les collaborateurs au handicap afin de changer leur regard sur le handicap et faire tombés les préjugés et sujets tabous (troupe de théâtre, film, formation pour ses managers en concertation avec un formateur/psychologue, etc.) Coaching individuel associant centre de formation, tuteur désigné, responsable des Ressources humaines et mission handicap, il permet afin d’évaluer les avancées et les axes de progression du salarié Mise en place d’un référentiel d’Accessibilité selon les recommandations définies par l’Observatoire National de l’Aménagement Durable Accessible. Création d’un charte d’entreprise sur le handicap Signer des partenariats avec des entreprises du milieu adapté S’engager par la signature d’un accord d’entreprise pluri annuel Ergonome interne Se donner les moyens techniques (borne audio métrique, transcription écrite ou visuelle, LSF…), etc. © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques Sommaire Bernard Cauchy Responsable de la Mission Handicap Société Générale Mission Handicap "La diversité, la mixité, le développement des compétences, la prise en compte des différences, constituent quelques-unes des valeurs qui font de Société Générale une entreprise citoyenne et innovante, en phase avec les évolutions de la société, ouverte sur le monde…" Film sogelive.socgen.com Avec la création de la Mission Handicap, suite à l'accord d'entreprise du 4 mai 2007, la Société Générale s'est donnée les moyens de cette politique volontariste et déploie de nombreux dispositifs dans les domaines du recrutement, de l'intégration, de la formation, du maintien dans l’emploi des collaborateurs handicapés. Les objectifs de la Mission Handicap •Recruter un minimum de 160 personnes handicapées sur la durée de l'accord (2007-2010) •Favoriser le maintien dans l’emploi et améliorer les conditions de travail, grâce à la formation, à la gestion des carrières, à l’aménagement des postes, des horaires ou véhicules de travail. •Organiser des actions de sensibilisation et de formation des managers, des acteurs des ressources humaines et des collaborateurs. •Développer des partenariats avec les entreprises du milieu adapté. http://careers.socgen.tv/channel/23 © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques Sommaire HANDICAFE Les Handicafés© : un moyen pour favoriser la rencontre entre travailleurs handicapés et recruteurs : Le principe : souplesse et convivialité L’Handicafé© permet aux candidats handicapés et aux recruteurs de se rencontrer et de discuter dans un lieu convivial, autour d’un café. Deux zones d’affichage sont prévues, l’une pour les CV et l’autre pour les offres d’emploi. Chacun des participants est invité à consulter ces informations puis à aller à la rencontre de l’autre. Comment un Handicafé© se passe-t-il concrètement ? A leur arrivée, chaque participant se voit remettre un badge mentionnant son nom : un code couleur est attribué pour les candidats handicapés et un autre, pour les recruteurs. Les entreprises reçoivent la liste des travailleurs handicapés présents, indiquant l’intitulé de poste recherché. Les candidats, quant à eux, disposent de la liste des entreprises présentes. Sur un panneau d’affichage, les candidats déposent leur CV et les entreprises procèdent de même avec leurs offres d’emploi. Cette exposition permet à chacun de consulter les offres et d’identifier les interlocuteurs à rencontrer. Une fois les choix arrêtés, il faut partir à leur recherche. Des personnes ressources, nommées « poissons pilotes », sont présents sur les lieux pour guider les participants et faciliter leur mise en relation. Pas question de laisser un candidat trop timide sans entretien. Un animateur coordonne cette équipe de terrain et passe des annonces micro : « M. Untel, comptable, cherche la société X » ou encore « l’entreprise Y attend M. X ». Deux heures durant, les rencontres se multiplient. Les candidats font passer leur CV aux entreprises, échangent des informations professionnelles et communiquent leurs coordonnées. © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques Sommaire HANDICAFE Histoire de l’Handicafé© Après trois ans de fonctionnement, le Jobdating© avait montré la pleine mesure de ses capacités. Avec plus de 60% de travailleurs handicapés en poste un an après l’événement, il s’est imposé comme un outil incontournable pour l’emploi des personnes handicapées. Le moment était venu d’innover à nouveau. L’ADAPT s’est penchée sur la création d’un nouvel outil aux contours plus souples. Le travail de réflexion s’est axé principalement sur la rencontre. Pas de temps impartis ni d’entretiens obligatoires, mais une mise à disposition de tous les éléments pour favoriser les entretiens. Hybride entre le Jobdating© et le Forum, la formule a séduit à la fois les entreprises et les candidats. Le premier Handicafé© a eu lieu en juin 2007 avant d’être intronisé et utilisé largement lors de la 11ème semaine pour l’emploi des personnes handicapées. © AFRC – Tous droits réservés Bonnes pratiques Sommaire Bonnes pratiques Handijobs.fr CV vidéo © AFRC – Tous droits réservés Actualité du handicap © AFRC – Tous droits réservés Actualité du handicap (des 6 derniers mois) Sommaire - Comité interministériel Handicap (CIH) : nomination de Thierry Dieuleveux Présidé par le Premier ministre, ce comité se substituera à la délégation interministérielle aux personnes handicapées qui sera supprimée par la même occasion. Xavier Darcos et Nadine Morano ont souhaité ce changement de gouvernance afin d’optimiser la politique du handicap et de répondre à l’attente forte des associations représentant les personnes handicapées, en renforçant notamment la cohérence interministérielle et la transversalité de la politique du handicap. Ce comité permettra de tenir les engagements pris par le Président de la République lors de la conférence nationale du handicap et de concrétiser les objectifs de la loi du 11 février 2005 d’assurer la pleine citoyenneté aux personnes en situation de handicap. Le secrétariat du comité interministériel et la coordination de la mise en oeuvre des décisions prises par celui-ci seront assuré par un secrétaire général, qui sera nommé très prochainement. Décret n°2009-1367 du 6 novembre 2009 portant créat ion du Comité Interministériel du Handicap - Décret n°2009-1272 du 21 octobre 2009 relatif à l’ac cessibilité des lieux de travail aux travailleurs handicapés © AFRC – Tous droits réservés Les partenaires © AFRC – Tous droits réservés Partenaires AGEFIPH - Association Nationale de Gestion du Fonds Pour L’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées APAJH - Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés APF - Association des Paralysés de France CAP Emploi – Organismes (119) de placement spécialisés CDTD – Centres de Distributions de Travail à Domicile CNSA – Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie CLAPEAHA - Comité de Liaison et d'Action des Parents d'Enfants et d'Adultes atteints de Handicaps Associés FFAIMC - Fédération Française des Associations d'Infirmes Moteurs Cérébraux FNATH - Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés MDPH – Maison Départementale des Personnes Handicapés UNAFAM- Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques UNAPEI - Union Nationale des Associations de Parents de Personnes Handicapées Mentales et de leurs Amis UNISDA - Union Nationale pour l'Insertion Sociale du Déficient Auditif UNITH - Union nationale pour l’insertion du travailleur handicapé UNEA - Union nationale des entreprises adaptées RESEAU GESAT - Réseau national de travail protégé et adapté OPE - Réseau Ohé-Prométhée SAMETH :Service d’Appui pour le Maintien dans l’Emploi des personnes handicapées Sites de recrutement : HANPLOI - Site de recrutement destiné aux personnes handicapées et aux recruteurs HANDIPLACE - Centre de ressources, de développement et d’information pour l’emploi des personnes handicapées HANDIJOBS - Portail emploi pour les personnes handicapées HANDIFORMATION - Site ressource pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées en Auvergne HANDI-UP - Site à destination des étudiants, jeunes diplômés et des entreprises (régions Auvergne, BasseNormandie, Bourgogne, Bretagne, Haute-Normandie, Pays de Loire, Rhône-Alpes), etc. © AFRC – Tous droits réservés Témoignage © AFRC – Tous droits réservés Témoignage Sommaire Thierry SALOMEZ DRH Intra Call Center © AFRC – Tous droits réservés Intervenants © AFRC – Tous droits réservés Coordonnées Jérôme Menesguen (Stratégie & Ressources Humaines) AVENUE RH Portable : 06 67 49 27 30 E-mail : [email protected] Christian Gualla (Avocat – Droit social) JURILEX Portable : 06 27 20 37 24 E-mail : [email protected] © AFRC – Tous droits réservés