Journal interne : Innover vraiment !

le 11 mars 2015
Journal interne : Innover vraiment !
Le premier numéro du journal interne de la Comm d’Agglo vient de sortir. Tout ce qui
concerne la communication et l'information du personnel nous intéresse.
Beaucoup d’entre nous ont déjà connu ce type de publications internes, à la vie plus
ou moins brève, et aux contenus souvent pauvres (pour ceux que nous avons connus !).
D'abord, si ce journal interne devait devenir la voix de son maître, genre : « on va
vous expliquer comment vous serrer la ceinture » ou « comment faire avec deux agents le
travail de trois agents», le SDU ferait naturellement de ce journal sa « tête de turc » (sans
rien avoir contre les turcs, évidemment).
Pour que ne se reproduisent pas ces expériences sans avenir, le SDU a décidé de faire
quelques suggestions...
Son titre d’abord. On suppose que les deux propositions qui sont faites sont des
douces provocations destinées à faire réagir les collègues et à encourager de nouvelles
propositions ! Car si ce journal devait s’appeler « Qué nouvelles » ou « Viens rwaiter » il ne
faudrait plus s’en prendre à ceux de « l’extérieur » qui nous prennent (nous, les Ardennais)
pour des attardés… mais à ceux qui leur en donnent l’occasion !
Plus personne ne parle plus comme ça ici depuis longtemps... On n'a même jamais
parlé comme ça dans certaines parties du département.
En appeler au personnel pour trouver un titre, pourquoi pas ? Cela donnera peut-être
un titre un peu plus dynamique. Mais la participation du personnel sera-t-elle limitée au
choix du titre ? Y aura-t-il un appel au personnel pour le contenu ?
Car ce journal ne dit pas son nom :
-sera-t-il un journal DU personnel (fait par lui)
-ou un journal POUR le personnel ? (fait par d'autres)
Nuance de taille.
Apparemment, le choix (très politique, donc pas neutre du tout) est que ce journal
sera fait et écrit par un comité de rédaction. On ne perdra pas cela de vue. Mais, bon... ce
n'est que le premier numéro, il fallait bien que quelqu'un s'y mette. On verra si cela évolue.
Il pourrait au moins être demandé au personnel de définir les rubriques qu'il souhaite
voir dans ce journal.
Sur les principes, voici nos premières suggestions :
-privilégier les collectifs de travail plutôt que les individus. Les réalisations sont
toujours celles d'un collectif, pas celles d'un individu seul, aussi "génial" soit-il.
-un édito pas réservé au DGS, mais un tour de rôle en fonction de l'actualité interne
-des articles de présentation de services ou d'équipes, de leur travail concret, de ce
qui s’y fait de bien ou au contraire de ce qui ne marche pas. Ce serait cela "réinterroger les
pratiques". Mais peut-être le DGS ne met-il pas derrière ces mots la même chose que nous ?
Pour produire de « la cohérence et de la cohésion » entre agents et entre services,
encore faut-il que chacun connaisse le travail concret des uns et des autres.
A nos yeux, l’article du numéro 1 sur les services de l’Eau et de l’Assainissement est
généraliste et superficiel. Pas un mot sur la composition du service, pas un mot sur
l’organisation du travail, pas un mot sur le contenu concret des différentes tâches, rien sur
les procédures de travail, rien sur ce qui marche bien ni sur ce qui cloche…
-une rubrique DRH pour signaler les changements statutaires et les nouveaux textes,
les résultats des CAP, l'état des dossiers examinés par le Comité technique et le CHSCT,
signaler les réunions et les sujets de rencontres Elus / Représentants du personnel /
Syndicats / Administration...
-un billet "d’humeur" à chaque numéro dans lequel un ou des agents pourraient
demander à s'exprimer sur ce qui ne va pas dans leur environnement de travail (ou sur ce
qui va bien et qui pourrait être fait dans d'autres services !)
Il n' y a pas que "nos concitoyens" qui ne voient pas les trains qui n'arrivent pas à
l'heure ! Certains cadres sont atteints d'une certaine cécité sur les conditions de travail,
l'organisation, le manque de matériel...
Et il ne faudrait pas que lorsque les trains arrivent à l'heure (lorsque le travail est bien
fait) on ne félicite que... le chef de gare !
On l’imagine, ce premier numéro est un galop d’essai. C'est dans cet esprit que le
SDU a pris ces quelques minutes pour être critique et constructif. Sans du tout mettre en
cause les premiers rédacteurs, cela va de soi (ils ont bien voulu "se jeter à l'eau"). Qu'ils
voient aussi dans notre contribution un intérêt pour leur travail.
Le SDU.