Les corrigés des examens DPECF 2007

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Les corrigés des examens DPECF 2007
1ère Ecole en ligne des professions comptables
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DPECF 2007
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DPECF 2007
Corrigé de l'UV 2
Economie
1ère Ecole en ligne des professions comptables
SESSION 2007
ÉCONOMIE
Durée de l'épreuve : 3 heures - Coefficient : 1
Aucun document ni aucun matériel ne sont autorisés. En conséquence, tout usage d'une calculatrice est
INTERDIT et constituerait une fraude.
I - COMMENTAIRE DE TEXTE
A l’aide du texte présenté en annexe et de vos connaissances personnelles, vous analyserez
les effets du progrès technique sur la croissance et sur l'emploi.
II – QUESTIONS
1) Après avoir défini le concept d'investissement dans l'entreprise, vous présenterez les
paramètres qui l'influencent.
2) Les déterminants de la dette publique.
Barème :
I)
Commentaire :
II)
Questions :
ƒ
Première question :
ƒ
Deuxième question :
12 points
8 points
4 points
4 points
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ANNEXE
La plupart des théories s'accordent au moins sur un point : à court terme, le progrès technique est
effectivement destructeur d'emploi. Peut-il d'ailleurs en être autrement ? La conception d'une nouvelle
machine n'a pas d'autre finalité que celle de lui confier une tâche effectuée jusqu'ici par un ou plusieurs
ouvriers. Mais ces mêmes théories s'accordent également à considérer qu'à long terme le progrès
technique peut favoriser la création de nouveaux emplois, (...).
Si l'automatisation de tel ou tel processus supprime des emplois (saisie des prix à la sortie des
supermarchés, délivrance des billets par un automate bancaire...), l'emploi n'en diminue pas pour
autant : seule sa structure se transforme. C'est le mécanisme qu'Alfred Sauvy a qualifié
de « déversement » de l'emploi. Aucun risque en effet que les machines nous éliminent : le travail des
hommes reste le seul moyen de créer des richesses supplémentaires. Tous les biens que nous achetons,
tous les services que nous consommons ne sont en fait qu'un concentré de travail humain. Les machines
aussi : automatiser consiste simplement à remplacer du travail « vivant » par du travail mort. Il a bien
fallu quelqu'un pour concevoir, produire et vendre cette machine (...).
L'automatisation ne ferait reculer l'emploi que s'il ne se trouvait plus de biens et de services
supplémentaires que les hommes souhaitaient acquérir. Nous en sommes malheureusement très loin.
Ces transferts d'emplois se traduisent par des modifications de revenus : certains deviennent plus riches
et d'autres plus pauvres. Par des déracinements géographiques et / ou professionnels. Ceux qui, toute
leur vie, ont vissé des boulons sur une chaîne de Maubeuge ne peuvent pas, par l'opération du SaintEsprit, aller occuper les emplois supplémentaires créés dans le bureau d'études du fabricant de visseuses
automatiques à Nice (sans parler évidemment de Hongkong ou de Francfort), ni se transformer
facilement en vendeur de visseuses aux entreprises de la région. C'est pour ces raisons que les
disparitions d'emplois liées à l'automatisation sont toujours conflictuelles.
En période de croissance et de plein-emploi, ces conflits et ces difficultés parviennent à se réguler sans
trop de casse. Dans un contexte de chômage de masse, tout change (...).
Alternatives Economiques - Hors-série n° 36 (extraits)
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PROPOSITION DE CORRIGE
I – Commentaire de texte : les effets du progrès technique sur la croissance
et l'emploi (12 points)
Proposition de plan détaillé
Introduction
Accroche : ces dernières semaines, on a pu assister à un mouvement social des hôtesses de caisse de
certaines enseignes de la grande distribution, qui protestaient contre l'introduction de caisses
automatiques dans les hypermarchés, innovation conduisant directement à la suppression de leurs
emplois.
Définition des termes du sujet : les innovations, de procédés ou de produits sont la manifestation du
progrès technique, la croissance économique, elle se définit par l'augmentation d'un indicateur de
production (comme le PIB ou le PNB) ; l'emploi désigne l'ensemble des actifs occupés et par extension
tous ceux à la recherche d'une activité professionnelle.
Problématique : l'exemple cité pose une partie du problème lié à la diffusion du progrès technique, à
savoir son effet potentiellement destructeur sur l'emploi et par suite sur la dépression de la demande et
de la croissance qui en résulterait. Pour autant est-il pertinent de conclure que le progrès technique ait
toujours un effet dépressif sur l'activité et sur l'emploi ?
Présentation du plan : pour répondre à cette question nous montrerons que sur le long terme, le progrès
technique est une cause fondamentale de la croissance économique qui s'accompagne d'une
augmentation du volume de l'emploi ainsi que du développement du niveau de qualification des actifs
(partie I), pour ensuite relativiser notre propos et mettre en évidence sur le court terme les effets parfois
destructeurs et toujours déstabilisants du progrès technique sur le travail (partie II).
Développement
Partie I - Le progrès technique explique l'essentiel de la croissance économique des pays
développés sur le long terme …
A – Les innovations de procédé et la croissance intensive
- les innovations de procédé améliorent les gains de productivité, donc permettent de diminuer les coûts
et les prix. Cette baisse de prix permet de stimuler la demande des biens fabriqués à partir des
innovations, mais aussi de créer un effet de richesse pour le consommateur, qui bénéficie à la demande
des autres biens. Par ces mécanismes, le progrès technique crée de la croissance et de l'emploi.
- La limite de la contribution de cette forme du progrès technique à la croissance est, comme le souligne
le document, la saturation de la demande. En effet, si la croissance de la demande est inférieure aux
gains de productivité réalisés, il en résulte une dépression marquée du volume d'emploi nécessaire.
- l'effet des gains de compétitivité doit aussi être abordé. Ainsi, une entreprise qui détruit de l'emploi
pour cause de modernisation technologique, améliore son efficience et de ce fait peut espérer améliorer
sa compétitivité. Cette dernière doit se traduire par une amélioration de sa position concurrentielle,
particulièrement en économie ouverte, et par suite à l'augmentation de son volume d'affaires à moyen
terme. Ainsi les emplois détruits à court terme peuvent être compensés par ceux créés sur le moyen
terme.
Sur le long terme, on s'aperçoit donc que ce mécanisme de croissance intensive est porteur de croissance
économique et de développement de l'emploi. Le mécanisme des révolutions industrielles analysé par
J.A. Schumpeter en terme de grappes d'innovations et de leur diffusion rapide dans le système
économique en apporte la preuve.
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B – Les innovations de produit et la croissance extensive
- Une partie du progrès technique est cristallisée dans les nouveaux produits et dans l'amélioration des
anciens. Les nouvelles activités créent de nouveaux emplois. Les innovations concernant les produits
sont un puissant stimulant de la demande en augmentant le volume de la consommation finale des
ménages et en accélérant, notamment, le renouvellement des biens durables. Cette extension de la
demande, stimule le principal moteur de la croissance économique, à savoir la consommation finale. Par
suite, on assiste à un développement de l'emploi compatible avec le niveau de la croissance généré.
C – Le progrès technique favorable au développement de l'emploi qualifié
- La principale conséquence sur l'emploi de ces innovations de procédé ou de produits, comme le souligne
le document, est la multiplication des compétences humaines nécessaires pour leur conception, leur
production et leur commercialisation. Elles participent donc à la croissance des emplois qualifiés, mieux
rémunérés. L'augmentation du pouvoir d'achat induite des salariés à qualification élevée est de nature à
stimuler la croissance économique sur le long terme. Le progrès technique améliore ainsi la qualité de
l'emploi.
Transition
Le progrès technique, qu'il concerne les procédés de fabrication ou les biens produits est donc de nature
à stimuler la croissance économique et l'emploi. Pour l'emploi on note aussi l'influence positive des
innovations sur le niveau de qualification et de rémunération. La diffusion de nouveaux produits de
consommation et la réalisation de gains de productivité substantiels, pendant la période "des 30
glorieuses", selon l'expression de Jean Fourastié, confirme la thèse selon laquelle le progrès technique
provoque la croissance économique et l'essor de l'emploi. En effet, cette période est caractérisée par une
croissance du PIB en France de près de 5% annuel en moyenne et par un développement important de la
population active, qui s'est notamment traduit par la salarisation massive des femmes. Pour autant le
progrès technique peut aussi avoir des impacts négatifs sur le volume de l'emploi et sur le sort de
certaines catégories de salariés.
Partie II - … mais, par ailleurs s'accompagne d'effets négatifs ou déstabilisants à court terme
sur l'emploi
A – Le cas de certains investissements de productivité
- Nous avons vu que dans les secteurs en pleine croissance, le progrès technique permettait la réalisation
de gains de productivité, sans provoquer de destruction d'emplois. L'emploi ne diminue que dans le cas
où les gains de productivité sont supérieurs à la croissance des ventes. Par conséquent, il existe des
secteurs arrivés en phase de maturité où le progrès technique se traduit par une diminution de l'emploi.
Mais, le nombre de secteurs concernés par cette situation demeure relativement limité.
- Un autre cas de figure est à envisager, celui de la substitution pure et simple du capital technique au
travail. C'est le cas évoqué par l'annexe, lorsque "le travail mort remplace le travail vivant. On peut citer
toutes les activités utilisant des automates, comme par exemple la distribution de titres de transport.
Clairement, cette évolution se traduit par la disparition d'une grande quantité d'emplois de guichet. Ainsi
certaines qualifications et certains types d'emplois disparaissent.
B – Les effets déstabilisants sur la structure des emplois et les qualifications
- Il est incontestable que le progrès technique bouleverse la structure et la nature des emplois ainsi que
le niveau de qualification des actifs. Ce phénomène a été analysé par Fourastié et Sauvy dans la thèse du
déversement, qui explique le passage d'une économie dominée par l'emploi agricole à une économie où
l'emploi industriel prime, puis à une économie basée sur les activités et l'emploi tertiaires. C'est la
confrontation dynamisme de la demande / gains de productivité qui explique ces évolutions structurelles
lourdes. L'emploi est sectoriellement détruit, alors que son volume global augmente, donc la nature des
emplois change.
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- Ce bouleversement de la structure des emplois peut avoir des conséquences très négatives au niveau
de l'emploi des individus. En effet, et cette idée est évoquée par le document, l'ancien OS sur une chaîne
de montage désormais totalement automatisée n'est pas nécessairement en mesure d'occuper un emploi
de télévendeur, activité qui se développe très rapidement en même temps que les emplois d'ouvriers
industriels non qualifiés disparaissent.
Les qualifications et la formation demandées pour occuper les nouveaux emplois sont incompatibles avec
celles possédées par ceux dont les emplois ont été détruits par la modernisation technologique. De même
la localisation géographique des emplois qui se créent dans les nouvelles activités et celle des emplois qui
sont détruits ne correspondent pas nécessairement.
Pour ces deux raisons, les salariés peuvent être individuellement victimes du progrès technique, alors que
l'ensemble de la société en tire bénéfice.
C - Les effets de destruction créatrice
Au total, l'influence du progrès technique sur la croissance des activités et de l'emploi peut être assimilée
à la destruction créatrice chère à J. A. Schumpeter.
En effet les nouveaux produits se substituent partiellement aux anciens, donc la croissance des activités
et de l'emploi dans les entreprises produisant les premiers s'accompagne du déclin des activités et de
l'emploi de celles qui fabriquent les seconds.
Ce que l'on vient d'expliquer au niveau des secteurs d'activité et des entreprises s'applique aussi au
niveau des professions (le nombre de techniciens et de cadres augmente alors que celui des ouvriers
diminue), voire plus finement au niveau des compétences et des qualifications (les typographes
disparaissent alors que les infographes se développent).
Les effets négatifs du progrès technique sur l'emploi ne sont pas tant une question de volume global de
l'emploi qu'une question d'évolution qualitative des emplois. Plus le progrès technique est rapide, ce qui
est le cas, et plus les effets déstabilisants sur l'emploi sont importants. Les populations les plus fragiles,
les moins formées apparaissent donc comme globalement victimes de la vitesse du progrès technique.
Conclusion
Rappel des conclusions des deux parties :
- le progrès technique est synonyme de croissance économique et de développement de l'emploi sur le
long terme ;
- Le progrès technique détruit certains types d'emplois, rend obsolètes certaines qualifications, ce qui
explique que certains salariés ou certaines catégories socioprofessionnelles apparaissent comme des
victimes du mouvement d'innovations.
Ouverture :
1) Rappeler que la machine a toujours été considérée comme le bouc émissaire pour expliquer la
difficulté des hommes face à l'emploi. Le mouvement luddiste à la fin du XVIIIème siècle et l'opposition
forcenée des travailleurs de l'industrie textile anglaise à l'introduction des machines en est la
concrétisation.
2) Si l'emploi global, la croissance économique et les gains de productivité se sont développés
parallèlement dans les économies occidentales tout au long du XXème siècle, c'est aussi parce que le
temps de travail a été quasiment divisé par deux depuis le début de ce siècle. On peut alors se demander
quelle va être la nature de la relation entre ces trois variables, dans un contexte où la baisse de la durée
du travail semble provisoirement stoppée ?
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II – Questions (8 points)
1) Après avoir défini le concept d'investissement dans l'entreprise, vous présenterez les
paramètres qui l'influencent. (4 points)
L'investissement se définit comme un "flux permettant d'accroître le stock de capital ou selon Böhm
Bawerk "un détour avantageux de la production". En France plus de 50% de l'investissement national est
réalisé par les sociétés non financières. On peut distinguer deux typologies de l'investissement des
entreprises, selon sa finalité et selon sa nature.
Du point de vue de la finalité, on distingue l'investissement de renouvellement (pour remplacer les biens
d'équipement obsolètes ou hors d'usage), l'investissement de capacité (pour augmenter la capacité de
production de l'entreprise) et l'investissement de productivité (pour améliorer l'efficience de l'entreprise).
Du point de vue de la nature, on distingue les investissements matériels (la Formation Brute de Capital
Fixe mesurée par la Comptabilité Nationale), l'investissement immatériel (les brevets, les études, la
communication et la formation des hommes) et l'investissement financier (acquisition de titres de
propriété d'autres sociétés en vue d'exercer un contrôle sur ces dernières).
La décision d'investissement est motivée et contrainte par différentes variables :
- la croissance de la demande ou l'anticipation de cette croissance (investissement de capacité) ;
- la rentabilité de l'entreprise et la rentabilité prévisionnelle de l'investissement. L'investissement
n'est réalisé que si sa rentabilité sur le long terme est jugée suffisante ;
- le coût du financement, puisque celui-ci a des répercussions sur la rentabilité de
l'investissement. L'existence d'aides à l'investissement sous forme de subventions ou de crédits
d'impôt participe à la baisse de ce coût ;
- les possibilités de financement (ressources propres de la CAF, crédit bancaire, augmentation de
capital ou crédit-bail) ;
- du progrès technique qui accélère l'obsolescence des biens d'équipement ;
- de la concurrence qui induit dans certains secteurs une course effrénée aux gains de
productivité et aux investissements du même nom ;
- enfin, de la stratégie générale déterminée par les dirigeants de l'entreprise.
2) Les déterminant de la dette publique (4 points)
La dette publique se définit au sens large comme la dette cumulée de l'Etat (des administrations
centrales), des collectivités locales et des organismes de Sécurité Sociale (SS). En 2006, la dette
publique a atteint en France environ 62 % du Produit Intérieur Brut (PIB), alors que le pacte de stabilité
et de croissance qui s'impose à notre pays en raison de l'adoption de l'euro fixe le seuil maximum à 60%
du PIB. L'analyse des déterminants de la dette revêt donc un intérêt tout particulier.
D'une manière générale, la dette est générée par l'accumulation des déficits réalisés au cours des années
antérieures, c'est-à-dire une situation récurrente d'excédent des dépenses sur les recettes. Comprendre
les raisons de la formation de la dette publique revient donc à expliquer les déficits publics récurrents.
Cette analyse est différente selon que le déficit public concerne l'Etat, les collectivités locales ou la SS.
Pour les collectivités locales et pour l'Etat, les déficits budgétaires sont imputables soit à des recettes
insuffisantes, soit à des dépenses trop importantes.
Du côté des recettes, l'insuffisante rentrée des impôts peut être due à une politique fiscale reposant sur
le principe libéral de baisse des impôts (réduction de l'impôt sur le revenu des français depuis 2005, par
exemple) ou sur les effets mécaniques d'une croissance économique faible.
Côté dépense, l'augmentation est liée aux choix de politique économique. Par exemple, pour relancer la
croissance économique l'Etat peut mener une politique contra-cyclique de relance de la demande,
d'inspiration keynésienne. Il peut aussi définir des politiques structurelles importantes en injectant par
exemple des moyens importants en matière de recherche scientifique ou en matière de formation et
d'éducation. La faiblesse de la croissance économique peut elle aussi contribuer à la hausse des dépenses
par la multiplication des interventions en matière sociale. Enfin, dans le cadre français, au niveau des
collectivités territoriales, la décentralisation adoptée conduit à multiplier les domaines de compétence et
d'intervention, donc les dépenses afférentes, alors même que les transferts de ressources n'ont pas été
effectués par l'Etat.
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Pour les administrations de SS, l'explication de leur contribution à la dette publique est toute autre. Là il
faut évoquer des causes démographiques liées au vieillissement de la population, mais aussi le fait que la
santé soit devenue un bien supérieur dont la consommation augmente plus vite que le revenu. Enfin,
l'offre de soins de plus en plus sophistiqués participe aussi au dérapage des dépenses.
En dernier lieu et quelle que soit l'origine de la dette publique, il est à noter l'influence des taux d'intérêt
sur son montant. En effet, des taux d'intérêt élevés augmentent la charge de la dette, ce qui a recettes
et à dépenses constantes accroit la tendance au déficit et à la génération d'une dette publique
supplémentaire.
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