Le financement des CUI-CAE
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Le financement des CUI-CAE
En partenariat avec : Le financement des CUI-CAE Le « contrat culture », est un Contrat Unique d’Insertion (contrat aidé) qui dans notre secteur prend la forme d’un Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi (CUI CAE). Le contrat unique d’insertion s’adresse aux personnes sans emploi, quel que soit leur âge, rencontrant des difficultés professionnelles d’accès à l’emploi. Rémunération La rémunération du titulaire d’un « contrat culture » est au moins égale au smic horaire brut, sous réserve de clauses contractuelles ou conventionnelles plus favorables. Aide financière de l’État Le montant Le CUI CAE ouvre droit à une aide de l’État dont le montant est fixé chaque semestre par arrêté du préfet de région, selon différents critères liés notamment à l’activité de l’entreprise, aux conditions économiques locales, aux difficultés rencontrées par le salarié ou encore à la qualité des actions d’accompagnement prévues. Le montant maximal de l’aide pour le CAE ne peut dépasser par heure travaillée dans la limite de 35 heures, 95 % du smic horaire brut, soit 9,43 € au 1er janvier 2013. Lorsque l’aide est versée au titre d’un ancien bénéficiaire du RSA, le département, qui participe au financement à hauteur de 88 % du montant du RSA pour une personne seule (soit 426,13 € par mois en 2013), peut fixer un montant majoré. Le versement de l’aide L’aide est versée chaque mois par l’ASP (Agence de services et de paiement) ou, pour les titulaires du RSA, par le département. L’employeur doit envoyer chaque trimestre des justificatifs attestant l’effectivité de l’activité du salarié (bulletins de salaire et états de présence). Le versement de l’aide est interrompu en cas de suspension non rémunérée du CUI. Exonération de cotisations Le CUI-CAE donne droit pendant toute la durée de la convention à une exonération des cotisations patronales au titre des assurances sociales (maladie, maternité, invalidité, décès, vieillesse), et des allocations familiales, sur la fraction de la rémunération n’excédant pas le produit du smic par le nombre d’heures rémunérées, dans la limite de la durée légale du travail calculée sur le mois (151,67 heures) ou, si elle est inférieure, de la durée conventionnelle applicable dans l’établissement. Restent dues : la cotisation AT-MP, les cotisations salariales de sécurité sociale, les cotisations patronales et salariales d’assurance chômage, la CSG, la CRDS, la contribution solidarité autonomie. Le CUI-CAE ouvre aussi droit à une exonération des participations dues au titre de l’effort de construction. En cas de suspension du CUI avec maintien total ou partiel de la rémunération, l’exonération reste calculée en fonction du nombre d’heures que le salarié aurait effectuées s’il avait travaillé. Financement de la formation. Les frais de la formation peuvent être pris en charge sur les fonds mutualisés d’UNIFAF. Ainsi le coup engendré par la formation n’impactera pas votre plan de formation. Contact : Benjamin OPPERT Tel : 06.82.67.52.48 [email protected] Exclusion des effectifs Pendant toute la durée de la convention, les salariés en CUI ne sont pas pris en compte dans le calcul des effectifs de l’entreprise, sauf pour l’application des dispositions concernant la tarification AT-MP. S’ils sont employés en CDI, ils ne seront décomptés dans les effectifs qu’à l’issue de la convention individuelle. Aides de l’état pour les CUI CAE en région Picardie Illustration Sur la région Picardie, l’aide de l’Etat des CUI-CAE pour 2013 est plafonnée à 20 h/semaine pour une prise en charge par l’Etat de 70 à 90 % du Smic. ---------------------------------------------------------------J’embauche comme médiateur ou accompagnateur culturel, sur une base de 20 h/semaine, un demandeur d’emploi ou une personne bénéficiaire du RSA. Le taux de prise en charge par l’Etat est donc de 70 à 90% du Smic avec un plafonnement à 20 h/semaine (86,66 h/mois). J’ai à ma charge : 10 à 30% du salaire versé au salarié soit entre 193,70 et 357,16 euros par mois (chargé). La formation est entièrement prise en charge et ne représente aucune dépense pour mon association. Les divers remboursements de frais (transports – tickets restaurants…). A la fin du contrat, je n’ai pas à verser l’indemnité de fin de contrat (ou indemnité de précarité). Si je souhaite embaucher cette même personne sur la base d’un temps plein (35 h/semaine soit 151,67 h/mois) : je prends à ma charge les 15 h/semaine au-delà des 20 h/semaine prises en charge par l’Etat. D’où un montant total à ma charge (aide de l’Etat comprise) pour une personne à temps plein compris entre 880,43 et 1043,89 euros par mois (au lieu de 1.616 euros – SMIC mensuel chargé pour 35 h/semaine).