1793 : La République des Montagnards La République des

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1793 : La République des Montagnards La République des
1793 : La République des Montagnards
Document 3
1. L’insurrection vendéenne, l’insurrection fédéraliste et les armées étrangères des pays coalisés
contre la France menacent la République
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Document 1
2. Sur la gravure anonyme, le personnage de gauche (A) est un garde national, sorte de militaire qui
porte une épée et une hache, et celui de droite (B), un sans culotte qui porte une pique /2pts
3. La cocarde, le drapeau tricolore, le bonnet phrygien et la devise « liberté, égalité, fraternité » sont
quelques uns des symboles révolutionnaires
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Document 2a
4. L’auteur du discours au club des Jacobins daté de 1793 est Robespierre. Il dirige le Comité de
Salut Public
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5. Robespierre se soucie du sort des citoyens les plus pauvres
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Document 2b et 3
6. Ceux qui ne sont pas d’accord avec le gouvernement révolutionnaire sont arrêtés, traduits devant
le tribunal révolutionnaire, souvent condamnés à mort et guillotinés
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7. La République montagnarde l’emporte sur ses ennemis en 1794
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La République des Montagnards
Dans l’introduction, il convient de rappeler qui furent les Montagnards, quand et comment ils
arrivèrent au pouvoir.
Les Montagnards, groupe de députés de la Convention qui ont pour soucis le bien être des citoyens les
plus pauvres, arrivent au pouvoir en juin 1793, à la suite d’un coup d’État qui élimine leur rivaux, les
Girondins.
Le contexte général de l’arrivée au pouvoir des Montagnards : Une République menacée en 1793
Instaurée en septembre 1792, la République est menacée en 1793 à la suite de l’exécution de Louis
XVI. Les pays monarchiques, pour limiter la propagation des idées républicaines et révolutionnaires
se coalisent contre la France. Les armées anglaises, hollandaises, prussiennes, autrichiennes sardes et
espagnoles menacent le territoire français d’une invasion.
Dans le même temps les Vendéens, prétextant, le sort réservé au roi, les contraintes de la levée en
masse et leur opposition à la politique anticléricale de la Convention, se soulèvent en se donnant pour
chef des opposants royalistes.
Les Girondins eux-mêmes, écartés du pouvoir menacent l’unité de la République en soulevant de
nombreuses provinces contre la Convention.
Les mesures prises par Robespierre
Pour sauver la République et les acquis de la Révolution, Robespierre et le Comité de Salut Public
prennent des mesures exceptionnelles et instaurent la Terreur. Ils font appel aux citoyens pour
augmenter les effectifs de l’armée ; c’est la levée en masse. Ils réquisitionnent tout ce dont l’armée a
besoin et fixent le prix maximum des denrées de première nécessité, pour permettre aux citoyens les
plus pauvres de vivre décemment tout en luttant contre la spéculation.
Dans le domaine politique, ils luttent impitoyablement contre tous les opposants à la Révolution en
instaurant une loi qui permet de traduire tout citoyen suspecté de ne pas soutenir l’effort
révolutionnaire devant un tribunal d’exception, le tribunal révolutionnaire, qui se traduit bien souvent
par des condamnations à mort.
La fin des Montagnards
Bien que particulièrement violente, cette politique se solde par une amélioration de la situation en
1794. Les armées étrangères sont repoussées et les insurrections sont écrasées. La situation
économique permet aux plus pauvres de subsister. Mais, sur le plan politique, de nombreux citoyens
sont lassés de la Terreur et ne réagissent pas lorsque Robespierre est renversé à son tour puis
guillotiné en juillet 1794 (9 thermidor) par des députés de la Convention inquiets pour leur propre
avenir.