TT HEBDOMADAIRE FEUILLE בס``ד Attendre la venue du Machia`h

Transcription

TT HEBDOMADAIRE FEUILLE בס``ד Attendre la venue du Machia`h
Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de Pin’has ben David, Rafael 'Haï ben Elishéva, Makhlouf ben Messaoud, Yossef bar Berthe, Moché bar Zahri, Avraham bar Señora,
Ya'acov bar Myriam SARFATI, Sarah bat baya TOUITOU, Béatrice bat Aliza AZARIA et de Rav Nissim TOLEDANO zal et à la réfoua chéléma de tous les malades du Klal Israël, en
particulier de Rav Yossef Haïm SITRUK, Rav Ovadia YOSSEF, David bar Yasmina, Gabriel bar Sim’ha, Déborah bat Kouka, Ya'acov ben Its'hak et de Aharon ben Léa.
.
FFE
EU
UIIL
LL
LE
ET
TH
HE
EB
BD
DO
OM
MA
AD
DA
AIIR
RE
E
Beth Hamidrach TORAT HESSED VEDAVID de Saint Brice
www.hessedvedavid.com
‫ב ס'' ד‬
N °1 7 7
PARACHAT BALAK (Séfer Bamidbar Ch. XXII : v.2 – Ch. XXV : v.9)
Entrée (St Brice) : 20h30
14 Tamouz 5773 / 22 Juin
Sortie (St Brice) : 23h05
Attendre la venue du Machia'h
Les ‘Hakhamim disent au sujet du nom de Bilaam que l’on peut le lire "Béli Am", sans peuple.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Notre génération a un rôle particulier, unique dans l’histoire du peuple juif, car elle est "Dor Ikvéta Dimchi’ha", la génération
qui précède la venue du Machia’h.
Le Rambam dit que tout celui qui n’attend pas et n’espère pas la venue du Machia’h est "cofer batorah", il renie la Torah.
Une question se pose.
Existe-t-il un juif qui n’attende pas la venue du Machia’h pour le délivrer de toutes ses souffrances ? Qui ne veut pas que
le Machia’h vienne ?!
En fait, chacun doit se demander honnêtement : est-ce que véritablement j’attends la venue du Machia’h ?
Suis-je apte à le recevoir alors que tous les ‘Hakhamim de tous les temps n’ont pas eu le mérite de le voir ?
Sommes-nous capables de faire tous les tikounim, les réparations nécessaires à sa venue, alors qu’à l’époque du Beth Yossef,
ils n’y sont pas parvenus ?
De même que chaque individu doit se demander quel est son "tafkid", son but, chaque génération doit aussi se poser
cette question.
Quel est le rôle de notre génération ?
Il nous faut donc trouver pourquoi justement dans notre génération, le Machia’h peut-il venir, quelle en est la raison spécifique
et si nous ne la trouvons pas, tout ce que nous disons, à savoir, que nous attendons la venue du Machia’h, n’est que
du bavardage, pas plus !
On peut comparer cela à une personne qui se trouve à un arrêt d’autobus et qui dit qu’elle attend là pour prendre l’avion !
Peut-on dire que cette personne attend véritablement l’avion ? Ce qu’elle dit n’est que mensonge ! Ce n’est pas ainsi que l’on
attend l’avion.
De même pour la venue du Machia’h, si nous n’avons pas une réponse claire qui justifie que de nos jours, le Machia’h peut
venir, notre attente n’est pas une attente authentique.
Il est donc une question essentielle que l’on doit se poser : existe-t-il une raison sérieuse qui nous permette d’espérer la venue
du Machia’h ?
Définissons dans un premier temps ce que signifie attendre le Machia’h.
Lorsqu’une personne se présente devant le tribunal céleste, on lui pose 6 questions (Chabbat 31a).
L’une d’entre elles est la suivante : « As-tu attendu la Yéchou’a, la Délivrance ? »
La Maharal explique la différence entre la situation de la "Gola" (l’exil), et celle de la "Guéoula" (la délivrance), par le fait que
dans l’un, il manque l’unité d’Hachem.
C’est pourquoi, un "alef " est ajouté (au mot "Gola") et donne le mot "Guéoula", lettre "alef " correspondant à l’unité d’Hachem.
Celle-ci reviendra avec la Délivrance.
Nous pouvons apprendre de là que la différence fondamentale entre notre période actuelle et celle de la venue de Machia’h,
repose sur le fait que la notion de mal disparaîtra.
L’unité d’Hachem sera réalisée par cette disparition du mal.
Nous comprendrons et nous ressentirons que tous les éléments de l’existence, de l’être humain, de l’histoire du monde,
y compris le mal et la mort, ne menaient qu’au bien le plus total et à l’unité d’Hachem !
C’est là le point essentiel de l’attente de la Guéoula et de la venue du Machia’h. Au sens le plus strict, il s’agit de croire
et de savoir que le mal va finir par disparaître.
Réussir à introduire ces notions au plus profond de soi-même est le travail de toute une existence.
L’essentiel de cette préparation repose sur l’approfondissement de la Emouna, au point d’arriver non plus à croire, mais à voir
devant ses yeux que le mal va disparaître au moment voulu.
Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de Pin’has ben David, Rafael 'Haï ben Elishéva, Makhlouf ben Messaoud, Yossef bar Berthe, Moché bar Zahri, Avraham bar Señora,
Ya'acov bar Myriam SARFATI, Sarah bat baya TOUITOU, Béatrice bat Aliza AZARIA et de Rav Nissim TOLEDANO zal et à la réfoua chéléma de tous les malades du Klal Israël, en
particulier de Rav Yossef Haïm SITRUK, Rav Ovadia YOSSEF, David bar Yasmina, Gabriel bar Sim’ha, Déborah bat Kouka, Ya'acov ben Its'hak et de Aharon ben Léa.
FFE
EU
UIIL
LL
LE
ET
TH
HE
EB
BD
DO
OM
MA
AD
DA
AIIR
RE
E
Beth Hamidrach TORAT HESSED VEDAVID de Saint Brice
www.hessedvedavid.com
‫ב ס'' ד‬
N °1 7 7
PARACHAT BALAK (Séfer Bamidbar Ch. XXII : v.2 – Ch. XXV : v.9)
Entrée (St Brice) : 20h30
14 Tamouz 5773 / 22 Juin
Sortie (St Brice) : 23h05
Attendre la venue du Machia'h (suite)
Chaque juif a au fond de lui cette croyance plus au moins enfouie, chacun à son niveau, que le mal va disparaître.
C’est le sens plus profond de cette question : « As-tu attendu la Yéchou’a » ?
On peut aller plus loin. Ce terme ne signifie pas une attente simple. En effet, le verbe "tsofé" utilisé ici, "tsipita liyéchou’a" est
en relation avec le terme de "vigie", une personne qui monte sur les cimes des montagnes pour voir le jour poindre à l’horizon,
ou pour avertir de l’approche de l’ennemi. La vigie doit repérer les signes avant-coureurs qui lui permettent de constater
l’imminence d’un nouvel état de fait.
Ce n’est donc pas seulement de foi qu’il s’agit, de la croyance que du jour au lendemain, Hachem va balayer tout le mal qui est
sur terre, même s’il est vrai qu’il faut travailler pour acquérir une telle foi. La Torah nous demande plus !
Lorsque les personnes attendent longtemps l’autobus, même si trente personnes se trouvent à la station, presque toutes,
regardent vers la direction d’où le bus doit arriver, sans que ceci aide à ce qu’il vienne plus rapidement.
Pourquoi se conduisent-elles ainsi ? Parce que lorsque l’on attend véritablement une chose, lorsqu’on est vraiment impatient,
ce n’est pas au niveau de l’intellect que l’on agit, mais au niveau des sentiments.
On imagine que cette chose arrive déjà.
La différence fondamentale entre l’attente de l’autobus et celle de la Guéoula est que si l’on scrute les évènements de notre vie,
si l’on tente de comprendre ce qu’ils signifient, de comprendre la progression de l’Histoire et en qui chaque chose nous
rapproche de la Guéoula future, cette attente elle-même constitue déjà un germe de cette Délivrance.
Nous disons dans la ‘Amida : « Qui fait germer le salut », comme une plante qui pousse.
La Guéoula se prépare de la même manière, et le Créateur nous demande au moment du jugement dernier : « As-tu pris
conscience des divers éléments qui ont pavé la route qui mène à la Guéoula ? »
As-tu pris conscience qu’aujourd’hui n’est pas comme hier, qu’aujourd’hui, il n’y a aucun doute que tu étais plus proche de
la Guéoula que voici un an ? Que dire, à notre époque des problèmes qui nous assaillent ?
A nous d’ouvrir les yeux : nous voyons des choses, nous entendons des choses, à nous d’en tirer les conclusions.
Si on sait lire la carte des évènements, on comprend que tout est pour le bien.
Si nous avons des mérites à notre actif, les choses se passent mieux; la Guéoula se rapproche.
Si nous n’en avons pas, c’est dans la souffrance que les évènements se déroulent vers la Yéchou’a, mais tout est pour le bien.
Nous vivons l’époque de l’universalisme, de la mondialisation. On veut gommer les différences entre les peuples.
C’est cette spécificité du peuple juif à laquelle était opposée Bilaam.
Les ‘Hakhamim disent que l’on retrouve cette idée dans son nom : "Béli Am", sans peuple … l’universalisme quoi !
Israël est le seul peuple dont la nation est unique avec une religion unique, alors que les autres religions sont dans plusieurs
pays.
Durant les dernières décennies, le peuple juif a subi des épreuves particulièrement difficiles et Baroukh Hachem, il les a toutes
surmontées.
Le but de notre génération est de surmonter la dernière épreuve, certainement la plus difficile.
L’épreuve consiste à garder son identité et son appellation "Israël", et ne pas succomber à la tentation de l’universalisme.
De nos jours, il n’y a pas de guerre idéologique menée par les non-juifs contre la Torah et les "chomré Torah".
Aujourd’hui, presque dans le monde entier, on peut construire des Yéshivot, même à Moscou.
L’opposition est toute autre.
Tout le but des nations, aujourd’hui, est de trouver comment vivre plus facilement et plus tranquillement.
Combien de choses pouvons-nous faire sans bouger de chez nous, sans aucun effort ! On veut tout sur un plateau d’argent
sans aucun effort. Aujourd’hui, même s’il n’y a plus d’attaque physique contre le peuple juif, toutes les attaques sont lancées
contre leur néchamot !
Il faut tout faire pour nous protéger du mensonge permanent qui nous entoure et ainsi, garder notre spécificité juive.