CCP PC 2010 Math 1 Partie 1
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CCP PC 2010 Math 1 Partie 1
CCP PC 2010 Math 1 Il n’est pas inutile de remarquer que IB est un exemple de la partie 2 et que la partie 3 généralise la partie 2. On trouvera ainsi des réponses dans la suite du problème . II.3 contient la réponse à I.B.5 par exemple. Partie 1 A 1) On calcule le polynôme caractéristique en développant par rapport à la dernière ligne. Sp(A) = f0; 1; 4g A est de taille 3 A.2) 3 et admet 3 valeurs propres distinctes . A est diagonalisable et les sous espaces propres sont des droites. calcul de E0 = Ker(A) : calcul de E1 = Ker(A) : 0 1 1 avec J = @ 0 A 1 calcul de E4 = Ker(A) : 8 < : 8 < 7x + 4y 7z = 0 8x 5y + 8z = 0 , 0z = 0 8 < 4x + 4y 7z = 0 8x 8y + 8z = 0 , z=0 : : 0 8x + 4y 7z = 0 8x 4y + 8z = 0 , z=0 1 1 2 A 0 8x + 4y = 0 , E0 = Vect(I) avec I = @ z=0 7(x 8(x z) + 4y = 0 ,donc comme z) 5y = 0 7 8 4 5 0 4x + 4y = 0 , E4 = Vect(K) avec K = @ z=0 6= 0 : E1 = Vect (J) 1 1 1 A 0 1 0 0 0 D est la matrice diagonale des valeurs propres D = @ 0 1 0 A 0 0 4 1 0 1 1 1 1 A A.3) P = @ 2 0 0 1 0 On a A = M ati;jk (I; J; K):M atI;J;K (f ) :M atI;J;K (i; jk) . m m 1 Donc pour m 1 : Am =8M ati;j;k (f m ) = M ati;jk (I; 8 atI;J;K (i; jk) = P D P 8 J; K):M atI;J;K (f ) :M x+y+z =X < x= X Y +Z < x+z =X Z < y=Z 2x z = Y , 2x z=Y , A.4) On pose P v = V : : : : z = 2X + Y 2Z y=Z y=Z 0 1 1 1 1 0 1 A P 1=@ 0 2 1 2 1 1 0 10 10 0 2:4m 4m 1 2:4m 1 1 1 0 0 0 1 1 1 4m 2:4m A 1 A@ 0 1 0 A@ 0 0 1 A = @ 2:4m d’où pour m 1 : Am = @ 2 0 m 0 0 4 2 1 2 0 0 1 0 1 0 On remarque que pour m = 0 la formule est fausse . Ce qui montre l’ importance de traiter à part le cas m = 0(cf la suite) 0 1 0 1 0 0 1 2 1 2 2 A . Il existe donc ; ; p et q On peut aussi remarquer que Am se décompose Am = 1m @ 0 0 0 A + 4m @ 2 1 0 0 1 0 0 0 tels que f m = m p + m q Même si le sujet ne0le dit pas explicitement I.A est bien un exemple de la partie II. 1 0 1 a b c 0 = 0; b = 0; 4c = 0 e = e; 4f = f A donc b = c = d = f = g = h = 0 A.5) On pose X = @ d e f A le système XD = DX donne @ 0 = d; g h i 0 = 4g; h = 4h; 4i = 4i 0 1 a 0 0 . donc X = @ 0 e 0 A et on véri…e que XD = DX 0 0 i A6) HD = DH = H 3 0 1 a 0 0 A7) d’après A.6) si H 2 = D alors HD = DH et donc d’après A.5) H est du type @ 0 e 0 A . H 2 = D donne le système 0 0 i 8 2 < a =0 e2 = 1 : 2 i =4 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 A et H4 = H3 On a donc 4 solutions H1 = @ 0 1 0 A , H2 = H1 , H3 = @ 0 0 0 2 0 0 2 Si X 2 = A on pose X = P HP 1 on a alors X 2 = A , P H 2 P 1 = P DP 1 , H 2 = D La matrice A a donc 4 racines carrées : 0 1 0 1 4 2 3 4 2 5 2 4 A ; A4 = 2 4 A ; A2 = A1 ; A3 = P H3 P 1 = @ 4 A1 = P H1 P 1 = @ 4 0 0 1 0 0 1 B.1) On a J 2 = 3J et par récurrence : 8m 1 , J m = 3m 1 A3 J: vrai si m = 1 Si J m = 3m 1 J alors J m+1 = 3m 1 J 2 = J m = 3m 1 :3:J = 3m J B.2) On a A = I3 + J . Comme I3 et J commutent on a pour m Am = 1: m X m k J k k=0 1 , J k = 3k Or pour k 1 J Am = I3 + m X m k 3 k m 1 J = I3 + k=1 = I3 + m On a donc A 1 (1 3 k=1 1 J = I3 + k=0 1 f m = id + (4m 1) J . Soit 3 1 = I3 + (4m 3 si m = 0 : Id = Id + 1 3 ! m X m k 3 k 1X m k 3 J 3 k 1) j 1 ((3 + 1)m 3 1) J : 1) j est encore vrai. B.3) On calcule le polynôme caractéristique en commençant par ajouter les 3 colonnes Sp(A) = f1 (double) ; 4 (simple)g donc B.4) = 1; =4 f id 4id f p + q = id et donc q = ,p= p + 4q = f 3 3 Analyse : Si p et q existent on a pour m = 0 et m = 1 : Véri…cation avec B.2): q = f id 3 = j 4id f 3id j ,p= = et donc 3 3 3 p + 4m q = id + 1 m (4 3 1) j = f m 4id f 3id j f id j = ,q= = 3 3 3 3 1 0 id et j forment un système libre et matid;j p; q = de déterminant non nul. 1=3 1=3 p= (p; q) est libre B.5) Comme id et j commutent et j 2 = p2 p q j : 3 6j + j 2 9id 3j j2 3j = = p , q2 = = =q , 9 9 9 9 3j j 2 = q p= =0 3 = 9id 2 Soit alors h = ap + bq véri…ant h2 = f . On a avec les calculs précédents : a2 p + b2 q = p + 4q . Or (p; q) est libre donc a2 = 1 et b2 = 4 . On a 4 solutions : h1 = p + 2q , h2 = h1 , h3 = p B.6) On calcule les sous espaces propres : 8 0 < x+y+z =0 x + y + z = 0 c’est un plan dont une base est I = @ E1 : x+y+z =0 8 < 2x + y + z = 0 x 2y + z = 0 On retranche la première ligne aux 2 E4 : x + y 2z = 0 La somme des dimensions des sous espaces 0 1 Par choix des vecteurs de base D = @ 0 0 0 1 0 0 0 M atI;J;K (q) = @ 0 0 0 A 0 0 1 2q , h4 = 1 0 1 1 A;J = @ 0 h3 1 1 0 A 1 0 1 1 autres : x = y = z . Une base est K = @ 1 A 1 propres vaut 3 . donc f est diagonalisable. 1 0 0 4id f 1 0 A et donc M atI;J;K (p) = M atI;J;k 3 0 4 0 1 =@ 0 0 1 0 0 1 0 A , et 0 0 B.7) Toute matrice non diagonale d’une symétrie plane convient. La plus simple est la symétrie qui échange i et j : 0 1 K= . On véri…e K 2 = I2 1 0 0 1 0 1 0 K 0 Il su¢ t de prendre par blocs Y = =@ 1 0 0 A 0 2 0 0 2 B.8) Si on prend Y = M atI;J;K (h) on a h2 = f , mais Y n’est pas diagonale donc Y 2 = Vect(M atI;J;K (p); M atI;J;K (q)) donc h2 = Vect(p; q) B.9) méthode 1 par le polynôme annulateur.: f est diagonalisable de valeurs propres 1 et 4 donc (X 1) (X 4) est un polynôme annulateur. soit (f Id) (f 4Id) = 0 Si h2 = f on a h2 Id) (h2 4Id = 0 qui se factorise (h Id) (h + Id) (h 2Id) (h + 2Id) = 0 :Ce qui montre que (X 1) (X + 1)(X 2)(X + 2) est un polynôme annulateur scindé à racines simples de h . h est donc diagonalisable. méthode 2 en cherchant une base de vecteurs propres de h: En restant dans la 1 base (I; J; K) on pose H = M atI;J;K (h) . 0 a b c Alors H véri…e H 2 = D . Donc HD = DH = H 3 . On pose H = @ d e f A , HD = DH donne c = f = g = h = 0 . g h i K 0 H est donc du type par blocs H = . La condition H 2 = D donne K 2 = I2 et i2 = 4 . 0 i K est donc la matrice d’une symétrie . Si K = I2 ; H est diagonale et donc h est diagonalisable Sinon K est dans Vect(I; J) la matrice d’une symétrie tels que k(u) = u et k(v) = v: 0 1 0 1 Dans la base (u; v; K) la matrice de h est @ 0 0 0 par rapport à une droite . Il existe deux vecteurs libres du plan 1 0 0 A donc h est diagonalisable. 2 toute racine carrée de f est diagonalisable Partie 2 1. (f Id) (f Id) = f 2 ( + ) f + Id = ( 2 p + 2 q) ( + ) ( p + q) + (p + q) 2 2 = ( + ) + p+ ( + ) + 3 q=0 Comme 6= , (X ) (X ) est un polynôme annulateur scindé à racines simples . Donc f est diagonalisable 2. Si k est valeur propre de f , k est racine du polynôme annulateur précédent et donc k 2 f ; g . Soit Sp(f ) Pour montrer que f ; g: (et par symétrie) est valeur propre on procède par l’absurde : Si n’est pas valeur propre, f Id Id = p + q est inversible donc d’après B.1) f = Id . On a donc par hypothèse : . . Par Pivot de Gauss Id = p + q (L2 L1 ) on a ( ) q = 0 . Absurde car 6= et q 6= 0 (hypothèses) Sp(f ) = f ; g 3. On a f Id = ( p + q) (p + q) = ( . Donc (comme 6= ) :q p = 0 ) q et f Id = ( ) p . La relation de II:1) donne ( 2 ) (q p) = 0 Comme les 2 facteurs de II.1) commutent on a de même p q = 0 On a alors en composant par p la relation Id = p + q : p = p2 + p q = p2 et de même q = q 2 . p q = q p = 0; p2 = p; q 2 = q remarque : et comme p + q = Id , p et q sont deux projecteurs associés. 8 Id > < p= Id = p + q remarque : on peut aussi résoudre , donc Id f = p+ q > : q= f , calculer p2 f et simpli…er avec les expressions de f 2 ; f et Id 4. Comme Si f = 1 6= 0 , 0 n’est pas valeur propre de f et donc f est inversible. = p + q les relations précédentes donnent f 1 1 , = . 1 f = p+ q et f f 1 = Id = p + q . Une possibilité est On ne sait pas encore si c’est la seule solution (attendre II.6 pour savoir que la famille est libre) f est inversible et f 5. On véri…e par récurrence : Hk : f k = k p+ k k q et f k = 1 = p k p+ q + q: La relation est vrai si k = 0 et 1 Si f k = k p + de II.3) : Si f k = k k k q alors f k+1 = f k f = p+ k Donc 8k 2 N : f = k q alors f k p+ k k 1 q et f =f k = k p+ k 1 = f k p+ q ( p + q) = k k k p+ k+1 p+ 1 q k+1 p+ q ( toujours avec les simpli…cations 1 q = k 1 p+ k 1 q. q 8k 2 Z : f k = k p+ k q 6. (p; q) est libre : On suppose ap + bq = 0 avec (a; b) 2 R2 , on compose par p : comme p q = 0 et p2 = p on a ap = 0 donc a = 0 car p 6= 0 .De même b = 0 et donc : dim(F ) = 2 7. Si g 2 F on a la décomposition g = p + q . Donc g 2 = 2 p + 2 q . Et donc comme la famille (p; q) est libre g 2 = f , 2 = ; 2 = . comme on suppose > 0 et > 0 on peut prendre leurs racines carrées dans R . p p f a 4 racines carrées dans F : p q 8. On a une solution à la question I.B.7 si k = 2 . Pour avoir K en dimension k > 2 , il su¢ t de reprendre cette solution et de la compléter par un bloc identité. 0 1 0 1 (0) A 1 0 K=@ (0) Ik 2 4 9. On se place dans toute cette question dans une base adaptée au projecteur p:c’est à dire une base dans la quelle Ik 0 0 0 M at(p) = , en notant k = rg(p) . Comme Id = p + q on a M at(q) = . Si k 2 la matrice 0 0 0 In k K 0 M0 = véri…e M 02 = M at(p) et M 0 M at(q) = M at(q)M 0 = 0 . Donc si p0 véri…e dans cette base M at(p0 ) = M 0 0 0 alors p0 est solution. Ik 0 diagonale. k est donc la multiplicité de la 0 In k , assure donc k 2: Mais comme f = p + q on a dans cette base M at(f ) = valeur propre . L’hypothèse du sujet sur la multiplicité de Ik 0 De plus M 0 n’est pas diagonale alors que la matrices de p + q est 0 In k toujours diagonale . donc p0 2 =F 10. Si dim(E) 3 , la somme des multiplicités des valeurs propres est 3 (diagonalisable) . donc ou est p valeur propre p p0 + q. multiple. Par symétrie on peut supposer que est multiple , donc utiliser le p0 précédent.. On prend g = 0 0 2 2 2 comme p q = q p = 0 , q = q; p’ = p on a g = p + q = f . p 0 p 2 Par l’ p + q = ap + bq . En regardant les matrices précédentes on pabsurde on suppose g 2 F soit9 (a; b) 2 R , p aI 0 K 0 k p a = K . Donc a = 0 (coe¢ cient ligne 1 colonne 1) donc . On a donc aIk = 0 bI 0 In k n k = 0 (ligne 1 colonne 2) . C’est absurde car depuis II.4 6= 0 . . f admet des racines carrées qui ne sont pas dans F Partie 3 1. Par combinaison linéaire : Si P = d X ak X k on a : k=0 P (f ) = d X ak 2. Si Q = m Y (X i) X k i pi i=1 k=0 On peut commuter les deux m X ! = m d X X i=1 k=0 pi = m X P ( i )pi i=1 on a : m Y (f i Id) = Q(f ) = est racine de Q donc m X Q( i )pi i=1 i=1 i ! car le domaine de i est indépendant de k . i=1 mais chaque ak ki m Y (f i Id) =0 i=1 Par hypothèse les i sont deux à deux distincts . P est donc un polynôme annulateur scindé à racines simples / f est diagonalisable 2 3. On vient d’introduire les polynômes de Lagrange . On a donc 8 (l; j) 2 [[1; m]] , Pl ( j) 1 si j = l : 0 si j 6= l = On prend P = Ll dans la formule de la question 1 : Ll (f ) = m X Ll ( i ) pi = pl + i=1 On a donc (f l Id) pl = (f l Id) Pl (f ) = (f l Id) X Yf i6=l d’après le calcul de Q(f ) à la question 2. On a (f l Id) pl = 0 donc Im(pl ) Ker(f l Id) 5 0 = pl i Id l i Qm (f = Qi=1 i6=l ( i Id) i l) =0 Pour tout l le sujet suppose pl 6= 0 et donc Im(pl ) 6= f0g . D’après l’inclusion précédente le noyau de f réduit à 0 et l est donc bien valeur propre de f: m l Id n’est pas Sp(f ) f i gi=1 D’autre part les valeurs propres sont incluses dans les racines de Q = m Y (X i) qui est un polynôme annulateur. i=1 Sp(f ) 4. J’étudie pl f ig Sp(f ) = f i g X pj pour pouvoir garder le "i" variable dans les . Pour l 6= j on utilise pl = Ll (f ) (Q III.3) donc pl correspond à i = j et donc pj (v) = i6=l Y pl pj (v) = f i6=l;i6=qj or Im(pj ) Ker(f j Id) Yf i Id l i ( III.3) et donc pj (v) 2 Ker(f j Id) i Id l i f j l j (pj (v)) . comme l 6= j l’un des facteurs (pj (v)) et donc pl pj (v) = Y i6=l;i6=qj f i Id l i f j l j (0) =0 . Comme on a pour tout vecteur v , pl pj = 0 on a bien pl pj = 0 pour l 6= j m X pi = Id . On compose par pj . Tous les termes Pour l = j , on prend l’hypothèse de cette partie pour k = 0 : i=1 sont nuls pour i 6= j d’après la relation précédente et il reste p2j = pj . 2 8 (i; j) 2 [[1; m]] , pi pj = 5. f est diagonalisable et les valeurs propres sont les E= m i=1 E i (f ) = Ker(f i i;j pi donc E est la somme directe des sous espaces propres. i Id) On veut montrer que les pi sont les projecteurs associés à cette décomposition : pi est un projecteur (linéaire par hypothèse et p2i = pi ) m m X X k En utilisant k = 0 dans la formule f k = p , on a Id = pi: i i i=0 Tout vecteur x de E se décompose x = . La décomposition x = m X m X i=1 i=0 pi (x) avec pi (x) 2 Im(pi ) . D’après la question 3 Im(pi ) pi (x) est donc l’unique décomposition de x dans la somme directe Ker(f Ker(f i Id) i Id) . pi i=1 est donc la projection sur Ker(f i Id) parallèlement à la somme des autres noyaux. m 6. La dimension est déjà m . Véri…ons que la famille (pi )i=1 est libre en composant, pour tout k; par pk une combinaison linéaire et en utilisant la relation de la question 4: m X i=1 ai pi = 0 ) m X ai (pk i=1 pi ) = 0 ) ak pk + mais par hypothèse du sujet pk 6= 0 et donc ak = 0 Tous les coe¢ cients sont nuls donc la famille est libre. dim (F ) = m 6 X 0=0 On peut maintenant se placer, si on veut,0 dans une base de vecteurs propres adaptée à la somme Ker(f i Id) . 1 I 0 0 1 rm C B . Dans cette base on a par blocs M at(f ) = @ i Id)) . les pi sont les 0 .. 0 A en notant ri = dim (Ker(f 0 0 I 0 1m rm Ir1 0 0 B 0 0 0 C C B ; : projecteurs associés donc M at(p1 ) = B . . . . ... C @ .. A 0 0 7. Soit g = m X ai pi un élément de F qui soit une racine carrée de f . On aura g 2 = i=1 i aj (pi pj ) Comme pi pj = 0 si i;j m X i 6= j et p2i = pi , il reste g 2 = 2 On veut g = f donc prendre leur X p m X a2i pi : i=1 a2i pi : = i=1 m X i pi . Comme la famille est libre a2i = i :Les i sont des réels positifs , on peut i=1 dans R . les racines carrées de f dans F sont les g = m X p i pi i=0 On a 2m solutions si 0 2 = f i g et 2m 1 solutions sinon. 8. 1) Si m = n , le nombre de valeurs propres est égale à la dimension. Toutes les valeurs propres sont simples et donc les sous espaces propres sont des droites. 2) Si h est une racines carrée de f , h et f commutent , les sous espaces propres de f sont stables par h . Si v est un vecteur propre de f il dirige une droite propre. Son image par h est encore dans cette droite . v est un vecteur non nul colinéaire à son image par h. v est un vecteur propre de h . n 3) Soit plus généralement (bi )i=1 une base de vecteurs propres de f associée au ( i ). On a aussi une base de vecteurs propres de h . Dans cette base f (bi ) = Si 9i; i Si 8i; i i bi et d’après la question précédente il existe < 0 , l’équation 2 i = i i tel que h(bi ) = i bi . donc 2 i = i est impossible : pas de racines carrées Si 8i , i > 0 , chaque i admet 2 racines carrées , on a donc 2n solutions au problème (toutes distinctes car l’image d’une base caractérise l’application).. On d’après la question 7 on a 2m = 2n solutions dans F . Toutes les solutions sont donc dans F: 0 avec un j = 0 , c’est la même chose avec 2n 9. Si m < n ,0l’un (au moins) des1sous espaces propres E 0 0 1 Ik B 0 I 0 C 2 r M at(f ) = @ A. .. . 0 0 Si 1 1 solutions. est de dimension p > 1 .On suppose k = 1 . On a par blocs 0 p B 6= 0 , il su¢ t d’utiliser la matrice K du II et de prendre M at(h) = @ et h 2 =F . Si i 1 0 N p B 0 = 0 on prend M at(h) = @ 0 0 I 2 r 0 0 1 0 B B 0 C A avec N = B @ .. . Partie 4.A 7 0 0 .. . 0 1K p 0 0 0 1 0 .. . 0 1 0 2 Ir 0 1 0 2 0 C A . On a h = f .. . C C =F C. On a h2 = f et h 2 A 1. Comme f p 1 p 6= 0 , on peut choisir x tel que f p q Comme f = 0 pour tout q La famille x; f (x); Si p 1 X f (p 1 p on a f = 0 . 1) (x) 6= 0 . Comme f est linéaire , x est non nul. (x) est alors libre : ak f k (x) = 0 , on prend l’image par f p 1 , il reste a0 f p 1 (x) = 0 et donc comme f p k=0 Puis par récurrence forte si pour un i p p 1 X 2 on a a0 = a1 = ai = 0 il reste 1 (x) 6= 0 on a a0 = 0: ak f k (x) = 0 et on compose par f p 2 i k=i+1 il reste ai+1 f p 1 (x) = 0 donc ai+1 = 0: La famille f i (x) est donc une famille libre de cardinal p dans un espace de dimension n donc p p Comme f = 0 et n p on a bien : n: fn = 0 2. Soit g telle que g 2 = f on a donc g 2p 2 6= 0 et g 2p = 0 . On a deux cas selon g 2p si g 2p 1 = 0 on applique le résultat précédent à g : g 2p si g 2p 1 6= 0 on applique le résultat précédent à g g 2p 1 2 6= 0; g 2p 1 1 : = 0 ) 2p 6= 0; g 2p = 0 ) 2p 1 n n Dans les deux cas 2p 1 n p 3. La fonction 1 + x est C 1 sur ] 1; 1[ donc admet bien un développement limité à tout ordre : p 1+x= n X ak xk + o(xk ) = k=0 n X1 ak xk + O(xn ) k=0 en posant O(xn ) = an xn + o(xn ) = xn (an + o(1)) D’après le développement limité de (1 + x) en x = 0 on a a0 = 1 1 a1 = et pour k 2 , 2 ak = = (1=2)(1=2 1) (1=2 k! ( 1)k (2k 3)! 2k 2 (k 2)! 2k k! p = 1 k 1 = ( 1) a0 = 1 , a1 = 4. On a k + 1) 22k 1 , 8k 2 ( 1)( 3) ( 2k + 3) ( 1)k (1:3: (2k = k 2 k! 2k k! 3)) (2k 3)! 2 k!(k 2)! k 1 2 , ak = ( 1) 22k (2k 3)! 2 k!(k 2)! 1 + x = Pn (x) + O(xn ) . Donc (1 + x) = Pn (x)2 + 2Pn (x)O(xn ) + O x2n et donc Pn2 (x) x 1 = xn (2Pn (x)O(1) + O (xn )) Par dé…nition d’un O , O(1) est borné , Pn est un polynôme donc est continu (donc borné) au voisinage de 0: (x) = 2Pn (x)O(1) + O (xn ) danger : on ne sait pas encore que est un polynôme. R(x) On a par division euclidienne Pn2 (x) x 1 = xn Q(x)+R(x) avec d (R) < n . D’après le calcul précédent (x) Q(x) = n x . Par l’absurde si R est non nul R(x) est équivalent , en 0 , à son terme de plus bas degré rm X m . Comme d (R) < n on a m < n et donc ( (x) Q(x)) 0 rm x(<0) qui tend vers l’in…ni et n’est donc pas borné au voisinage de 0 . Or est bornée et Q est un polynôme donc est aussi borné : ABSURDE xm divise Pn (x)2 x 1 5. Il existe un polynôme Q tel que Pn (x) = 1 + x + xn Q(x):si on prend g = Pn (f ) on a g 2 = Id + f + f n Q(f ) = Id + f . Donc Id + f admet une racine carrée. 8 si = 0 f + Id = Id admet des racines carrées . (Id est solution évidente) p 1 p si 6= 0 on a avec les hypothèses sur f : ( f ) 6= 0 et ( f ) = 0 . En appliquant le résultat précédent à f on en déduit que f + Id admet une racine carrée. p 1 1 Si > 0 on peut écrire f + Id = f + Id . D’après le point précédent f + Id admet une racine carrée . est une racine carrée de f + Id ( existe car >0) Partie 4.B 1. M = T In est un matrice strictement triangulaire (j M 0 2 Mn 1 (R) étant elle aussi strictement triangulaire et L 2 Mn matrice colonne nulle. Montrons (T 0 L , (0) M 0 1;1 (R) une matrice ligne. La matrice (0) étant une i ) mi;j = 0 ) . Qui peut s’écrire par blocs n In ) = 0 par récurrence sur n : si n = 1 T = ( ) et M = T I1 = (0) si n = 2 , il existe a tel que M = 0 a 0 0 et M 2 = 0 Supposant que toute matrice M 0 strictement triangulaire de Mn On véri…e par récurrence 0 L (0) M 0 k = 0k 1 0 LM 0 M 0k (T 1 (R) véri…e M 0n et donc M n = 1 =0 0 LM 0n 1 0 M 0n =0 n In ) = 0 2. Le polynôme caractéristique de f est scindé , donc f est trigonalisable. Les valeurs propres d’une matrice triangulaire sont les termes diagonaux et est la seule valeur propre , donc tous les termes diagonaux de la matrice triangulaire sont n n des . T est du type précédent et donc (T In ) = 0 .et donc (traduction) (f Id) = 0: p 3. En prenant le plus petit p tel que (f Id) = 0 (qui existe car tout sous ensemble non vide de N admet un plus petit p 1 élément ) on a (f Id) 6= 0 . = f Id véri…e les hypothèses du IV.A) On en déduit d’après IV.A.5) que comme >0,f = + Id admet une racine carrée. 9