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INFOS SECTIONS Bulletin de liaison des communistes de la fédération des Yvelines NUMERO 2 - Mars 2012 EDITO AGENDA Le programme de Sarkozy C’est sur TF1, chez l’un de ses amis du Fouquet’s, que Sarkozy a donc choisi d’annoncer sa candidature sans craindre d’être poussé sans ses retranchements par Laurence Ferrari qui l’approuvait de la tête. Vous parlez d’une surprise ! Comme si tout ce qu’il a fait ces dernières semaines ne ressortissait pas d’une campagne, appuyée par les moyens publics d’un président sortant. Son programme ? Il l’a exposé pour l’essentiel dans le Figaro Magazine et rajoute, intervention après intervention, une couche réactionnaire sur la précédente. Ses rodomontades sur le capitaine habile à guider le vaisseau dans les flots furieux de la crise se fracassant sur les écueils de la réalité, l’hôte de l’Élysée a décidé de jouer du paradoxe comme d’une arme de brouillage. Il tient meeting sous le slogan « La France forte ! », alors que sa soumission aux diktats d’Angela Merkel confirme à quel point il l’a abaissée. Il prétend mener campagne sur des valeurs, alors que celles qui le préoccupent véritablement sont cotées en Bourse. Le courage dont il se targue, c’est celui de voler les plus faibles au profit des plus riches, en désignant les premiers à la vindicte. Il confond délibérément son goût de l’exploitation avec un attachement au travail. Il prétend combattre le système quand il en est un produit achevé, dont la présidente du Medef, Laurence Parisot, fait la promotion. Ses porte-parole sont à l’image de sa trajectoire politique, d’un côté, la grande bourgeoise grandie dans les ambassades et les porcelaines de Sèvres, Nathalie Kosciuszko-Morizet (descendante, dit-on, de Lucrèce Borgia) ; de l’autre, Guillaume Peltier, sorti des rangs du Front national de la jeunesse, devenu factotum du vicomte de Villiers, avant de trahir son maître pour un plus puissant à qui il passe les plats de l’extrême droite. Tout cela ferait peuple, juge le candidat UMP, qui prétend faire appel lui alors qu’il a confisqué sa parole après le référendum de 2005. La candidature de Nicolas Sarkozy est sans surprise et ne présente aucun espoir pour l’immense majorité de la population. Il ambitionne un remodelage complet de la société française, une amputation de la souveraineté populaire réduite aux apparences et une déréglementation du travail qui balaierait les acquis du XXe siècle pour leur substituer le règne de la concurrence libre et non faussée du tous contre tous et du rien pour chacun. À ce régime-là, c’est tout le corps social qui s’affaiblit. Nous verrons donc des successions de coups, des petites et des grandes provocations, les émotions publiques attisées pour obscurcir les vrais termes des débats. Faisons le pari que cela ne suffira pas et que les citoyens échapperont au tête-à-tête des ego qui leur sera servi matin et soir pour envisager les changements profonds qui mettraient au pas les marchés financiers et les intérêts populaires au premier rang 9 mars : Meeting à Sartrouville en présence de Pierre Laurent 10 mars : Initiative toute la journée devant le supermarché Carrefour de Chambourcy 18 mars : Rassemblement/meeting, place de la Bastille, avec JL Mélenchon 22 mars: Réunion publique à Meulan 23 mars : Réunion publique sur le thème de la santé, à Saint Germain en Laye 27 mars : Meeting à Mantes la Ville en présence de Francis Wurtz 29 mars : Meeting à Achères 30 mars : Meeting à Trappes 1 mai : Vente militante du muguet, le courrier pour les commandes ont été envoyés aux secrétaires et trésoriers de sections MATERIEL Une nouvelle livraison de matériel de campagne vient d'être faite à la fédération : -20.000 tracts 8 pages "Front des luttes" -50.000 tracts "prenez le pouvoir" et, plus urgent : - 51.000 tracts et 5000 affiches pour la manifestation du Front de Gauche du 18 mars de nation à Bastille, suivi du meeting En outre, il reste toujours des affiches de campagne pour les élections présidentielles et quelques tracts sur la crise. Des tracts thématiques, à tirer par nos propres moyens, sont également disponibles sur le site internet du parti www.pcf.fr, sur celui de la fédération 78.pcf.fr ou sur le site national de campagne : www.placeaupeuple2012.fr Fédération des Yvelines du PCF 3 bis rue Carnot 78190 Trappes [email protected] 01.30.50.03.56 Initiatives MEETING La tension monte pour le 18 mars A quelques 50 jours du premier tour de l’élection présidentielle, la prise de la Bastille est dans les starting-blocks. Le 18 mars prochain, date anniversaire du soulèvement de la Commune de Paris de 1871, le Front de Gauche organise son grand meeting de campagne sur l’un des lieux des plus symboliques de l’Histoire de France. Le matin même, un débat sur les aspects d’avancées démocratiques (de la question de la représentation en entreprise jusqu’à celles dans les institutions) est organisé à Gentilly (Val-de-Marne), à l’initiative de la maire Patricia Torjman-Planas et de Pierre Laurent, président du Conseil national du Front de Gauche. L’après-midi sera l’occasion de la marche et du meeting en faveur d’une « VI ème République » entre la place de la Nation et celle de la Bastille. Le meeting sera le point d’orgue d’une journée riche en moments politiques, notamment autour de la question européenne, cruciale à l’heure où les plans d’austérité contre les peuples se multiplient. Des « milliers » de personnes sont attendues, et pour gérer le flux et l’arrivée de milliers de sympathisants sur la capitale, de nombreux trains et bus ont ainsi été commandés, comme l’a précisé Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, au quotidien Le Monde. Côté organisation, les détails du programme seront connus dans les prochains jours : une affiche a déjà vu le jour, un concert, des prises de paroles politiques et citoyennes sont également prévues…Les militants des différentes forces constituant le Front de Gauche se démènent pour faire de cet événement le point d’orgue de la dynamique enclenchée depuis déjà de nombreuses semaines, à travers la France entière. N’en déplaise à Bertrand Delanöe, qui s’était offusqué de l’organisation d’un tel événement, un dimanche après-midi, en plein centre de Paris, en ces termes : "Je ne suis pas du tout certain, pas du tout, que JeanLuc Mélenchon puisse organiser son meeting place de la Bastille le 18 mars ! Il ne faudrait tout de même pas que chaque candidat, en particulier les petits, le réclament après pour ne pas avoir à payer la location d'une salle..."Le maire de Paris voit rouge, à nous de lui rappeler que nous ferons de ce 18 mars une fête et une réussite populaires ! Initiatives MANIFESTATION DE SOUTIEN A UN SALARIE DE CARREFOUR Les communistes, les militants du Front de Gauche et des candidats aux élections législatives étaient présents samedi 3 mars au rassemblement organisé par la CGT, en solidarité à Maamar Kaoulal, salarié du magasin Carrefour de Chambourcy qui a tenté de mettre fin à ses jours récemment. Ce sont une nouvelle fois les conditions de travail, la souffrance au travail, qui sont derrière ce geste désespéré. RAPPEL GRAND MEETING DE CAMPAGNE LE 9 MARS THÉATRE G. PHILIPE SARTROUVILLE Avec la participation de : Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste, Martine Billard , Co présidente du Parti de Gauche, députée de Paris, Yann Cochin, Dirigeant du courant Convergences et Alternative, Pierre Cours-Salies de la FASE FORMATION Notre parti s'est exprimé pour que les campagnes présidentielle et législatives, soient l'occasion d'un grand débat,sur l'énergie, traitant de tous les aspects, avec une réelle expertise, afin que les citoyens puissent choisir en toute connaissance de cause. Nous proposons donc une séance de formation : Quels choix énergétiques ? animée par Amar Bellal, ingénieur, membre de la commission écologie du PCF samedi 10 mars, de 14 h à 18 h, à la fédération, 3, bis avenue Carnot, 78190 TRAPPES Vie du Parti PROCURATIONS Cette année, les élections présidentielles tombent au moment des vacances scolaires, les procurations sont donc un enjeu particulièrement importants . Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d’une élection, par un électeur de son choix. Les conditions d’obtention d’une procuration ont été simplifiées avec le décret n° 2006-1244 du 11 octobre 2006 portant mesures de simplification en matière électorale. Désormais, les électeurs peuvent faire établir une procuration dans le ressort de leur lieu de résidence mais également dans celui de leur lieu de travail. Enfin, le formulaire de procuration a été simplifié. Le volet destiné au mandataire ayant été supprimé, il revient au mandant d’assurer l’information de son mandataire. Qui peut voter par procuration ? L’article L. 71 du code électoral fixe les 3 catégories d’électeurs qui sont autorisés à voter par procuration : - les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation professionnelle, d’un handicap, pour raison de santé ou en raison de l’assistance apportée à une personne malade ou infirme, il leur est impossible d’être présent dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune ; - les électeurs attestant sur l’honneur qu’en raison d’une obligation de formation, parce qu’ils sont en vacances, ou parce qu’ils résident dans une commune différente de celle où ils sont inscrits sur une liste électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d’inscription le jour du scrutin ; - les personnes placées en détention provisoire et les détenus purgeant une peine n’entraînant pas une incapacité électorale. Que doit faire l’électeur qui souhaite voter par procuration ? La procuration peut être établie tout au long de l’année. Pour des raisons pratiques liées à la nécessité de prévenir la commune du mandataire, il est recommandé d’effectuer les demandes de procuration le plus tôt possible. Elle est normalement établie pour un scrutin déterminé. Toutefois, à la demande du mandant (personne qui souhaite faire établir une procuration), elle peut être fixée pour une durée de son choix dans la limite d’un an à compter de sa date d’établissement si l’intéressé établit être de façon durable dans l’incapacité de se rendre au bureau de vote. La présence de la personne qui souhaite faire établir une procuration est indispensable. Les officiers de police judiciaire compétents se déplacent toutefois à la demande écrite des personnes dont l’état de santé ou physique ne leur permet pas de se déplacer. La personne que le mandant choisit pour voter en son nom (le mandataire) doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que l’électeur qui donne procuration. Il n’est pas nécessaire que le mandataire soit présent lors de l’établissement de la procuration. Un mandataire ne peut détenir plus d’une procuration au titre d’un électeur résidant en France. L’électeur empêché n’a pas besoin de fournir de justificatif : une simple déclaration sur l’honneur suffit. Cette déclaration est intégrée au formulaire. Une procuration peut être résiliée à tout moment selon la même procédure que celle de son établissement : - soit pour changer de mandataire, - soit pour voter directement (en justifiant de son identité, sous réserve que son mandataire ne se soit pas déjà présenté). Il est fortement recommandé d’informer le mandataire de ce changement, pour éviter toute complication. Où peut être établie la procuration ? Les procurations peuvent être établies au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou au tribunal d’instance. La procuration peut être établie dans le ressort du lieu de résidence ou du lieu de travail. Argumentaires Le Mécanisme européen de stabilité – Un coup d’état La mise en place du Mécanisme européen de stabilité se fait sur la base d’une modification de l’article 136 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Cette modification est formulée ainsi : « A l’article 136, paragraphe 1, du TFUE, le point suivant est ajouté : Les Etats membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes conditionnalités ». Or, il existe deux procédures pour modifier les traités de l’Union européenne. La procédure de révision ordinaire et la procédure de révision simplifiée. • Dans le cas de la procédure ordinaire « les modifications entrent en vigueur après avoir été ratifiées par tous les États membres conformément à leurs règles constitutionnelles respectives » (Article 48 du TUE). • Il existe également une procédure simplifiée mais pour qu’elle s’applique, la modification du traité « ne peut pas accroître les compétences attribuées à l’Union dans les traités ». Les dirigeants européens ont choisi de mettre en œuvre le Mécanisme européen de stabilité grâce à la “ procédure simplifiée ”, évitant ainsi une procédure longue et complexe de négociation et ratifications mais s’évitant surtout des référendums populaires. Il s’agit d’un véritable coup de force démocratique car le MES est bel et bien un nouveau transfère de compétence à l’Union européenne. Les dirigeants européens ont choisi d’utiliser la procédure simplifiée car selon eux le MES n’est pas une institution de l’Union. Mais même si le MES est dans les textes une organisation internationale, la Commission européenne et la Cour de justice de l’Union européenne interviennent directement dans le MES. De plus, c’est la Commission européenne qui imposera aux Etats les décisions du MES. Contrairement à ce qu’affirme les dirigeants européens, le MES est bien un nouveau transfère de compétence vers l’Union europénne. Le Front de Gauche s’oppose donc au MES sur le fond même du projet mais refuse également de voir une nouvelle fois les dirigeants européennes passer en force et porter un nouveau coup au principe de souveraineté populaire, principe fondateur de notre République. Mardi dernier, les députés du Front de Gauche ont donc voté contre le MES. Les trois députés d’Europe-Ecologie également. Malgré les consignes de vote, 16 socialistes ont voté contre le MES. Malheureusement, la majorité des députés socialistes ont choisi de s’abstenir. Leur attitude divise la gauche ! Il est urgent que la gauche s’unisse pour faire barrage au dangereux projet du MES. La liste des votants est disponible ici (http://www.assembleenationale.fr/13/scrutins/jo0861.asp) Et maintenant ? Le MES va maintenant être débattu au Sénat le 28 février prochain. Disposant de la majorité au Sénat, la gauche a une occasion unique de rejeter le MES. D’ici là, chacun et chacune peut interpeler les sénateurs pour les mettre devant leurs responsabilités. Auront-ils le courage de voter contre le MES ? Quelle que soit l’issu du scrutin, seule une victoire du candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle est l’assurance de voir le MES clairement rejeté et l’organisation d’un référendum sur le nouveau traité Sarkozy-Merkel.