Leon`s White Paper

Un nouvel Humanisme?
Tous les managers le savent bien : gérer l’humain (des clients, du
personnel, des partenaires, des fournisseurs, des actionnaires, des
fonctionnaires …) aujourd’hui plus que jamais, implique une inévitable
excellence dans l’art du qualitatif et de la qualité, à tous les niveaux.
Certains diront que l’homme redevient la mesure de toutes choses, et
que le monde nouveau tend à instaurer un nouvel humanisme ?
Quoiqu’il en soit, le « Pourquoi ? » prend le pas sur le « Comment ? ».
Ceci est un point fondamental si nous voulons comprendre les
mouvements qui se dessinent.
Lorsque les questions-clé deviennent : « Quel est le but ? Quelle est la
finalité ? A quoi bon ? Qu’est-ce que je ressens ? Qu’est-ce que je
désire ? », les réponses ne peuvent qu’être qualitatives et globales.
Or, ce sont précisément les questions qui se posent à tous et
particulièrement aux jeunes de cette soi-disant « bof-generation » qui
demandent : « à quoi bon ? » face aux échecs et aux dégâts des
certitudes d’avant.
Alors réapparaissent des mots comme bonheur, amour, sérénité,
tranquillité, paix, etc. Tous ces mots sont qualitatifs et globaux. Ils visent
tous la qualité de la vie, prise globalement. Qualité des objets, des
relations, des services, du travail, du plaisir, des amitiés, des tendresses,
des échanges, etc. Qualité dans la consommation du temps qui passe.
De là naissent des comportements à peine imaginables il a quelques
dizaines d’années : renoncer à une augmentation de revenu pour
conserver une ambiance, cocooning privé et professionnel, rééquilibrage
entre le temps professionnel et le temps familial, multiplication du travail
à temps partiel ou à domicile, et des congés sans solde afin de mener à
bien d’autres projets que la recherche de revenus, etc.
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Ces mouvements et tendances ne sont évidemment pas neutres du point
de vue de l’entreprise. Ne pas les intégrer, c’est se risquer à de très
graves déconvenues.
Globalement, les conséquences immédiates du passage au qualitatif,
sont les suivantes :
- le rapport quailté/prix l’emportera de plus en plus sur la simple
considération de prix, même auprès des clients ayants moins de
moyens ;
- le relationnel devient de plus en plus important au-delà du
technique (mais pas à sa place) ;
- chaque individu ayant déjà suffisamment de problèmes avec luimême, recherchera des produits, des relations, des services et des
ambiances qui ne lui apporteront aucun motif supplémentaire
d’insatisfaction ou de dysfonctionnement ;
- l’ambiance de travail sera de plus en plus un facteur de
productivité ;
- la gestion des ressources humaines prendra de plus en plus de
place dans l’agenda des chefs d’entreprise et dirigeants de par la
croissance de sa portée stratégique ;
- le rapport d’harmonie entre la vie professionnelle et la vie
personnelle de chacun deviendra, à coup sûr, un facteur dominant
de motivation et de productivité ;
- la valeur d’une entreprise sera mesurée non plus à sa taille ou au
total de son bilan, mais à son taux de valeur ajoutée, c’est à dire à
sa capacité à intégrer plus de matière grise dans ses produits ;
- en fait, l’homme (au sens générique du terme !) de demain sera
celui qui veut, qui devient et qui connaît celui qui sait.
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