Hip resurfacings revised for inflammatory pseudotumour have a

Transcription

Hip resurfacings revised for inflammatory pseudotumour have a
Les révisions par resurfaçage de hanche pour pseudo -tumeur inflammatoire ont un faible
résultat
G. Grammatopoulos, H. Pandit, Y.-M. Kwon, R. Gundle, P. McLardy-Smith, D. J. Beard,
D. W. Murray, H. S. Gill
Nuffield Orthopaedic Centre, University of Oxford, Oxford, England
J Bone Joint Surg [Br] 2009;91-B:1019-24.
Les pseudo-tumeurs inflammatoires surviennent occasionnellement après des resurfaçages de
hanche métal- métal et conduisent souvent à des révisions. Notre objectif était de déterminer la
gravité de cette complication en étudiant l'évolution après révision dans ces circonstances et en
comparant cette évolution avec celle d'autres révisions de resurfaçage de hanche métal- métal
comme après une arthroplastie totale de hanche primaire.
Nous avons identifié 53 hanches qui avaient été opérées par resurfaçage métal- métal et qui
nécessitaient une reprise au délai moyen d'1,59 année (0,01 à 6,69) après l'opération. Parmi
celles-ci, 16 ont été reprises pour pseudo-tumeurs, 21 pour fractures et 16 pour d'autres raisons.
Elles ont été comparées par âge, sexe et diagnostic avec 103 patients faisant l'objet d'une
arthroplastie primaire de hanche par prothèse totale Exeter.
Au recul moyen de 3 ans, (0,8 à 7,2), l'évolution de la révision par resurfaçage de hanche métalmétal pour pseudo-tumeur montrait un résultat médiocre avec un score de hanche Oxford moyen
de 20,9 (sd 9,3) et était significativement plus mauvais (p < 0,001) que l'évolution après fracture
dont le score moyen Oxford de hanche était de 40,2 (sd 9,2 ) ou après les reprises pour autres
causes avec un score moyen de hanche Oxford de 37,8 (sd 9,4). L'évolution clinique après
révision pour pseudo-tumeur était également significativement plus mauvaise (p < 0,001) que
l'évolution après les autres arthroplasties primaires par prothèse totale de hanche. Par contre,
l'évolution après fracture et autres causes n'était pas significativement différente de celle qui
suivait les prothèses totales de hanche primaire (p = 0,065). Après révision pour pseudo-tumeur,
il y avait 3 cas de luxation récidivante, 3 cas de paralysie du nerf fémoral, un cas de sténose de
l'artère fémorale et 2 cas de descellement de l'implant. 5 hanches ont nécessité une révision
ultérieure. Dans 3 de celles-ci, une récidive de pseudo-tumeur était mise en évidence, et l'une est
actuellement en attente d'une nouvelle reprise. L'incidence des complications majeures après
révision pour pseudo-tumeur (50 %) était significativement supérieure (p = 0,018) à celles
constatées après révision pour les autres causes (14 %).
L'évolution après révision pour pseudo-tumeur est mauvaise et une reprise précoce devrait être
envisagée pour limiter l'extension de la destruction des parties molles. L'évolution après reprise
par resurfaçage pour d'autres causes est satisfaisante.