d`informations ici
Transcription
d`informations ici
Synthèse Xème CONFERENCE des OING et OSC de la FRANCOPHONIE « De nouveaux défis qui appellent de nouvelles dynamiques » La 10ème Conférence des Organisations Internationales non gouvernementales (OING) et de la Société Civile (OSC) s’est tenue du 2 au 4 novembre 2016 à Antananarivo, en amont et dans le cadre du XVIème Sommet de la Francophonie qui se tiendra du 22 au 27 novembre 2016 à Madagascar, et qui aura pour thème « Une croissance partagée et un développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone ». 67 OING, dont l’AFECTI –accréditée depuis 2005 par l’OIF, et les OSC du monde de la Francophonie, Europe, Afrique et Canada, ont participé à la Conférence. La valeur ajoutée des OING et OSC, en tant que partenaires incontournables et responsables, a été mise en exergue durant les trois jours d’ateliers. Elles devraient être des sources de stratégies novatrices, des moteurs de transformation des sociétés – et surtout aussi des « agitateurs de conscience » pour la mobilisation et la sensibilisation des opinions publiques, par des plaidoyers continuels auprès des décideurs et responsables politiques à toutes les sphères de décision. Les conditions de la stabilité du monde, en général, et de l’espace francophone, en particulier, dépendent en grande partie d’un meilleur partage de la croissance et d’un développement responsable. Face à cette vision, les débats ont été surtout axés sur 4 thèmes principaux : (1) Le rôle et la place de la société civile francophone dans la prévention de la radicalisation violente, particulièrement les femmes et les jeunes, (ii) L’économie solidaire et responsable, (iii) La société civile francophone face au défi de la crise migratoire, (iv) La participation citoyenne dans l’espace Francophone, l’émergence de nouveaux acteurs de la société civile. A l’issue des échanges, les recommandations et les engagements sont synthétisés comme suit : Recommandations des mesures à prendre Engagements Pour prévenir les risques de radicalisation violente, les Etats doivent restaurer leur autorité et prioriser toutes les initiatives et actions qui offrent des perspectives aux jeunes, en se basant sur leur accès aux services sociaux de base, éducation, formation et santé, même dans les zones éloignées. Ils doivent en outre mieux contrôler les zones frontalières ; 1. Mettre en œuvre des actions d’éducation et de dialogue pour la prévention de la radicalisation violente des jeunes et des femmes ; Les Etats devraient améliorer leur gouvernance et promouvoir les secteurs clés visant le développement et la croissance économique, plus particulièrement l’éducation et la formation professionnelle, faciliter la création du maximum d’emplois pour les jeunes afin d’éviter les migrations ; 3. Concourir à la Défense et à la Protection des Droits des Migrants ; 2. Favoriser l’éclosion d’initiatives économiques pour permettre aux populations de continuer à vivre dans leur propre pays ; 4. Rassembler les compétences de la Société Civile Francophone au service de l’économie sociale, solidaire et responsable, notamment le conseil technique et juridique, la formation, la gestion et la Les Etats du nord devraient veiller au respect des finance ; droits fondamentaux des migrants ; Des mesures et dispositifs devraient être pris par les 5. Développer la solidarité, le soutien et la Etats et ses Partenaires pour une économie sociale collaboration active avec les mouvements sociaux et solidaire (ESS) centrée sur le capital humain et et citoyens. ciblant particulièrement le secteur de l’agriculture, avec la participation des aînés qui constituent une force de service des populations plus jeunes ; Donner une place à la participation citoyenne et à la démocratie. La feuille de route pour la mise en œuvre desdits engagements sera élaborée prochainement par un Comité technique et sera partagée à toutes les parties prenantes, pour application et adaptation aux réalités et priorités de chaque pays. L’AFECTI a été représentée par trois membres de l’AFECTI-OI/Mada aux séances parallèles : Maria Louisette Ranorovololona, Sandra Vololonirina et Farah Juliette Razafiarisoa.