sanofi-aventis : l`analyse

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sanofi-aventis : l`analyse
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STRATÉGIE
PAS DE PETITS PRODUITS
NI DE PETITS PAYS
© SANOFI-AVENTIS
La diversité des forces de vente, des sites de production
et des équipes de recherche et développement, alliée à
une gestion rigoureuse, sont les clefs du succès du
groupe Sanofi-Aventis.
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a fameuse doctrine du
« ni-ni », apanage des hommes politiques, a franchi les
portes de l'avenue de France,
près de la Grande Bibliothèque à Paris, le siège du numéro trois mondial
de la pharmacie. Depuis plusieurs
années, le leitmotiv de Sanofi-Aventis n'a pas varié d'un iota : « ni petit
pays, ni petit produit ». Un credo inscrit dans l’histoire du groupe français. « Nous n’avons jamais négligé
un produit, ni un pays, si petit soit-il,
rappelle Jean-François Dehecq. C'est
un héritage du passé. Lorsque nous
avons fondé Sanofi avec René Sautier
en 1973, nous avions déjà réalisé que
si nous voulions construire un
L
PHARMACEUTIQUES _ SEPTEMBRE 2006
groupe pharmaceutique, il nous fallait construire une recherche internationale. Et pour ce faire, il ne fallait
rien négliger. A l’époque, nous nous
sommes diversifiés dans différents
secteurs d’activité, pour dégager des
bénéfices, que nous avons ensuite
réinvestis dans la recherche. Les
marges dégagées par ces métiers
étaient parfois très faibles, ce qui
nous a habitué à “gagner petit”. C’est
parce que nous nous sommes battus
pour chacun de nos produits -il n’y
a pas de “petit produit” - et que nous
avons appris à gérer certaines affaires ne dégageant que de faibles
marges, que nous sommes bien armés aujourd’hui face aux conjonctures difficiles. Cette capacité de résistance est notre manière de gérer. »
Un groupe très diversifié. Cette stratégie impose toutefois au laboratoire
une dimension globale tant du point
de vue des forces de vente, que des
sites de production, voire des équipes
de recherche et développement. Son
rapprochement réussi avec Aventis a
d'ailleurs offert au groupe la dimension qu’il lui manquait notamment
aux Etats-Unis et au Japon.
Sanofi-Aventis peut s'enorgueillir
aujourd’hui de quelques 100 000 salariés répartis dans plus de 100 pays
dans le monde. Cette présence mondiale passe par un outil de production intégré avec des usines installées
sur tous les continents. « Pour soutenir
la croissance, il faut être capable de satisfaire la demande en médicament,
affirme Gilles Lhermould, responsable
des affaires industrielles. Pour cela,
nous disposons d’un outil de production intégré de l’amont vers l’aval avec
86 usines dans le monde et 30 000 collaborateurs. Cette intégration répond
à la volonté de maîtriser la chaîne de
production dans son ensemble. » Cela
permet notamment au groupe de soutenir même ses médicaments de base
tout en étant présent sur tous les marchés mondiaux.
« Des gens à soigner, il y en a dans
tous les pays », réplique Jean-François
Dehecq. Cela se traduit par une répartition géographique équilibrée des
ventes et des résultats entre l’Amérique du Nord (40 %), l’Europe (40 %)
et le reste du monde (20 %). Dans le
contexte actuel de réduction des dépenses de santé, un équilibre entre
les différentes zones géographiques
constitue ainsi une réponse au problème de croissance que tous les
grands laboratoires mondiaux rencontrent aux Etats-Unis. Car les zones
offrant aujourd’hui la plus forte croissance, ce sont l’Asie et l’Amérique latine. Elles devraient croître au rythme
de 15 % par an dans les cinq prochaines années. Le groupe se targue
d'occuper la première position dans
trois grands pays émergents : la Russie,
la Turquie et la Chine. Dans ce pays,
Sanofi-Aventis détiendrait même la
plus grande force de vente du marché
avec 1 500 visiteurs médicaux. Cette
approche globale s’applique aussi à
la recherche et développement. Une
réussite pour le groupe dont les
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Sanofi possède
86 usines dans le
monde. De
gauche à droite :
son centre de
R&D américain,
celui de ChillyMazarin et le site
de Ujpest en
Hongrie.
équipes se placent parmi les plus productives au monde. « Nous sommes
convaincus que chaque pays aborde
la recherche avec une approche
propre à sa culture, observe Gérard
Le Fur, responsable des opérations
scientifiques et médicales. C’est pourquoi nous avons toujours privilégié
une approche internationale. Cette
diversité est la source de notre créativité et de notre capacité d’innovation. » Le nouveau médicament issu
de la recherche de la maison, Acomplia®, en est un bon exemple.
© SANOFI-AVENTIS
© SANOFI-AVENTIS
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dépenses de marketing s'annonce
donc importante cette année. Mais ce
surcroît de dépenses est déjà inclus
dans ses prévisions de résultats pour
2006. Sanofi-Aventis voit déjà dans
cette nouvelle molécule un blockbuster, un produit dont le chiffre d’affaires dépasserait un milliard d’euros.
Quant aux analystes, ils projettent des
ventes annuelles de plusieurs milliards d’euros.
Outre Acomplia®, le portefeuille de
molécules et vaccins actuellement
en développement devrait porter ses
fruits dans les années à venir.
Les nouveaux lancements. Produit
Il est fourni : sur 127 molécules et de
particulièrement prometteur contre
vaccins actuellement en développel'obésité et ses maladies induites,
ment, 56 ont atteint les stades avancés
Acomplia® a déjà été lancé au
II et III. Sanofi-Aventis pave déjà la
Royaume-Uni. Le laboratoire vient
voie
pour
assurer
sa
en effet d’obtenir l’aucroissance de demain. Ce
torisation de mise sur le
n’est pas un hasard si le
Un portefeuille groupe consacre quatre
marché dans 25 pays du
Vieux continent. D’ici à
milliards d’euros à sa rede molécules
la fin de l’année, ce noucherche et développefourni
veau médicament sera
ment, soit 15 % de son
progressivement comchiffre d’affaires en 2005.
mercialisé dans plusieurs pays euC’est le troisième budget de l’indusropéens : Danemark, Irlande, Alletrie pharmaceutique. En 2007 et 2008,
magne, Finlande et Norvège. Aux
le groupe entend soumettre une diEtats-Unis, Sanofi espère obtenir une
zaine de dossiers d'enregistrement.
réponse de la FDA et le commercialiEt il ne devrait pas s'arrêter en si bon
ser d’ici à la fin de cette année. «Nous
chemin tout en restant focalisé dans
ouvrons une nouvelle classe thérasept domaines thérapeutiques clefs :
peutique, celle des risques majeurs
le cardiovasculaire, la thrombose,
induits par les troubles métaboles maladies métaboliques, l’oncololiques. »
gie, le système nerveux central,
Sanofi-Aventis s’attaque de façon
la médecine interne et enfin, les vacglobale à l’un des problèmes majeurs
cins.
du siècle. Même si ce médicament
Une place prépondérante dans les
permet aux patients de maigrir, la
vaccins… Mais, c’est plus particulièperte de poids n’est pas son premier
rement dans l’oncologie et le système
objectif. « Acomplia® sera en effet
nerveux central qu’il attend plusieurs
prescrit dans les risques cardiovasproduits prometteurs. Il investit égaculaires induits par l’obésité », précise
lement beaucoup dans le domaine de
le président Jean-François Dehecq. Le
l’infectiologie. « La politique menée
laboratoire ne pourra pas réussir le
autour des antibiotiques est un imlancement de ce produit sans y mettre
mense problème de santé publique.
les moyens. L’augmentation des
Certes, il y avait une surconsommation de ces produits dans certains
pays et notamment en France, mais
les mesures de baisses de prix drastiques qui ont été prises, ont contribué à casser la recherche dans ce domaine. Résultat : aujourd’hui, très peu
de chercheurs travaillent sur les antibiotiques. C’est une gigantesque erreur à un moment où il y a une résurgence des épidémies à travers le
monde. Il va désormais falloir dépenser beaucoup d’argent et consacrer de
nombreuses années de recherche
avant d’espérer réaliser de nouvelles
découvertes dans un domaine où les
agents infectieux ont largement évolué pendant qu’on n’avançait plus »,
regrette Jean-François Dehecq.
Les vaccins auront aussi la part
belle des lancements prévus dans les
prochaines années. Sanofi-Aventis
partage avec le britannique
GlaxoSmithKline le leadership mondial dans ce domaine. Chacun détient
presque un quart de part de marché.
« Les vaccins offrent l’une des plus
belles croissances de la profession.
Ils progressent deux fois plus vite que
l’industrie pharmaceutique dans son
ensemble. Après un taux de croissance de 27 % en 2005, la croissance
devrait être équivalente en 2006. « Et à
moyen terme, elle est bien partie pour
suivre un rythme de 10 à 15 % par
an », explique le président.
Autre atout : les vaccins sont techniquement compliqués à fabriquer.
Ce qui constitue une forte barrière à
l’entrée sur ce marché. Enfin, ils
constituent un outil indispensable
aux pays « du Sud », car ils sont l’instrument de prévention par excellence. « Aujourd’hui, 8 % de notre
chiffre d’affaires est réalisé dans les
vaccins, avec une rentabilité voisine
de celle réalisée pour les produits
pharmaceutiques », ajoute Jean-François Dehecq. ■
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L'ACTION TRAVERSE
UNE ZONE DE
TURBULENCES
En dépit d'excellents résultats financiers,
les risques liés à la concurrence des génériques
sur deux blockbusters, Plavix® et Lovenox®,
pèsent lourdement sur le cours.
——————
roisième laboratoire pharmaceutique mondial, Sanofi-Aventis a enregistré
l’an passé un chiffre d’affaires de 27,31 milliards d’euros. Hors
impact de la restructuration, le
groupe a dégagé un bénéfice net
confortable de 6,4 milliards, soit 4,74
euros par action. Cette année, les
perspectives restent souriantes. L’objectif d’une croissance de 10 % du bénéfice net par action ajusté pour
2006 est maintenu. D’ailleurs, JeanFrançois Dehecq se déclare être
« à l’aise avec cette prévision malgré
la baisse de la croissance du marché
américain. L’Europe, quant à elle, a
toujours été un marché plus difficile
que les Etats-Unis pour les laboratoires pharmaceutiques.
C’est pourquoi les acteurs européens se sont
Sanofi a
habitués à gérer les réductions des dépenses
toujours su se
par les pouvoirs publics.
défendre
Et plus particulièrement
Sanofi a toujours su se
défendre même dans des
marchés difficiles ». Toutefois,
comme tous les laboratoires, SanofiAventis exerce une activité non dénuée de risques. Ses difficultés à défendre le brevet de Plavix® sont là
pour le rappeler.
Dans la bataille qui l’oppose aux
fabricants de génériques, il tente de
stopper les ventes de copies de Plavix® aux Etats-Unis, un anti-thrombotique théoriquement protégé par
T
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un brevet jusqu’en 2011. Avec son
partenaire américain Bristol-Myers
Squibb (BMS), Sanofi-Aventis vient,
en effet, de déposer une requête auprès de la justice américaine pour arrêter les versions génériques du canadien Apotex, lancées le 8 août
dernier. Ce médicament générique
serait vendu beaucoup moins cher
dans certaines pharmacies américaines. C'est le tribunal fédéral du
district sud de New-York qui examine cette requête. Et cette même
cour aura aussi à se prononcer sur le
procès en contrefaçon engagé depuis
plusieurs mois contre Apotex.
D'ailleurs, la division antitrust du ministère américain de la justice a ouvert au début du mois d'août une enquête pénale concernant le projet de
transaction signé avec Apotex et Sanofi-Aventis, dans le cadre de ce procès en contrefaçon.
L'action sous pression. Toute cette
bataille juridique pour la défense des
droits de Plavix® met le titre sous
pression. Les analystes sont partagés
sur les chances de réussite de SanofiAventis et BMS. Si certains doutent
que les deux groupes obtiennent
gain de cause, d’autres soulignent
leurs chances sérieuses de conserver
les recettes du Plavix® s’ils gagnent ce
premier référé. D’ailleurs, le laboratoire vient d’obtenir une extension
d’indication de cet anticoagulant aux
Etats-Unis pour la forme la plus sévère de l’infarctus de la myocarde.
Un succès qui pourrait toutefois
avoir un impact limité sur le chiffre
d’affaires, puisque le Plavix® est déjà
confronté à la concurrence du générique d’Apotex, moins cher. Déjà,
plusieurs membres de la communauté financière ont réduit leurs estimations de résultats pour l'exercice 2007 et 2008, afin de tenir
compte d’une éventuelle perte anticipée de brevet sur Plavix®. Certes,
l’an passé, l’arrivée de génériques
aux Etats-Unis copiant l’antihistaminique Allegra®, autre blockbuster, a été relativement bien amortie.
Mais le groupe a un autre souci et de
taille : la défense de son autre antithrombotique Lovenox®. Un volet du
procès en contrefaçon de Lovenox®,
qui l'oppose aux fabricants de génériques Amphastar et Teva, débutera
en octobre prochain devant le Tribunal fédéral pour le district central
de la Californie. Il concerne la question de l'élément intentionnel. Une
date de procès devrait être fixée ultérieurement s'agissant des ques-
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© CORBIS
action sanofi
tions de la validité, de la contrefaçon
et de l'opposabilité du brevet de Lovenox®.
Une forte décote boursière sur ses
pairs. La Bourse a des raisons de
bouder l’action du numéro trois
mondial de la pharmacie. Depuis un
an, le cours de Sanofi-Aventis n’a pas
bougé, enregistrant une contre-performance notable par rapport à
l'évolution des grands indices boursiers (+16 % pour le CAC 40) et des
actions de ses grands concurrents
européens (+26 % par exemple pour
Roche). Aux cours actuels proches de
69-70 euros, la banque américaine
Goldman Sachs évalue la décote
dont souffre le titre français à 13 %,
même dans l'éventualité où le Plavix® était génériqué.
Pour expliquer la faible valorisation de Sanofi-Aventis, les explications ne manquent pas. Outre les
difficultés à défendre Plavix®, l’attentisme prévaut avant le lancement
d’Acomplia®, un médicament jugé
très prometteur qui ouvre une noudu titre. Si l’on compare l’évolution
velle classe thérapeutique : le syndes grands laboratoires depuis 1999,
drome métabolique. En fait, ce noudate du début des grands mouveveau produit sera prescrit aux
ments dans cette industrie, la perforpatients obèses ou en surpoids, prémance de notre titre a été largement
sentant des risques de diabète ou de
supérieure à celle de nos concurmaladie cardiovasculaire. Certes, le
rents. Lorsque nous avons réalisé les
laboratoire a obtenu l’autorisation
rachats de Synthélabo fin 1999 puis
de mise sur le marché dans vingtd’Aventis mi-2004, les marchés se
cinq pays du Vieux Continent. Mais,
sont à chaque fois montrés scepil lui reste encore à convaincre les autiques. Nous avons montré que ces
torités sanitaires américaines, qui
opérations avaient du sens et les inont demandé des informations supvestisseurs nous ont suivi. Ainsi, lors
plémentaires, avant d’accorder leur
de la fusion avec Aventis le titre
précieux sésame. Dès que l’aval sera
s’échangeait autour de 55 euros. Il
donné aux Etats-Unis, le cours ne
avoisine aujourd’hui 70 euros. Mais
manquera pas d’en profiter. Mais le
il est vrai que nous souffrons toutemps presse. Pour pouvoir compenjours d’une décote par rapport au
ser une éventuelle concurrence des
secteur, en raison des incertitudes
génériques sur Plavix®, le groupe deliées au lancement d’Acomplia® et à
la concurrence des génériques sur
vra impérativement lancer au plus
plusieurs de nos produits ».
vite Acomplia® aux Etats-Unis , en
tout cas avant la fin de l’année. D’auUne situation financière solide. En
tant que les analystes projettent des
outre, le groupe n'a pas besoin, pour
ventes mondiales annuelles de plul'instant, de faire appel au marché via
sieurs milliards d’euros pour Acomplia®. Parmi eux, Dresdner Kleinwort
une augmentation de capital. Grâce
Wasserstein s’attend à un montant
à la rapidité du rapprochement réade 2 milliards à l’horizon 2010.
lisé avec Aventis, il a pris de l'avance
Enfin, la sortie du capital du nusur son programme de synergies. Il
méro un mondial des cosmétiques
a pu aussi rembourser sa dette plus
L’Oréal (10,6 % du carapidement que prévu.
pital et 17,41 % des
Son endettement est retombé de 14,2 milliards
droits de vote), à une
« Ne pas vivre
d’euros fin 2004 à 9,9
échéance encore incertaine, pèse sur le
avec le nez collé milliards d’euros fin
2005. Rapporté aux
cours de Sanofi-Avensur l’action »
fonds propres, il ne retis. Fin 2004-début
présentait plus, l'an
2005, le laboratoire
passé, qu'un ratio de
avait déjà du faire face
21,2 % contre 34,2 % au 31 décembre
à la sortie d’un actionnaire histo2004. « Faut-il rappeler que la fusion
rique, le conglomérat koweïtien KPC,
de Sanofi avec Aventis a mobilisé 100
et ce désengagement, représentant
000 personnes et le bilan est là : nous
6,2 % du capital, n’avait eu, il est vrai,
aurons connu une forte croissance
qu’un effet limité sur le cours.
A un horizon de douze mois, les
de nos résultats et nous sommes plus
analystes financiers se donnent un
nombreux aujourd’hui que le jour de
objectif de cours compris entre 75 et
la fusion », se félicite Jean-François
85 euros. D’autres ne voient pas le
Dehecq.
cours rebondir dans l'immédiat,
Enfin, cerise sur le gâteau, la valeur
préférant attendre de voir les incertiSanofi-Aventis offre un rendement
(dividende rapporté au cours de l'actudes se lever avant de recommantion) correct : environ 2,4 % sur la
der le titre à l’achat. La circonspecbase d'un dividende de 1,52 euro par
tion des marchés financiers
titre distribué en 2005. En cinq ans, le
n'inquiète pas outre-mesure les diricoupon distribué s'est envolé de
geants du groupe.
130 %. Et le laboratoire devrait avoir
« Je pense qu’il ne faut pas vivre
les moyens d'augmenter régulièreavec le nez collé sur l’action, sinon
ment la rémunération de ses actionon ne fait rien, explique Jean-Frannaires aux cours des années à venir.
çois Dehecq. Il faut regarder l’évoluDe quoi compenser peut-être une
tion sur la durée. Or que ce soit sur
éventuelle nouvelle déception sur le
cinq, sur dix ou sur vingt ans je n’ai
cours. ■
pas d’état d’âme quant au parcours
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