Résumé des conférences et visites réalisées : PLAN Brésil, carte d
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Résumé des conférences et visites réalisées : PLAN Brésil, carte d
Résumé des conférences et visites réalisées : PLAN Brésil, carte d'identité La ville de Curitiba Les visites techniques Les sites touristiques BRESIL Carte d’identité < Les chiffres > • 5ème plus grand pays du monde avec 8,5 millions de km² ; • 27 états ; • 190 millions d’habitants ; • Espérance de vie de 68 ans ; • 82% de la population vit en milieu urbain ; • 6% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition ; • Mortalité infantile : 30/1000. < La politique > • République présidentielle : 1 président (Lula da Silva), 27 gouverneurs ; • 5564 maires ; • Constitution de 1988. < L’économie > • 2,53 R$ = 1€ ; • 1992 : ouverture sur le monde ; • 20% des plus pauvres obtiennent 2% du revenu national ; • 10% des plus riches obtiennent 50,6% du revenu national. < Les villes > • Capitale : Rio de Janeiro laisse sa place a Brasilia pour attirer les populations vers l’ouest ; • Moteur du pays : Sao Paulo. < La culture > • Religion : 95% de la population est catholique ; • Langue : seul pays d’Amérique latine ayant pour langue le portugais ; • Dire bonjour : serrer la main est très formel, bisous et câlins entre amis ; • Sports principaux : football, volleyball et beach sports ; • Musique : samba, bossa nova, Musica Popular Brasileira ; • Repas habituels : et/ou fromage ; + petit déjeuner : café au lait, fruits, pain avec beurre + déjeuner : riz et haricots / bœuf et pommes de terre / salade ; + dîner : soupe, pain, café au lait, gâteau ; • Mets populaires : feijoada (haricots noirs, riz, viande de porc), churrasco (viandes grillées) ; • Vêtements colorés pour le nouvel an, jamais de noir. La ville de CURITIBA Le PARANA Le Paraná est l’un des 27 Etats du Brésil et fait parti de la région sud. La capitale de l’État est Curitiba. La région possède un climat subtropical humide. CURITIBA Curitiba est une grande ville du Brésil et la capitale de l'État du Paraná. Etablie officiellement le 29 mars 1693, la ville a été peuplée par des immigrés, principalement de l’Europe, ce qui la rend cosmopolite. Sa population était de 1 788 559 habitants au recensement de 2006 (un million en 1980) pour 432 km². La région métropolitaine de Curitiba rassemble 26 municipalités sur 15 622 km². Elle comptait 3,6 millions d'habitants en 2006. La cité est un exemple de planification du développement urbain, avec notamment l'invention du métro de surface. Elle est appelée Cidade Modelo da América Latina (Cité-Modèle d’Amerique Latine). Curitiba, ville verte ? Celui qui voit des photos de Curitiba se demande comment cette ville fut gratifiée d'un prix environnemental de l'ONU en 1990 puis du titre de capitale écologique du Brésil à la conférence mondiale ECO 1992. En effet, extérieurement, rien ne distingue Curitiba d'une autre métropole sud-américaine : des gratteciel déchirent la ligne de l'horizon, des favelas et des blocs d'appartement s'opposent à des quartiers résidentiels, de 150 000 habitants en 1950, Curitiba est passée à 1 400 000 habitants en 1996 et en 1995 on comptait 540 000 véhicules immatriculés à Curitiba. Pourtant, à sa création, Curitiba est une ville de rêve : 800 000 habitants, ville propre, peu de véhicules, beaucoup de vélos, … Aujourd’hui, la ville est très populaire. En effet, la ville de Sao Paulo étant devenue moins attractive (trop peuplée) la population rurale préfère s’installer à Curitiba. Les gens y affluent tous les jours, la place manque et la population croissante est difficile à gérer. De nouveaux problèmes se posent et il est difficile de poursuivre l’objectif « ville verte ». Cependant Curitiba reste une ville où le transport public est performant et bon marché, où les déchets sont recyclés aux deux tiers, où les enfants des rues sont pris en charge, où l'administration et la médecine gratuite sont décentralisés dans des bâtiments gérés par des associations de quartier, ..., ce que nous avons découvert par différentes conférences. L’image que la ville vend. Au Brésil et dans le monde entier, Curitiba vend une image de ville moderne. Elle met au devant de la scène sa particularité de ville propre qui intègre la nature et dont le réseau de transport est exemplaire. Mais d’autres réalités existent : l’occupation d’anciennes carrières par la population pauvre qui s’expose aux inondations, la présence de « carrinheiros », … AGENCIA CURITIBA (conférence) La mission de l’Agence est le technologique de la ville de Curitiba. développement économique, scientifique et L'Agence de Développement de Curitiba est une société semi-autonome qui aspire à favoriser les activités économiques dans la municipalité. Les travaux d'Agencia Curitiba pour promouvoir le développement d'infrastructures (la base concernant les affaires, la science et la technologie) se sont concentrées sur des partenariats publics-privés, visant à contribuer au développement socioéconomique de la ville et sa population. La coupe du monde 2014 se déroulera en partie à Curitiba ce qui nécessite des aménagements particuliers. Cet évènement est une opportunité pour la ville, il va provoquer un développement technologique et économique de Curitiba. Un métro sera normalement construit, le stade sera amélioré. L’enjeu est important car les médias seront logés Curitiba. Le développement social vise à aider les plus pauvres en apportant dans les quartiers les moins riches des infrastructures pour que la population puissent y rester. Il vise aussi à accompagner les familles dans l’ouverture de commerces. En effet, les familles vendent parfois à perte : le prix d’une tartelette est fixée sans prendre en compte le prix des ingrédients qui ont été utilisés par exemple. Le programme BomNegocio aide les plus pauvres à ouvrir et légaliser leur commerce car cela est très couteux. Les universités aident aussi grâce au bénévolat d’étudiants. L’IPPUC et la planification urbaine (conférence) La mission institutionnelle actuelle de l'IPPUC (Institut de recherche et de planification urbaine de Curitiba) est de coordonner la planification urbaine de la ville et le processus de contrôle, de favoriser le développement durable par des actions compatibles entre la ville et son secteur métropolitain. Pour cela, il développe la recherche, élabore des plans, des projets et des programmes. De plus, il lève des fonds pour mettre en œuvre des programmes développés par d'autres agences sous l'administration directe ou indirecte de la Ville de Curitiba, visant à la réalisation de l'excellence dans la planification urbaine. Depuis les années 40, Curitiba s'était doté d'un plan préliminaire d'urbanisme, dont l'un des aspects était de permettre les déplacements de ses habitants et de ceux des localités voisines dans toute la ville. Ce plan avait été dirigé par le français Alfred Agache, cofondateur de l'association française pour les études d'urbanisme. L'IPPUC avait en charge la conception et une partie du suivi de l'application de ce plan. Il prévoyait la mise en place de services publics, la diminution des embouteillages, la création de plusieurs centres secondaires. Il comprenait la création de larges voies de communication, une distance de cinq mètres entre la voie de circulation et les premières constructions, une zone industrielle, un centre administratif. Le plan définitif est adopté dans les années 60 et prévoit une construction de la ville sur cinq axes principaux. Structure urbaine, plan de 1966 Le long de ces voies, les gratte-ciel sont autorisés, alors qu'au fur et à mesure qu'on s'en éloigne, la densité autorisée diminue. Ces routes ont été conçues afin de diminuer la circulation. La vitesse y est limitée à 60 km/h, comme dans toute la ville. Aux abords des écoles, la vitesse réglementaire est de 40 km/h. C’est également de cette époque que datent quelques règles d'urbanisme, plusieurs voies très larges, la zone industrielle de la gare, le centre administratif, le centre polytechnique et le marché municipal. Le réseau de bus compte 385 lignes qui desservent 13 villes de la métropole. Au sein de la métropole, 120 km de voies cyclables sont réservées aux adeptes du vélo. En 1980, le système de transports en commun est repensé, c’est la création du métro de surface. La municipalité créa des stations de correspondance, avec l'intention d'en faire des stations de métro, en surface. Ces stations furent équipés de cabines de téléphone et pourvus de kiosques à journaux et de boutiques de fleuristes. Le point final de la réalisation des stations fut l'invention des tubes d'embarquement. Au départ, la municipalité cherchait à limiter la fraude. Les bus furent tous construits avec deux portes pour la descente, et une porte d'embarquement à l'avant. Pour augmenter le confort, la rapidité du temps d'embarquement, et limiter la fraude, des tubes d'embarquement furent conçus par la ville : ils possèdent un plancher de plain pied avec le plancher des bus et des portes automatiques actionnées par un gardien de tube situées en face des portes des bus. Les passagers montants paient avant d'entrer dans le tube, les passagers descendants de bus passent par une sortie directe. La ligne verte, pensée en septembre 2006, est une sorte de périphérique créé pour améliorer le trafic et les transports à Curitiba. La voie centrale est réservée exclusivement aux autobus et les voies marginales facilitent le trajet entre le centre ville et les quartiers. A côté de ces deux voies marginales on trouve des petites routes locales utilisées par les habitants de la ligne verte ou pour les commerces. Les projets sont désormais de mettre en place un système de vélos publiques et de construire de nouveaux trottoirs pour faciliter les déplacements autres qu’automobiles. Enfin, la ligne verte qui n’est pas achevée reste l’une des priorités de la ville. Le recyclage « Cambio verde » et centre de tri (visites) Le secret d’une ville propre : la collecte contre cadeau. En 1989, sont lancés les programmes "Lixo que não é Lixo" (les déchets ne sont pas des déchets) et "Cambio verde" (échange vert). La municipalité récompense toute personne qui lui apporte des ordures où la fraction organique a été séparée du reste des déchets. Deux fois par semaine, des camions sillonnent la ville et réceptionnent les paquets de papier, de verre ou de plastique préparés par les habitants. En échange de 4 kg d'ordures triées, on peut recevoir 1 kg de légumes frais ou encore un ticket de bus ou d'opéra. Les enfants reçoivent du matériel scolaire, des friandises à Pâques et des jeux à Noël. Cette collecte rassemble 30% des déchets recyclés de la ville. Les déchets organiques sont compostés pour les plantations de la ville. Les autres déchets sont alors triés dans 16 centres de tri et seulement ce qui n'est pas recyclable sera alors enfoui. Les centres de tri : Les centres de tri s’occupent de la séparation des matériaux qu’ils vendent ensuite aux usines de recyclage. Les matériaux recyclés permettent par exemple de faire des tôles en Tetra Pak ou en tubes de dentifrice, des briques, des fresques, des plinthes, du parquet, … Le centre de tri que nous avons visité reçoit 600 tonnes de déchets par mois. Les carrinheiros : Mais les centres de tri et la collecte contre cadeau ne sont pas les seuls à contribuer à la propreté de la ville. Les “carrinheiros” de Curitiba vivent du ramassage des déchets collectés dans la rue en les revendant à des entreprises de recyclage. On les croise en ville avec des chariots en acier aux roues caoutchoutées, attelages de plus de 3 mètres de haut, impressionnantes montagnes brinquebalantes de vieux journaux, emballages, cartons, canettes et bouteilles en plastique, et qui traversent la rue tels des fantômes, tant personne ne semble y prêter attention. Dans la « ville verte », 60 % de la collecte des déchets non organiques est assurée par les carrinheiros. La plupart travaillent seuls et trient dans la cour de leur maison, en dépit du manque d'hygiène. Aujourd'hui, trois associations tentent d'organiser collectivement les carrinheiros. Certaines demandent à la ville des voies spéciales pour qu’ils puissent circuler, ce qui est refusé car cela impliquerait une reconnaissance officielle des conditions de vie de cette partie de la population. Les visites techniques L’usine RENAULT de Curitiba Après sa privatisation en France en 1996, Renault est présent dans le monde entier avec des centres d’ingénierie en Amérique, en Corée, en Roumanie, en Turquie, en Inde, … En 1999, le groupe décide de s’installer au Brésil. Comme dans tout transfert de technologie, une adaptation des modèles automobiles au nouveau marché doit avoir lieue. En Colombie par exemple, les voitures doivent être adaptées aux routes très pentues qui sillonnent le pays. Au Brésil non plus les voitures ne sont pas de simples copies des modèles français car les priorités des brésiliens sont différentes de celles des français. Pour les brésiliens, la voiture est un signe de richesse, elle doit être mieux que celle du voisin. Les brésiliens préfèrent acheter une belle voiture peu fiable qu’une voiture banale et sûre. Les mauvaises routes obligent aussi à modifier les modèles français. De plus, l’essence est différente donc il est impossible d’utiliser directement une voiture française au Brésil. Enfin, les voitures utilisées par les brésiliens sont noires, grises ou blanches, l’usine ne produit donc pas d’autres coloris. La conception d’une voiture se fait en plusieurs étapes : • la définition du produit rassemble l’analyse du marché, la création de maquettes taille réelle que le public peut comparer à d’autres modèles lors de salons et la fixation du prix ; • la conception du véhicule relève de l’ingénierie ; • l’industrialisation ; • la commercialisation. En 2008, un centre de design a été créé à Sao Paulo L’ambition de Renault do Brasil est désormais de trouver des fournisseurs locaux et de conserver sa place dans le top 10 des usines Renault dans le monde. Le port de Paranaguà (voir document pdf) Le barrage hydroélectrique d’Itaipu Sur le lit de la rivière Paraná, il y avait une pierre différente des autres qui chantait lorsque l’eau s’y heurtait. Les indiens l’ont appelée « Itaipu », la pierre qui chante. C’est sur elle, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, qu’un barrage hydroélectrique a était construit. Il génère aujourd’hui plus de 20% de l’électricité consommée au Brésil et plus de 90% de celle consommée au Paraguay. Itaipu : l’ingénierie contemporaine classée parmi les sept merveilles du monde moderne. Tous deux unis par l’idée de générer de l’énergie propre et renouvelable, le Brésil et le Paraguay ont signé le Traité d’Itaipu en 1973. Pour matérialiser ce rêve, une compagnie unique au monde fut créée en 1974, régie par le Traité lui-même et les lois de droit publique internationales : Itaipu Binacional. La construction qui débuta en 1975 engagea 40 000 travailleurs, ce qui accéléra la croissance de la ville de Foz do Iguacu. Le 24 mai 1984, Itaipu commença a générer de l’électricité. Aujourd’hui, la capacité des installations d’Itaipu est de 14 000 MW grâce à vingt générateurs. Avec un seul générateur, il est possible de fournir de l’électricité à 2,5 million de résidences. Pour distribuer l’électricité, neufs grandes lignes électriques partent du barrage, cinq en direction du Brésil et quatre en direction du Paraguay. En 2000, Itaipu générait 93 428 000 MW.h-1. Itaipu est l’usine hydroélectrique la plus grande du monde en production d’énergie. Les sites touristiques Ilha do Mel Ilha do Mel est une île brésilienne de 2762 ha située à l'embouchure de la baie de Paranagua dans l'état du Parana. C'est un lieu touristique de grande importance dans l'état du Parana. De nombreuses personnes pensent que l'île possède les plus belles plages de l'état. L'île, faisant partie de la municipalité de Paranagua, est administrée par le IAP (Institut Ambiental do Parana soit l'institut environnemental du Parana). La zone habitée couvre 120 ha. Il n'est pas permis d'amener des animaux et il n'y a pas de voiture. Il n’y a ni rue ni route, seulement des chemins qui se transforment en ruisseaux avec les pluies tropicales ! Une zone importante est interdite aux visiteurs afin de préserver l’environnement. Au centre, le phare des conques (Farol das Conchas), demandé en 1870 par le baron de Cotegipe durant le règne de l'empereur Dom Pedro II, est fait en acier à une hauteur de 18m. Il vient de Glasgow en Ecosse. Il oriente les navigateurs depuis le 1er avril 1872. Du haut de la colline des conques (Morro das Conchas), il est possible de voir quasiment tous les points de l'île. Un escalier d'environ 140 marches permet d'atteindre le sommet. Au Nord, le fort de Notre Dame des Plaisirs est l’unique monument militaire du XVIIIème siècle existant au Paraná, installé dans les contreforts de la colline de la baleine, avec des murs de 1m50 d'épaisseur. Il a été terminé le 23 avril 1769. En haut de la colline, collée au fort, il y a des canons et des tranchées. Ce lieu s'appelle d'ailleurs le chemin des canons. La vue y est imprenable. Au Sud, la grotte des enchantées (Gruta das Encantadas) est dans la partie sud et c'est un des patrimoines naturels des plus importants. Au centre de la grotte, il y a un dyke de basalte au sein de la migmatite, marque de l'ancienne séparation du continent africain et sud-américain. Pour faciliter l'accès, une passerelle en bois menant à l'entrée de la grotte a été construite. L'isthme (Istmo ou Passa-Passa), localisé à Nova Brasília, est la partie la plus étroite de l'île. Il est changeant en raison des courants marins. Depuis 1995, l'eau ne passe plus que très rarement d'un coté à l'autre de l'isthme durant les grandes marées. La largeur atteint aujourd'hui 30m. Le parc national d’Iguacu Les chutes d’Iguacu : Avec 275 cascades formant un front de 2,5 kilomètres environ, les chutes d’Iguacu émerveillent ses visiteurs par le mariage entre la faune, la roche et l’eau qui partage le Brésil et l’Argentine. Ces chutes sont situées au beau milieu de la forêt tropicale, à la frontière entre le Brésil et l'Argentine. Elles sont inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984. La plus haute d'entre elles atteint les 90 m de hauteur. Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Paraná, entre l'État brésilien du Paraná et la province argentine de Misiones. Elles sont 3 fois plus grandes que les chutes du Niagara. La majorité d’entre elles sont sur le territoire Argentin. C’est cependant du côté brésilien qu’elles dévoilent toute leur splendeur. Foz do Iguacu (côté brésilien) est la deuxième ville la plus visitée au Brésil après Rio de Janeiro. Le Macuco safari : Cette option permet d’avoir une autre vue des chutes. En effet, il s’agit d’une promenade (très humide !) en bateau au milieu des chutes et du paysage magique qu’offre la nature. Le parc des oiseaux : Cette attraction permet aux visiteurs d’avoir un contact direct avec plus de 900 oiseaux de 150 espèces différentes provenant du monde entier et surtout du Brésil comme les toucans, les perruches et les aras. Sources : • Les différentes conférences ayant eu lieues sur place ; • http://www.telerama.fr/monde/curitiba-une-ville-faite-pour-les-gens-pas-pourles-voitures,37182.php ; • http://www.inti.be/ecotopie/curitiba.html.