Communication: L`agence Boomerang change de mains

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Communication: L`agence Boomerang change de mains
Communication: L'agence Boomerang change de
mains
Mehdi Sebti, fondateur et âme de Boomerang vient de céder ses parts et quitte
l'agence, l'une des plus importantes de la place. Les nouveaux propriétaires sont
Jamal Benkhadra et Anis Benhlal. Ils étaient déjà actionnaires depuis 18 mois.
Boomerang, un drôle de nom. Facile à mémoriser, très visuel, il suggère l'énergie et
surtout le retour sur investissement. La première réussite de Mehdi Sebti fut le choix du
nom, il y a une vingtaine d'années, à la naissance de l'agence.
Après des études de management à l'Uqam (Montréal), Mehdi Sebti était rentré au
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Maroc plein d'idées, d'aspirations, comme tous les jeunes. Au début des années 90, il
fera partie de l'aventure du magazine Les Alignés, avec un certain Philippe Valéra que
toute la communauté de la com' connaît et qui nous vaudra, à nous casablancais, de bien
belles initiatives.
'est en 1994 que Boomerang voit le jour. Aujourd'hui, c'est une agence connue et
C
reconnue, avec une trentaine de salariés, des références, qui a à son actif quelques
premières comme la première campagne de prévention du sida, la première campagne
de généralisation de la CIN, différentes campagnes pour l'Observatoire national des
droits de l'enfant et... la première campagne d'image pour la police, en l'occurrence les
GUS (Groupe urbain de sécurité).
oomerang a eu à son actif la campagne Maroc 2010 pour l'organisation de la coupe
B
du monde, celle qui a été la plus crédible et la plus serrée. Tout le dossier, la
présentation, les visuels, les films, ont été réalisés par l'agence. Elle reste le meilleur
souvenir de Mehdi Sebti ou l'un des meilleurs.
Connu du tout Casablanca de la Com', très apprécié par ses pairs et ses collègues,
avec son visage facilement souriant et juvénile, il porte jeune ses cinquante ans et
constitue aujourd'hui l'un des meilleurs potentiels dans la communication, digitale ou
offline. Il refuse pour l'instant d'évoquer ses projets. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne compte
pas s'installer en Australie... Mais comme le boomerang, il risque de revenir.
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