2007 - Associations d`Étudiantes
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Gaz et Liquides Daniel Abegg Alexandre Dumoulin Université de Genève, Science II, Laboratoire G Groupe 7 16 janvier 2007 Résumé quant sur la partie supérieur de l’objet est inférieur à celle exercée sur le bas de l’objet. La somme de ces forces donne la force totale qui est appelée la flotabilité. Un objet sera sous l’eau que jusqu’ au point où la flottabilité compensera son poids. Par exemple un iceberg : le rapport entre le ρ de la glace et celui de l’eau est de ∼ 90% donc seulement 10% reste au-dessus de la surface. Une des lois les plus importantes est celle des gaz parfaits. P V = nRT (unité SI). Cette loi est intéréssante car peu importe le gaz et s’il s’agit d’un gaz pur ou d’un mélange. La loi de Dalton nous dit que la somme des pressions partielles donne la pression totale. Donc une pression partielle se mesure par rapport au pourcentage de mole d’un gaz dans un mélange multiplié par la pression totale. Pour un liquide à température constante, il y a un échange de molécules de la phase liquide à gazeuse et vice versa, c’est ce qui est applelé l’évaporation, seulement la couche d’eau à la surface effectue cette action. Les molécules de gaz en se déplacant se heurtent aux paroies du récipient et applique une pression de vapeur. Si par exemple la température augmente, le nombre de molécules allant au gaz augmenteront et ce fait la pression de vapeur augmantera (pour un système isolé). Dans cette expérience nous étudierons quelques propriétés physique des gaz et liquides. À l’opposé des solides, ils ne posèdent pas de forme propre mais plutôt ils s’adaptent à la forme du milieu. Le gaz remplit tout l’espace et le liquide, lui occupe l’ espace par rapport à se taille comme un solide. Dans la chimie physique la masse volumique (ρ) est une information importante. Comme sont nom l’indique c’est la quantité dans masse dans un volume. La masse volumique d’un gaz ou d’un liquide peut être relativement influencée par une variation de pression et / ou de température. On mesure donc un coefficient d’expansion thermique (α) où l’on fait varier la température d’un intervalle proche de 0 pour observer un changement de volume proche de 0 à pression constante. La pression est une force s’appilquant sur une surface. Un liquide au repos peu importe la forme du récipient a une pression. Cette pression s’appelle la pression hydrostatique. Un objet flotte sur l’eau si sa masse volumique est inférieure à celle de l’eau et à l’inverse il coule. Sur un objet immergé dans de l’eau il y a plusieurs forces. La force s’appli1 L’enthalpie de vaporisation nous indique le nombre de joule qu’il faut pour augmenter d’un degré une mole de liquide. Lorsque la pression d’un liquide est égale à celle de l’extérieure le liquide est en ébulition. La pression en haute altitude diminue ainsi que le point d’ébultion donc l’eau bouera à température inférieure au sommet du Mont-Blanc qu’ à Genève car la courbe du point d’ébulition (pression en fonction de la température) est de type exponentielle. Observations Il y a des pertes de coca-cola dans la canette. mcoca = 345.95 g Le bécher est mis à chauffer à 80˚C , puis refroidit à 20. Pesée d’un ballon de 100 ml et mise du coca dedans. mcoca (100ml) ρcoca Introduction = = 104.287 g 1.043 g/ml Puis la canette est pesée. Dans cette expérience nous allons calculer mcanette = 15.31 g la masse volumique du coca-cola et de son homologue le light, comparer leurs flottabilités et calculer la quantité de sucre dans Nous remplisisons la canette avec H2 O et la la version light. Puis nous chercherons le repesons et divisons la masse par le ρ d’H2 O coefficient d’expansion termique de l’eau et l’entalpie de vaporisation de l’eau. Pour fiVtot = 346.35 ml nir nous déterminerons la quantité de nitrite Vcoca = 331.69 ml dans le nitrite de potassium ainsi que dans ρ = 1.043 g/ml moyen le sel mixte (K2 BaN i(N O2 )6 ). Coca-Cola light Méthodologie La canette flotte dans l’eau. L’analyse se fait de la même façon que pour le coca-cola. Soft-Drinks et Archimède ρcoca light Vcanette mcanette Vcoca light ρmoyen Eau distillée Pesée d’un ballon de 50 ml. Puis on le remplit avec de l’eau ditillée et on le pèse. mH2 O ρH2 O = 49.85 g = 0.997 g/ml = 0.997 g/ml = 346.222 ml = 14.81 g = 330.271 ml = 0.9924 g/ml Quantité de sucre dans le light Dans le coca, il y a 35 g de sucre dans une canette de 330 ml, avec la variation de speLorsque la canette (330 ml) est mise dans cific gravity entre les 2 versions de coca mull’eau, elle coule. Pesée d’un bécher et mise tiplié par le ρ de l’eau. Nous trouvons qu’il du coca dans ce dernier. y a ∼ 14.3 g de sucre dans le light. Coca-Cola 2 Variation de volume pour la flo- Observations tabilité de la canette La lecture du ménisque apporte une erreur Le volume maximal de coca, qui peut être de ± 0.02 ml mis dans la canette pour qu’elle flotte est de 331.673 ml, soit 0.1 ml de moins. La pression de vapeur de Le volume minimal nesscéaire pour que la canette de coca light coule est de 331.366 l’eau ml, soit ∼1.1 ml de plus. Mise de 600 ml d’H2 O dans un bécher et 8 ml d’H2 O dans un cylindre gradué de 10 Expansion thermique d’un ml. Le cylindre est fermé avec un doigt, renversé et mis dans le bécher, après avoir liquide relaché le doigt, une bulle d’air est piégé Mise d’une pipette graduée dans un ballon dans le cylindre. Le cylindre est fixé par dessus avec un statif, le tout est recouvert de 50 ml à travers un bouchon et pesée. Mise de 200 ml d’H2 O dans un Erlenmeyer par une feuille d’aluminium et chauffé et mise sous vide pendant 15 minutes et tranquillement à 75-80 ˚C. Puis la plaque est coupée et nous observons transfert dans le ballon. Pesée la variation de la taille de la bulle. mH2 O = 69.57 g Un bécher est rempit d’H2 O et le ballon,le bouchon,la pipette sont mis dedans. Le tout dans un bain-marie sur la plaque chauffante et le ballon est tenu par un statif. Ajout d’un barreau magnétique et chauffage. Température [˚C] 22 27 32 37 42 47 52 57 62 T [˚C] 59 57 55 53 51 49 47 Volume [cm3 ] 73.14 73.18 73.26 73.42 73.64 73.84 74.10 74.42 74.67 V [m3 ] 1.0 · 10−5 9.8 · 10−6 9.6 · 10−6 9.4 · 10−6 9.2 · 10−6 9.0 · 10−6 8.8 · 10−6 1/T [K] 3.01 · 10−3 3.03 · 10−3 3.05 · 10−3 3.07 · 10−3 3.08 · 10−3 3.10 · 10−3 3.12 · 10−3 ln(Pvap i ) 9.806 9.739 9.663 9.578 9.480 9.366 9.232 Nous traçons un graphique de ln(Pvap i ) en fonction de 1/T et nous multiplions la pente par R (8.3145 J/K*mol) et obtenons −∆Hvap . ∆Hvap ∆Hvap theorique Erreur relative = 41.89 kJ/mol = 42.3 kJ/mol = 0.965 % Puis ajout de glace dans le bécher pour faire diminuer la température. Le volume Coefficient d’expansion obtenu par la pente de la bulle à 2˚C est de 6.8 ml. du graphique volume en fonction de la Calcul du nombre de moles d’air dans le cylindre avec l’équation des gaz parfait. température multiplié par le Vmoyen : Vmoyen α = = 73.74 cm3 5.397 · 10−4 nair 3 = 3.0118 · 10−4 mol Détermination des nitrites contenus par des mesures de volume de gaz mmoyenne Vmoyen nmoyen ymoyenne 6 ∗ ytheorique = 0.0181 = 7.667 · 10−6 = 3.165 · 10−4 = 80.46 = 50.4 g m3 mol % % Pesée du KN O2 mmoyenne = Discussion 0.01855 g Ajout de 40 ml d’H2 O et transfert dans un Erlenmeyer. Prise d’un bécher de 600 ml remplit avec H2 O et mise d’un cylindre de 25 F ml renversé dans lequel il y a un tube en qui est relié via un tube en plastique à l’Erlenmeyer. Puis nous mettons un septum et injection 3 ml d’acide sulfamique 0.5M dans l’Erlenmeyer à l’aide d’un ceringue. L’H2 O de l’Erlenmeyer est constamment agité avec un barreau magnétique. Vmoyen = 7.25 · 10−6 Dans cette expérience nous avons beaucoup utilisé la balance technique qui n’a pas été très précise car elle est sensible et ne se fixe pas sur une valeur mais plutôt varie de ± 5g. Pour la première partie du laboratoire nous avons pu confirmer que la masse volumique du coca-cola est plus grande que celle de l’eau ce qui prouvais bien le fait qu’elle coule et l’inverse pour la version light. Pour que la canette de coca flotte, nous avons trouvé qu’il fallait un volume ridiculeusement plus petit (∆V est probablement plus petit que l’écart type des machines de chez coca-cola) et donc cette valeure n’est pas très précise probablement à cause de la balance technique. Par contre, pour le coca light la variation de volume pour que la canette coule paraı̂t plus juste car elle est plus grande et que la canette flottais limitement avec le volume de base (environs 90% du volume étais immergé ). Malgré le fait que le light soit supposé avoir peu de sucre, il en a, mais un peu moins de la moitité du coca normal (environs 14g). Pour l’expérience de l’expension thermique de l’eau, nous avons eu quelques difficultés car lors de la première tentative nous avons eu une fuite. Au dessus de 47˚C le bouchon c’est soulevé de la poire et donc le volume dans la pipette graduée montais un peu puis redécendais et avait plus ou moins un état stationnaire. Lors de la 2ème tentative nous avons pu aller jusqu’a 62˚C au lieu de 70 car le volume était à la limite de la pipette. Le coefficient α était supposé être constant mais en lisant le graphique nous m3 Puis nous calculons avec une pression de 1 atm et une température de 22˚C. n N2 yN O2 yN O2 (theorique) = 2.993 · 10−4 mol = 74.24 % = 56.06 % Nous avons une autre valeur que nous avons utilisé car elle était trop différente mais lorsque nous faisons les calculs : mKN O2 Volume n N2 y N O2 = 0.0171 g = 4.75 · 10−6 m3 = 1.96 · 10−4 mol = 52.76 % Cette valeur est plus juste que la moyenne des 2 autres valeurs. Analyse du complexe de nitrite synthétisé Les manipulations sont les mêmes qu’avant. Calculs pour K2 BaN i(N O2 )6 : 4 voyons que la croissance du volume est plus faible à basse température. La variation de la masse volumique de l’eau est très visible, de 951 à 932 kg/m3 . Cette expérience comporte plusieurs facteur d’erreur, notammant au niveau de la température. Car la poire est peut-être sous l’eau mais pas le bouchon et le statif qui le tient donc le volume lu est inférieur à ce qu’il devrait être. Il y a aussi de l’erreur au niveau de la lecture du ménisque. Dans le cas de la pression de vapeur de l’eau, nous avons obtenu un ∆ d’enthalpie de vaporisation proche de la valeur théorique (0.965% d’erreur) et nous sommes statsifait. Les erreurs dûes à la température sont inférieures par rapport à l’expérience précédente car le cylindre est totalement immergé. La pression de vapeur diminue rapidement pour une petite variation de température passant de 18150 Pa à 59˚C à 10220 Pa à 47˚C. Pour la dernière partie de l’expérience nous avons eu quelques problèmes. La fraction massique pour les nitrites devrait être idéalement à 54%, mais nous avons fait 3 essais et obtenu 2 valeurs proches et une différente. Si nous utilisons les 2 valeurs proches la fraction massique est de 74%, ce qui est très différent. Mais si la valeure seule est prise la fraction vaut 52.8%. Il y a donc eu un problème avec notre montage, la valeur seule est la valeur du 1er essai. La probabilité est grande que ce problème s’exprime aussi pour les nitrites dans le sel mixte. Effectivement la variation est un peu supérieure dans le cas du sel mixte, 80.5% mesuré et 50.5% en théorique. de décimale mais principalement qu’elle est trop sensible pour son environement car le simple fait de respirer fait varier la masse. La balance analytique est elle dans une cloche de verre. Même la version light des soft-drinks contient beaucoup de surce et en plus il s’agit d’aspartane (”faux sucre”) qui est dangereux pour le cerveau. Nous avons fait l’expérience avec la coca mais il est de même pour le pepsi ou autre boisson. Comme attendu la masse volumique de l’eau varie avec la température. La pression de vapeur de l’eau est non négligable (∼ 10%) de la pression atmosphérique à 47˚C. Conclusion Nous concluons que la balance technique est moins précise que l’analytique pas seulement à cause du fait qu’elle possède moins 5