1 PRIMO, Levi (1919 – 1987)
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1 PRIMO, Levi (1919 – 1987)
1 PRIMO, Levi (1919 – 1987) Témoignage de guerre : Si c'est un homme 1) Le témoin : PRIMO Levi est né à Turin (Italie) en 1919. Né dans une famille juive piémontaise, son père est ingénieur et sa mère ne travaille pas. Pendant ses études, c'est la période où Mussolini crée « le conseil supérieur pour la démographie de la race. » en Septembre 1938 qui signe la promulgation des lois raciales fascistes. Elles interdisaient, l'enseignement, l'armée, l'administration, aux juifs. Par ailleurs, un juif ne pouvait épouser une italienne de race " aryenne" et les enfants juifs ne pouvaient plus aller à l'école. Malgré ces interdictions, Primo Levi est autorisé à poursuivre ses études. C'est alors en Juillet 1941 qu'il obtient son doctorat en chimie et sur son diplôme est mentionner « de race juive » à coté de la mention « très bien ». Il devient ensuite un juif de la résistance mais le 22 février 1944 il part avec 650 autres juifs italiens pour Auschwitz. En mars il sera affecté au camp de Monowitz, à 10 km d'Auschwitz, en Pologne, pour travailler à l'usine de caoutchouc synthétique (qui ne sera jamais opérationnelle) de Buna. D'abord condamné à des travaux de force où il subira de nombreux mauvais traitements et se fera même une blessure au pied gauche notamment qui lui permet de dédier tout un chapitre de son livre sur l'infirmerie du camps nommé le K.B, il " aura la chance" ensuite d'être affecté au laboratoire de chimie, fin 1944 ce qui lui apporte au moins des conditions moins pénibles de travail. Cependant il ne faut pas écarté la vérité que, dans un camps de concentration allemand, notre témoins tout le longs de son récit relate une souffrance, une douleur perpétuelle qui sera l'un des principaux thèmes traité dans son témoignage permis par des conditions de vie jugé inhumaine. Le 17 Janvier 1945 le camps est pris d'assaut par les force aérienne et évacués par les allemands avec les prisonniers valides. Levi étant à l'infirmerie, dans le bloc des contagieux, il est donc laissé avec plusieurs autre camarades. C'est alors le 27 janvier 1945 que le camps de Monowitz est libéré par l'armée rouge et où tous les prisonniers sont évacués. Il parvient à 2 regagner Turin en Octobre. La guerre finie, il commence a écrire les souvenirs qui donneront naissance à Si c'est un homme et en 1947 il épouse Lucia Morpugo avec laquelle il aura deux enfants. Parallèlement, il prend la direction d'une entreprise de produits chimique. Après ce témoignage de sa période à Auschwitz, il est aussi l'auteur d'une douzaine d'ouvrages dont plusieurs ont eu des prix tel que La trêve (1963) écrit son un pseudonyme, Vice de forme (1971), Maintenant ou jamais (1982) ou encore Les naufragés et les rescapés (1986), son dernier livre, qui est le plus sombre et le plus pessimistes. Il s'est donné la mort en 1987. 2) Le témoignage : Dans cet ouvrage, l'auteur écrit sous sa vraie identité. Ce livre est une traduction de l'italien faite par Martine Schruiffeneger, son titre d'origine est SE QUESTO E UN UOMO. Le premier lieu d'édition est donc à Turin chez Giulio Einaudi en 1958 et réédité en 1976. Pour la France c'est la maison d'édition Julliard en 1987. Ce témoignage correspond à une succession de souvenirs accumulés pendant sa déportation et son enfermement au camps, mais aussi une réflexion faite par Primo Levi, sur la condition humaine, ses ressentis sur le mal qu'un homme peut faire à un autre homme. C'est alors avant tout un journal sur sa déportation, mais aussi l'un des premiers témoignages sur l'horreur d'Auschwitz. Il fut publier à l'origine dans une petite maison d'édition italienne et ce n'est que dix ans plus tard qu'il est reconnu mondialement comme un chef – d'œuvre. Le livre possède une préface, écrite par l'auteur lui même dans lequel il parle de « sa chance » dans sa situation générale de condition de vie dans le camps expliquer par un contexte où le gouvernement allemand a modifier sensiblement sa position face aux prisonniers. En effet il est rentré dans le camps d'extermination « qu'en 1944 » au moment où il y avait une pénurie d'homme pour le travail et donc où les conditions de vie comme il l'exprime étaient sensiblement améliorer et « suspendant provisoirement les exécutions arbitraires individuelles ». Son style d'écriture est à la fois descriptif et réflexif car il témoigne et décrits des faits tout en apportant des réflexions sur les réactions humaines face à un ennemis étant aussi l'autorité à suivre et alors à subir des actes dégradant pour un homme. L'auteur lui - même est conscient des « défauts de structure de ce livre » mais l'explique par le fait qu'il l'a écrits presque de manière impulsive car ces phrases il les avaient déjà écrite « sinon en acte, du moins en intention et en pensée dès l'époque du Lager ». Le témoin a alors écrit dans une intention nette d'informer les 3 autres, il l'écrit dans sa préface que pour lui c'est un besoin « élémentaire » et pour qu'il trouve une libération intérieure il faut que tout le monde sache se qui c'est passé pendant cette période de guerre. Primo Levi nous donne l'impression que c'est comme s'il avait écrit dans l'urgence par le fait que les chapitres ne sont pas écrits dans un déroulement de logique. Il avait de plus prévu la publication, car il exprime ensuite un travail de liaison et d'un plan établis par la suite pour facilité la lecture. En outre d'un but personnel pour se libérer, il a aussi écrit cet ouvrage non pas pour en rajouter sur les camps d'exterminations que tout le monde connais déjà mais plus dans un but de fournir des « documents » sur l'aspect de « l'âme humaine ». C'est par ces mots qu'il transmet son objectif de montrer que le Lager est le signal d'alarme d'une idée commune à tout Homme que « l'étranger c'est l'ennemi ». Enfin sur une page à part, il conseille au lecteur comment il aimerait qu'il appréhende le livre, que le lecteur n'oublie pas la souffrance enduré par ces hommes, ces femmes qui ont tout perdu et qui mourraient pour un rien, de manière arbitraire. Cela transmet en plus un souci de perpétuer la mémoire dans l'espoir que cette période serve de leçon et ne se reproduise plus. De plus, à la fin de son récit, il inclus une appendice écrite à la base en 1976 pour l'édition scolaire de son ouvrage. Elle reprend les nombreuses questions qui lui sont posées sur son histoire et il a juger nécessaire de nous la rajouter ici aussi car finalement ces questions sont universelles et même des interrogations pour les adultes. Il y a eu alors en tout deux éditons différentes, une italienne et une française ; avec de nombreux tirages, deux en Italie ainsi que deux en France en 1987 et 2005 dont ce livre est issue. 3) L'analyse : L'auteur de ce livre nous raconte son vécu dans le camp d'extermination d'Auschwitz, c'est donc lui qui nous parle. Le témoignage est donc écrit avec deux pronoms personnel sujets : le « je » qu'il emploi lors de ses récits où il décrit ses conditions de vie dans le camps ou ses réflexions personnelles sur l'esprit humain, sur le comportement d'un homme envers un autre, dans les moments où il prend de la distance sur une situation données. Il emploi aussi le « nous » pour parler de ses camarades de galère, pour décrire des scènes communes, un ressenti commun, un contexte. Par exemple, l'arrivée au camps d'Auschwitz, le terme « nous » est utilisé en priorité : « nous avons vu apparaître une grande porte » (p.26) ; « nous avons soif » (p.26) relate une sensation commune après une épreuve endurer ensemble du voyage dans le train. 4 Dès le début, il prend du recul est nous décris l'arrivée se déroulant comme une pièce de théâtre « deuxième acte » (p.28) ce qui lui permet en même temps de mieux analyser ce qui se passe. C'est le début des inquiétudes collectives et des premières questions qui se posent notamment sur les femmes, leur femmes, savoir s'il vont les revoir ou non... « Et nos femmes? » (p.29). L'auteur lui – même n'est pas marier mais il s'inclut dans le lot et va même jusqu'à rassurer un ami sur le fait qu'ils reverrons leur épouse. Cependant, il montre au lecteur sa pensée profonde (passage page 29) : « mon idée est faite : je suis convaincu que tout cela n'est qu'une vaste mise en scène pour nous tourner en ridicule et nous humilier, après quoi, c'est clair, ils nous tueront ; ceux qu'ils s'imaginent qu'ils vont vivre ils sont fous à lier ». La mise en scène décrite de leur arrivée est donc pour lui un premier moyens de nous transmettre l'idée que ce régime du troisième Reich n'est qu'une dictature inhumaine pour accomplir « la démolition d'un homme » (p.34). En effet, Levi utilise pour désigner l'ennemi le terme de « ils », « eux » ou encore « allemand » ou « SS ». Cet ouvrage comme il le précise n'a pas un but accusateur envers eux et leurs actes néanmoins l'allemand représente la figure du mal dans cette monde du camps. Leurs actes, la politique dictée par Hitler pour parvenir à la « démolition d'un homme » lui permet d'expliquer aussi le double sens du terme « camps d'extermination », car il n'y a pas seulement le génocide produit envers une race qui est exprimer mais aussi celui d'exterminer l'homme d'un point de vue moral, psychologique, de sorte que même ceux qui s'en échappe resterons marquer à vie par cette période indéfinissable de douleur humaine. Néanmoins l'auteur tout au long de son récit nous livre de nombreux noms de camarades avec qui sa route s'est croisée comme par exemple Alberto, Alex et d'autres. C'est pourquoi la relation amicale est un des thèmes étudier dans mon analyse. Les choix fait alors par Levi sont de nous retranscrire au plus proche les faits, les expériences personnelles vécues et subis. Nous pouvons interpréter ces choix par la volonté de l'auteur de nous raconter son récit afin de transmettre une histoire personnelle et humaine commune pour les autres (ceux qui n'ont pas connu cela) et pour les générations future dans un devoir de mémoire. L'auteur a lui même eu l'intention envers le lecteur de faire différentes parties mises en page par des chapitres dans un devoir de clairvoyance pour la lecture et également classer ses idées. Nous même en faisant l'analyse ont peut alors distinguer différents thèmes tout en s'appuyant sur la base de la classification de l'auteur. 5 Il y a tout d'abord un thème selon moi primordial qui est présent dans presque toutes les pages du livre, c'est celui des conditions de vie dans le camp de Monowitz. Je pense cependant qu'avant de traiter des conditions de survis, tout comme l'auteur si emploi il faut décrire et restituer le lieu de vie : le camps. Il s'agit du camp de Monowitz, tout proche de celui d'Auschwitz. C'est un camp de travail et les prisonniers sont main-d'œuvres dans une usine fabriquant du caoutchouc : la buna. Le Lager est composé de blocks, bâtiments servant de dortoir, d'autre d'infirmerie, de cuisine. Au centre une place sert pour le rassemblement où les équipes de travail son constituer et où les prisonniers sont compter. La nature de la fonction de ce camp indique déjà l'importance qu'il sera accorder au travail, un autre thème de mon analyse. Dès le départ l'auteur nous développe les circonstances dans lesquelles il va évoluer (p.31) c'est l'étape de la désinfection par les douches, après une longue attente nu et dans le froid, enlever de leur effet personnel, rasé et tondu (p.28). La faim qui est une des plus grosse douleur autant physique que psychologique pour l'homme, l'auteur en devient même à la considérer comme une compagnie quotidienne « Mais comment pourrions – nous imaginer ne pas avoir faim? Le Lager est la faim : nous – mêmes nous sommes la faim incarnée » (p.112) ou encore notre vieille amie la faim (p.159). Mais aussi le froid rend la situation encore plus difficile pour ces hommes à un tel point qu'il est considérer comme le « seul ennemi » durant l'hiver. Dans ce milieu de vie étant dégradant au plus au point pour l'homme, il y a aussi un élément essentiel de la politique nazi qui est le travail. Le camp de la Buna est d'ailleurs construit pour cela et les juifs ou prisonniers politiques en sont les esclaves. Le travail tien une place primordiale ainsi l'auteur à la page quatre – vingt dix sept y consacre un chapitre et ce sujet sera ensuite aborder dans tout le reste du livre. C'est un travail rude dans une usine pour de caoutchouc, sous la direction d'un Kapo. Beaucoup d'efforts physiques sont demander avec majoritairement des ports de lourdes charges ajouter au travail dans le froid et la faim. La Buna est vue par Levi comme une grande ville, avec ses multitudes de nationalités (Grecs, Polonais, Allemands, Français, Italiens...) où de nombreux métiers sont présents. D'ailleurs Levi va aussi connaître une forme d'ascension dans la Buna, en effet grâce à ses études en chimie, il va passé un examen pour devenir « Spécialiste » et donc à un travail de laboratoire moins difficile. Il relate son examen à la page 158, avec l'absurdité avec laquelle les choses sont faites « Avec ces visages vides, ces crânes rasés, ces habits de honte, passer un examen de chimie! ». Néanmoins, je pense 6 que pour l'auteur ainsi que ses camarades, il ne faut pas sous estimer l'impact du travail sur l'esprit. En effet, le labeur peut être périlleux mais il permet à l'esprit de l'homme enfermé dans le camps de ne pas pensée « tant qu'on marche, on n'a pas le temps de penser » (p.158) résume bien l'idée que le travail, l'action occupe l'esprit. Primo Levi nous le prouve aussi avec ses propre termes (passage p.116) « Au couché du soleil, la sirène du Feierabend retentit, annonçant la fin du travail (...) nous sommes alors capables de penser à nos mères et à nos femmes, ce qui d'ordinaire ne nous arrive jamais. Pendant quelques heures, nous pouvons être malheureux à la manière d'un homme libre ». En outre, le travail dans le laboratoire a été comme un salut pour Levi car il pense que sa lui a permis de sauver sa peau « je ne suis pas de l'étoffe de ceux qui résistent, je suis trop humain, je pense encore trop, je m'use au travail. Et maintenant je sais que je pourrai me sauver si je deviens Spécialiste » (p.159). Face à ce travail et cette qualité de vie médiocres, la présence des amis est essentielle pour tenir le coup. On ne peut pas considérer que Levi est réellement un cercle d'amis proche très définie. Dans son discours, il nous donne plutôt l'impression d'avoir des connaissances nombreuses faite au fil de son évolution dans le camps, suite à des diverses situations vécue. Néanmoins, tous sont cités, décrit cela par contre est inutile car tous ces hommes sont semblables, tels des clones très amaigris, comme des squelettes vivants. L'exception des tous ses visages qu'il rencontre, créer des liens mais sans donner une réelle amitié est Alberto. Ces hommes se connaissent d'avant le début de la guerre « Alberto est mon meilleur ami » (p.85), Alberto est plus jeune de deux ans pourtant il le décrit comme un homme fort, « sans peur et sans reproche » dans le Lager. On rencontrera son nom dans plusieurs lignes du texte. Pour les autres, certaines rencontres sont que de brefs échanges sur des banalités de le vie personnelle (leur origine par exemple) ou sur les préoccupations du camps. Par exemple sur la soif ou la faim un échange avec un jeune homme (passage p.41 – 42) qui le marquera mémé s'il ne le révéra jamais. Ensuite pour faire une petite liste non exhaustive car beaucoup d'homme sont cités, il y a par exemple Washmann qui est dans le même block que lui pour dormir à un moment donner dans le camps, Rensky un français de Drancy qui partage à une époque son lit, Henri dont il parle un peu plus longuement (p.152) étant un homme « civilisé » avec une façon particulière de « survivre à la Buna » et comme il est intelligent il a mis en place une manière de rester en vie pour « échapper à la destruction tout en restant digne d'un nom d'homme, il n'y a que trois méthodes possibles : l'organisation, la pitié et le vol », de sa rencontre avec lui Levi en tirera alors un enseignement personnel, il y a aussi Alex 7 qui sera un collègue de travail avec qui il passera l'examen de chimie et enfin Lorenzo (p. 190) car lui c'est un SS, un homme de l'autre coté de la barrière, pourtant il le considère comme un ami et dans quelques ligne lui rend une forme d'hommage car pour lui s'il est en vie c'est grâce à lui « je crois que c'est justement à Lorenzo que je dois d'être encore vivant », il décrit cet homme d'une manière très digne « son humanité était pure et intacte, il n'appartenait pas à ce monde de négation. C'est à Lorenzo que je dois de n'avoir pas oublié que moi aussi j'étais un homme ». Alors, malgré que l'auteur nous transmet l'idée qu'il ne s'attache pas réellement aux autres hommes évoluant autour de lui, il nous fait comprendre que ce lien est nécessaire pour la survie au moins morale de l'homme. Dans cet univers d'inattendu où il faut effectuer un « précieux travail d'adaptation » (p. 84), l'homme ressent le besoin de se relier entre eux « l'homme qui sort du K.B (infirmerie), nu et presque toujours insuffisamment rétabli, se sent précipité dans la nuit et le froid de l'espace sidéral. (...) Il cherche un contact humain » (p. 84). De plus, cette amitié permet de tenir plus facilement le coup face à l'ennemi. En outre, l'ennemi et aussi la figure de l'autorité à suivre et respecter ici, les allemands étant les chefs du camp. Donc c'est un rapport de soumission qu'ils ont envers l'ennemi. Dès le début ce statut de soumission est mis en place par leur arrivée, ils sont perdus, désorienter et les allemands en profite pour les ramener au rang d'homme inférieur, d'objet voire d'animal plus tard dans le récit. Par exemple, (p. 105) il décrit un chef « Kapo », qui les rabaissent, les dégradent au moment de la soupe quotidienne « le Kapo nous couvre de railleries et d'insultes pour notre voracité, et se garde bien de remuer le contenu de la marmite puisque le fond lui revient d'office ». Les Kapos et autres chefs appellent même les prisonniers « fressen » qui signifie « animal ». Ils sont qualifiés ainsi comme nous l'explique l'auteur dû à leur façon de manger « debout, goulûment, en nous brûlant la bouche et la gorge ». (p. 115), ils les opposent alors à « essen , qui s'applique aux hommes, au repas pris autour d'une table, religieusement ». Cela a un tel impact qu'entre eux ils se désignent même entre eux. A un passage (p. 163), il parle également du regard de ces hommes sur eux, « son regard ne fut pas celui d'un homme à un autre homme » qui traduit que c'est un échange entre « deux êtres appartenant à deux mondes différents, j'aurais expliqué du même coup l'essence de la grande folie du Troisième Reich ». Envers ces ennemis il précise (p. 189) que ces hommes pour lui n'en sont pas « leur humanité est morte, ou eux – même l'ont ensevelie sous l'offense subie ou infligée à autrui. », il va aussi qualifier les Kapos de « féroce et stupides ». 8 Tout cela nous traduit que même s'il n'y a pas de réelle animosité envers ces allemands, il ressent un certains indignement de leur personne et de leurs actes produits par une politique naziste. Enfin, son rapport à la mort dans l'ouvrage est irrémédiablement présent mais aussi pas dit explicitement. En effet, comme il est retenu dans un camps d'extermination, la fin logique pour lui est de mourir là – bas, exécuté par le système d'extermination nazi. La dégradation de leur corps, leur rappelle tous les jours qu'il s'approche un peu plus de la fin de leur vie. Le seul moment de l'ouvrage où cette sensation de mort se fait réellement proche dans le récit de l'auteur c'est dans le chapitre « Octobre 1944 » qui relate la sélection que les allemands font faire pour les chambres à gaz. Néanmoins, il aura la chance de ne pas en faire partie et que la libération du camps par les soviétique se produira peu de temps après, terminant alors après plus d'un an et demi sa captivité dans l'enfer du Troisième Reich. Clémence PLANARD (Université Paul-Valéry Montpellier III)