Visite à Auschwitz
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Visite à Auschwitz
Auschwitz-Birkenau Aujourd’hui, mercredi 4 juin 2008, j’ai visité Auschwitz. Dans le bus qui nous y emmenait, j’ai ressenti une certaine peur, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que j’allais pénétrer en Enfer…. Voilà comment je m’imaginais le camp. En arrivant, j’ai été étonnée parce que ce n’était pas du tout comme je l’imaginais. Un peu trop « touristique » à mon goût (boutiques…) mais arrivée devant les fameuses portes « Arbeit macht frei », ça y est, nous y étions….dans le camp d’extermination d’Auschwitz. La visite a commencé et j’ai découvert cette sorte de village qu’était le camp. Entouré de fils barbelés, avec sa prison, son infirmerie et son appel quotidien. Notre guide expliquait vraiment très bien et avec beaucoup d’émotion dans la voix. Nous avons commencé par une visite avec des photos et des explications sur le début de l’holocauste. Nous sommes montés à l’étage et le fait de savoir que nous marchions sur des escaliers que les détenus avaient usés m’a provoqué une sensation étrange… Nous avons poursuivi notre visite et sommes arrivés dans, ce qui est pour moi le bloc le plus terrible et marquant …une atmosphère sinistre y régnait et des sensations de tristesse et de compassion se sont emparées de moi. Il y avait là-bas, derrière des vitrines, des objets personnels de prisonniers (lunettes, brosses, valises, casseroles) dans des quantités plus qu’impressionnantes !!! C’est alors que j’ai réalisé… Je ne pense pas que l’on puisse s’imaginer le nombre de personnes tuées dans ces lieux avant d’avoir vu ça. Mais ce qui m’a le plus marqué, touché, choqué et ému, c’est cette montagne de cheveux de femmes exposée sous nos yeux. Cette image, je ne pourrai jamais l’oublier… A ce moment là, des dizaines d’émotions m’ont envahi, des larmes ont coulé et ne se sont arrêtées qu’à la fin de la visite. Bien sûr, la prison et le mur où étaient fusillés les prisonniers m’ont beaucoup touchée aussi. Puis ce fut Birkenau et cette célèbre image de l’entrée du train dans le camp qui m’a troublée. Je le voyais en vrai, c’était là sous mes yeux, ça existait donc vraiment ! Terrible visite des chambres, des toilettes et de ce camp où l’on entrait mais d’où l’on ne ressortait jamais…. Quelques heures après la visite, tout me paraissait irréel et inimaginable. Mais non, tout avait existé, tout était arrivé…la cruauté des nazis, des êtres humains qui tuent d’autres êtres humains, tous ces morts et toute cette horreur dans les camps. Je serai marquée à vie mais merci pour cette visite. J’avoue m’être posée une question : n’était-ce pas malsain ou irrespectueux de faire visiter à des touristes une des plus terribles et tragiques histoires du monde ? Maintenant, je dirai que non. Grâce à ça, les gens ouvrent les yeux sur la Shoah et rendent ainsi hommage à ces millions de morts. Joéva Derose, 3ème, Collège Pierre Loti « Dans ce genre de moment, la haine peut emporter n’importe qui et peut pousser des gens à faire et à dire des choses pas très gentilles », Maryam Cissé « Sur le moment tant de choses sont dites mais c’est après que j’ai ressenti de la colère. J’espère sincèrement que cette époque ne se répétera jamais », Geoffrey Bourgeon « Je pensais que de telles cruautés étaient capables d’être commises seulement par quelques fous pas très nombreux sur la Terre mais ce qui me choque vraiment, ce n’est pas les fours, ce n’est pas les tonnes de cheveux, ce n’est pas les tonnes de sandales et de chaussures, ce n’est pas les lunettes ni les objets personnels des prisonniers et non plus les chambres à gaz avec le zyklon B ;non, ce qui m’a le plus choqué, c’est le fait que la quasi-totalité d’un peuple, d’une nation, soit capable de semer de telles horreurs durant 6 longues années. » Simon Verdugo « J’avais l’habitude de voir des photos de ces camps dans les livres d’histoires mais de le voir en vrai prend une toute autre dimension, je crois que ça m’a marquée à vie même si c’est inimaginable ce qui s’est passé là-bas malgré les photos, les témoignages et les chiffres » Auréline Leloup « Et bien que bouleversé d’avoir vu tant d’atrocités, je me dis que j’en sortirais plus fort » Rémi Lebihan « J ‘ai ressenti de la tristesse et de l’incompréhension. J’espère que l’Homme ne recommencera plus. » Victor Chauveau « Cela a dû être horrible de savoir que l’on va mourir alors qu’on laisse de la famille derrière soi, l’insensibilité des commandos et des Kapos en voyant des humains vivre dans de telles conditions sans avoir aucune pitié » Aurore Dossou-Yovo « J’ai ressenti de la tristesse en voyant ce que les hommes peuvent se faire entre eux, de la peine » Solenne Martin « J’ai eu des émotions profondes pour tous les gens décédés dans ces camps de concentration » Gwladys Couderc « Je ne comprends pas comment des hommes peuvent faire de telles atrocités. Ce qui m ‘a le plus choqué, ce sont les expériences menées sur les femmes et les enfants » Marin Liébert « Le plus difficile dans tout ça, c’est de s’imaginer l’horreur qu’ils ont du subir et la mentalité irrationnelle des nazis » Barbara Pillet « J ‘ai ressenti comme une injustice envers les humains. La mort était présente partout » Franck Roman