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spectacle
D
Vendredi 12 au vendredi 19 octobre à 20h30
(relâche samedi 13 et dimanche 14) / Grand studio
b.c, janvier 1545,
fontainebleau.
Création en résidence
christian rizzo /
l’association fragile
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© Christian Rizzo
Le cabinet de curiosité de Christian Rizzo
Lorsque Benvenuto Cellini arriva en France, François Ier était au
château de Fontainebleau (…). Il s’agissait donc pour Benvenuto
de faire suite à ces illustres prédécesseurs, et de porter aux
yeux de la cour la plus galante de l’Europe
l’art de la statuaire (…). Il avait
remarqué facilement
combien la résidence où
il avait rencontré le roi
lui était chère ; il
résolut de flatter sa
préférence en
exécutant une statue
qu’il comptait appeler
la Nymphe de
Fontainebleau.»*
On pourrait appliquer à
la démarche de Christian
Rizzo, l’adage suivant : «au
commencement, voire à la fin, était la
curiosité». Cet acte, lourd de conséquence, fait
de ses créations des objets de collection éphémères, que sa compagnie, l’association
fragile, créée en 1997, décline depuis en autant de projets atypiques.
Le cabinet de curiosité, son histoire baroque, est toujours présent à l’esprit du
chorégraphe et en particulier pour cette nouvelle pièce, dont les initiales déjà
masquées dans le titre, cachent le nom du sculpteur italien Benvenuto Cellini, un
moment difficile de sa vie, ainsi que l’histoire d’une statue et de son double.
Autant de signes gravés dans l’imaginaire du chorégraphe ou destinés à ciseler
l’espace de cette nouvelle pièce. Somptueux écrin blanc, accueillant le lustre noir
d’objets abstraits suspendus, recyclage de matériaux des précédentes pièces et
nouvelles recherches de matières. ...
Centre national de la danse - 1, rue Victor Hugo 93507 Pantin cedex
01 41 83 98 98 /
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Billetterie & réservation
01 41 83 98 98
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Cet écrin précieux, vibrant sous les lumières de Caty Olive, les climats sonores de
Gerome Nox décline un mystérieux rituel. Une étrange fête des vanités menée par
Christian Rizzo, figure surréaliste ouvrant la cérémonie. Un solo lentement exécuté
par la danseuse classique Julie Guibert, silhouette gantée de noir, campée sur talons
aiguilles, dont les gestes stylisés, les pas lents, les poses courbées, étirées ou pliées
semblent faire contrepoids aux objets suspendus et se cristalliser dans l’espace. Seule
humanité sanglée dans la blancheur du vide, elle se consacre pleinement à son
étrange office. Sorte de principe de transmutation des corps. Lignes et fils serrés des
trajectoires, graphes obscurs discrètement projetés dans l’espace, temps suspendu,
corps obstinément tendu ou relaché dans ses postures, modelant des formes comme
une sculpture vive, voire carbonisée.
Selon le chorégraphe, «cette création augure un nouveau passage du travail de
groupe au solo. Pour la première fois, j’ai écrit une danse pour quelqu’un. Julie
Guibert, interprète fascinante que j’avais rencontrée au Ballet de l’Opéra national
Lyon lors d’une précédente création. Cette approche est dans ma propre démarche
un réel changement de posture qui m’a porté à me demander quel était mon propre
langage du point de vue du mouvement. Qu’est-ce qui revient dans mes gestes, quelles
«manies» de corps m’occupent, comment inventer un chemin à partir de cela ?
En créant ce solo pour une danseuse, je me suis entre autres aperçu que j’ai
absolument besoin de procéder pas à pas, d’isoler chaque élément, d’avancer une
chose après l’autre. Car j’ai besoin de pouvoir tout voir. Ensuite dans ce travail, à
partir de la danse que j’ai transmise à Julie, il y a son interprétation. Comment elle
transforme la matière apportée avec sa propre physicalité et surtout son
extraordinaire talent. Il s’agit dans ce temps d’échange de mettre en jeu une
véritable rencontre. La danse qu’elle porte est extrêmement tendue, caractère encore
renforcé par le port des talons aiguilles. Cette constante tension physique travaille
l’abstraction de la danse comme une composition spatiale. J’ai procédé par effets de
loupe pour grossir les détails, travailler un mouvement de spirale avec des motifs qui
s’effacent et réapparaissent, s’inversent. Cela fonctionne un peu comme une machine
baroque, une approche formelle, une question inscrite dans l’espace.
Fondamentalement je reste attaché à la dimension du théâtre. Dans mon travail, il
s’agit d’écrire une partition scénique. Cela consiste en partie a mettre en tension les
éléments dansés mais aussi visuels et musicaux, pour trouver les points de contact.
Mais je n’oublie pas que nous sommes sur un terrain tragique.
Que la fonction du théâtre est aussi une réflexion sur la mort. C’est dans
cet environnement que je m’interroge sur comment se déploie le corps,
quel est ce quelque chose qui nous meut ?»
B.C, JANVIER 1545,
FONTAINEBLEAU.
Tarif : 14 €, TR : 11 €
Abonné : 10 €, TR : 8 €
Production : l’association
fragile. Coproduction : Festival
Montpellier Danse, Centre
national de la danse - Pantin
(création en résidence). Avec
le soutien de la Passerelle Scène nationale de SaintBrieuc. Avec le soutien de
IDEE - Programme Culture
2000 de l’Union Européenne.
L’association fragile est
soutenue par la DRAC Île-deFrance - Ministère de la culture
et de la communication, et par
CulturesFrance - Ministère des
affaires étrangères.
Propos recueillis par Irène Filiberti
La Lettre de Kinem#9 (sept.-déc. 2007)
*in ASCANIO - Alexandre Dumas
Solo pour Julie Guibert
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Christian Rizzo
Avant la danse, Christian Rizzo a monté un groupe de rock, créé une marque de vêtements et
suivi une formation en arts plastiques. Depuis, il a sillonné le champ chorégraphique en tant
qu’interprète auprès de nombreux chorégraphes, signant aussi parfois les bandes son ou la
création des costumes. En 1997, il fonde l’association fragile et présente performances, objets
dansants, et pièces en solo ou de groupe. Parmi ses plus récents projets coproduits ou présentés
par le CND : 100% Polyester objet dansant (à définir n°...) (1996), …/…(b) (2003), le trio
Autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne (2004), et Soit le puits était profond, soit
ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour (2005). Il a
également réalisé une exposition et une série de performances sous le titre de without you, with
a view as you au Taïpei Artist Village – Taïwan (2006). caba
Julie Guibert
Née en 1974, Julie Guibert commence sa carrière dans la compagnie Maryse Delente à Vaulxen-Velin, puis intègre en 1995 le Ballet du Nord à Lille, toujours avec Maryse Delente et
Jennifer Müller. De 1998 à 2003, elle travaille au sein du Ballet Cullberg à Stockholm avec
les chorégraphes Mats Ek, Ohad Naharin, Stijn Celis...
De 2003 à 2005, elle rejoint l’Opéra de Lyon et collabore avec Trisha Brown (Set & reset),
Mats Ek (Carmen), Philippe Decouflé (Tricodex), Maguy Marin (Cendrillon), Russell
Maliphant (Twelvetwentyone), Christian Rizzo (Ni fleurs, ni Ford mustang), William
Forsythe (Duo). En 2005 et 2006, elle interprète Nouveau Monde d’Yves-Noël Genod à
Paris, A portrait of London, court-métrage conçu pour le 50ème festival de cinéma Times-BFI
à Londres par Mike Figgis, Push et Transmission de la compagnie Russell Maliphant à
Londres. L’année dernière, elle a dansé Les Rares Différences de Marie-Agnès Gillot à
Suresnes – Cité Danse Variations. Julie Guibert vient de présenter un solo très remarqué
Devant l’arrière pays, chorégraphié par le belge Stijn Celis, dans le cadre de la manifestation “Le
Sujet à Vif” (SACD) au dernier Festival d’Avignon. caba
Gerome Nox
Issu des Beaux-Arts, Gerome Nox évolue dans le milieu des musiques «inclassables» depuis le
début des années 80 durant lesquelles il fonde le groupe de musique industrielle NOX.
Il produit actuellement un travail qui mixe rythmes, manipulations électroniquesélectroacoustiques, bruits et ambiances urbaines. C’est un travail dont l’énergie parfois
violente n'est pas sans rappeler les climats agressifs des énergies urbaines, créant de longues
plages et paysages sonores en perpétuelle évolution où puissance et excès alternent avec
minimalisme et épure. Considérant d’avantage le son comme matière et les instruments
comme autant de moyens de produire et de travailler cette musique, Gerome Nox est autant
plasticien que musicien. C’est dans cette optique que, sans pour autant délaisser un instrument
traditionnel tel que la guitare électrique, il utilise de plus en plus les instruments électroniques
- et surtout les ordinateurs - qui permettent d’aborder le travail du son, en termes de texture,
densité, volume, résistance et spatialisation.
Gerome Nox a collaboré à de nombreux projets de créations musicales,
audiovisuelles, performances, créations chorégraphiques qui l’ont conduit à
travailler avec les artistes Cécile Babiole, Laure Bonicel, Alain Declercq,
Christophe Fiat, Emmanuelle Huynh, Claude Levêque, Michèle Murray, Christian
Rizzo, Kasper T. Toeplitz... caba
Christian Rizzo et le CND par le passé :
> Christian Rizzo & Bruno Chevillon
… /… (b)
du 2 au 5 mai 2007 à 20h30
> Installation de Christian Rizzo
& Caty Olive
100% Polyester (Objet dansant à définir n°…)
du 2 au 5 mai 2007
> Dans le cadre des formations pédagogiques
Second workshop
en collaboration avec Romain Kremer,
dans le cadre du projet en:trance#3 un projet anomos / mosign.
du 13 au 24 novembre 2006
> Dans le cadre du Théma TransFormes 1er mouvement
Autant vouloir le bleu du ciel
et m’en aller sur un âne spectacle
du 8 au 12 novembre 2004 à 20h30
> Hors les murs...
Soit le puits était profond,
soit ils tombaient très lentement,
car ils eurent le temps de regarder
tout autour Coproduction CND
du 28 au 30 juin 2005 à 20h30
au Théâtre de la Ville.
Avant un mois, je serai revenu et
nous irons ensemble en matinée,
tu sais, voir la comédie où je t’ai promis
de te conduire Coproduction CND
du 13 au 16 novembre 2002 à 20h30
à la Maison des Arts de Créteil.
Caty Olive
Caty Olive est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs en
Scénographie. Elle partage ses activités de concepteur d’éclairage entre des projets de danse
(Marco Berrettini, Christophe Haleb, Martine Pisani, Myriam Gourfink, Emmanuelle Huynh,
Claudia Triozzi Christian Rizzo, Vera Mantero,Tiago Guedes), d’architecture et d’expositions, de
mode...
Elle mène également une recherche sous la forme d’installations lumineuses telles Portrait de
Frans Poelstra, Structure multifonctions, Le cabinet des méduses, une exposition de caustiques.
Au travers de ces différentes pratiques, les questions issues du glissement et de l’instabilité de
la lumière l’intéressent tout particulièrement. caba
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