jusqu`à la dernière minute on a espéré que
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jusqu`à la dernière minute on a espéré que
••••••••••••••••••••••••• jusqu’à la dernière minute on a espéré que certains n’iraient pas. (2006) ••••••••••••••••••••••••••••••• ••••••••••••• jusqu’à la dernière minute on a espéré que certains n’iraient pas. (2006) conception, scénographie et actions spatiales : christian rizzo installation lumière : caty olive electronique : gérome nox contrebasse, basse électrique : bruno chevillon batterie et autres… : didier ambact son, diffusion : roland auffret régie générale : jean-michel hugo durée : 1h15 …et si nous nous déplacions, prenant un chemin légèrement oblique ? Depuis toujours, mes projets donnent une grande place à la musique et au travail de lumière en direct. Aujourd’hui je souhaite approfondir les relations d’échanges qu’entretient le son avec les phénomènes lumineux et des actions spatiales. Afin de ne plus considérer ces médiums comme « accompagnants » la danse, j’ai décidé de les faire dialoguer sans que la présence dansée devienne le point de focalisation spectaculaire. Sur les notions de masse, de détail et de l’apparition par soustraction, en collaboration avec les 4 instrumentistes (électronique, batterie, contrebasse et lumière) nous tenterons la mise en lien et en flux de nos pratiques singulières. Ce « concert visuel »devient ainsi le lieu de l’expérience d’un possible corps éclaté par le temps, l’espace et le mouvement électrique. Dans cette nouvelle aventure de l’association fragile créée à Brest pour le festival des antipodes, sont réunis les trois musiciens partenaires des projets depuis longtemps (gérome nox, bruno chevillon et didier ambact ) ainsi que caty olive signant les lumières des projets depuis 1998. Le choix de ces artistes sur ce projet me permet de continuer l’exploration de mes obsessions tant du théâtre que du vivant. Cette proposition axée sur l’écriture d’une partition pour sons, lumière et espace pourrait être aussi considérée comme la première étape de travail d’une pièce pour 2007. production : l’association fragile coproductions : Le Quartz, scène nationale de Brest – Le Vivat , scène conventionnée d’Armentières. Avec le soutien du Centre National de la Danse de Pantin l’association fragile est soutenue par la direction des affaires culturelles d'Ile-de-France Ministère de la culture et de la communication au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée. Elle est également aidée par Culturesfrance pour ses tournées à l’étranger. Depuis 2007, l’association fragile / christian rizzo est en résidence à l’Opéra de Lille. calendrier de tournées 2007 le 14 février Le Vivat, scène conventionnée – Armentières – France 2006 les 9, 10 et 11 mars Le Quartz, scène nationale / festival Les Antipodes – Brest – France extraits de presse Le décor est zen. Presque rien. Deux panneaux blancs. Quelques accessoires. Les musiciens- un trio exceptionnel : Gerome nox à l’électronique, Didier Ambact batteur génial, et Bruno Chevillon qui « joue » de la contrebasse et de la guitare électrique – et la régie de Caty Olive (qui module l’éclairage comme on caresse le vide) sont relégués côté cour, le long d’une ligne de « hors-jeu ». C’est tout. Christian Rizzo se place sur le plateau. Démarrage à froid comme pour convoquer la page blanche, la texture de la toile nue. Qu’est-ce qui commence ? On ne sait pas. On est immédiatement pris dans un monde sans temps où la durée s’allonge, rythmée par une musique qui pulse, l’atmosphère, la brasse ou la martèle, c’est selon. Rizzo s’étire avec l’espace faisant glisser les panneaux comme des plaques tectoniques, remodelant le regard, diffractant les perspectives, dissolvant le cadre. Il n’y a plus de scène, mais une impression d’images, de celles que parfois le rêve persiste à garder au fond d’une journée, une rémanence d’un monde parallèle. Le corps de Christian Rizzo semble se fondre dans cette architecture de sons et de lumière, de signes et de gestes qui instaurent un autre ordre du regard, d’autres regard, d’autres volumes, d’autres instants. Est-ce un spectacle ? Assurément. À condition de se laisser glisser dans cet univers inconnu, de se laisser happer par la contemplation. Alors c’est saisissant. Agnès Izrine - magazine Danser - mai 06 Christian Rizzo n’en finit pas de jouer sur les thèmes qui l’obsèdent et lui sont chers. Ceux de la disparition, du mouvement, de l’immobilité, du volume et du temps. Il mêle musique, danse et arts plastiques, lumière et espace tel un maître de cérémonie. On ne saurait dire s’il s’agit d’un concert, d’un spectacle de danse, d’une installation sonore ou bien d’autre chose dont le terme resterait à inventer. Avec une économie et une simplicité de mouvement, tout devient paysage atmosphérique. Le visuel se marie au sonore, la lumière se fait son, les musiciens deviennent acteurs de la chorégraphie. Impression de vie et de mort. À la tension succède le contemplatif. C’est ainsi que Rizzo donne sa vision du monde, l’arrange à sa façon, tout en jouant sur la théâtralité de l’instant. Ouest-France – 11 mars 2006 Christian rizzo offre de nouvelles formes exigeantes et énergétiques, axées dans le monde réel et imaginaire et où la présence dansée n’est plus le point de focalisation spectaculaire Le figaro – 10 mars 2006 Création remarquée et remarquable, «jusqu’à la dernière minute on a espéré que certains n’iraient pas », de l’iconoclaste Christian Rizzo, a balancé un peu de poésie dans un état des lieux pas joli, joli. Hervé Pons – festiv’all- avril 2006 Christian Rizzo offrait un concert d’où ressort « l’expérience d’un corps possible, éclaté par le temps, l’espace et le mouvement électrique ». Dans « jusqu’à la dernière minute on a espéré que certains n’iraient pas », Rizzo convoque son équipe sur scène, de Cathy Olive à Didier Ambact, de Bruno Chevillon à Gerome Nox, au propre comme au figuré. De trois parois mobiles, il fait l’écran de lumières, d’une série de boules argentées il fait le chemin de croix de cette création accidentée, avec ses temps forts et ses dépressions. Rizzo lui-même semble rétrécir sous nos yeux, perdu dans un dispositif allégé. On aime ces vases communicants, scène et son qui se renvoient la balle et finissent par s’apprivoiser. Un Rizzo qui reste malgré tout au-dessus du lot. Philippe Noisette - les inrockuptibles- 28 mars 2006 biographies de l’équipe artistique didier ambact d’abord batteur à partir de 1991 au sein de treponem pal, groupe initiateur de la vague metal industriel en france qui contribua aussi au renouveau du dub et connaîtra nombre de batailles épiques : premières parties prestigieuses (nine inch nails, ministry, faith no more…), tournées européennes, gros festivals (dour, transmusicales…), enregistrement aux USA et un passage sur canal +. peu avant que le groupe s’arrête, didier ambact abandonne la batterie pour l’électronique et fonde en 1998 un groupe plus extrême encore comme si la disparition de treponem pal le faisait passer à la vitesse supérieure ; fast forward sera la fusion de tout ce que les musiques actuelles ont de plus dur : techno hardcore, metal extrême, musique industrielle. puis ses passages chez des groupes comme micropoint (batteur) et general dub (compositeur) finiront d’imposer sa réputation de travailleur forcené et de polytechnicien de la musique. à noter, avec general dub, qu'une première expérience où la danse buto est associée au dub industriel le conduit à participer aux projets de christian rizzo : «soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour.» (proposition 2005), «jusqu’à la dernière minute on a espéré que certains n’iraient pas» ( proposition 2006), « mon amour » (proposition 2008). discographie sélective : treponem pal : excess and overdrive (1993), higher (1997) / fast forward : public disorder (2001) / general dub : guerres médiatiques (2003) / micropoint : remontée (2005). bruno chevillon né en 1959, étudiant aux beaux-arts d’avignon de 1979 à 1983 année où il obtient le diplôme national d’expression plastiques. dès 1980, parallèlement à ses études, il entre au conservatoire de musique, dans la classe de joseph fabre, professeur de contrebasse classique. c’est en 1983 qu’il commence la pratique du jazz et de la musique improvisée dans la classe créée au conservatoire. rapidement il fait la rencontre décisive de louis sclavis avec qui il commence une collaboration qui continue encore aujourd’hui. de cette rencontre suivront de nombreux concerts, en france et quasiment partout dans le monde, ainsi que la participation à des enregistrements de musiques pour le théâtre, la danse et le cinéma. en 1994, création d’un solo dont le fil conducteur est le poète, écrivain et cinéaste pier paolo pasolini; spectacle où il est à la fois instrumentiste, compositeur et récitant: “P. P. P. ou la rage sublime”. depuis quelques années il travaille beaucoup pour le théâtre, la danse (christian rizzo), la musique contemporaine mixte (écrite et improvisée) avec samuel sighicelli et benjamin de la fuente au sein du groupe caravaggio, mais aussi en solo, sur le projet « soffio di scelsi » autour de la musique de giacinto scelsi avec jean-marc foltz et stephan oliva, ou encore pour la musique improvisée avec jean marc foltz, hasse poulsen, guillaume roy, franck vigroux, sophie agnel, pascal contet… actuellement il participe de manière régulière aux formations de marc ducret, michel portal, franck vigroux, stephan oliva, guillaume roy, christophe marguet, régis huby. il a joué ou joue encore épisodiquement avec sophie agnel, le quatuor arditti, joey Baron, Tim Berne, François Corneloup, Dave Douglas, Barry Guy, Jean-Pierre Drouet, joèlle léandre, paul motian, dominique pifarely, hasse poulsen, barre phillips, frances-marie uitti ... il a enregistré à ce jour une trentaine de disques. gerome nox aka G-Nox issu des beaux arts, gerome nox évolue dans le milieu des musiques "inclassables" depuis le début des années 80, années durant lesquelles il fonde le groupe de musique industrielle NOX. gerome nox produit actuellement un travail qui mixe rythmes, manipulations électroniques / électroacoustiques, bruits et ambiances urbaines. c'est un travail dont l'énergie parfois violente n'est pas sans rappeler les climats agressifs des énergies urbaines, créant de longues plages et paysages sonores en perpétuelle évolution où puissance et excès alternent avec minimalisme et épure. considérant d’avantage le son comme matière et les instruments comme autant de moyens de produire et travailler cette musique, gerome nox est autant plasticien que musicien. c'est dans cette optique que, sans pour autant délaisser un instrument traditionnel tel que la guitare électrique, il utilise de plus en plus les instruments électroniques -et surtout les ordinateurs- qui permettent d'aborder le travail du son en termes de texture, densité, volume, résistance et spatialisation. nox a collaboré à de nombreux projets de créations musicales, audiovisuelles, performances, créations chorégraphiques. ces diverses collaborations l'ont amené à travailler avec les artistes suivants : cecile babiole (artiste multimedia), laure bonicel (chorégraphe), alain declercq (plasticien), christophe fiat (poète sonore), emmanuelle huynh (chorégraphe), p. nicolas ledoux (plasticien), claude leveque (plasticien), barbara mavro thalassitis (chorégraphe), michèle murray (chorégraphe), christian rizzo (plasticien / chorégraphe), kasper t. toeplitz (musicien / compositeur). gerome nox s'est ainsi produit dans les lieux suivants : maison des cultures du monde (berlin), centre culturel de belem (lisboa), bratislava dance festival (bratislava), festival musique action (CCAM nancy/vandoeuvre), festival nouvelles scènes (dijon), fondation cartier (paris), centre georges pompidou (paris), MACBA (barcelona), melkweg (amsterdam), DANCE (munchen), hebbel (berlin), museion (bolzano / italie) etc... extraits d'interviews et presse disponibles sur le site du label m-tronic : www.m-tronic.com caty olive Caty Olive formée à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris crée des scénographies lumineuses. Elle partage ses activités entre des projets d’architecture, d’expos, d’installations plastiques et de spectacles chorégraphiques. À travers ces différentes activités, les recherches sur les mouvements de glissement et de vibration de la lumière l’attirent tout particulièrement. Depuis 1993, elle collabore ou a collaboré comme concepteur d’éclairage/scénographe à des projets chorégraphiques de la scène contemporaine avec: Marco Berrettini, Christophe Haleb, Martine Pisani, Myriam Gourfink, Emmanuelle Huynh, Claudia Triozzi Vera Mantero, Tiago Guedes, David Wampach, Donata D’Urso, et de façon plus privilégiée avec Christian Rizzo. Elle a crée les installations lumineuses suivantes: Portrait de Frans Poelstra, Nicolas Floc’h/Structure multifonctions/Caty Olive, Le Cabinet des méduses, une exposition de caustiques, «Parcelles du champ». ••••••••••••• Contact catherine meneret l’association fragile / christian rizzo 9, rue de la pierre levée 75 011 Paris tel : +33 (0)1 48 00 83 59 [email protected] www.lassociationfragile.com •••••••••••••••••••••••••••••