Conseil général de Seine-et-Marne Direction de la - Mon
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Conseil général de Seine-et-Marne Direction de la Santé et de la Petite Enfance 19 rue Saint Louis 77012 Melun Cedex Tél. : 01 64 14 77 79 - 01 64 14 77 98 www.seine-et-marne.fr Caisse d’allocations familliales de Seine-et-Marne 77024 MELUN CEDEX Tél. : 08 20 25 77 10 Fax : 01 64 83 73 70 www.caf.fr décembre 2009 Conception et réalisation : Conseil général de Seine-et-Marne - Direction de la communication - Impression : Réveil de la Marne DR Cnaf Livret d’accompagnement de la charte d’accueil de l’enfant porteur de handicap SOMMAIRE Introduction Art. 1 Maintenir l’intérêt de l’enfant au cœur des débats Art. 2 Reconnaître à l’enfant un statut à part entière Art. 3 Établir le projet d’établissement Art. 4 Communiquer dans la confidentialité et la transparence Art. 5 Entendre, respecter et accompagner l’enfant et ses parents Art. 6 Élaborer un projet d’accueil individualisé Art. 7 Aménager du temps Art. 8 Garantir une formation Art. 9 S’engager à travailler en réseau Conclusion 2 Le livret d’accompagnement de la Charte de l’accueil de l’enfant porteur de handicap La « Charte de l’accueil de l’enfant porteur de handicap dans les structures petite enfance » et le « Livret d’accompagnement de la charte », ont été élaborés dans le cadre des travaux de la Commission départementale de l’accueil des jeunes enfants (CDAJE). L’objectif de ces deux documents est de favoriser la réflexion des professionnels de la petite enfance sur l’accueil de l’enfant porteur de handicap ; ceci afin de répondre au mieux aux attentes de chacun (enfants, parents, et professionnels) Il est pour cela essentiel de mettre en place des temps d’échanges autour de cet accueil pour aboutir à la formalisation d’un document spécifique à chaque structure. À ce travail de réflexion et d’élaboration, l’équipe devra associer les gestionnaires, les élus et les partenaires. L’affichage de la Charte ne prendra tout son sens que lorsque réflexion et travail en réseau auront été menés. 3 Article 1 : Maintenir l’intérêt de l’enfant au cœur des débats L’équipe de professionnels L’ensemble de l’équipe s’engage dans cet accueil en adhérant au projet d’intégration, en partageant les charges de travail, les responsabilités et l’information. Chaque jour, les professionnels construisent une relation éducative lors d’échanges informels concernant une situation questionnante, permettant d’améliorer l’accueil de l’ensemble des enfants. Les difficultés des modes d’accueil du jeune enfant se compliquent lors de l’accueil d’un enfant porteur de handicap (carence de personnel, manque de formation…) L’intérêt de l’enfant doit être la préoccupation majeure de tous. Il doit s’agir d’une démarche partagée incluant à la fois les parents qui fréquentent la structure et les professionnels de celle-ci. Les parents L’équipe doit penser le principe de l’intégration et l’inclure dans le projet d’établissement. L’intégration des enfants handicapés ou en difficulté s’inscrit alors dans un projet de service concernant tous les enfants, présenté à tout parent, dès leur arrivée. Les parents doivent être informés que le projet du mode d’accueil comporte la possibilité d’accueillit des enfants ayant une ou plusieurs problématiques de développement. Les professionnels peuvent ressentir le besoin légitime de temps d’échanges réguliers plus formels leur permettant d’exprimer leurs difficultés, leurs inquiétudes, leurs angoisses mais aussi leurs succès, leurs satisfactions, etc.… Ces espaces leur permettent de centrer leurs préoccupations sur l’intérêt de l’enfant, de mutualiser leurs expériences et de s’enrichir mutuellement dans le souci permanent d’améliorer les conditions d’accueil. Article 2 : Reconnaître à l’enfant un statut à part entière Son individualité Ses différences Ses rythmes biologiques Ses besoins de sécurité matérielle et affective Ces besoins fondamentaux seront pris en compte et respectés : • Besoins physiques : alimentation, sommeil, hygiène, rythmes biologiques, sécurité… • Besoins intellectuels et sociaux : vie relationnelle, interactions, stimulations psychomotrices et intellectuelles … • Besoins affectifs : stimulations affectives, sécurité affective, apprentissage de la séparation … L’enfant porteur de handicap 1. est une personne • Il ne doit pas être résumé à son handicap : il est nécessaire de ne pas oublier qu’il est avant tout un enfant comme les autres. • Il ne sera pas désigné par son handicap (« le petit trisomique, l’autiste, le non voyant …» mais par son prénom (« Bruno … »). 3. présente des différences liées à son état de handicap (sur le plan du physique, du développement mental, du développement comportemental, de son alimentation. Ces différences seront observées et respectées • Il a une personnalité, des potentialités innées, ainsi que des compétences qui seront observées, respectées et développées. 4. présente des besoins spécifiques • Une adaptation de l’environnement (matériel et humain) sera réalisée pour répondre à ses besoins spécifiques ; • Un accueil individualisé lui sera assuré. 2. a des besoins fondamentaux (comme tous les enfants) 4 Article 3 : Établir le projet d’établissement Le projet d’établissement est obligatoire pour toute collectivité existante ou en projet. Il décrit les conditions d’accueil des enfants sur le plan pédagogique, sociologique et juridique. Son contenu se compose de huit points cités dans l’article R. 180-10 du décret du 6 août 2000 du code de la santé publique : - le projet éducatif pour l’accueil, le soin, le développement, l’éveil et le bien-être des enfants - le projet social - les prestations d’accueil proposées (intervention de psychomotricien, initiation musicale...) - les dispositions particulières prises pour l’accueil d’enfants atteints de handicap ou d’une maladie chronique - la présentation des compétences professionnelles mobilisées - pour les services d’accueil familial, les modalités de formation des assistant(e)s maternel(le)s, du soutien professionnel qui leur est apporté et du suivi des enfants au domicile de ceux-ci - la définition de la place des familles - les modalités des relations avec les organismes extérieurs • Un Projet d’Accueil Individualisé (PAI) est élaboré, sans modifier le fonctionnement de l’établissement, en étroite collaboration entre l’équipe de professionnels de la structure d’accueil du jeune enfant et les parents (cf. article 6). Les dispositions particulières prises pour l’accueil d’enfants atteints de handicap : Accueillir un enfant porteur de handicap nécessite la mise en place de ressources tant internes qu’externes. Celui-ci se construit progressivement au fur et à mesure des questionnements autour de l’enfant. Il s’adapte et évolue pendant la durée de l’accueil de cet enfant. • Les professionnels doivent être soutenus et accompagnés par des spécialistes du handicap dans l’accueil de cet enfant et de sa famille (cf. article 7 et article 8) • La collaboration avec les structures de soins ou les services hospitaliers constitue un soutien indispensable pour l’équipe (cf. article 9) Il peut arriver que le handicap soit dépisté au cours de l’accueil, suite aux observations de l’équipe. Dans ce cas, l’accueil de cet enfant doit être « repensé » par tous les professionnels afin de lui assurer son bien-être. La prise en charge de l’enfant porteur de handicap en structure mobilise toute une équipe autour du projet d’accueil. 5 Article 4 : Communiquer dans la confidentialité et la transparence Ces observations doivent s’effectuer : L’enfant est au cœur des préoccupations de tous : - parents, - professionnels des modes d’accueil, - partenaires. • Dans un cadre respectueux de confidentialité : une salle adaptée, • En sachant se montrer disponible, • Avec discernement dans les observations : partager uniquement ce qui sera utile au bien-être de l’enfant, • Avec tact. L’acceptation par les parents de l’existence d’un handicap n’est pas toujours facile et s’inscrit parfois dans la durée. Les professionnels de la structure accompagnent parfois les parents dans leur prise de conscience et dans cette acceptation progressive. Assurer la transparence signifie aussi développer une attitude : Aussi, la communication avec les parents est-elle essentielle pour collaborer au bien être de l’enfant. • D’écoute de ce que chacun peut apporter, • De respect des choix éducatifs des parents, • D’acceptation de se remettre en question s’il s’avère que l’approche initiale envisagée n’apporte plus rien à l’enfant. De plus, l’entretien doit être mené par un professionnel compétent, formé à l’échange et à l’écoute active, La participation des parents permet d’instaurer la continuité et la cohérence dans la vie de l’enfant au sein de sa famille et dans son lieu d’accueil, dans un objectif de co-éducation. Chaque professionnel doit être garant d’un cadre éthique. C’est ensemble que le projet pour l’enfant doit se dessiner en posant des priorités réalisables. Afin de lui garantir le meilleur accueil possible, il est nécessaire que tous les adultes, y compris les parents, fassent preuve de transparence et puissent partager régulièrement leurs observations. Ceci nécessite la mise en place par les professionnels de supports adaptés. Toute les familles doivent bénéficier, par ailleurs, de transparence concernant le fonctionnement du lieu : organigramme, projet pédagogique, règlement intérieur. DR Cnaf 6 Article 5 : Entendre, respecter et accompagner l’enfant et ses parents Pour le professionnel c’est avoir conscience que l’enfant et sa famille arrivent avec une histoire et éviter de faire « à la place de ». Repérer leurs attentes et leurs inquiétudes • Établir une relation de confiance dans l’objectif d’un épanouissement de l’enfant. Pour le ou les professionnel(s) c’est : « Aller vers », se rendre disponible, être à l’écoute et pouvoir mettre des mots sur ses angoisses. • Répondre aux attentes des parents, c’est d’abord connaître quelles sont leurs attentes par rapport à la collectivité. • Instaurer un dialogue individualisé et reconnaître le handicap pour respecter l’enfant comme individu au sein du groupe. • Sécuriser et rassurer l’enfant ainsi que ses parents par une adaptation progressive, par des explications concernant les modalités de mise en œuvre du PAI lorsqu’il existe. • Personnaliser l’accueil, sans en faire un cas particulier, dans le but de construire le lien autour d’une sécurité affective et matérielle. D’où l’importance aussi de la notion de continuité et de stabilité qui s’inscrit dans la connaissance des rythmes et habitudes propres à l’enfant. • Respecter le choix éducatif des parents : il s’agit de pouvoir établir une relation de confiance entre les parents et l’équipe par une attitude non jugeante. C’est pourquoi il est important de personnaliser la période d’adaptation et la séparation par une attitude d’observation et d’écoute. Les accompagner : • Dans les différentes étapes de l’accueil : Notamment dans la séparation - Par la parole, non intrusive et nécessaire pour faire connaissance. - Par les repères, dans le temps et par la découverte de l’espace d’accueil. Le travail en équipe doit-être de qualité, source de réflexion et d’évolution afin de maintenir son objectif : le bien-être et l’épanouissement de l’enfant et l’accueil de sa famille. Pour l’ensemble des enfants • Dans la prise de conscience des difficultés de l’enfant en ayant toujours à l’esprit l’intérêt de l’enfant : Prendre son temps avec la famille sans le perdre pour l’enfant (dans le cas du déni des parents). Entendre les choix éducatifs des parents (les conforter dans leur place de premiers éducateurs) • Respecter l’histoire de la famille et ne pas faire à sa place. DR Cnaf 7 Article 6 : Élaborer un Projet d’Accueil Individualisé 1. Préparer l’accueil L’accueil d’un enfant dans des conditions optimales nécessite : la connaissance de ses besoins spécifiques (apportée par le dialogue avec les parents, l’observation de l’enfant, les échanges avec les partenaires médicaux et paramédicaux) ; la réflexion sur la façon de répondre au plus juste à ses besoins ; l’élaboration d’un document de synthèse, précisant : - les jours et les horaires d’accueil - la personne référente - les aménagements spécifiques éventuels : - l’aménagement des horaires - l’aménagement de l’espace - le matériel adapté - le lieu de repos - les activités (activités contre-indiquées et activités de remplacement) - le régime alimentaire - les traitements médicamenteux (et leur lieu de rangement dans la structure) - le protocole de soins d’urgence - les interventions médicales, paramédicales et de soutien (fréquence, durée, contenu …) - l’organisation des soins de vie quotidienne - conditions de prise des repas - changes … - le calendrier des rencontres : - réunions d’équipe - rencontres avec les parents - rencontres avec les partenaires 2. Organiser l’adaptation Une période d’adaptation est nécessaire pour permettre : • à l’enfant, passant de son milieu de vie habituel à un milieu d’accueil collectif, de faire l’apprentissage de la séparation, de découvrir progressivement ce nouveau lieu de vie et de s’y adapter ; • aux professionnels d’observer l’enfant pour repérer ses besoins et adapter l’accueil, en s’appuyant sur l’expérience des parents et en s’ajustant aux attentes de ceux-ci ; • aux parents de faire l’apprentissage de la séparation et d’exprimer leurs attentes dans le respect des professionnels qui oeuvrent pour le bien être de leur enfant. 3. Évaluer régulièrement les objectifs Les objectifs de l’accueil doivent être régulièrement évalués, en partenariat avec les parents et les intervenants impliqués dans la vie de l’enfant, afin d’ajuster cet accueil aux besoins de l’enfant. 8 Article 7 : Aménager du temps Prévoir un temps pour l’équipe en dehors du temps d’accueil où les professionnels peuvent s’exprimer sur leur travail au quotidien, et élaborer ensemble des réponses à leurs questionnements face à certains comportements d’enfants. Il serait judicieux que l’animateur de ces réunions ne représente pas la hiérarchie afin que la parole puisse s’exprimer librement. Un psychologue peut être sollicité pour accompagner l’équipe . - À partir des observations, établir des objectifs pédagogiques afin de renforcer les compétences de l’enfant ; - Éventuellement et avec précaution, réfléchir en équipe à l’utilisation de la vidéo. Cet outil peut permettre une réflexion sur les pratiques professionnelles : le recul permet la prise de conscience des attitudes professionnelles dans certaines situations, de mieux les comprendre et de les réajuster pour améliorer l’accompagnement de l’enfant. Les outils : Élaborer en équipe des fiches d’observations. Importance de travailler sur ce que l’on observe, comment, pourquoi ? - Rédaction des fiches en équipe, ce qui permet de confronter les observations, de les améliorer, de les enrichir ; Votre attention est toutefois attirée sur l’importance de ne pas stigmatiser l’enfant. Une partie de ses outils permettra éventuellement de faire circuler l’information dans et en dehors de la structure. Article 8 : Garantir une formation 1. Formation continue pour l’équipe • Dans le cadre du DIF (droit individuel à la formation) qui représente 120 heures de formation cumulables, obligatoire par la loi 2005, chaque professionnel doit pouvoir prétendre à bénéficier d’une formation continue, à raison de 20 heures/an. - L e travail en partenariat pour favoriser le parcours de l’enfant (l’environnement médical et soignant) ; -C omment aménager l’espace et respecter les conditions d’accueil pour l’intégration de l’enfant ; -D éfinir, exprimer les difficultés, les appréhensions et le cadre, afin d’adopter des comportements adaptés… • Elle peut être axée sur des apports théoriques ou sur des échanges à travers des pratiques (stage au sein de différents lieux accueillants des enfants porteurs de handicap...). Les formations sur les thèmes de l’accueil d’enfants porteurs d’un handicap doivent permettre de garantir la qualité de l’accueil du jeune enfant. Elles permettent de maintenir le lien entre les compétences et les pratiques professionnelles. De plus elles développent des capacités à s’adapter aux différents handicaps et situations rencontrées. 2. Formation pour les responsables de la structure - L es principes de la législation et les obligations en matière d’accueil ; - L a conception d’un projet pédagogique et de service ; -C omment garantir la mise en place du projet pédagogique…. • La formation continue est un enrichissement inter et intra-professionnel et les sujets sont divers : - Les différents handicaps ; - L’accompagnement dans les activités d’éveil et de la vie quotidienne ; - La mise en place d’actions permettant de répondre à l’attente de l’enfant et de ses parents ; 9 Article 9 : S’engager à travailler en réseau Utiliser les outils proposés : le recueil d’observations, le guide de la charte... Car même formée, une personne peut se trouver démunie face à l’attitude à adopter. Elle devrait pouvoir s’appuyer sur les conseils, les observations ou l’aide d’un autre collègue travaillant dans la même équipe ou dans un cadre partenarial. Cette demande devrait s’inscrire dans une réflexion globale au sein de réunions internes. Le lien entre les structures d’accueil, partenaires et intervenants autour de l’enfant est incontournable afin d’avoir un accueil de qualité. Un réseau de partenaires est donc nécessaire pour faciliter l’orientation en cas de dépistage, la compréhension d’une situation particulière, l’accompagnement spécifique... Afin que l’accueil de l’enfant porteur de handicap ou ayant des particularités se fasse le mieux possible au sein des structures d’accueil petite enfance, il serait intéressant que les professionnels soient en mesure de détecter un handicap (rarement diagnostiqué chez le jeune enfant avant 3 ans) et des altérations comportementales ou sensorielles. Il a été mentionné dans l’article 8, la notion de formation des professionnels exerçant au sein des structures d’accueil. Cependant avant que ces formations se mettent en place, il serait judicieux de créer des liens entre les différents professionnels afin de pouvoir répondre aux questions et aux demandes de conseils des accueillants. Il est important d’associer les parents « professionnels de la sphère intime » même lorsqu’il se trouve dans une démarche d’acceptation qui prend du temps. L’éventuelle utilisation d’une fiche d’observation permettrait de rassembler des informations sur l’évolution de l’enfant. Les associer à la proposition d’orientation de leur enfant est indispensable pour permettre la mobilisation de toutes leurs ressources afin que ce qui se met en place puisse porter tous ses fruits. Une réflexion peut être menée afin d’avoir des modalités de transmission et d’information entre les différents partenaires afin que les transitions entre deux structures ou deux organisations se fassent dans les meilleures conditions possibles. Il faut garder à l’esprit que la connaissance est une chose. Un même handicap se décline différemment selon la personne atteinte. Le travail en réseau peut donc servir d’aide et de soutien aux professionnels pour accueillir dans les meilleures conditions l’enfant concerné. 10 Conclusion Cette Charte pose les premiers jalons d’un accueil qui se veut centré sur l’intérêt de l’enfant et de son bien-être. Elle n’est pas une fin en soi et nécessite d’être prolongée par un travail de réflexion de l’équipe au sein même de la structure. Elle ne peut, de ce fait être, à elle seule, garante de la qualité de l’accueil de l’enfant porteur de handicap. Les principes énumérés dans ce document constituent l’un des éléments permettant de prendre en considération toutes les implications de l’accueil de l’enfant porteur de handicap. Les modalités d’aplication de la charte devront être revues en fonction des besoins, des observations et des retours des parents. Pour être efficiente, elle nécessite la mise en place d’outils d’évaluation. D’autre part, il semble judicieux que les principaux acteurs ayant participé à l’élaboration du projet d’établissement de la structure et les gestionnaires s’appuyant sur les éléments de la notice, signent cette Charte. 11