Conseil général de Seine-et-Marne Direction de la - Mon

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Conseil général de Seine-et-Marne Direction de la - Mon
Conseil général de Seine-et-Marne
Direction de la Santé et de la Petite Enfance
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décembre 2009
Conception et réalisation : Conseil général de Seine-et-Marne - Direction de la communication - Impression : Réveil de la Marne
DR Cnaf
Livret
d’accompagnement
de la charte
d’accueil
de l’enfant
porteur de handicap
SOMMAIRE
Introduction
Art. 1
Maintenir l’intérêt de l’enfant au cœur des débats
Art. 2
Reconnaître à l’enfant un statut à part entière
Art. 3
Établir le projet d’établissement
Art. 4
Communiquer dans la confidentialité
et la transparence
Art. 5
Entendre, respecter et accompagner l’enfant et ses parents
Art. 6
Élaborer un projet d’accueil individualisé
Art. 7
Aménager du temps
Art. 8
Garantir une formation
Art. 9
S’engager à travailler en réseau
Conclusion
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Le livret d’accompagnement de la Charte de l’accueil
de l’enfant porteur de handicap
La « Charte de l’accueil de l’enfant porteur de handicap dans les structures petite
enfance » et le « Livret d’accompagnement de la charte », ont été élaborés dans le
cadre des travaux de la Commission départementale de l’accueil des jeunes enfants
(CDAJE).
L’objectif de ces deux documents est de favoriser la réflexion des professionnels de
la petite enfance sur l’accueil de l’enfant porteur de handicap ; ceci afin de répondre
au mieux aux attentes de chacun (enfants, parents, et professionnels)
Il est pour cela essentiel de mettre en place des temps d’échanges autour de cet
accueil pour aboutir à la formalisation d’un document spécifique à chaque structure.
À ce travail de réflexion et d’élaboration, l’équipe devra associer les gestionnaires,
les élus et les partenaires.
L’affichage de la Charte ne prendra tout son sens que lorsque réflexion et travail en
réseau auront été menés.
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Article 1 : Maintenir l’intérêt de l’enfant au cœur des débats
 L’équipe de professionnels
L’ensemble de l’équipe s’engage dans cet accueil
en adhérant au projet d’intégration, en partageant
les charges de travail, les responsabilités et l’information.
Chaque jour, les professionnels construisent une relation éducative lors d’échanges informels concernant une situation questionnante, permettant
d’améliorer l’accueil de l’ensemble des enfants.
Les difficultés des modes d’accueil du jeune enfant
se compliquent lors de l’accueil d’un enfant porteur de handicap (carence de personnel, manque
de formation…)
L’intérêt de l’enfant doit être la préoccupation majeure de tous. Il doit s’agir d’une démarche partagée incluant à la fois les parents qui fréquentent la
structure et les professionnels de celle-ci.
 Les parents
L’équipe doit penser le principe de l’intégration et
l’inclure dans le projet d’établissement.
L’intégration des enfants handicapés ou en difficulté s’inscrit alors dans un projet de service concernant tous les enfants, présenté à tout parent, dès
leur arrivée.
Les parents doivent être informés que le projet du
mode d’accueil comporte la possibilité d’accueillit
des enfants ayant une ou plusieurs problématiques
de développement.
Les professionnels peuvent ressentir le besoin légitime de temps d’échanges réguliers plus formels
leur permettant d’exprimer leurs difficultés, leurs
inquiétudes, leurs angoisses mais aussi leurs succès, leurs satisfactions, etc.…
Ces espaces leur permettent de centrer leurs préoccupations sur l’intérêt de l’enfant, de mutualiser leurs expériences et de s’enrichir mutuellement
dans le souci permanent d’améliorer les conditions
d’accueil.
Article 2 : Reconnaître à l’enfant un statut à part entière
Son individualité
Ses différences
Ses rythmes biologiques
Ses besoins de sécurité matérielle et affective
Ces besoins fondamentaux seront pris en compte
et respectés :
• Besoins physiques : alimentation, sommeil,
hygiène, rythmes biologiques, sécurité…
• Besoins intellectuels et sociaux : vie relationnelle,
interactions,
stimulations
psychomotrices
et intellectuelles …
• Besoins affectifs : stimulations affectives, sécurité
affective, apprentissage de la séparation …
L’enfant porteur de handicap
1. est une personne
• Il ne doit pas être résumé à son handicap : il est
nécessaire de ne pas oublier qu’il est avant tout
un enfant comme les autres.
• Il ne sera pas désigné par son handicap
(« le petit trisomique, l’autiste, le non voyant …»
mais par son prénom (« Bruno … »).
3. présente des différences liées à son état
de handicap (sur le plan du physique, du
développement mental, du développement
comportemental, de son alimentation.
Ces différences seront observées et respectées
• Il a une personnalité, des potentialités innées,
ainsi que des compétences qui seront observées,
respectées et développées.
4. présente des besoins spécifiques
• Une adaptation de l’environnement (matériel et
humain) sera réalisée pour répondre à ses besoins
spécifiques ;
• Un accueil individualisé lui sera assuré.
2. a des besoins fondamentaux
(comme tous les enfants)
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Article 3 : Établir le projet d’établissement
Le projet d’établissement est obligatoire pour
toute collectivité existante ou en projet.
Il décrit les conditions d’accueil des enfants sur le
plan pédagogique, sociologique et juridique.
Son contenu se compose de huit points cités dans
l’article R. 180-10 du décret du 6 août 2000 du
code de la santé publique :
- le projet éducatif pour l’accueil, le soin, le
développement, l’éveil et le bien-être des enfants
- le projet social
- les prestations d’accueil proposées (intervention
de psychomotricien, initiation musicale...)
- les dispositions particulières prises pour l’accueil
d’enfants atteints de handicap ou d’une maladie
chronique
- la présentation des compétences professionnelles
mobilisées
- pour les services d’accueil familial, les modalités
de formation des assistant(e)s maternel(le)s, du
soutien professionnel qui leur est apporté et du
suivi des enfants au domicile de ceux-ci
- la définition de la place des familles
- les modalités des relations avec les organismes
extérieurs
• Un Projet d’Accueil Individualisé (PAI) est
élaboré, sans modifier le fonctionnement de
l’établissement, en étroite collaboration entre
l’équipe de professionnels de la structure d’accueil
du jeune enfant et les parents (cf. article 6).
Les dispositions particulières prises pour
l’accueil d’enfants atteints de handicap :
Accueillir un enfant porteur de handicap nécessite
la mise en place de ressources tant internes
qu’externes.
Celui-ci se construit progressivement au fur et à
mesure des questionnements autour de l’enfant. Il
s’adapte et évolue pendant la durée de l’accueil de
cet enfant.
• Les professionnels doivent être soutenus et
accompagnés par des spécialistes du handicap
dans l’accueil de cet enfant et de sa famille (cf.
article 7 et article 8)
• La collaboration avec les structures de soins ou
les services hospitaliers constitue un soutien
indispensable pour l’équipe (cf. article 9)
Il peut arriver que le handicap soit dépisté au cours
de l’accueil, suite aux observations de l’équipe.
Dans ce cas, l’accueil de cet enfant doit être
« repensé » par tous les professionnels afin de lui
assurer son bien-être.
La prise en charge de l’enfant porteur de handicap
en structure mobilise toute une équipe autour du
projet d’accueil.
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Article 4 : Communiquer dans la confidentialité et la transparence
Ces observations doivent s’effectuer :
L’enfant est au cœur des préoccupations de tous :
- parents,
- professionnels des modes d’accueil,
- partenaires.
• Dans un cadre respectueux de confidentialité : une
salle adaptée,
• En sachant se montrer disponible,
• Avec discernement dans les observations : partager uniquement ce qui sera utile au bien-être de
l’enfant,
• Avec tact.
L’acceptation par les parents de l’existence d’un
handicap n’est pas toujours facile et s’inscrit parfois
dans la durée. Les professionnels de la structure accompagnent parfois les parents dans leur prise de
conscience et dans cette acceptation progressive.
Assurer la transparence signifie aussi développer
une attitude :
Aussi, la communication avec les parents est-elle
essentielle pour collaborer au bien être de l’enfant.
• D’écoute de ce que chacun peut apporter,
• De respect des choix éducatifs des parents,
• D’acceptation de se remettre en question s’il
s’avère que l’approche initiale envisagée n’apporte plus rien à l’enfant.
De plus, l’entretien doit être mené par un professionnel compétent, formé à l’échange et à l’écoute
active,
La participation des parents permet d’instaurer la
continuité et la cohérence dans la vie de l’enfant au
sein de sa famille et dans son lieu d’accueil, dans
un objectif de co-éducation.
Chaque professionnel doit être garant d’un cadre
éthique.
C’est ensemble que le projet pour l’enfant doit se
dessiner en posant des priorités réalisables.
Afin de lui garantir le meilleur accueil possible, il
est nécessaire que tous les adultes, y compris les
parents, fassent preuve de transparence et puissent
partager régulièrement leurs observations. Ceci
nécessite la mise en place par les professionnels de
supports adaptés.
Toute les familles doivent bénéficier, par ailleurs,
de transparence concernant le fonctionnement du
lieu : organigramme, projet pédagogique, règlement intérieur.
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Article 5 : Entendre, respecter et accompagner l’enfant et ses parents
Pour le professionnel c’est avoir conscience que
l’enfant et sa famille arrivent avec une histoire et
éviter de faire « à la place de ».
Repérer leurs attentes et leurs inquiétudes
• Établir une relation de confiance dans l’objectif
d’un épanouissement de l’enfant. Pour le ou les
professionnel(s) c’est : « Aller vers », se rendre
disponible, être à l’écoute et pouvoir mettre des
mots sur ses angoisses.
• Répondre aux attentes des parents, c’est d’abord
connaître quelles sont leurs attentes par rapport
à la collectivité.
• Instaurer un dialogue individualisé et reconnaître le handicap pour respecter l’enfant comme
individu au sein du groupe.
• Sécuriser et rassurer l’enfant ainsi que ses parents
par une adaptation progressive, par des explications concernant les modalités de mise en œuvre
du PAI lorsqu’il existe.
• Personnaliser l’accueil, sans en faire un cas particulier, dans le but de construire le lien autour
d’une sécurité affective et matérielle. D’où l’importance aussi de la notion de continuité et de
stabilité qui s’inscrit dans la connaissance des
rythmes et habitudes propres à l’enfant.
• Respecter le choix éducatif des parents :
il s’agit de pouvoir établir une relation
de confiance entre les parents et l’équipe par une
attitude non jugeante. C’est pourquoi il est important de personnaliser la période d’adaptation
et la séparation par une attitude d’observation et
d’écoute.
Les accompagner :
• Dans les différentes étapes de l’accueil :
Notamment dans la séparation
- Par la parole, non intrusive et nécessaire pour
faire connaissance.
- Par les repères, dans le temps et par la découverte
de l’espace d’accueil.
Le travail en équipe doit-être de qualité, source
de réflexion et d’évolution afin de maintenir
son objectif : le bien-être et l’épanouissement
de l’enfant et l’accueil de sa famille.
Pour l’ensemble des enfants
• Dans la prise de conscience des difficultés
de l’enfant en ayant toujours à l’esprit l’intérêt
de l’enfant :
Prendre son temps avec la famille sans le perdre
pour l’enfant (dans le cas du déni des parents).
Entendre les choix éducatifs des parents (les
conforter dans leur place de premiers éducateurs)
• Respecter l’histoire de la famille et ne pas faire
à sa place.
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Article 6 : Élaborer un Projet d’Accueil Individualisé
1. Préparer l’accueil
L’accueil d’un enfant dans des conditions optimales nécessite :
la connaissance de ses besoins spécifiques (apportée par le dialogue avec les parents, l’observation de l’enfant, les échanges avec les partenaires
médicaux et paramédicaux) ;
la réflexion sur la façon de répondre au plus
juste à ses besoins ;
l’élaboration d’un document de synthèse, précisant :
- les jours et les horaires d’accueil
- la personne référente
- les aménagements spécifiques éventuels :
- l’aménagement des horaires
- l’aménagement de l’espace
- le matériel adapté
- le lieu de repos
- les activités (activités contre-indiquées et activités de remplacement)
- le régime alimentaire
- les traitements médicamenteux (et leur lieu
de rangement dans la structure)
- le protocole de soins d’urgence
- les interventions médicales, paramédicales et de
soutien (fréquence, durée, contenu …)
- l’organisation des soins de vie quotidienne
- conditions de prise des repas
- changes …
- le calendrier des rencontres :
- réunions d’équipe
- rencontres avec les parents
- rencontres avec les partenaires
2. Organiser l’adaptation
Une période d’adaptation est nécessaire pour permettre :
• à l’enfant, passant de son milieu de vie habituel
à un milieu d’accueil collectif, de faire l’apprentissage de la séparation, de découvrir progressivement ce nouveau lieu de vie et de s’y adapter ;
• aux professionnels d’observer l’enfant pour repérer ses besoins et adapter l’accueil, en s’appuyant
sur l’expérience des parents et en s’ajustant aux
attentes de ceux-ci ;
• aux parents de faire l’apprentissage de la séparation et d’exprimer leurs attentes dans le respect
des professionnels qui oeuvrent pour le bien être
de leur enfant.
3. Évaluer régulièrement les objectifs
Les objectifs de l’accueil doivent être régulièrement évalués, en partenariat avec les parents et les
intervenants impliqués dans la vie de l’enfant, afin
d’ajuster cet accueil aux besoins de l’enfant.
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Article 7 : Aménager du temps
Prévoir un temps pour l’équipe en dehors du temps
d’accueil où les professionnels peuvent s’exprimer
sur leur travail au quotidien, et élaborer ensemble
des réponses à leurs questionnements face à certains comportements d’enfants. Il serait judicieux
que l’animateur de ces réunions ne représente pas
la hiérarchie afin que la parole puisse s’exprimer
librement.
Un psychologue peut être sollicité pour accompagner l’équipe .
- À partir des observations, établir des objectifs pédagogiques afin de renforcer les compétences de
l’enfant ;
- Éventuellement et avec précaution, réfléchir en
équipe à l’utilisation de la vidéo. Cet outil peut
permettre une réflexion sur les pratiques professionnelles : le recul permet la prise de conscience
des attitudes professionnelles dans certaines situations, de mieux les comprendre et de les réajuster pour améliorer l’accompagnement de l’enfant.
Les outils :
Élaborer en équipe des fiches d’observations. Importance de travailler sur ce que l’on observe, comment, pourquoi ?
- Rédaction des fiches en équipe, ce qui permet de
confronter les observations, de les améliorer, de
les enrichir ;
Votre attention est toutefois attirée sur l’importance de ne pas stigmatiser l’enfant. Une partie de
ses outils permettra éventuellement de faire circuler l’information dans et en dehors de la structure.
Article 8 : Garantir une formation
1. Formation continue pour l’équipe
• Dans le cadre du DIF (droit individuel à la formation) qui représente 120 heures de formation
cumulables, obligatoire par la loi 2005, chaque
professionnel doit pouvoir prétendre à bénéficier
d’une formation continue, à raison de 20 heures/an.
- L e travail en partenariat pour favoriser le parcours de l’enfant (l’environnement médical et
soignant) ;
-C
omment aménager l’espace et respecter les
conditions d’accueil pour l’intégration de l’enfant ;
-D
éfinir, exprimer les difficultés, les appréhensions et le cadre, afin d’adopter des comportements adaptés…
• Elle peut être axée sur des apports théoriques ou
sur des échanges à travers des pratiques (stage au
sein de différents lieux accueillants des enfants
porteurs de handicap...).
Les formations sur les thèmes de l’accueil d’enfants
porteurs d’un handicap doivent permettre de garantir la qualité de l’accueil du jeune enfant. Elles
permettent de maintenir le lien entre les compétences et les pratiques professionnelles. De plus
elles développent des capacités à s’adapter aux différents handicaps et situations rencontrées.
2. Formation pour les responsables
de la structure
- L es principes de la législation et les obligations
en matière d’accueil ;
- L a conception d’un projet pédagogique et de service ;
-C
omment garantir la mise en place du projet pédagogique….
• La formation continue est un enrichissement inter
et intra-professionnel et les sujets sont divers :
- Les différents handicaps ;
- L’accompagnement dans les activités d’éveil et de
la vie quotidienne ;
- La mise en place d’actions permettant de répondre à l’attente de l’enfant et de ses parents ;
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Article 9 : S’engager à travailler en réseau
Utiliser les outils proposés : le recueil d’observations, le guide de la charte...
Car même formée, une personne peut se trouver
démunie face à l’attitude à adopter. Elle devrait
pouvoir s’appuyer sur les conseils, les observations
ou l’aide d’un autre collègue travaillant dans la
même équipe ou dans un cadre partenarial. Cette
demande devrait s’inscrire dans une réflexion globale au sein de réunions internes.
Le lien entre les structures d’accueil, partenaires et
intervenants autour de l’enfant est incontournable
afin d’avoir un accueil de qualité.
Un réseau de partenaires est donc nécessaire pour
faciliter l’orientation en cas de dépistage, la compréhension d’une situation particulière, l’accompagnement spécifique...
Afin que l’accueil de l’enfant porteur de handicap
ou ayant des particularités se fasse le mieux possible au sein des structures d’accueil petite enfance,
il serait intéressant que les professionnels soient
en mesure de détecter un handicap (rarement diagnostiqué chez le jeune enfant avant 3 ans) et des
altérations comportementales ou sensorielles.
Il a été mentionné dans l’article 8, la notion de
formation des professionnels exerçant au sein des
structures d’accueil. Cependant avant que ces formations se mettent en place, il serait judicieux de
créer des liens entre les différents professionnels
afin de pouvoir répondre aux questions et aux demandes de conseils des accueillants.
Il est important d’associer les parents « professionnels de la sphère intime » même lorsqu’il se trouve
dans une démarche d’acceptation qui prend du
temps. L’éventuelle utilisation d’une fiche d’observation permettrait de rassembler des informations
sur l’évolution de l’enfant.
Les associer à la proposition d’orientation de leur
enfant est indispensable pour permettre la mobilisation de toutes leurs ressources afin que ce qui se
met en place puisse porter tous ses fruits.
Une réflexion peut être menée afin d’avoir des modalités de transmission et d’information entre les
différents partenaires afin que les transitions entre
deux structures ou deux organisations se fassent
dans les meilleures conditions possibles.
Il faut garder à l’esprit que la connaissance est
une chose. Un même handicap se décline différemment selon la personne atteinte. Le travail en
réseau peut donc servir d’aide et de soutien aux
professionnels pour accueillir dans les meilleures
conditions l’enfant concerné.
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Conclusion
Cette Charte pose les premiers jalons d’un accueil qui se veut centré sur l’intérêt de
l’enfant et de son bien-être. Elle n’est pas une fin en soi et nécessite d’être prolongée
par un travail de réflexion de l’équipe au sein même de la structure.
Elle ne peut, de ce fait être, à elle seule, garante de la qualité de l’accueil de l’enfant
porteur de handicap. Les principes énumérés dans ce document constituent l’un des
éléments permettant de prendre en considération toutes les implications de l’accueil
de l’enfant porteur de handicap.
Les modalités d’aplication de la charte devront être revues en fonction des besoins,
des observations et des retours des parents.
Pour être efficiente, elle nécessite la mise en place d’outils d’évaluation.
D’autre part, il semble judicieux que les principaux acteurs ayant participé à
l’élaboration du projet d’établissement de la structure et les gestionnaires s’appuyant
sur les éléments de la notice, signent cette Charte.
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